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Jean-Marc Fournier bio-politico au fil du
temps |
5 mars 2018
Pas de nouveau mandat politique pour Jean-Marc Fournier |
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Après quelques mois de suspense,
le leader parlementaire du gouvernement du Parti Libéral du Québec et ministre
responsable des Relations canadiennes, Jean-Marc Fournier, a annoncé le 5
mars 2018 son retrait de la vie politique en fin de mandat. Il ne sera donc pas
de l'équipe du Parti Libéral lors des élections du 1er octobre 2018.
Éclaboussé l’automne dernier par
des allégations lancées par le chef syndical Yves Francoeur,
M. Fournier s’était alors dit en réflexion sur son avenir politique.
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15 juin 2018 Fournier accusé d’avoir porté atteinte à l’institution du Commissaire à l’éthique |
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Le député indépendant et ex-du Parti Libéral du Québec,
Pierre Paradis, qui a échappé à une sanction de 25 000 $, met en demeure la Commissaire à l’éthique. |
«Je suis forcé de vous mettre en demeure de rétracter sans délai le communiqué et les propos que vous avez tenus, et de présenter des excuses publiques
par voie de communiqué en réitérant que votre rapport n’a pas été adopté et que par conséquent il n’est pas possible d’affirmer que j’ai commis un quelconque manquement»,
écrit le député de Brome-Missisquoi, dans une missive datée de jeudi le 14 juin 2018 et qu’il a fait parvenir à Me Ariane Mignolet.
L’ex-ministre libéral
a été gracié par ses anciens collègues du gouvernement, qui ont voté jeudi contre les recommandations de la Commissaire à l’éthique.
Dans son rapport, Me
Ariane Mignolet le blâmait sévèrement
pour avoir favorisé les intérêts de sa fille et son gendre avec son allocation de logement à Québec.
Le leader parlementaire du gouvernement Jean-Marc Fournier a commandé
un avis juridique externe pour contre-vérifier le travail de Me Ariane Mignolet. C’est sur la base de cet avis que les libéraux ont rejeté le rapport du chien de garde du Code d’éthique des élus.
Dans un geste très inhabituel, la Commissaire à l’éthique est sortie de sa réserve
jeudi. Elle a accusé le ministre Fournier d’avoir porté atteinte à l’institution qu’elle représente en remettant en question les conclusions de son rapport. Dans son communiqué, Me Mignolet réitère
sa position selon laquelle le député Pierre Paradis a utilisé des fonds publics «de manière inadéquate pendant plusieurs années, et ce, en contravention du Code». Puisqu’une majorité libérale de députés
a
voté contre les recommandations de la Commissaire, Pierre Paradis estime que le rapport de Me Mignolet n’est pas exécutoire.
Plus de détails - Sur Journal de Québec et Montréal |
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26 septembre 2017
Le bully | |
Le bully a du front tout le tour de la tête ; de là l’expression avoir un front de beu. À cet égard, Jean-Marc Fournier, leader du gouvernement en Chambre et
ministre des Relations intergouvernementales et de la Réforme des institutions démocratiques, en est le prototype le plus achevé.
Le bully exerce ses talents dans les cours d’école, dans les bars, et même dans les bureaux, comme on l’a vu avec l’
ex-candidat libéral Tétreault. Avec ce ministre, la fonction s’est transportée dans l’arène parlementaire.
Le bully n’a pas la foi du charbonnier. En fait, il ne croit en rien, même pas en ce qu’il dit. La mauvaise foi est la seule foi qu’il
connaisse. Le journaliste Marco Fortier, du Devoir, l’a bien décrit : « … avec sa manière bien à lui de faire image, tout en mélangeant
allègrement les pommes et les oranges ». |
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9 juin 2016 Fournier aurait offert un «traitement V.I.P.»
à une entreprise |
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L'un des éléments contenus dans la fameuse clé USB de l'ex-analyste Annie Trudel indique que le ministre Jean-Marc Fournier a demandé des comptes au ministère des Transports du Québec pour une entreprise de sa circonscription citée à la commission Charbonneau. Cette entreprise se plaignait de ne pas avoir décroché les contrats qu'elle espérait.
