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privée de l'économie et ceux de l'É Jean Charest et le rôle de l'État Jean Charest et le financement du Parti Libéral du Québec,
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Fusion des intérêts du secteur privée de l'économie et ceux de l'État, Collusion, corruption, financement illégal du Parti Libéral du Québec, nomination des juges, Conservateur, Premier ministre, député de Sherbrooke, |
John James Jean
Charest, bio-politico-judiciaire au fil du temps |
25 janvier
2020
Les trous de mémoire de Jean Charest |
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L'ex-premier ministre Jean
Charest s'est expliqué pour la première fois sur les allégations
auxquelles lui et son parti font face dans le cadre de l'enquête
Mâchurer de l'Unité permanente anticorruption (UPAC). |
Jean Charest a beaucoup
fait parler de lui à la suite de l’entrevue qu’il a accordée à la
société CBC/Radio-Canada le 21 janvier 2020. L’ex-premier ministre a
affirmé qu’il ignorait les pratiques douteuses de financement sectoriel
au sein du parti qu’il dirigeait.
Il s’est également dit
convaincu que son bon ami
Marc-André Bibeau n’exerçait pas de pressions indues sur les patrons
de firmes de génie et de construction à qui il sollicitait des
contributions politiques. Mais surtout, il s’est livré à une attaque en
règle contre l’UPAC
et ses enquêteurs, qu’il a accusés de se livrer à une « partie de
pêche » à son endroit et d’échafauder des théories douteuses.
L’agence de presse QMI/Québecor a fait enquête à fond puisque ni Jean
Charest ni son avocat Michel Massicotte n’ont voulu répondre aux
questions des journalistes en dehors de l’entrevue donnée à la société
CBC/Radio-Canada. Alors ils ont analysé les déclarations qu’il a
faites à l’animateur Patrice Roy.
Ils ont consulté
plusieurs documents inédits de l’enquête Mâchurer. Ils permettent de
mieux comprendre l’influence qu’aurait exercée M. Bibeau au sein du
gouvernement, selon des témoins qui se sont confiés à la police.
Ils se sont rendus à la bibliothèque de l’Assemblée nationale pour
consulter des volumes qui font plusieurs centaines de pages. Ils
contiennent les rapports de financement des partis politiques au fil des
années. Ils ont revisité les dizaines de témoignages publics de la
commission Charbonneau, ainsi que le rapport final. Ils ont consulté
des archives qui remontent à 2011 sur des déclarations de Jean Charest
en point de presse. Ils ont consulté le Code criminel et les chefs
d’accusation invoqués pour justifier les perquisitions auprès de M.
Bibeau.
Nouvel éclairage.
Qu’ont-ils découvert ? Que
certaines des affirmations de l’ex-premier ministre sont vraies, mais
méritent des nuances. D’autres réponses sont carrément incomplètes.
Ni Jean Charest ni Marc-André Bibeau ne font l’objet d’accusations à ce jour,
et les allégations présentées par les policiers n’ont pas fait l’objet
d’une preuve devant un tribunal.
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13 janvier 2020
Jean Charest toujours visé par une enquête criminelle |
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L’ancien premier ministre Jean Charest est toujours la cible
d’une enquête de l’Unité permanente anticorruption sur les liens
entre le financement politique et l’octroi de contrats publics |
Depuis 2014, plusieurs
reportages ont fait état de l’intérêt des enquêteurs de l’Unité
permanente anticorruption (UPAC)
pour l’ex-chef du Parti libéral du Québec. Au printemps 2017, l'agence
de presse QMI/Québecor a dévoilé l’ampleur de l’enquête
Mâchurer qui, en plus de M. Charest, cible notamment l’ancien
collecteur de fonds libéral
Marc-André Bibeau
.
L’UPAC
a une fiche à son nom dans Mâchurer (photo ci-dessus). Le patron de
l’UPAC,
Frédérick Gaudreau, a déclaré en novembre 2019 que Mâchurer était
toujours en cours. Il n’avait cependant rien dit des personnes
visées.
Mais
une source bien au fait du dossier a confirmé à notre Bureau d’enquête
que M. Charest demeure une des cibles des enquêteurs. «Il est
toujours parmi les personnes visées», nous a-t-on indiqué.
Selon
les informations obtenues, les enquêteurs de l’UPAC n’ont pas terminé
l’examen de tous les documents et des pièces saisis en 2013 lors d’une
perquisition dans les bureaux de
Shockbton, Saramac et
Centres d’achat Beauward, des entreprises de M. Bibeau situées à
Saint-Eustache. «Le travail continue», a indiqué la
source.
L’enquête Mâchurer
a connu des délais importants parce que certains des documents saisis
n’ont pas pu être examinés immédiatement par les policiers
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9 octobre 2020
Charest réclame 1 M$ à Québec |
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L’ex-premier ministre Jean
Charest réclame plus d’un million de dollars au gouvernement du
Québec, estimant que sa vie privée a été « violée » par les
fuites médiatiques d’une enquête de l’Unité permanente
anticorruption. |
M. Charest, qui est l’un
des sujets d’intérêt de l’enquête
Mâchurer sur des allégations de financement illégal au Parti libéral
du Québec
(PLQ), poursuit l’État québécois pour très exactement 1 050 000 $.
« Au cours des
dernières années, des informations confidentielles sur ma privée ainsi
que sur ma famille ont fait l’objet de plusieurs fuites médiatiques.
Ces fuites sont illégales et constituent de surcroît une entrave à la
justice », allègue-t-il dans une déclaration publiée vendredi le 9
octobre 2020.
L’ex-premier ministre
tient l’Unité permanente anticorruption (UPAC)
et le gouvernement comme responsables de cette « violation. Il fait même
une association entre le nom de l’enquête et le traitement dont il
affirme avoir été victime. « Le commissaire de l’UPAC et son
personnel ont baptisé cette enquête “Mâchurer”, terme qui se définit
notamment comme “barbouiller de noir”, “calomnier quelqu’un,
c’est-à-dire noircir sa réputation” ou “dire du mal de quelqu’un afin
d’en salir la réputation” », peut-on lire dans sa déclaration.
En coulisses, Jean Charest
et ses avocats ont même tenté de négocier avec Québec, en proposant de
renoncer à des poursuites en échange d’excuses publiques de la part du
gouvernement. Un recours à la médiation aurait aussi été proposé, selon
ce qu’avance le clan Charest. « Mon offre a été refusée »,
déplore l’ex-chef du PLQ.
Il affirme avoir éprouvé
« des sentiments de frustration et d’embarras de voir des
renseignements colligés à son sujet étalés à répétition au grand public
par la faute de tous les administrateurs publics ».
