Sam Hamad bio-politico-judiciaire au fil du temps |
Sam Hamad
(né le
17 juin 1958
à
Damas)
est un ingénieur et homme politique québécois. Il est député de la circonscription de
Louis-Hébert à l'Assemblée
nationale du Québec
depuis 2003, membre du caucus du
Parti Libéral du Québec. Il a occupé plusieurs postes de ministre dans le
gouvernement Charest
et dans le
gouvernement Couillard. Démis de ses fonctions temporairement par le premier ministre
avec les décisions des commissaires à l'Éthique et au Lobbyisme, on imagine mal
un retour au cabinet du Dr Couillard, mais rien n'est impossible à ce chapitre.
L'absence d'éthique fait poser des gestes surprenants |
31 janvier 2018 Dossier Sam Hamad en suspens à l'UPAC |
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Un dossier concernant spécifiquement Sam Hamad a été ouvert à l’UPAC, mais faute de temps, il n’y a pas eu d’enquête approfondie, a révélé l’enquêteur
principal dans la cause Normandeau-Côté. |
Mathieu Venne est cet enquêteur cité dans le rapport Comeau concernant les fuites de renseignements policiers dans les
médias. Dans la boîte des témoins, il a répété comment les arrestations du 17 mars 2016 ont été devancées à trois reprises en l’espace de quelques heures sans qu’il ne
sache par qui ni pourquoi. Il a confirmé sa désapprobation du battage médiatique qui s’en est suivi, appelant au respect de tous les «humains».
M. Venne a aussi raconté comment il a été intéressé, après saisie et analyse de l’ordinateur de
Marc-Yvan Côté, par des courriels reliant le représentant de Roche à son ancien collègue, désormais ministre, Sam Hamad. Sa supérieure immédiate,
Geneviève Leclerc, l’a toutefois invité à les mettre de côté «parce que ça deviendrait trop gros» avec le cas de Mme Normandeau. L’enquêteur a tout de même
ouvert ce qu’il appelle un «dossier opérationnel» avec copie des courriels, qu’il a déposé sur un serveur interne et sur un CD remis à un collègue.
Ces courriels se sont retrouvé dans un reportage de Radio-Canada diffusé le 31 mars 2016. M. Venne a assuré être «tombé à terre» en voyant cela et il a nié être à
la source de la fuite. Il a d’abord pensé que c’était Marc-Yvan Côté lui-même qui avait partagé l’information pour faire dérailler son procès, puis il a changé
d’idée après les perquisitions et les arrestations d’octobre 2017 impliquant deux collègues du Centre de gestion des signalements et le député
Ouellette.
L’enquêteur de l'Opération Joug n’a pu expliquer comment il se fait que la copie informatique du dossier opérationnel a été modifiée en août 2015 par quelqu’un — pas
lui, assure-t-il — qui aurait utilisé à la fois sa clé informatique et son mot de passe pour y accéder. M. Venne a fait valoir qu’il avait lui-même découvert et dénoncé la
situation à l’enquêteur Michel Comeau. Il a également souligné que le CD avait disparu de la copie physique du dossier.
Source - Journal Le Soleil |
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31 mai 2018
Québec donne une autre subvention à Premier Tech |
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À peine plus d’un an après
le scandale qui avait mené au départ de Sam Hamad du Conseil des
ministres, l’entreprise au cœur de la controverse, Premier Tech,
s’est vu octroyer une nouvelle aide financière de la part du
gouvernement. |
Sans tambour ni trompette,
Québec a accordé en août dernier une subvention de 3 millions de dollars
à l’entreprise de Rivière-du-Loup ainsi qu’un prêt sans intérêt de 18
M$.
L’aide gouvernementale,
dont le versement est étalé jusqu’en 2020, doit servir à financer l’«
expansion des installations manufacturières » de la multinationale
spécialisée dans l’horticulture, les équipements industriels et les
technologies environnementales.
Alors qu’il était
président du Conseil du trésor, M. Hamad s’est retiré du Conseil des
ministres en avril 2016 après la publication de courriels montrant qu’il
était intervenu dans une demande de subvention de Premier Tech, en 2012.