Les faits relatés dans ce document remontent aux mois d'août et de septembre 2014. À ce moment-là, un employé de la hiérarchie du ministère des Transports, André Poirier, a été plus que surpris de la démarche du dirigeant de l'entreprise auprès du ministre Jean-Marc Fournier. Il lui a indiqué qu'il aurait dû s'inscrire au Registre des lobbyistes avant de le rencontrer.
À ses yeux, selon ce qu'on peut lire dans ce document, ce dirigeant d'entreprise n'agissait plus, au stade où il en était, comme un simple citoyen peut le faire auprès de son député
.
Lire la suite - Sur Journal Le Soleil
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25 février 2016
Pierre Karl Péladeau saurait-il quelque chose que nous ignorons ? |
Jean-Marc Fournier le "leader" parlementaire du Parti Libéral du Québec à l'Assemblée nationale a accusé le chef du Parti Québécois de crouler
sous les conflits d'intérêts.
Piqué au vif, Pierre Karl Péladeau a laissé échapper une pointe captée par les micros du Salon bleu. «Parle-nous donc de Kadhafi, toé!», a lancé le chef
péquiste, une remarque qui semble faire référence à l’emploi passé de Jean-Marc Fournier chez SNC-Lavalin.
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Le Parti libéral du Québec contredit Jean-Marc Fournier quant aux objectifs de financement imposés aux ministres du gouvernement Couillard.
Le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier, tenta d'esquiver les attaques de l’opposition qui se demandait d’où provenaient les 171 000 $ que le ministre Sam Hamad ( 09 ) avait récoltés pour son financement politique en 2009.
Le ministre des Institutions démocratiques s’était dit favorable aux conclusions du rapport de la commission Charbonneau, en novembre 2015. M. Fournier avait également confié que les ministres libéraux devaient toujours recueillir 15 000 $ par année pour financer les activités du PLQ. Sous l’ère Charest, les ministres devaient amasser chacun 100 000 $, une pratique passablement critiquée par le rapport Charbonneau.
Les quotas de financement pour les ministres libéraux, c’est terminé depuis «plusieurs années», soutient le porte-parole du parti, Maxime Roy, qui est toutefois incapable de mettre une date sur la fin de cette pratique. À l’heure actuelle, les 125 associations de circonscription ont des cibles oscillant entre 5000 et 10 000 $. «Que tu sois député ou ministre, il n’y a pas d’objectif supplémentaire», insiste-t-il.
Lire la suite
- Sur Journal de Québec |
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La Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction
publie son rapport et explique l'implication de Jean-Marc Fournier dans le processus de la sollicitation pour le financement du Parti Libéral du Québec
et les méthodes utilisées pour punir les entrepreneurs récalcitrants à contribuer au financement.
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19 septembre 2013
Jean-Marc Fournier - Point de presse | |
Assemblée
nationale du Québec - Point de presse de M. Jean-Marc Fournier,
chef de l'opposition officielle. Version finale. Le jeudi 19
septembre 2013, 17 h 35 Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du
Parlement (Dix-sept heures trente-six minutes)
M. Fournier : Merci beaucoup, merci d’être là, avec un
avis plutôt de courte durée. Je voudrais d’abord faire une
courte déclaration concernant le témoignage de M. Paul Sauvé,
relatif à l’Église unie St-James et, après ma courte
déclaration, je prendrai évidemment vos questions.
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24 février 2011
Khadir demande à SNC-Lavalin d’expliquer son « coup de pouce au dictateur Kadhafi »
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Le député de Québec
solidaire n’a pas été tendre envers la
firme de génie-conseil québécoise
SNC-Lavalin, qu’il accuse d’avoir donné
un « coup de pouce au dictateur
Mouammar Kadhafi » en construisant
une prison pour le bénéfice de ce
« régime sanguinaire ».
Amir Khadir a noté que le ministre de la
Justice, Jean-Marc Fournier, avait
travaillé pour SNC-Lavalin lorsqu’il a
fait une pause de la vie politique en
2009 et 2010. Jean-Marc
Fournier a fait dire à un porte-parole
de son cabinet qu’il n’avait jamais mis
les pieds en Libye.
Amir Khadir n’accuse pas
le ministre de la Justice d’avoir trempé
dans cette affaire, mais il lui demande
si son ancien poste a influencé son
refus d’accepter une motion présentée en
chambre et condamnant « le recours à
la force meurtrière contre les civils
(…) et la fin de la dictature en Libye.