« Il est manifeste que la
publication du dossier d’enquête [sur Jean Charest] provient directement
d’un coulage par un membre du personnel du Commissaire [de l’UPAC], ce
qui constitue de sa part un abus de pouvoir empreint de mauvaise foi et
de témérité. »
« Le comportement du
Commissaire et de son personnel [...] constitue des fautes manifestes,
de la grossière négligence et un manquement aux exigences de la bonne
foi. »
Source: Journal de Montréal et de Québec de QMI/Québecor Médias de
Québecor Inc.
Pour
Pierre Karl Péladeau
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25 janvier 2020
Jean Charest en entrevue: le
vrai du faux et toutes les autres nuances de gris |
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Jean Charest a minimisé les
pressions que Marc-André Bibeau aurait pu exercer auprès des firmes afin que
celles-ci financent le Parti libéral du Québec (PLQ). Il se référait aux
extraits d’un affidavit où un entrepreneur affirme s’être senti obligé de
donner au PLQ pour être dans les bonnes grâces du gouvernement. L'ensemble
de ses affirmations sont de la pure fabulation pour se distancier de
l'ensemble de son oeuvre.
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16 janvier 2020
Marc-A Bibeau, essuie un
revers en Cour suprême. Des documents incriminants pourront être
rendus publics |
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Les juges de la Cour
Suprême du Canada (2019) |
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Selon les mandats
consultés par l'agence de presse
QMI, plusieurs chefs d’entreprises de
génie-conseil et de construction ont raconté aux policiers
l’influence de Bibeau auprès du gouvernement et les tactiques
pour financer le Parti libéral du Québec (PLQ). |
Dons en argent
comptant, enveloppes de chèques au Parti libéral du Québec
(PLQ) remises dans son bureau et allégations
de trafic d’influence. Voilà quelques-unes des informations contenues
dans des mandats de perquisition de l’UPAC
que l’ex-argentier libéral
Marc-André Bibeau tentait de garder secrètes
depuis des années. La
Cour suprême a refusé
d’entendre l’appel de l’homme d’affaires qui voulait empêcher la
publication des motifs qui ont mené à la perquisition de ses bureaux en
2016.
La décision
intervient à un mauvais moment pour son ancien très bon ami Jean
Charest qui devait annoncer sa décision de se lancer dans la course
à la chefferie du Parti conservateur du Canada
(PC).
La décision de l'ex-premier ministre du Québec a-t-elle été influencée
par la publication des documents apparaissant ci-dessous?.
L’ancien chef du
Parti libéral du Québec
est toujours visé par l’Unité
permanente anticorruption (UPAC) tout comme Marc-André Bibeau.
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8 novembre 2019
L’UPAC ferme l’enquête sur la SIQ sans accusations |
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Frédérick Gaudreau
Commissaire à la
lutte à la corruption et directeur de l'Unité permanente
anticorruption UPAC |
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L’enquête, baptisée Projet
Justesse, avait été déclenchée en 2010. En 2018, une révision
de tout le travail accompli en huit ans avait été entamée, par
Frédérick Gaudreau, qui a récemment été promu grand patron de
l’UPAC. |
« Dès
son arrivée en fonction en juin 2018, Frédérick Gaudreau, alors
commissaire associé aux enquêtes, a procédé à l’analyse systématique de
l’ensemble des dossiers d’enquête pour en évaluer l’avancement et
s’assurer de la pertinence de les maintenir. Il en arrive aujourd’hui à
la conclusion qu’il doit mettre fin à ce projet », précise l’UPAC
dans un communiqué. L’organisme ne va pas jusqu’à dire qu’aucun
crime n’a été commis dans ce dossier.
Les méthodes policières
utilisées par les agents de l’Unité permanente anticorruption (UPAC)
pour amasser des éléments de preuve au déclenchement de l’enquête
«Justesse» ne correspondent plus aux standards actuels, ce qui
explique pourquoi le nouveau commissaire Frédérick Gaudreau a préféré
fermer le dossier.
Or, depuis le
déclenchement de l’enquête, trois jugements de la Cour suprême ont eu
pour effet de restreindre le pouvoir des policiers en cas de
perquisitions, notamment en ce qui concerne les appareils informatiques.
S’ils pouvaient ratisser plus large à l’époque, ce n’est plus le cas en
2019.
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29 octobre
2019
Extrait du livre PLQ Inc. |
16 décembre 2004 -
Ronald Poupart, ancien chef de cabinet de
Jean Charest alors qu'il était dans l'opposition, a reçu la
Légion d'honneur des mains du consul général de France,
François Alabrune.
La cérémonie s'est
déroulée en présence du premier ministre. Ancien directeur des
communications de
Robert Bourassa, M. Poupart, alors qu'il était à Montréal
International, avait été appelé en 2000 à la rescousse de Jean
Charest, qui périclitait dans les sondages. Il est resté chef de
cabinet de M. Charest jusqu'à la victoire libérale d'avril 2003,
moment où le premier ministre lui a préféré Michel Crête comme
chef de cabinet. Il est demeuré conseiller spécial de M. Charest
pour être finalement écarté de sa garde rapprochée au début de
2004 alors qu'il acceptait de se charger du
Onzième Sommet de la Francophonie, en 2008.
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29 octobre 2019
Jean Charest dénonce
le livre-choc PLQ Inc. |
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Avant de verser un salaire
de 75 000$ à Jean Charest, le Parti libéral du Québec (PLQ)
aurait remboursé une partie de l’hypothèque de sa maison de
Westmount. L’un des aspects de cette enquête consistait à
faire la lumière sur un pont d’or qui aurait été offert à M.
Charest pour l’inciter à devenir chef de la formation en 1998. |
Une des confidences reçues
par les enquêteurs provient de Ronald Poupart, lequel était
directeur de cabinet de M. Charest à cette époque. Lors d’une rencontre
avec les policiers en septembre 2014, M. Poupart leur a parlé d’un
soutien financier concret qui aurait été offert au chef libéral, pendant
qu’il était dans l’opposition à Québec.
«J’ai su par l’entremise de
Joël Gauthier [le
directeur général du PLQ à cette époque] que Jean Charest, alors chef de
l’opposition, se faisait payer son hypothèque résidentielle, ou en
partie, par le PLQ», a raconté M. Poupart aux enquêteurs.
L’ex-premier ministre Jean Charest a réagi
aux révélations publiées dans le livre PLQ inc., qui se penche sur
l’enquête
"Mâchurer" concernant le financement du Parti libéral du Québec sous sa
direction.
À la suite de la publication par Québecor d’un livre et d’articles qui
y sont associés, M. Jean Charest dénonce "la diffusion de ragots, de
rumeurs et d’insinuations mensongères qui y sont contenus".
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3 décembre 2018
Les dirigeants de l'OBNL "La Presse" tentent de
réhabiliter Jean Charest |
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Par
Steve E Fortin
Chroniqueur |
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Vous avez lu
ce beau dossier dans l’OBNL "La
Presse" qui met en valeur l’ex-premier ministre Jean Charest?