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Le député de
Louis-Hébert, Sam Hamad, a remis sa démission au caucus du Parti Libéral du
Québec jeudi le 27 avril 2017. « Il aura l'occasion de s'expliquer »,
s’est contenté de dire le premier ministre,
Philippe Couillard. L'ex-ministre tapait du pied pour un retour au
Conseil des ministres depuis plusieurs mois, sans succès. Une rencontre en
tête-à-tête avec son chef Philippe Couillard avait eu lieu en janvier 2017, au
terme de laquelle M. Hamad n'avait pas été rassuré sur les intentions du premier
ministre de le ramener au Saint des Saints. C'est un secret de
polichinelle que M. Hamad n'a pas non plus digéré le sondage interne commandé
par son propre parti, sur son degré d'éthique. L'ingénieur de 58 ans soupèse
sérieusement ses options depuis plusieurs mois. Partir dès maintenant est
peut-être moins dommageable que d'attendre encore pendant des mois un poste de
ministre qui ne viendra jamais.
Le président du Conseil du trésor,
Pierre Moreau, s'est quant à lui dit attristé par la nouvelle et a souligné
l'engagement politique de son collègue. Par contre d'autres se souviendront que
c'est lui qui a mis des bâtons dans les roues de l'enquête
"Duchesneau" au ministère du transport. Il avait d'ailleurs
été critiqué, sans être sanctionné, par le commissaire à l'éthique Jacques
Saint-Laurent qui lui reprochait alors d’avoir été « plus qu’imprudent en
contrevenant aux principes éthiques de base dans la gestion des fonds publics ».
Pour sa part
JosPublic
se souviendra de lui comme étant celui qui a souverainement méprisé les gens
de la ville de Québec en affirmant en 2014 que «Les gens de Québec
veulent une équipe de hockey, pas un pays».
Source: Journal Le Devoir et le Journal de Québec |
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La nouvelle carrière du député démissionnaire de Louis-Hébert a été annoncée par communiqué de presse.
«Un nouveau chapitre de ma vie professionnelle s'ouvre aujourd'hui, a indiqué M. Hamad. [...] Je retourne dans le milieu des affaires dont je suis issu
pour contribuer, autrement, au développement économique de ma région et à la prospérité du Québec.»
M. Hamad n'a pas voulu accorder d'entrevue.
Il s'engage à respecter «rigoureusement» les règles d'après-mandat qui s'appliquent à un élu de l'Assemblée nationale et indique que ses fonctions
«ne prévoient aucune activité de lobbyisme».
Pourquoi le croirait-on, lui qui lorsqu'il était vice-président chez Roche ingénierie participait
allègrement au financement illégal du Parti Libéral du Québec, qui a reçu des blâmes de la vérificatrice du Québec, du commissaire à l'éthique et du commissaire
au lobbyisme, lui qui en tant que ministre des Transports a menti au sujet d'une poutre qui
s'était détachée d'un viaduc, lui qui a refusé de donner suite au rapport de Jacques Duchesneau sur la
corruption dans son ministère.
L'ex-ministre travaillera notamment au développement des affaires de l'entreprise
Globatech de Québec.
«Son dynamisme et ses
habiletés de développeur
permettront à l'organisation
de poursuivre sur le chemin
de la croissance et de
l'excellence en plus
d'insuffler l'élan recherché
pour conquérir les marchés
canadiens et internationaux
et nouer de nouveaux
partenariats», a fait
savoir le président de
l'entreprise,
M. Gilles Shooner.
Le poste du développement
des affaires dans les
entreprises est celui par où
passent la corruption, la
collusion et le blanchiment
d'argent. C'est
ce que nous a appris la
Commission Charbonneau.
Dans ce contexte
l'ex-ministre a toute
l'expérience nécessaire et
pourra même consacrer ses
temps libres pour que les
gens de Québec obtiennent un
club de hockey de la ligne
nationale puisqu'ils ne
veulent pas d'un pays, selon
lui, bien sûr!
- JosPublic
Source
- Communiqué de presse de Sam Hamad | |
9 janvier 2017 L’éthique de Sam Hamad jugée par les membres de son propre parti |
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En attendant de savoir si
Philippe Couillard a songé à lui en vue du prochain remaniement ministériel, Sam Hamad sera soumis au jugement des membres de son propre parti, qui dans un sondage interne, sont invités à se
prononcer sur son éthique. En attendant de savoir si Philippe Couillard a songé à lui en vue du prochain remaniement ministériel, Sam Hamad sera soumis au jugement
des membres de son propre parti, qui dans un sondage interne, sont invités à se prononcer sur son éthique.