(…) ». Les libéraux ont
rejeté cette motion pour en accepter une
autre similaire, mais où le mot
dictature n’apparaît plus.
Lire la suite
- Sur Ex-Rue Frontenac | |
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9 août 2010
Jacques Dupuis quitte la politique
Jean-Marc Fournier y revient
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Le premier ministre Jean Charest perd son bras droit à l'Assemblée nationale. Son leader parlementaire, le ministre de la Sécurité publique Jacques Dupuis, quitte la vie politique.
Mais M. Charest fait appel à un autre vétéran, Jean-Marc Fournier, pour le remplacer dans la circonscription de Saint-Laurent, celle que représentait M. Dupuis.
Lire la suite
- Sur Le Soleil | | |
19 août 2009
Jean-Marc Fournier devient conseiller
pour les libéraux fédéraux
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L'ex-ministre
du
Parti
Libéral
du
Québec
et
maintenant
cadre
chez
SNC/Lavalin
participe
à
l'établissement
des
stratégies
des
libéraux
au
Québec
en
prévision
des
prochaines
élections
fédérales,
a-t-on
confirmé
hier
dans
les
rangs
libéraux.
M.
Fournier
est
le
deuxième
libéral
influent
du
PLQ
à se
joindre
aux
libéraux
de
Michael
Ignatieff
en
vue
du
prochain
scrutin.
L'avocat
Marc-André
Blanchard,
qui
a
été
président
du
PLQ
et
qui
a
conservé
des
liens
étroits
avec
Jean
Charest,
a
annoncé
qu'il
serait
coprésident
de
la
prochaine
campagne
électorale
au
Québec.
Depuis
qu'il
dirige
le
PLC,
Michael
Ignatieff
a
multiplié
les
efforts
pour
rapprocher
son
parti
des
libéraux
de
Jean
Charest.
Comme
l'organisation
libérale
a
été
décimée
dans
plusieurs
régions
du
Québec
à la
suite
du
scandale
des
commandites |
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Mars à Septembre 2009
Fournier chez SNC/Lavalin |
Peu de temps après avoir entrepris
sa «pause de la politique» et
avant d'entrer au service de Michael
Ignatieff, M. Fournier a travaillé
pendant six mois à titre de
vice-président principal,
planification stratégique, de la
division Socodec de SNC-Lavalin.
Responsable de la planification des
travaux au Moyen-Orient entres
autres, il est impossible qu'il ne
sache rien sur le dossier de la
Libye et la famille
Kadhafi.
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3 novembre 2008 Jean-Marc Fournier ne sera pas candidat |
Élu sans interruption depuis 1994, Jean-Marc Fournier estime que, à l'aube de ses 50 ans, le moment est venu de passer à autre chose. Pour un certain temps du
moins: il affirme qu'il ne «quitte pas la politique»
mais qu'il prend plutôt un
«congé», une
«pause de ressourcement»
loin de l'Assemblée nationale.
«Prendre un peu de recul, vivre d'autres expériences me semble approprié après mon engagement des deux dernières décennies», a-t-il expliqué lors d'une
conférence de presse à Châteauguay. | |
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La «pause de
ressourcement» de l'ex-ministre Jean-Marc Fournier aura été
de courte durée. Cinq mois après avoir annoncé son retrait
de la vie politique, l'ex-ministre de l'Éducation, des
Affaires municipales et du Revenu a été embauché comme vice-président
principal planification stratégique au sein de la division Socodec de SNC-Lavalin |
Cette filiale de SNC-Lavalin oeuvre dans le domaine de la construction aux quatre coins du monde. Socodec est notamment connue des
Québécois pour avoir rendu le toit du Stade olympique rétractable, à la fin des années 1980.
( 05 )
Des «amitiés» au gouvernement
Jean-Marc
Fournier assure qu'il ne transige pas avec le gouvernement
du Québec dans le cadre de ses nouvelles fonctions. «J'ai
des amitiés [au gouvernement], mais pas de relations»,
a-t-il indiqué, au cours d'un entretien téléphonique.
«Je travaille
beaucoup à l'international, pour des projets en Colombie, en
Algérie, en Libye et aux Émirats arabes unis», dit
l'ex-ministre. (À noter que la Libye est un des endroit où
SNC/Lavalin est mise à mal à cause de malversations et que
les Émirats arabes unis sont aussi l'endroit où Philippe
Couillard a travaillé.)