J’ai failli
m’étouffer en prenant mon café. Quand je vois le visage de Jean
Charest dans les médias, la première chose qui me vient en tête c’est
plutôt des trucs du genre «ah! Enfin l’UPAC accouche dans l’enquête
Mâchurer!» ou encore
«tiens!
Charest a décidé de poursuivre
Lino
Zambito ou
Amir Khadir?» |
Nous avons la mémoire bien courte
quand il s’agit de cet ex-premier ministre.
A-t-on déjà oublié le bilan
absolument catastrophique de ce politicien en matière d’éthique? De corruption?
Plus encore, on se demande qui a
intérêt à ce que l’on réhabilite ce personnage public. À ce que je sache,
Jean Charest n’a encore jamais dû répondre des dérives maintes fois dénoncées,
expliquées à la Commission Charbonneau (CEIC),
ou encore par le rude et essentiel travail des journalistes d’enquête.
Voilà à quoi je pense chaque fois
que Radio-Canada ou que La Presse (les deux tribunes principales où l’on demande
à cet ex PM de commenter l’actualité) fait appel à ce politicien très
controversé : non mais on peut-tu se garder une petite gêne avec lui?
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27
août 2018
Un ex-officier de la SQ évoque des enquêtes sur
des politiciens |
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Un
ex-directeur du Service des renseignements
de sécurité de la Sûreté du Québec (SQ) en pleine
vendetta contre l'état-major mentionne dans des
lettres au premier ministre Jean Charest en 2009 des
enquêtes passées impliquant des politiciens
« bien en vue » reliés à des réseaux de prostitution
et à des groupes de motards |
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25 octobre 2017 Fuites dans l'enquête sur Charest et Bibeau: perquisitions de l'UPAC
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L'Unité permanente anticorruption (UPAC) mène mercredi matin le 25 octobre 2017 des
perquisitions chez un policier et un ex-policier soupçonnés d'avoir entravé l'enquête criminelle "Mâchurer" sur l'ex-premier ministre Jean Charest et le collecteur de fonds libéral
Marc-A. Bibeau.
Le journal La Presse a pu confirmer de sources sûres que les mandats exécutés à deux domiciles en périphérie de Montréal évoquent des soupçons d'entrave à la
justice et d'abus de confiance. Les documents précisent que l'UPAC croit pouvoir saisir chez les deux personnes visées des éléments de preuve quant à ces
infractions. Pour l'instant, personne n'a été arrêté. L'opération de ce matin est une réaction au coulage dans les médias de documents internes sur
l'enquête "Mâchurer", qui est toujours active.
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26 avril 2017
« L'UPAC devrait se demander à quoi servait l'argent », dit un ex-président du PLQ |
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Robert Benoît ex-président du PLQ, qui a aussi été député d'Orford de 1989 à 2003, a rappelé que sous tous ces anciens chefs, les activités de financement
de la formation politique se limitaient très souvent à « des soupers spaghetti dans des sous-sols d’églises ».
« Et puis, soudainement, on a vu un
bonhomme qui arrivait comme nowhere au Parti libéral, qui n’a jamais fait du porte-à-porte auparavant, soudainement dans une position d’autorité avec les
députés, avec les ministres », a-t-il expliqué en parlant
de
Marc-A. Bibeau.
La présence de ce dernier, combinée au style de leadership de Jean Charest, a fini par redéfinir les objectifs
de financement du PLQ, croit-il. « Un parti politique comme le Parti libéral du Québec n'a jamais eu besoin de ramasser 10 millions de
dollars par année. Alors, la question que je me pose, ce n'est pas d'où venait l'argent. Je vais laisser l'[Unité permanente anticorruption] trouver ces réponses-là. [Celle]
que je me pose c'est : où allait l'argent? » a-t-il expliqué. |
Lino Zambito un des principaux témoins de la
Commission Charbonneau révèle lors d'une entrevue à l'émission d'Arcand au 98,5 fm à Montréal que
Jean Charest aurait reçu 450 000$ en argent comptant. La situation aurait été dénoncé à l'Unité permanente anti-corruption
UPAC en 2005. Depuis rien!
Ici pour entendre l'entrevue au complet de 16 minutes et 16 secondes.
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23 novembre 2017 La Société immobilière du Québec blâmée pour des transactions bâclées |
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La Société
immobilière du Québec (SIQ) « n'a pas considéré
adéquatement l'impact financier à long terme »
engendré par la vente de trois immeubles qu'elle
détenait il y a 10 ans, conclut la vérificatrice
générale (VG) du Québec au terme d'un audit effectué
dans la foulée d'un reportage-choc de l'émission
télévisée Enquête sur la société
CBC/Radio-Canada |
En procédant en
2008 à la vente des trois immeubles à l’origine de la motion
adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale le 17 novembre
2016, la Société immobilière du Québec n’a pas considéré
adéquatement l’impact financier à long terme de devenir
locataire plutôt que de rester propriétaire des immeubles et n’a
pas suivi des règles élémentaires de saine gestion. Dans
le but de conclure la vente avant la fin de l’exercice financier
2007-2008 et de maintenir les prix de vente élevés, la Société a
fait des concessions financières estimées à 18,6 millions de
dollars en plus d’accepter de rembourser les dépenses de
réparations majeures futures.
La vérificatrice
générale souligne que l’étude de ces transactions démontre une
série de lacunes du début à la fin du processus et elle précise
que l’organisme s’est privé d’une multitude de ses ressources
internes. Les ventes des trois immeubles ont par ailleurs
été autorisées par le conseil d’administration de la SIQ
« sur la base d’une information insuffisante et erronée ».
Ici pour le rapport
de la vérificatrice générale du Québec
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15 juin 2017
Le train de vie de Jean Charest intéresse l’UPAC |
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Les
Charest en célébration chez les
Desmarais |
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En marge de l’enquête "Mâchurer" sur le financement du Parti libéral du Québec, les enquêteurs de l’UPAC ont questionné
Ronald Poupart, l’ancien chef de cabinet de Jean Charest, de même que
Robert Benoît, ex-député de la circonscription électorale d’
Orford,
et au moins deux autres personnes dont l’identité n’a pas été révélée sur ce qu’ils ont appelé le
«pont d’or».
Jean Charest prétend qu’il a entendu parler de cette enquête de l’UPAC.
«Elle semble avoir rencontré la terre entière, mais n’a pas cru bon de me rencontrer», a-t-il dit en parlant de l’UPAC.
L’UPAC s’expliquait mal comment Jean Charest pouvait avoir une maison dans Westmount et une autre dans les Cantons de l’Est. Les voyages de la
famille Charest, les restaurants et les hôtels fréquentés de même que les rénovations effectuées à leur demeure font partie des questionnements des policiers de
l’UPAC.
Rappelons qu’aucune accusation n’a été déposée contre Jean Charest.