Lire la suite - Sur Le Journal de Québec/Montréal | |
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21 décembre 2016 Sam Hamad, Marc-Yvan Côté ont négocié avec des hors la loi |
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Le commissaire au lobbyisme,
François Casgrain | |
À la suite de l'analyse des faits recueillis lors de l'enquête, le commissaire au lobbyisme estime que plusieurs activités de lobbyisme
ont été exercées de la part de représentants de
Premier Tech,
notamment M. Jean Bélanger, président et chef de l'exploitation et M. Yves Goudreau, vice-président développement corporatif, auprès de divers titulaires de charges publiques.
En ce qui a trait aux faits entourant les communications déjà rendues publiques entre
Marc-Yvan Côté,
lorsqu'il était vice-président du conseil d'administration de Premier Tech et M. Sam Hamad, alors que celui-ci était ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale et, par la suite, ministre des
Transports, le commissaire conclut à l'exercice d'activités de lobbyisme.
Pour lire le communiqué du Commissaire au lobbyisme du Québec
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2 juin 2016 Manquement grave à la procédure d'octroi de contrat |
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La Vérificatrice générale du Québec a soulevé plusieurs lacunes dans le financement accordé à l’entreprise Premier Tech. Et, malgré les prétentions du premier
ministre Couillard, Sam Hamad ne ressort ni blanchi ni blâmé par le rapport de la vérificatrice. Dans son rapport, Guylaine Leclerc soulève toutefois plusieurs lacunes dans le processus de financement.
Ainsi, la subvention accordée à Premier Tech a été bonifiée de 1 million$ sans explication. «Nous n’avons pas retracé de document expliquant l’aboutissement de
cette entente à un montant de 8,5 millions», écrit la vérificatrice générale. À cette subvention, s’ajoutait un prêt sans intérêts de 11,2 millions$.
De plus, l’unique analyse produite par le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) démontre que «certaines dépenses d’investissement et d’innovation présentées
par Premier Tech sont discutables», écrit la VG. «Les commentaires du SCT n’ont pas été reflétés dans la recommandation émise par le Conseil du trésor au Conseil des ministres», poursuit-elle.
Finalement, la rentabilité de la subvention a été mal évaluée dans la présentation faite au Conseil des ministres. Celle-ci prévoyait des recettes fiscales de 14,4 millions, elles seront plutôt de
11,4 millions$, selon la VG.
Ces trouvailles font dire à la vérificatrice générale que le conseil des ministres n’avait pas toutes les informations pertinentes en main au moment
d’accorder l’aide financière à Premier Tech. Le mémoire présenté induisait les ministres en erreur sur les retombées de l’aide financière. |
31 mars 2016 Le ministre Sam Hamad impliqué dans le financement illégal du Parti Libéral du Québec |
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Photo de Sam Hamad où les barreaux ne devraient pas être à l'arrière-plan. | |
Le ministre libéral Sam Hamad aurait « offert son aide » à son « ami »
Marc-Yvan Côté, alors haut dirigeant de
Premier Tech, pour tenter de convaincre ses collègues du Conseil du Trésor de donner une importante subvention à l'entreprise du
Bas-Saint-Laurent en 2010. C'est du moins ce que soutient Marc-Yvan Côté dans des courriels obtenus par Radio-Canada.
Or, en 2008, l'ex-ministre libéral Marc-Yvan Côté évoquait dans un courriel avec Yves Goudreau, vice-président au
développement corporatif de
Premier Tech, la nécessité de faire une
« contribution significative » à une soirée de financement de Sam Hamad. Sam Hamad aurait également donné des informations confidentielles des
délibérations au Conseil du Trésor alors qu'il était ministre du Travail, selon des échanges de courriel rapportés par l'émission Enquête de Radio-Canada, entre Marc-Yvan Côté et des dirigeants de Premier Tech.
Aucun des courriels cités n'est écrit par Sam Hamad. Marc-Yvan Côté, arrêté à la mi-mars 2016, est accusé de fraude et de corruption pour son rôle dans le financement illégal des partis politiques pour la firme Roche.
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8 juin 2016
Blâme du Commissaire à l'éthique envers Sam Hamad |
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Rapport du commissaire à l'éthique et à la déontologie au président de l'Assemblée Nationale. Au sujet de monsieur Sam Hamad, ministre
responsable de l'Administration gouvernementale et de la Révision permanente des programmes, jusqu'au 7 avril 2016, président du Conseil du trésor, jusqu'au 7 avril 2016 ministre
responsable de la région de la Capitale-Nationale, jusqu'au 7 avril 2016 et député de la circonscription de Louis-Hébert.