Fournier était en relation avec
Michael Novak,
responsable de SNC International,
dont le nom est revenu a plusieurs reprises dans les
histoires de corruption de SNC/Lavalin. |
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Ce dernier est le conjoint de l'ex-ministre libérale
Kathleen Weil. C'est justement Jean-Marc Fournier qui l'a remplacée
lorsqu'elle a quitté le ministère de la justice.
M. Fournier
précise qu'il a «fait écrire dans son contrat» qu'il ne
ferait pas de lobbying auprès du gouvernement québécois au
cours des deux prochaines années, comme l'exigent les règles
édictées par le premier ministre.
L'ex-député de
Châteauguay insiste également pour dire qu'il n'a pas
décroché cet emploi alors qu'il siégeait encore à
l'Assemblée nationale. «Quand j'ai
quitté, je n'avais pas d'emploi, dit-il. J'ai rencontré des
chasseurs de tête et j'ai été très chanceux d'avoir une
proposition ici», estime-t-il.
L'avocat de
formation ne nie pas, cependant, que l'expérience qu'il a
acquise dans le cabinet de Jean Charest sera utile à son
employeur «en terme de conseils stratégiques et
d'approches.»
Le délai de deux ans au cours
duquel un ex-ministre ne peut pas faire de lobbying auprès
du gouvernement est-il suffisant?
Comme l'affirmait le comptable
Léo-Paul
Lauzon: Une firme de génie a bien le droit d’embaucher
d’ex-politiciens strictement pour leur compétence, comme Guy St-Pierre, Jean Doré et plus récemment le libéral Jean-Marc
Fournier qui « se retirera du Conseil des ministres quand il
sera question de SNC-Lavalin» !
( 08 )
On appelle ça une éthique blindée, ou presque! On pourrait penser que ce sont des lobbyistes mais ce n’est pas ça du tout, du tout, du tout…
L’entrepreneur Sauvé s’est dépensé pour les libéraux
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Devant la Commission Charbonneau, l'ex-entrepreneur en maçonnerie Paul Sauvé
a témoigné à l'effet d'avoir organisé un
cocktail de financement pour l'ex-ministre Jean-Marc
Fournier, et son entreprise, L. M. Sauvé, a usé du
stratagème de prête-noms à cette occasion. L'événement
serait survenu dans le cadre du projet de réfection de
l'Église unie St-James, au centre-ville de Montréal, en
2003. |
L. M. Sauvé participait alors aux travaux et le gouvernement péquiste avait promis, avant les élections
générales d'avril, des subventions de plus de 2,5 millions de dollars à l'Église.
Or, suite
à l'arrivée au pouvoir du gouvernement Charest, le projet
aurait été compromis puisque des rumeurs voulaient que
Québec n'honore pas les promesses du gouvernement précédent.
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Marc-André Blanchard |
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Paul Sauvé
s'est alors tourné vers Marc-André Blanchard,
grand patron de la firme McCarthy Tétrault et
avocat de L. M. Sauvé, ami de Sauvé et président
du Parti libéral du Québec (PLQ).
« Il serait utile qu'on mandate le bureau de
communications BCP », lui recommande alors
Me Blanchard. |
Paul Sauvé
rencontre donc Jean-Louis Dufresne de BCP (actuellement
vice-président) qu'il mandate comme lobbyiste auprès du
gouvernement. M. Dufresne, qui paraît peu optimiste, lui
recommande notamment d'« être plus actif au sein des
cocktails de financement » et même d'organiser un tel
événement pour le ministre Jean-Marc Fournier.
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Jean-Louis
Dufresne | |
«Ça ne me surprend pas parce que dans les semaines suivant les
élections, Bruno Fortier m'avait dit que j'étais perçu comme péquiste parce que j'avais déjà aidé André Boisclair», a
raconté Paul Sauvé devant la Commission.
Le propriétaire de L. M. Sauvé a finalement participé à
l'organisation d'un cocktail de financement pour Jean-Marc Fournier. «Je ne l'ai pas organisé comme tel, mais on m'a demandé d'appeler du
monde», a affirmé le 93e témoin à se présenter à la barre de la CEIC.