Lire la suite
- Sur Le Journal de Montréal |
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24 avril 2017
Jean Charest et son grand ami Marc-A. Bibeau sous la loupe de l'UPAC |
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L'ex-premier ministre Jean Charest et l'ex-grand argentier libéral
Marc-A. Bibeau ont fait l'objet de surveillance policière au moins jusqu'en 2016, dans le cadre d'une enquête sur les liens entre le financement politique et l'octroi de contrats publics.
L'Unité permanente anticorruption (UPAC) a ciblé ces deux hommes, ainsi qu'une trentaine d'autres personnes dont l'ex-ministre
Line Beauchamp et l'ex-directrice du financement du Parti libéral du Québec (PLQ),
Violette Trépanier, dans le cadre d'une enquête criminelle nommée "Mâchurer".
La police étudie la thèse que de grandes firmes de génie et de construction
auraient fourni d'importantes contributions politiques illégales en retour de l'octroi de contrats gouvernementaux et de subventions, sous le règne libéral entre 2003 et 2012.
Lire la suite - Sur TVA Nouvelles |
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17 novembre 2016 Monique Jérôme-Forget obligée d'embaucher les futurs fraudeurs?
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Le
Parti Libéral du
Québec refuse de tenir une commission parlementaire sur le scandale de la SIQ.
«
Monique Jérôme-Forget dit qu’elle a eu des pressions pour nommer ces dirigeants (de la SIQ) », a-t-elle rappelé en mêlée de presse.
«Il faut qu’on sache, au niveau politique, ce qui s’est passé. Monique Jérôme-Forget,
Gérard Bibeau et
Marc-André Fortier
doivent venir
répondre»,
réclame la députée
Agnès Maltais. Elle
soutient que la
commission
parlementaire
n’entrerait pas en
compétition avec
l’enquête de l’UPAC,
qui se concentre sur
les collecteurs de
fonds libéraux, et
celle de la
vérificatrice
générale du Québec, qui
analysera les
contrats de la SIQ.
De son côté, le
député de Québec
solidaire
Amir
Khadir croit que
le
Dr Philippe Couillard,
le ministre
Jean-Marc Fournier
et une poignée
«de ministres à 100
000 $ du
gouvernement
Charest» sont
derrière cette
décision. M.
Khadir propose aux
partis d’opposition
de bloquer les
nominations qui
requièrent les deux
tiers de vote de
l’Assemblée
nationale en guise
de protestation.
Lire la suite - Journal de Québec |
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4 novembre 2016 Cri du coeur pour une enquête sur la Société immobilière du Québec |
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Jean Vézina est soufflé par les
allégations de fraude à la Société immobilière du Québec (SIQ)
qu'il a dirigée dans les années 90. Après y avoir fait le
ménage, il demande aujourd'hui une « enquête en profondeur »
pour faire la lumière sur toute cette affaire.
« Ça sent la fraude, c'est sûr! Ça sent plus que la fraude,
ça sent la pourriture d'un bout à l'autre », dit M. Vézina,
indigné, lorsque nous l'avons rencontré à sa résidence de Québec
à l'automne 2016, pour lui présenter un rapport juricomptable
commandé par la société d'État sur la vente d'immeubles.
M.
Vézina réclame une enquête sur cette société d'État, nommée
Société québécoise des infrastructures (SQI) depuis 2013.
«Ça
soulève des hypothèses tellement élevées qu'il faut
une enquête en profondeur.»
-
Jean Vézina |
Il
est bien placé pour réclamer une enquête, puisqu'il a dirigé la
SIQ de 1995 à 2002. Il y a mené une grande réforme
qui a été unanimement saluée. Les journaux de l'époque ont
fait l'éloge de sa gestion. M. Vézina se souvient
bien de l'état de la SIQ à son arrivée en 1995. « Ça
coûtait trop cher. Ils ne respectaient ni les échéanciers ni les
budgets. Ça ne marchait pas », se rappelle-t-il.
«On avait huit fois et quelques la grandeur du [complexe] G.
C'est ça que les Québécois payaient pour des espaces vides.»
Après son arrivée à la SIQ, ses conclusions sont sans équivoque.
« On s'est fait voler, c'est clair. [...] Moi, je suis obligé
de dire : patronage. Je ne suis pas naïf non plus. Patronage! »
Lire la suite - Sur Huffington Post Québec et
Société CBC/Radio-Canada |
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4 août 2016
Lobbyiste pour TransCanada Pipelines et de connivence avec l'ONÉ |
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L'organisme règlementaire a publié un incroyable rapport à propos de rencontres et s'excuse d'avoir induit le public canadien en erreur. Les
courriels publiés, dévoilés grâce à la loi d'accès à l'information, contredisent les affirmations quant à la rencontre avec Jean Charest et soulèvent de nouvelles questions quant à la confiance que doit
avoir la population dans les membres d'une commission qui semble complètement inféodée à l'industrie du pétrole. Les notes prises lors de la rencontre démontrent hors de tout doute qu'il y a
eu discussion du dossier d'oléoduc Énergie-Est de TransCanada. Ce qui contredit le porte-parole de Jean Charest et les premières déclarations du comité de l'(ONÉ).
Le
Code de conduite de l’ONÉ
indique que les membres du panel ne peuvent pas prendre part à des rencontres avec des tiers qui concernent des dossiers en cours, dit Karine Péloffy, directrice générale du Centre québécois du droit de
l’environnement.
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29 novembre 2016
Le conseil exécutif du gouvernement Charest impliqué dans le scandale de la SIQ |
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Le gouvernement Charest est intervenu pour empêcher la Société immobilière du Québec (SIQ) de reprendre les immeubles
qu'elle venait de vendre à
George Gantcheff en 2008 alors
que ce dernier était en défaut de paiement. L'État s'est privé de gains potentiels de plusieurs dizaines de millions de dollars selon eux. C'est la vente de ces
immeubles qui aurait par la suite permis à d'ex-collecteurs de fonds du Parti libéral d'encaisser des commissions de deux millions de dollars. Ces commissions seraient
liées à la prolongation de baux par le gouvernement. Un rapport de la firme Accuracy démontre qu'il y aurait eu rencontre au début de 2009 entre
George Gantcheff, la ministre responsable de l'époque,
Monique Jérôme Forget, des représentants du Conseil exécutif - le ministère du premier
ministre, Jean Charest à l'époque - pour discuter des actions à prendre. Or le rapport précise que cette rencontre est prévue mais il ne confirme pas qu'elle a bel
et bien eu lieu. Et la ministre responsable au début de 2009, qui n'est pas identifiée dans le rapport, serait plutôt
Dominique Vien (Services gouvernementaux).