Conclusion: Considérant les principes éthiques du Code, le commissaire est d'avis que monsieur Sam Hamad, député de Louis-Hébert, a commis un manquement aux valeurs de
l'Assemblée nationale prescrites par le Titre I du Code d'éthique et de déontologie des membres de l'Assemblée nationale, dans ses communications avec les représentants de
Premier Tech, et en l'absence de motivation de la décision prise au moment de soumettre sa recommandation au Conseil des ministres afin d'accorder à l'entreprise une subvention majorée
de 7,5M$ à 8,5M$, notamment. |
28 janvier 2016
Sam Hamad devient président du Conseil du trésor du Québec |
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Au lendemain de sa nomination à titre de président du Conseil du trésor, Sam Hamad est déjà à pied d'oeuvre afin de réaliser ce «grand» et
«intéressant» défi que lui a confié le premier ministre Philippe Couillard et a même dévoilé une première promesse au
micro du FM 93 . Cet engagement n’a toutefois rien de politique et est plutôt cocasse...
«Je vais vous rassurer, je vais en faire d’autres [des lapsus]. C’est une promesse. Je n’ai pas de misère à la respecter», a-t-il lancé en faisant référence
à la bévue linguistique prononcée cette semaine en commission parlementaire.
Lire la suite - Sur MétéoPolitique |
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27 septembre 2014 Encore les pieds dans les plats |
Le ministre responsable de la région de Québec, Sam Hamad, s'est mis les pieds dans les plats jeudi en affirmant que la province pourrait
investir dans un possible retour des
Nordiques.
Au moment où le gouvernement s'apprête à annoncer des compressions majeures qui pourraient toucher le portefeuille des Québécois, l'idée d'aider une industrie milliardaire était
plutôt mal avisée.
«S'il y a une opportunité d'affaires on verra, c'est toutes des hypothèses. Les hypothèses qu'on met en place, c'est qu'il y a une demande pour que les Nordiques soient là,
que l'état des finances publiques soit en bon état. Toutes ces conditions sont là au préalable.»
«Par la suite si le gouvernement est partenaire, et c'est bon pour les citoyens, c'est une opportunité. S'il y a une occasion que le gouvernement juge bonne pour les citoyens, pourquoi
pas.»
Le ministre a rapidement été rabroué par le premier ministre, Philippe Couillard
( 03 ) |
16 mai 2014 Financement politique: l'opposition doute de Hamad |
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Le ministre Sam Hamad soulève le scepticisme de l'opposition lorsqu'il jure n'avoir jamais contribué illégalement au Parti libéral du Québec du temps où il était vice-président chez Roche.
Des documents de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) révèlent un témoignage voulant que tous les vice-présidents de la firme avaient pour consigne de contribuer au financement de partis politiques à même leur boni annuel. L'actuel ministre du Travail a été vice-président principal au Groupe Roche de 1998 à 2003. M. Hamad a versé plus de 11 000 $ au PLQ pendant cette période.
Lire la
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14 mai 2014 Hamad contredit Boulet sur le financement politique |
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Le ministre du Travail, Sam Hamad, a déclaré que tous les ministres libéraux devaient bel et bien atteindre un objectif de 100 000 $ de financement politique, contredisant ce que l'ex-ministre des Transports, Julie Boulet
( 04 ), a affirmé à la commission Charbonneau.
« Oui, il y avait des objectifs de 100 000$ », a-t-il dit,
ajoutant que « la responsable, la coordonnatrice dans le temps, Mme Violette Trépanier »
( 05 ), leur avait fait part de cet objectif.
Témoignant devant la commission Charbonneau, Julie Boulet a dit qu'elle ignorait tout de l'objectif de financement de 100 000 $ par ministre et qu'elle ne s'est jamais mêlée de
collecte de fonds.
Elle a soutenu n'avoir appris qu'en décembre 2009, à la suite des déclarations de son ministre délégué aux Transports,
Norman MacMillan, que les ministres du gouvernement Charest avaient chacun un objectif de financement de 100 000 $. « Le 100 000$, je l'ai appris quand M. MacMillan l'a annoncé
publiquement », a affirmé Julie Boulet.
Et elle a ajouté que ce n'est lorsqu'elle a rencontré les enquêteurs de la commission Charbonneau qu'elle s'est enquise des sommes amassées dans sa circonscription.