Selon les dires de Sauvé, une cinquantaine de personnes se sont
présentées à l'événement, dont une quinzaine à son
invitation. Plusieurs employés de L.M. Sauvé auraient
d'ailleurs participé à l'événement, remettant un chèque que
le témoin a évalué, de mémoire, à 1 000$. Paul Sauvé a par
la suite admis que sa compagnie a remboursé les employés en
question.
«En
avez-vous retiré un bénéfice?», lui a demandé le
procureur, Me Paul Crépeau.
Le témoin a
répondu avoir été «choqué» puisque, lors de cette
soirée, le ministre lui aurait répondu qu'il bénéficiait
d'une enveloppe de seulement 300 000$ pour les églises. Il a
parlé à cette occasion brièvement avec le ministre Fournier
qui a souligné ne disposer que de fonds limités pour ce type
de projet: « Ton projet est ben bon, mais j'ai 300 000 $
pour les églises dans tout l'ensemble du
Montréal métropolitain ».
Les
subventions au rendez-vous
Dès le
lendemain, Paul Sauvé a repris contact avec BCP pour la
suite des choses. «Non, non, non... On organise une autre
rencontre avec Jean-Marc puis, tu vas voir, ça va
fonctionner. La subvention va se mettre en place», lui
aurait-on alors répondu.
Dans les semaines suivantes, le dirigeant de L. M. Sauvé a été convoqué à une autre rencontre avec le ministre Fournier. |
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Paul Sauvé |
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«Je suis
allé à la Tour de la Bourse rencontrer le ministre et puis,
tout à coup, il avait des crédits additionnels qui s'étaient
dénichés puis l'engagement du gouvernement antécédent (sic)
avait été repris de plus belle. Une
lettre d'annonce a suivi quelque part au mois de décembre»,
a conclu Paul Sauvé.
L'Église
unie du Canada obtiendra finalement des subventions des
ministères de la Culture et des Affaires municipales pour le
projet de l'église Saint-James.
Paul Sauvé
affirme qu'outre son rôle dans son cocktail de financement
pour le ministre Fournier, il a assisté à d'autres cocktails
de financement libéraux à la recommandation de BCP,
notamment pour
Claude Béchard et Line Beauchamp
( 02 ).
Paul Sauvé convient qu'il n'a « pas de preuve » que son lobbying auprès des élus explique l'obtention des subventions.
L'entrepreneur, qui soutient qu'il n'avait jusqu'alors jamais agi ainsi, explique qu'il avait tout simplement décidé de faire ce que BCP recommandait.
Fournier
nie tout privilège
Jean-Marc
Fournier a convoqué la presse pour réagir aux propos tenus
par Paul Sauvé devant la Commission. M. Fournier a nié tout
privilège pour le projet de l'Église unie St-James.
«Le
gouvernement du Parti québécois avait engagé l'État dans ces
projets sans se doter des crédits nécessaires pour les
réaliser. Dans les mois qui ont suivi mon arrivée au
ministère, nous avons travaillé à dégager les moyens
financiers pour respecter la signature de l'État. La
participation de M. Sauvé à un cocktail bénéfice n'a rien
changé à cet égard», a-t-il affirmé.
Lors de son
témoignage, Paul Sauvé s'est d'ailleurs dit incapable
d'affirmer hors de tout doute que ce sont ses démarches qui
ont mené à l'octroi des subventions par le gouvernement.
M. Fournier
occupe désormais les fonctions de chef de
l'opposition officielle.
BCP et le
financement
libéral
BCP nie avoir
recommandé à M. Sauvé de participer à des activités de
financement afin de l'aider dans son projet de l'église
Saint-James ou encore d'avoir « participé à
l'organisation de l'activité politique tenue au restaurant
Newtown ». BCP dit avoir déposé à la Commission des
éléments de preuve à cet effet.
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Parcours
politique de Jean-Marc Fournier |
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Après avoir
mené une carrière d’avocat pendant dix ans, Jean-Marc
Fournier a été défait lorsqu’il a brigué les suffrages pour
la première fois alors qu’il représentait le Parti libéral
du Canada lors des élections fédérales de 1988.