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16 juillet 2016
Jean Charest à la solde de TransCanada. Enfin la preuve qu'il fait du lobbyisme secret ! |
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Lors d’une rencontre voulue secrète,
Jean
Charest a donné des conseils politiques à des membres de l’Office national de l’énergie du Canada
(ONÉ) qui
ont le mandat de faire la révision du projet d'oléoduc d’exportation
Énergie
Est. À risque d'exposer un conflit d'intérêts, Monsieur Charest était sous contrat avec la multinationale
albertaine TransCanada lors de cette rencontre. Manque d'éthique
évident diront certains, mais lorsque que l'on connaît la carrière politique de l'homme qui a fait sa réputation en tant que prêt à tout pour gagner sa croûte,
ce comportement ne déroute pas. Ci-dessous l'histoire d'un mensonge rattrapé au vol par le porte-parole propagandiste de Jean Charest et
Mike De Souza
un journaliste qui tente de le remercier par retour d'ascenseur. C'était une belle histoire. - JosPublic
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3 mars 2016
Charest a voulu organiser une rencontre entre TransCanada et Ottawa |
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Jean
Charest aux côtés de la première ministre de l'Alberta,
Rachel Notley
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L’ex-premier ministre Jean Charest a tenté d’organiser une rencontre entre des représentants de TransCanada et le cabinet du premier ministre Justin Trudeau. Ottawa aurait refusé en faisant valoir que l’ancien chef du Parti libéral du Québec ne respectait pas les règles qui régissent les activités de lobbying au Canada.
Selon des informations publiées jeudi dans le Globe and Mail, l’ancien premier ministre du Québec aurait voulu organiser un entretien plus en début de 2016. Le bureau du premier ministre Trudeau a d’ailleurs confirmé au Globe qu’au cours d’une conversation sur différents sujets avec Gerald Butts, secrétaire principal de Justin Trudeau, M. Charest avait évoqué la possibilité d’organiser une telle rencontre.
Le cabinet du premier ministre canadien aurait toutefois décliné la demande de celui qui travaille maintenant pour le cabinet d’avocats McCarthy Tetrault. Selon les précisions obtenues, le bureau de M. Trudeau aurait décliné la demande en faisant valoir que Jean Charest ne respectait pas les règles qui régissent les activités de lobbying au Canada. Ce dernier n’est tout simplement pas inscrit au registre des lobbyistes.
Lire la suite
- Sur Le Devoir
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- Sur Globe & Mail (en anglais)
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14 avril 2016
Un rapport secret de Duchesneau sera disponible à vos yeux qu'en 2096 |
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Les gens qui ont financé la création d'un
"Capitaine Québec"
pour faire du Québec un État mondialisé et pauvre tout en s'enrichissant ont atteint leur objectif et des documents bien mis à l'abri dans le placard de
l'histoire politique du Québec protègent la clique jusqu'au
9 novembre 2096.
Donc, il faudra attendre 80 ans avant de poser les yeux sur le rapport secret de Jacques Duchesneau
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Radio-Canada a appris que des enquêteurs de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) tentent de déterminer si l'ex-premier ministre Jean Charest a participé à une opération de financement sectoriel avant d'être porté au pouvoir en 2003. Ses démarches auraient été faites auprès du président du conseil d'administration de SNC-Lavalin de l'époque, Guy Saint-Pierre, dans le but de recueillir une somme de 50 000 $ des employés de la firme.
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3 juin 2014
Perquisition de l'UPAC au Parti Libéral du Québec |
L'Unité permanente anticorruption (UPAC) a perquisitionné le siège montréalais du Parti libéral du Québec (PLQ) afin de trouver des données informatiques et des renseignements sur le financement de la formation politique, indique un mandat policier rendu public par le PLQ.
Les policiers s'intéressaient particulièrement aux courriels de la directrice générale du PLQ, Marie-Ève Ringuette, d'un de ses prédécesseurs, Joël Gauthier, et de l'ancien organisateur en chef Benoit Savard.
Un porte-parole de la formation politique, Maxime Roy, a déclaré que l'opération policière a été menée par quatre ou cinq policiers.
«Ils sont venus avec un mandat de perquisition et ils sont repartis avec des données informatiques», a-t-il dit.
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- Sur La Presse |
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Un agent de propagande de Jean Charest dit
que l'argentier du PLQ, Marc Bibeau, n'a jamais eu de cartes professionnelles du gouvernement ni de limousine gouvernementale et qu'il « n'a jamais eu de
charge de conseiller ».
L'ex-premier ministre du Québec, qui dit ne pas vouloir
commenter le témoignage présenté à la Commission Charbonneau affirme qu'il n'a jamais eu vent que M. Bibeau aurait agi en son nom.
Voilà un succulent communiqué de presse en langue de bois pure. Il ne commentera pas, mais le fait par communiqué de presse. Il dit que Bibeau n'a
pas agi en son nom, bien sûr il a agi en tant que responsable de la collecte de fonds sectorielle, c'est-à-dire auprès des entreprises privées, ce qui
est interdit par la loi. Comme il l'a laissé faire et que c'était un grand ami, il a cautionné le tout avec les conséquences que cela devrait avoir.
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Des agendas de Jean Charest sont utilisés par les
enquêteurs de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) et en possession de ceux de la commission Charbonneau pour orienter leurs enquêtes sur du financement
politique illégal au Parti libéral du Québec, a appris notre Bureau d’enquête après avoir obtenu une partie de ces documents. Le nom du grand argentier du
PLQ, Marc Bibeau, apparaît à de nombreuses reprises.
Source: Journal de Montréal | | |
10 septembre 2012
Combien vaut Jean Charest ? |
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Même dans un marché déprimé et en contraction, Jean Charest pourrait toucher un salaire de base oscillant entre 1 et 1,3 million de dollars, estime les
spécialistes. Avec les bonis de performance, sa rémunération annuelle pourrait facilement grimper à 1,5 M$ voire 2 millions de dollars par année.
À Montréal, seulement quelques avocats font autant d’argent, notamment chez Davies, Stikeman et Fasken.
S'il siège en plus sur quelques conseils d'administration de grandes entreprises, Jean Charest va rapidement devenir un homme très riche. Pas
mal pour un avocat qui n’a pratiqué que 3 ans en droit criminel il y a bientôt 30 ans!
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24 avril 2012 Un printemps érable |
Une recette pour faire cuire le ragoût politique sans goût. Caviar pour le 1% des riches québécois et galette de
sarrasin
pour 99 % de la population. En toile de fond: la lutte des chemises brunes et des chemises noires médiatiques contre la mémoire du peuple et les carrés rouges. Serait-ce la
dernière valse des tyrans? | |
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5 septembre 2012 Jean Charest quitte la vie politique |
Le
4 septembre 2012, Jean
Charest accepte la défaite et conséquemment quitte la vie politique pour un emploi dans un grand bureau d'avocats. Fin d'un règne de 2003 à 2012. L'homme a détruit le Parti Libéral du Québec et en a fait un parti Progressiste-Conservateur comme à l'époque de Jos Clark au Canada.