Source: Sur Huffington Post Québec | |
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Antoine Dionne-Charest, le fils de l'ex-premier ministre
Jean Charest fait ses
débuts dans le monde politique.
Il a été embauché comme attaché politique au bureau du ministre du Travail, Sam Hamad.
«Il fait un bon travail. Il est à temps partiel. Il fait ses études de doctorat et il donne un coup de main», a confirmé le
ministre Hamad lors d'une mêlée de presse.
Il a commencé à travailler au cabinet de Sam Hamad à l'été 2014 dans le cadre d'un stage. «On lui a demandé de rester parce qu'il est bon.»
Le fils de l'ex-premier ministre a étudié à la London School of Economics, à Londres. «Comme
Alexandre
Cloutier, souligne Sam Hamad, au sujet du député péquiste de Lac-Saint-Jean.
Et il est très bon, Alexandre.»
Sam Hamad assure que ce n'est pas Jean Charest qui lui a soumis la candidature de son fils. «Monsieur Charest ne m'a jamais demandé d'embaucher son fils, jamais.»
Source: Huffington Post Québec | |
23 mai 2014
Commission Charbonneau: des locaux de Roche prêtés à Sam Hamad pour l'élection de 2008 |
Selon un ancien vice-président de la firme de génie Roche,
André Côté,
l'actuel ministre libéral Sam Hamad est l'un de ceux qui ont bénéficié d'un coup de pouce de Roche lors de l'élection de 2008.
Devant la Commission Charbonneau M. Côté a précisé que pour le scrutin de décembre 2008, selon son souvenir, Roche avait prêté des locaux à l'association libérale afin qu'elle puisse
solliciter des électeurs par téléphone.
« Je crois que c'était pour Sam Hamad à Québec qu'on avait fourni les locaux » , a-t-il répondu au procureur de
la commission, Simon Tremblay. M. Côté ne se souvient pas de qui est venue la demande précisément.
« Je n'ai pas eu à intervenir vraiment là-dedans. Simplement qu'on a "disponibilisé" les locaux. Je ne sais pas avec
qui les ententes ont été prises formellement chez nous », a-t-il ajouté. M. Côté était personnellement responsable de la région de l'Est du Québec pour Roche.
L'ancien vice-président a également souligné que tous les partis politiques savent que l'argent donné par les employés des firmes de
génie-conseil ne provient pas des poches de leurs employés.
Il serait carrément utopique de croire que ces employés et cadres contribuent à même leurs fonds personnels, a-t-il commenté. Les employés de
Roche qui faisaient des contributions aux partis politiques étaient remboursés.
Chez Roche, les demandes de financement pouvaient atteindre 80 000 $ ou 90 000 $ par année, a-t-il précisé.
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10 mars 2014 L’argument le plus ti-coune de l’histoire du Québec |
On croit avoir tout entendu, les arguments les plus bêtes, les moins éclairés, ceux qui donnent envie de se cacher, ceux qui donnent envie de se coucher. Mais on devrait se rappeler Einstein: la bêtise humaine est la seule chose qui nous donne une certaine idée de l’infini. Elle s’est rappelée à nous, par la voix de l’incomparable Sam Hamad, responsable de sonner la charge, au PLQ, contre Pierre-Karl Péladeau. ( 02 )
Je le cite, pour qu’on ne m’accuse pas de mauvaise foi : «Les gens de Québec veulent une équipe de hockey, pas un pays». Je le cite à nouveau, au cas où vous pensiez l’avoir mal lu : «Les gens de Québec veulent une équipe de hockey, pas un pays». Comment dire? C’est du clientélisme de carnaval. On peut être hostile à l’indépendance sans l’être de manière aussi grossière. On peut souhaiter le retour des Nordiques sans du coup croire qu’une équipe de hockey est plus importante que le statut politique d’une nation.
Je note que l’argument semble repris par tous les candidats du PLQ. Comme s’ils craignaient tellement que la popularité de PKP fasse des ravages à Québec. La seule manière de le bloquer : l’accuser d’avoir trahi les Nordiques pour la Nation! C’est à pleurer de gêne. Je ne peux pas croire qu’un seul individu sera touché par cet «argument» qui revient à prendre l’électorat pour une bande de crétins.