Il a par la
suite été conseiller politique pour le Parti libéral du
Québec à la Commission sur l'avenir politique et
constitutionnel du Québec en 1990, avant de travailler au
cabinet du ministre délégué aux Affaires
intergouvernementales canadiennes. |
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Il est élu à
l'Assemblée nationale du Québec de 1994 à 2008, député de
la circonscription de Châteauguay en Montérégie;
Entre 2003 et
2005, ministre
des Affaires municipales, du Sport et du Loisir;
Entre 2005 et
2007, ministre de
l'Éducation, du Loisir et du Sport. Ayant coupé 300 M$ dans
le programme de prêts et bourses il est confronté à une importante grève étudiante;
Entre 2007 et
2008, ministre du
Revenu et leader parlementaire du gouvernement;
Durant sa période hors de l'Assemblée nationale en 2008 Jean-Marc
Fournier a été nommé conseiller spécial du chef du Parti
libéral du Canada,
Michael Ignatieff.
Ce n'était pas sa première expérience fédérale puisqu'il
avait été Responsable au Québec des opérations de la
campagne au leadership du Parti libéral du Canada pour Paul
Martin (1989-1990).
11 août 2010, il succéda à l’inénarrable Weil
au ministère de la justice avant son élection dans la
partielle de St-Laurent et moins de 2 ans
après son retrait « permanent » de la politique pour des
raisons familiales, annoncé quelques semaines à peine avant
le déclenchement des élections générales de 2008. Fournier
surprenait en effet tout le monde avec l’annonce précipitée
de son départ de la politique active pour des « raisons
personnelles », et l’encaissement de 145 000$ en prime de
séparation avant de se faire recruter illico
par SNC-Lavalin !
13 septembre
2010 Élu député libéral de la circonscription de
Saint-Laurent (élection partielle);
Septembre 2012
à mars 2013, il assure l'intérim à la tête du Parti Libéral
du Québec à la suite du départ de Jean Charest.
Chef de l'opposition officielle 19 septembre 2012 jusqu'à la
fin de la campagne à la chefferie du Parti Libéral du Québec
où Dr Philippe Couillard fut élu.
Plus de détails sur Wikipédia
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SNC-Lavalin intéressée par Gentilly-2 ? |
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En octobre 2012, d'anciens employés d'Hydro-Québec blâmaient publiquement le chef intérimaire du Parti Libéral du Québec
(PLQ), Jean-Marc Fournier.
En effet,
lorsque celui-ci parle en
faveur de la réfection de la centrale nucléaire de
Gentilly-2, ou lorsque la décision est prise de fermer la
centrale, il devrait prendre un peu de recul et garder
une petite réserve, vu qu’il a occupé un poste de
vice-président de SNC-Lavalin, avant d’être rappelé par Jean
Charest. |
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Centrale nucléaire Gentilly-2 à Bécancour au Québec | |
Pour les gens
du milieu, on sait tous et toutes que SNC-Lavalin convoitait
la réfection de Gentilly-2. Pour le moment, c’est le p.d.g.
d’Hydro-Québec qui s’est prononcé contre l’offre de
SNC-Lavalin, et il s’est expliqué sur le sujet. Ce sont eux
qui étaient à Point-Lepreau avec les dépassements de coûts
que l'on connaît.
Le chef par intérim du Parti
Libéral du Québec, Jean-Marc Fournier, a lui aussi
signé un chèque de 2 000$ à la
fondation Garnier Kids de Joe
Borsellino.
( 04 )
«Je ne le
connais pas. Cependant, j'ai déjà contribué à cette
fondation. Pas à lui personnellement, mais à la cause.
affirme Fournier, il
arrive fréquemment qu'une même organisation puisse recevoir
l'appui de plusieurs ministres et de plusieurs députés... Ce
n'est pas la seule fondation pour laquelle plusieurs
ministres vont donner. Il y en a plusieurs autres comme Le
Refuge ou la Croix-Rouge. Est-ce que de donner une
subvention discrétionnaire à une cause pour les jeunes et
les enfants malades est une chose qui n'aurait pas dû être
faite? Moi, je pense que c'était correct», a expliqué M.
Fournier.
Il semble que monsieur Borsellino avait quelque influences auprès des députés et ministres libéraux puisque 9 d'entre
eux ont contribué à la fondation du collusionneur.
Jacques Dupuis, 3 dons, total de 15 000$
On voit d’ailleurs le ministre de la Sécurité publique en photo avec Jose-Luis Montes, neurochirurgien de l’Hôpital de Montréal pour enfants, lors d’une soirée en son honneur en 2006.