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18 mai
2012 Le «Liberticide» du "Parti Libéral / Conservateur" du Québec |
Le
projet de loi spéciale
déposé sous la gouverne de Maître Jean Charest premier ministre du Québec, est proprement liberticide. Le gouvernement Charest est entré dans l’histoire. Par la pire porte possible
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2003 à 2011 Contributions électorales illégales |
Il est a noter que 26% du financement du Parti Libéral du Québec provient d'un fonds sectoriel. C'est-à-dire que la collecte cible des contributions par secteurs industriels des activités économiques du Québec. Ce qui est illégal, puisque les compagnies n'ont pas le droit de contribuer à un parti politique.
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9 novembre 2011 Création de la Commission Charbonneau |
Le gouvernement du Parti Libéral du Québec crée la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction
et en confie la présidence à la juge France Charbonneau.
D'avril 2009 jusqu'au 9 novembre 2011, le premier ministre du Québec a refusé de convoquer une commission d'enquête sur l'industrie
de la construction malgré l'opinion publique. Le monde policier disait sous couvert qu'il retardait pour permettre à ses amis et partenaires de réécrire leur
livres comptable et de déchiqueter des documents. C'est-à-dire de permettre l'élimination de preuves, rendant ainsi une future commission, la police et les
tribunaux inopérants. D'autres ajoutèrent que d'avoir poussé les procureurs du Québec à la grève était un signe qu'il préférait leur faire porter l'odieux des reports de procès et ainsi
permettre aux amis.es du Parti Libéral du Québec de se défiler. Évidemment ce sont des hypothèses qui résistent assez bien à l'analyse. | |
23 et 24 septembre 2010 Témoignage du premier ministre Jean Charest à la Commission Bastarache |
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Michel BASTARACHE Ancien juge de la Cour suprême du Canada et
maintenant Commissaire à la Commission sur la nomination des juges du Québec | |
On le fait exprès à la commission Bastarache pour tourner en rond, poser des questions inutiles, s’attarder au futile tout en évitant soigneusement de pousser plus loin l’enquête quand enfin on traite de la nomination des juges ?
Et où est
Michel Bastarache
dans cette commission qui porte son nom ? Il n’intervient pas, sauf à mauvais escient, laisse les avocats s’acharner quand il s’agit de discréditer la version de Marc Bellemare, mais bâcler les interrogatoires ou les noyer sous les détails quand les parties mises en cause par l’ancien ministre de la Justice s’expriment.
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« |
Même à la fin de 2009, le premier ministre Jean Charest ne voyait «aucune raison» pour changer le financement vaseux
de son parti. Il jouait encore son numéro du premier de classe refusant d'avouer qu'il a triché durant l'examen de philo, même si tout le monde l'a vu.
«Il est impossible de croire que les gens qui donnent au parti [libéral] peuvent attendre en retour à recevoir des faveurs», s'indignait notre
improbable M. Net. Pendant ce temps, Montréal et Laval étaient devenues des terrains de jeux pour les fraudeurs.
- Jean-Simon Gagné, chroniqueur 26 novembre 2015 |
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23 mars 2008
Salaire caché de 75 000$ de Jean Charest: le dénouement dans l’affaire des résidences? |
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Étrange histoire. Il y a quelques temps, le journal LE QUÉBÉCOIS a mis en évidence un fait
surprenant. Selon toutes vraisemblances, les résidences possédées par Jean-Charest valent autour de 2 millions de dollars. Seulement, avec
les salaires connus de Jean-Charest par le passé, ce domaine serait bien au-delà de ses capacités de payer! Le dossier reçu par le journal LE
QUÉBÉCOIS par de la ville de Westmount grâce à la loi d’accès à l’information révèlent des informations laissant penser que Jean-Charest possèderait un «
Chalet » de 1 132 800 $ et cela, en plus d’une maison de 924 000 $ !
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Mai 2005
Commission Gomery et le Parti Libéral du Québec de Jean Charest |
Dans le cadre de l'enquête de la Commission Gomery sur le scandale des commandites fédérales,
Marc-Yvan Côté, ancien ministre libéral au Québec, a admis avoir distribué 120 000 $ dans les 21 circonscriptions de l'est du Québec qui étaient sous sa responsabilité lors du scrutin de 1997. Il agissait alors comme organisateur libéral pour la campagne fédérale.
Parmi les candidats qui auraient pu profiter de ses largesses, certains sont liés au gouvernement Charest. France Dionne, à l'époque candidate dans Kamouraska-Rivière-du-Loup, a ensuite été nommée déléguée du Québec à Boston, tandis que Manon Lecours, candidate dans Frontenac-Mégantic, a été nommée attachée politique de la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau.
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À partir de mars 2003 Réingénierie de l'État québécois |
La réingénierie de l'État, un slogan signifiant la privatisation, la
déréglementation et la sous-traitance (impartition et/ou PPP) des services gouvernementaux, est appliquée par le Parti Libéral de Jean Charest depuis 2003. L'application de ce crédo
conservateur provoqué la grogne des hauts fonctionnaires du gouvernement du Québec. Le nombre de prises de retraite prématurée ne cesse de progresser. La frustration de ne plus pouvoir être
satisfait du devoir accompli dans l'intérêt des citoyens et citoyennes et selon la mission de l'État reste dans la gorge de ses grands commis de l'État. De
plus en plus de fonctionnaires disent tout haut que le Parti Libéral du Québec et son chef conservateur avaient entrepris une opération de démolition de
l'efficacité de l'État en voulant transférer toutes les activités vers le secteur privé de l'économie. Le résultat apparaît en 2014 où il n'y a plus assez de personnel dans les ministères
pour endiguer la corruption et s'assurer de la qualité des travaux. Malheureusement, le successeur de Jean Charest fait encore pire. | |
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Durant 2002 Financement du Parti Libéral du Québec |
Robert
Benoit, qui avait déployé de grands efforts pour renforcer l'éthique alors qu'il était président du PLQ
(1985-1989), a dit avoir été particulièrement surpris de voir l'aspirant-chef tenir au club St-Denis
( 02 ) un déjeuner de financement pour la
course à la direction qui rapportera pas moins d'un demi-million de dollars.
Il a aussi expliqué que M. Charest, qui arrivait d'Ottawa, où il avait été ministre sous
Brian Mulroney,
amenait
avec lui des gens de la firme de communication Everest, nommée à la commission Gomery sur le scandale des commandites.
( 03 )
Ce changement dans la philosophie de financement au PLQ a aussi été illustré par l'arrivée de Marc Bibeau à la
présidence de la commission des finances en vue des élections de 2003.
Robert Benoit a expliqué qu'alors tous les députés, réunis en caucus électoral, ont été convoqués en tête-à-tête avec M. Bibeau. Selon le
témoin, il lui aurait fait savoir que s'il voulait se représenter, il devait amasser de l'argent dans sa circonscription.
Marc Bibeau a longtemps été impliqué comme bénévole dans le financement du PLQ sous Jean Charest. L'ex-président de CIMA+
Kazimir OLECHNOWICZ a notamment confirmé son rôle dans le financement sectoriel auprès des firmes de génie.