Cela en dit néanmoins beaucoup sur l’époque : que des politiciens puissent abandonner la référence au bien public et tourner ainsi en ridicule l’engagement politique révèle la désintégration de l’esprit civique. Mais je me rappelle soudainement qu’en 2011, on avait déplacé le débat des chefs parce qu’il tombait le même soir qu’une partie du Canadien. À chaque peuple ses travers, il faut croire.
Par Mathieu Bock-Côté
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Suite aux événements relatés ici, Sam Hamad avait été remplacé au poste de ministre des Transports après sa gestion calamiteuse dans le dossier du paralume tombé sur un automobiliste
dans le tunnel Ville-Marie. Le dimanche, le ministre avait d'abord prétendu que «Toutes les routes qui sont ouvertes sont sécuritaires». Le lendemain, son ministère rendait
public un rapport qui démontrait que le problème était connu depuis 2008.
Après avoir été introuvable pendant deux jours, Sam Hamad a finalement rencontré les journalistes au cours d'un point de presse tendu.
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Quand un bloc de béton est tombé d'une bretelle du Pont Champlain sur un automobiliste, celui qui était alors ministre des Transports a déclaré: «On est chanceux dans notre malchance
[...] que le citoyen il n'ait pas été blessé malgré que le choc qu'il a obtenu. J'ai essayé de le rejoindre ce matin pour apporter les excuses du gouvernement pour l'accident...
évidemment, c'est pas volontaire de notre part.» Comme le soulignait à l'époque l'éditorialiste du quotidien
Le Devoir, Antoine Robitaille, est-ce que parfois c'est volontaire?
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C'est à cette date que Jacques Duchesneau
06 ) fait une présentation de son rapport final au ministre du Transport Sam Hamad. Une copie du rapport avait déjà été remise une semaine plus tôt au chef de cabinet de M. Hamad,
Steve Leblanc. La fuite du rapport explosif de Jacques Duchesneau, patron de l'Unité anticollusion, met le feu aux poudres. L'ancien chef de police conclut que le ministère des
Transports est impuissant face à la collusion et que le crime organisé et les entreprises de construction sont responsables des coûts très élevés payés par l'État pour ses
projets de construction. Une partie du magot serait ensuite transférée vers les caisses électorales des partis politiques, affirme le rapport Duchesneau.
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8 septembre 2009 Sam Hamad «devrait avoir honte», dit l'ancien premier ministre Landry |
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Sam Hamad s'est attiré les foudres des organisateurs de l'événement "Le Moulin à Paroles", dont les membres de
Loco Locas
étaient les porte-parole en les accusant de se faire porte-parole du FLQ. Le ministre responsable de la Capitale-Nationale, avait déclaré que «les organisateurs du Moulin à paroles,
en choisissant de faire lire le manifeste du
Front
de libération du Québec (FLQ), faisaient l'apologie de la haine et du terrorisme, en encourageant les gens dans le FLQ [sic]».
Lire la suite - Sur
Le Devoir | |
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M. Hamad a une page web personnelle. On y trouve des communiqués de presse, des clips, une invitation à devenir «fan de Sam» et des photos où le député de Louis-Hébert brille de
tous ses feux. Sam qui visite une usine, Sam qui serre des mains, Sam qui fait un discours, Sam qui annonce une subvention, Sam qui parle du Pacte de l'emploi sur YouTube ...Puis
ceci: «Préservation du patrimoine, protection de l'environnement, développement social, éducation, culture, développement durable et prospérité économique sont autant d'intérêts
qui font de lui un véritable homme d'esprit universel.» Le chroniqueur Patrick Lagacé s'interroge.
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23 avril 2007
Sam Hamad et les "BS" |
Quand il était ministre de l'Emploi et de l'Aide sociale, Sam Hamad avait démontré sa grande ignorance du dossier et s'était également mis le pied dans la bouche en
affirmant: «les BS qui n'ont pas de contraintes sévères à l'emploi ne sont pas intéressés à aller travailler. Ils ont tout : les soins dentaires, les médicaments, ils ont même trois
jours de garderie». | |
En 2003, Danielle Dussault, la conjointe de Sam Hamad, était propriétaire de quatre services de traiteurs obtenant de juteux contrats de la part du gouvernement. Dans sa
déclaration d’intérêts suivant son assermentation comme ministre, Monsieur Hamad a pourtant écrit que ni lui ni des membres de sa famille immédiate ne possédaient d’entreprises «
qui sont susceptibles de faire des marchés avec l’État
». Suite à l’analyse du jurisconsulte Claude Bisson, la relation entre l’entreprise Nourcy et le gouvernement a été démontrée, ce qui n’a pas empêché le gouvernement Charest
de tolérer ces pratiques.