L’École orale de Montréal pour les sourds, le CHU Sainte-Justine et quelques fondations figurent parmi les bénéficiaires de l’aide financière de Garnierkids.com. |

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Jose-Luis Montes et Jacques-P. Dupuis
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Appui de la FTQ-Construction |
L’ancien état-major de la FTQ-construction était aussi très assidu à ces soirées de financement baptisées «Rythmes et passion», qui rapporteraient des centaines de milliers de dollars. Le 11 juin 2009, Joe Borsellino a été immortalisé en photo, entouré notamment de son
équipe.
Jocelyn Dupuis ( 06 ) était présent en 2008 à une des soirée de Garnier Kids qui est enregistré comme organisme de bienfaisance auprès de l’Agence du revenu du Canada, donc c'est un organisme de charité qui obtient pour ses donateurs des crédits d'impôt. Son adresse correspond à celle de Garnier Construction, à Laval. |

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L’état-major de la FTQ-Construction, en particulier son ex-DG Jocelyn Dupuis, est un participant assidu des soirées de financement de Garnierkids.com. De gauche à droite, Camillien Houde, Pierre Morin, Rénald Grondin, Joe Borsellino, avec à sa gauche Jocelyn Dupuis et Robert Paul. Photo courtoisie garnierkids.com
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En août 2010,
Jean Charest procède à un remaniement ministériel et fait de
Jean-Marc Fournier son nouveau ministre de la justice.
En novembre 2011, Jean-Marc Fournier nomme Me Louis Dionne à titre de juge à la Cour du Québec.
( 07 )
Cette nomination ne sera pas sans soulever certaines interrogations dans la population.
Sans lui reprocher un manque de qualifications, c’est plutôt le contexte de la nomination qui rend la situation délicate. |
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On se rappellera qu’en
février 2011, le
gouvernement de Jean Charest avait imposé le retour au travail des procureurs de la Couronne
( 03 ) en grève par une loi
spéciale. La grève avait mis en évidence le conflit
d’intérêts de Me Louis Dionne derrière la nomination politique du poste de
directeur des poursuites criminelles et pénales par le
gouvernement du Québec.
L’Association des procureurs aux
poursuites criminelles et pénales avait en conséquence
réclamé sa démission.
À cette époque, l’opposition avait déclaré « que le
détenteur de ce poste devrait être nommé par l’Assemblée
nationale plutôt que par le gouvernement, comme c’est le cas
pour le vérificateur général ou le directeur général des
élections, afin d’accroître son indépendance».
Plusieurs autres ajoutaient comme hypothèse que Jean-Marc
Fournier,
de connivence avec Jean Charest,
faisait tout pour ralentir le processus judiciaire. Il y
eut
le ralentissement des négociations avec les procureurs de la couronne, les nominations en
suspens, etc.. L'engorgement de la machine judiciaire donnait le temps
à tous
ceux qui
avaient
blanchi de l'argent en dons
politiques,
de réécrire les entrées
comptables,
déchiqueter les documents
compromettants
et surtout retarder la
venue
d'une commission d'enquête sur la corruption et collusion
dans le financement des partis politiques. Même les Hells Angels par effet
retors
en
ont profité.
Pour revivre le long cheminement de la naissance de la
Commission Charbonneau cliquez ici.
En septembre 2010, durant la
Commission Bastarache, on
apprenait que lorsque les libéraux accèdent au pouvoir en
2003, le sous-ministre de la Justice de l’époque lève les
feutres.
Marc
Bellemare, qui ne s’entend pas avec son patron Jean Charest, se fait alors imposer Me Louis Dionne.
Quant à Jean-Marc Fournier, il fait les nominations
partisanes telles que requises par Jean John Charest le pas
tout à fait honorable premier ministre du Québec.
Sources :
Commission Charbonneau
:
Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction. Canoë et TVA Nouvelles pour
Québecor, Ici Radio-Canada pour la
Société CBC/Radio-Canada, La
Presse/Gesca pour Power Corporation of Canada;
Le Huffington Post Québec
pour AOL. |
Choix de photos,
fusion de textes, mise en page, références et titrage par :
JosPublic
Mise à jour le 18
juin 2018 |
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