( 01 )
Robert Benoit a expliqué avoir fortement resserré les règles et pratiques éthiques durant son mandat à la tête du PLQ, ayant en tête les
scandales qui frappaient alors le parti conservateur de Brian Mulroney.
« Si on en pogne un, on ne laissera rien passer : on ne paiera pas vos avocats et vous serez suspendus du
caucus », avait-il lancé d'entrée de jeu aux membres du caucus PLQ.
Il soutient que c'est d'ailleurs sous son impulsion que le PLQ mettra à la porte de la commission des finances
Tommy D'Errico, alors grand argentier du parti.
Dans une entrevue accordée au
Devoir en novembre 2010, M. Benoit réclamait la tenue d'une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction. Il y
déplorait que le Parti libéral était devenu une « machine à ramasser de l'argent ».
Commission Charbonneau - Témoignage du 19 juin 2014 | | |
Durant l'année Cher Tony.
Merci pour l'appui. Amitiés. Jean Charest |
Antonio Accurso affirme avoir déjà organisé un cocktail de financement pour le Parti libéral en 2001 et la Commission
Charbonneau a diffusé une photo le montrant tenant par l’épaule et le cou l’ex-premier ministre Jean Charest.
Sur la photo, on peut lire une note de Jean Charest: «Cher Tony, merci pour l’appui. Amitiés. Jean Charest.»
La photo a été prise à son restaurant de Laval. On lui avait demandé d’organiser un cocktail de financement, a-t-il relaté, jeudi en fin de journée.
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Avril 1998 Jean Charest quitte la politique fédérale pour la provinciale |
En
avril 1998,
Charest se plie à la pression des libéraux du Québec et quitte la politique fédérale pour entrer en politique provinciale, en prenant la direction du Parti
libéral du Québec. Monsieur Charest est en effet considéré comme le meilleur espoir des fédéralistes québécois pour vaincre le gouvernement souverainiste du Parti
québécois. (Le Parti libéral du Québec n'est pas affilié avec les libéraux fédéraux bien qu'il l'ait déjà été à une époque.)
Quelques mois plus tard, Jean Charest est élu
député de la circonscription de Sherbrooke aux élections générales du 30 novembre 1998. Les libéraux, sous Charest, réussissent à récolter un plus grand
nombre de votes que le Parti québécois lors de l'élection. Toutefois, puisque le système électoral n'est pas proportionnel au nombre de votes, le Parti
québécois remporte suffisamment de sièges pour former un autre gouvernement majoritaire. Par rapport à l'élection générale de 1994 (alors que les libéraux étaient dirigés
par Daniel Johnson fils), libéraux et péquistes récoltèrent presque le même nombre de sièges à l'Assemblée nationale du Québec. Du
15 décembre 1998
au
29 avril 2003,
Jean Charest est Chef de l'Opposition
officielle du Québec.
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Le conseil exécutif du gouvernement Charest impliqué dans
le scandale de la SIQ |
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Le gouvernement Charest est intervenu pour empêcher la Société immobilière du Québec (SIQ) de reprendre les immeubles qu'elle venait de vendre à
George Gantcheff en 2008 alors que ce dernier était en défaut de paiement, accusent
le Parti québécois et la Coalition avenir Québec.
L'État s'est privé de gains potentiels de plusieurs dizaines de millions de dollars selon eux.
C'est la vente de ces immeubles qui aurait par la suite permis à d'ex-collecteurs de fonds
du Parti libéral d'encaisser des commissions de deux millions de dollars.
Ces commissions seraient liées à la prolongation de baux par le gouvernement.
Les chefs péquiste Jean-François Lisée et caquiste François Legault ont tour à tour tenu un point de presse pour dévoiler le même rapport confidentiel de
la firme Accuracy.
Ce rapport demandé par la SIQ date du 1er octobre 2013 et est signé par Guylaine Leclerc, devenue depuis vérificatrice générale du
Québec.
Il traite des transactions immobilières survenues en 2008 concernant trois édifices de la SIQ au coeur d'une controverse depuis le début du mois
: le 500 René Lévesque Ouest à Montréal, l'Édifice J-A Tardif et Place Québec dans la capitale.
Pour les deux premiers édifices, le prix de vente a été inférieur à la valeur marchande, confirme le rapport. L'acquéreur, George Gantcheff, n'arrivait toutefois pas
à payer la totalité des 220 millions de dollars dans les délais prescrits, peut-on lire.
« Nous comprenons de l'opinion légale obtenue par la SIQ que cette dernière aurait pu reprendre les immeubles, car les acquéreurs étaient en défaut. D'un point
de vue purement financier, récupérer ces immeubles aurait été une bonne décision », affirme le rapport.
La SIQ aurait pu conserver les 53 millions déjà payés et revendre les immeubles au prix du marché, plus élevé que le prix de vente convenu. L'opération aurait rapporté un total de 100 millions, selon le PQ.
Or l'opposition accuse le gouvernement d'avoir fait fi de l'avis juridique en faveur de la reprise des immeubles.
Selon le PQ et la CAQ, le rapport
démontre qu'il y a eu rencontre au début de 2009 entre M. Gantcheff, la ministre responsable de l'époque, Monique-Jérôme-Forget, des représentants du Conseil exécutif - le ministère du premier ministre, Jean Charest à
l'époque - pour discuter des actions à prendre.
Or le rapport précise que cette rencontre est prévue mais il ne confirme pas qu'elle a bel et bien eu
lieu.
Et la ministre responsable au début de 2009, qui n'est pas identifiée dans le rapport, serait plutôt
Dominique Vien (Services gouvernementaux).
Il n'en demeure pas moins qu'une reprise des immeubles est finalement écartée. Grâce
à des délais supplémentaires, l'acquéreur parvient à trouver les millions nécessaires pour effacer l'ardoise progressivement, jusqu'en novembre 2009.
Pour Jean-François Lisée, le gouvernement de l'époque a voulu « couvrir » George Gantcheff et empêcher la reprise des immeubles.
« L'annulation de cette transaction, qui a été possible à plusieurs moments, aurait conduit à l'absence d'une commission de sept millions à un solliciteur libéral (William Bartlett, conseiller de l'acquéreur). Y a-t-il lien de cause à
effet entre les deux ? » a-t-il demandé.
Pour François Legault, si la SIQ n'a pas repris les immeubles, « c'est pour protéger le
Parti libéral, protéger les collecteurs de fonds libéraux. C'est la seule raison. Parce qu'en affaires, il n'y avait aucune raison qu'on ne saisisse pas les immeubles puis le dépôt de 53 millions ».
Lors de la période des questions, le premier ministre Philippe Couillard a rappelé que l'UPAC et la vérificatrice générale font enquête sur les transactions
immobilières à la SIQ. Ils donneront « une vision complète » de cette affaire, a-t-il affirmé.
Accusé par M. Legault d'avoir « caché » le rapport
de la firme Accuracy, il a répliqué que le gouvernement a voulu respecter « l'intégrité des travaux policiers » et que ce document avait été déposé sous
le gouvernement Marois.