Source: Journal Le Soleil page A6 | | |
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Danielle Dussault et son équipe chez Nourcy | | |
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Québec donne une autre subvention à Premier Tech
31 mai 2018 - Argent entreprises |
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Sans tambour ni trompette,
Québec a accordé en août 2017 une subvention de 3 millions de dollars à
l’entreprise de Rivière-du-Loup ainsi qu’un prêt sans intérêt de 18 M$.
L’aide gouvernementale, dont
le versement est étalé jusqu’en 2020, doit servir à financer l’«
expansion des installations manufacturières » de la multinationale
spécialisée dans l’horticulture, les équipements industriels et les
technologies environnementales.
Alors qu’il était président du
Conseil du trésor, M. Hamad s’est retiré du Conseil des ministres en avril
2016 après la publication de courriels montrant qu’il était intervenu dans
une demande de subvention de Premier Tech, en 2012.
Règles bafouées
Après son intervention, le
montant de la subvention était passé de 7,5 à 8,5 M$. L’entreprise avait
également reçu un prêt sans intérêt de 11,2 millions $.
La vérificatrice générale du
Québec a par la suite conclu que l’octroi de l’aide financière ne s’appuyait
sur
« aucune analyse approfondie et documentée de la nature des dépenses du
projet ».
De plus, elle a estimé que la
valeur économique du projet de Premier Tech avait été « surévaluée »
dans les documents présentés au Conseil des ministres.
De son côté, le commissaire à
l’éthique de l’Assemblée nationale a estimé que M. Hamad avait bafoué les
règles de base des parlementaires dans cette affaire.
Le commissaire au lobbyisme a
conclu que Premier Tech et l’ex-politicien Marc-Yvan Côté, alors
administrateur de l’entreprise, avaient fait du lobbyisme illégal.
Investissements de 22 M$
Premier Tech n’a pas rappelé
Le Journal hier pour expliquer à quoi serviront précisément les nouvelles
contributions gouvernementales.
L’an dernier, l’entreprise a
annoncé des investissements de 22 M$ pour agrandir une de ses six usines de
Rivière-du-Loup et construire un nouvel immeuble de bureaux. Premier Tech a
enregistré en 2016-2017 des revenus de 723 M$, en hausse de 7,5 %, et des
profits nets de 67,6 M$, en hausse de 5,6 %.
Retour texte du 31 mai 2018
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Sam Hamad / Marc-Yvan Côté | |
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Le ministre
Sam Hamad impliqué dans le financement illégal du Parti Libéral du Québec
31 mars 2016
Un texte de Marie-Maude Denis et Daniel Tremblay de l'émission Enquête
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Une série de courriels obtenus par l'émission Enquête de la Société Radio-Canada démontrent que le ministre Sam Hamad était une source d'information stratégique et faisait avancer les dossiers de
Marc-Yvan Côté au gouvernement. Pour sa part, Marc-Yvan Côté s'activait pour le financement politique de Sam Hamad.
Jusqu'à son
arrestation pour fraude et corruption le 17 mars 2016,
Marc-Yvan Côté était vice-président du conseil d'administration de
Premier Tech, une entreprise de
Rivière-du-Loup.
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Note de JosPublic:
l'entreprise a un montage financier assez particulier. On retrouve plus de 10 inscriptions au Registre des entreprises du Québec. Autant d'endroits où cacher les
profits et pertes. Encore l'oeuvre d'un comptable ou d'un avocat facilitateur à l'évasion fiscale. | | |
En 2010, la compagnie spécialisée en produits d'horticulture et en technologies environnementales veut acheter un concurrent et souhaite la participation d'Investissement Québec. Premier Tech est
considérée comme un fleuron économique au
Bas-Saint-Laurent et a reçu des dizaines de millions de dollars de subventions autant du provincial que du fédéral.
Les courriels, échangés à l'interne, démontrent que Sam Hamad aurait poussé fort sur des dossiers d'aide gouvernementale pour Premier Tech et donné des
informations confidentielles sur les délibérations au Conseil du Trésor.