Retour au texte |
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Financement politique du Parti Libéral du Québec :
l'UPAC s'intéresse à Jean Charest | |
21 novembre 2014 - Radio-Canada a appris que des enquêteurs de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) tentent de déterminer si l'ex-premier ministre Jean
Charest a participé à une opération de financement sectoriel avant d'être porté au pouvoir en 2003. | |
Ses démarches auraient été faites auprès du président du conseil d'administration de SNC-Lavalin de l'époque, Guy Saint-Pierre, dans le but de recueillir une somme
de 50 000 $ des employés de la firme.
M. Saint-Pierre fait partie de la famille libérale. Il a été ministre dans le gouvernement de
Robert Bourassa.
L'enquête de l'UPAC où il est question de Jean Charest se nomme Mâchurer.
Dans un document de perquisition lié à cette enquête, on retrouve les noms de
plusieurs élus libéraux, d'hommes d'affaires associés au
Parti libéral du Québec (PLQ) et d'employés du parti.
Dans cette enquête, pour une première fois, on associe directement Jean Charest à une opération de financement auprès d'un dirigeant de
SNC-Lavalin.
Un ex-chef de cabinet de Jean Charest, alors qu'il était dans l'opposition, affirme avoir eu une discussion à ce
sujet avec son patron et Marc Bibeau, ex-grand argentier du PLQ.
Ronald Poupart affirme que Marc-A. Bibeau lui a dit qu'il
allait
rencontrer Guy Saint-Pierre avec Jean Charest pour le convaincre d'obtenir 50 000 $ des employés de SNC-Lavalin. Cela se passait en 2002 dans
les bureaux de Jean Charest à la Place Ville-Marie, au centre-ville de Montréal.
M. Bibeau voulait obtenir des chèques de 3000 $ d'employés de SNC-Lavalin pour se conformer à la loi, insiste M. Poupart.
Mais dans des documents de perquisitions visant le PLQ rendus publics il y a 10 jours, d'anciens dirigeants de SNC-Lavalin ont affirmé qu'entre 1996 et 2008, « il
y avait un système de remboursement pour les dons politiques des employés ». Ce recours à des prête-noms est illégal.
On ne sait cependant pas si MM. Charest et Bibeau ont obtenu l'argent qu'ils sollicitaient. Et si oui, s'ils étaient au courant du système de remboursement.
Jean Charest a réagi à la nouvelle par voie de communiqué. « Je n'ai participé à aucune forme illégale d'activité de financement politique,
écrit-il.
Le reportage de M. Gravel reconstruit de manière tendancieuse des évènements qui ont eu lieu il y a de cela 12 ans ». Marc Bibeau, lui,
n'a pas commenté nos informations.
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SNC-Lavalin nie avoir participé à cette opération, affirmant que c'est impensable ( en 2014 cette
affirmation de la machine de propagande de SNC/Lavalin ajoute une preuve additionnelle qu'il existait déjà dans l'entreprise une culture de collusion et
de corruption au plus haut niveau même à l'époque de Guy Saint-Pierre ( voir en
( 06 ) les déclarations de cours du président Jacques Lamarre.)
Dans des documents déposés à la commission Charbonneau, il a été établi que des employés de SNC-Lavalin ont donné 43 000 $ au PLQ en 2002 et 50 000 $
en 2003.
L'enquête "Mâchurer" s'ajoute à deux autres enquêtes visant le Parti libéral du Québec, soit Joug et Lierre.
Selon nos sources, des enquêteurs de l'UPAC ont noté que depuis le retour au pouvoir des libéraux, toutes
les démarches et actions menées dans le cadre de ces enquêtes sont devenues extrêmement sensibles.
Jean Charest, est un politicien habile qui parvint à transformer un parti politique de tradition libérale en
un
parti conservateur tout en gardant le nom du Parti Libéral du Québec
(PLQ). Il a aussi implanté une culture d'imbrication du secteur des affaires privées
dans la sphère des services publics.
Ce ne fut pas sans conséquence néfaste pour l'éthique traditionnelle basée sur la valorisation du
bien commun. Cela donna une poussée démentielle à la culture de copinage, retour d'ascenseur et conflits d'intérêts déjà très présente chez les
gens d'affaires, mais assez bien endiguée chez les politiciens et politiciennes depuis 1976.
Pour financer son parti politique il implanta des partenariats public-privé, la participation des firmes d'ingénierie dans le développement de
projets,
il diminua l'expertise de la fonction publique en ne remplaçant pas les spécialistes qui prenaient leur retraite.
La Commission Charbonneau
démontre très bien
l'approche
systémique du financement politique illégitime à certains égards et presque
toujours illégal. Déjà le Parti Libéral du Québec
a dû
remettre plus d'un million $ au Directeur général des élections suite à des
donations illégales. Arrivé au pouvoir en 2003, nous en sommes toujours à décortiquer l'ensemble de la preuve de malversation, conflits d'intérêts, fraude
contre le gouvernement, soudoiement de
fonctionnaires,
octrois
de permis de garderies contre contribution politique,
etc.. La corruption ne se manifeste pas toujours dans l'échange
d'enveloppes contenant de l'argent comptant.
Comment peut-on associer son nom à un dossier sur les conflits d'intérêts et évoquer un
étau qui se resserre sur ses pratiques politiciennes? C'est presque impossible
puisque
que nous entretenons au Québec
une police politique qui ne mord que très rarement la
main de ses maîtres. Vous trouverez ci-dessous les éléments essentiels des pratiques, de l'éthique et de la philosophie de Jean Charest. Il est
facile d'imaginer quelques enquêtes croustillantes déjà en cours chez l'Unité permanente anticorruption du Québec (UPAC), mais nous apprenons en 2017 que le
tout est bel et bien enterré. Épargné par la Commission Charbonneau aucune accusation n'est portée contre l'ex-chef du Parti Libéral du Québec et
ex-premier ministre du Québec de 2003 à 2012 et ce malgré le fait qu'il ait trempé dans bien des scandales comme celui de
la vente des édifices de la Société Immobilière du Québec (SIQ).
- JosPublic |
Sources: Commission Charbonneau:
Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction; Wikipédia;
et autres médias indiqués sous les textes |
Choix de photos, fusion de textes, mise en page, références et titrage par : JosPublic
Mise à jour le 9 octobre
2020 |
Ci-dessous: des textes en lien direct avec le sujet:
Notes & Références encyclopédiques: |
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Jean Charest et le rôle de l'État Jean Charest et le financement du Parti Libéral du Québec, Jean Charest et la réingénierie de l'État,
Jean Charest et les Partenariats public-privé, Fusion des intérêts du secteur privée de l'économie et ceux de l'État, Collusion, corruption, financement illégal du Parti Libéral du Québec, nomination des juges, Conservateur, Premier ministre, député de Sherbrooke,
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