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De : Yves Goudreau (vice-président au développement corporatif de Premier Tech) À : Marc-Yvan Côté (vice-président du C. A. de Premier Tech)
À : Jean Bélanger (président et chef de l'exploitation de Premier Tech) | |
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La madame du Trésor n'est pas une facile dans ces temps budgétaires très difficiles et n'a pas plié même avec la pression de certains proches de PT [Premier
Tech].
La solution ultime doit être faite : M. Charest. Lorsqu'on analyse les comportements du président d'IQ [Investissement Québec] et de la madame au Trésor [Michelle
Courchesne] : il n'y a pas d'autre choix. |
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Qu'en penses-tu M-Y [Marc-Yvan]? »
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De : Marc-Yvan Côté (vice-président du C. A. de Premier Tech) À : Yves Goudreau (vice-président au développement corporatif de Premier Tech)
À : Jean Bélanger (président et chef de l'exploitation de Premier Tech) | |
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Jean,
Je rappelle que Sam a offert son aide pour convaincre le Trésor. Sam siège au Trésor, ce qui n'est pas le cas de tous les ministres. J'attends
d'ici la fin de la journée le retour de Sam qui parlera à Daoust* et peut-être Bazin.**
Notre prochaine action devra être systématique, ordonnée et musclée au plus haut sommet de l'État. [...]
Jean, tel que convenu hier, dès le retour de Sam, je te fais rapport.
Marc-Yvan Côté
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Dès le lendemain de cet échange, Marc-Yvan Côté informe ses collègues de Premier Tech que son
« ami » Sam Hamad vient de lui faire rapport sur les deux appels qu'il a faits à son collègue ministre du Développement économique,
Clément Gignac, et au président d'Investissement Québec, Jacques Daoust. |
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*Jacques
Daoust était président d'Investissement Québec |
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**Jean Bazin était
président du conseil d'administration de la SGF, les deux organismes étaient en processus de fusion au moment de cet échange. | |
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De : Marc-Yvan Côté (vice-président du C. A. de Premier Tech) À : Jean Bélanger (président et chef de l'exploitation de Premier Tech) | |
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Mon ami vient de me faire rapport sur les deux téléphones faits ce jour même. Il a d'abord parlé à Daoust... Le deuxième téléphone a été fait à Gignac... » [...]
« P.S. : Je l'envoie qu'à toi afin de protéger notre ami. »
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Côté écrit clairement à son collègue Yves Goudreau. Il ne s'est jamais inscrit au registre des lobbyistes pour Premier Tech. Nous avons montré
les courriels à
Denis Saint-Martin, professeur de sciences politiques à l'Université de Montréal. Il y a ici clairement un bris de règle, on a brisé la loi en matière de lobbying au Québec.
Une loi qui est rétrospective et je crois que le commissaire au lobbying serait tout à fait justifié d'enquêter sur cette affaire plus en détail. |
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Pour Denis Saint-Martin, le partage de certaines informations pose problème. « La chose qui est la plus grave est que les courriels montrent en effet que
M. Côté et les dirigeants de la firme Premier Tech étaient en possession d'informations privilégiées concernant l'état des discussions ministérielles entourant le projet de
soutien à cette entreprise », dit-il.
Au final, Premier Tech n'a pas eu besoin de la participation d'Investissement Québec, et son projet d'acquisition d'une autre entreprise a été abandonné.
Mais peu de temps après la nomination de Sam Hamad à titre de ministre du Développement économique en septembre 2011, Premier Tech revient à la charge avec une autre demande
d'aide à Investissement Québec et une demande de subvention directement au ministère de Sam Hamad.
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Septembre 2011 Sam Hamad nommé ministre du Développement économique par Jean Charest |
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Deux mois et demi plus tard, en janvier 2012, Premier Tech reçoit une réponse positive des deux entités. Mais l'entreprise souhaite un plus gros montant.
Marc-Yvan Côté écrit donc à ses collègues qu'il va entreprendre « la démarche ».
Une semaine plus tard, des courriels indiquent que Marc-Yvan Côté déjeune avec Sam Hamad et fait le compte rendu de la rencontre au président de Premier
Tech.
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De : Marc-Yvan Côté (vice-président du C. A. de Premier Tech) À : Jean Bélanger (président et chef de l'exploitation de Premier Tech) | |
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J'ai rencontré à 7 heures ce matin notre ami pour faire le point. Je vais tenter de te rejoindre plus tard afin de te transmettre l'état de situation. Je souhaite
le faire sur un téléphone régulier.
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Dès le lendemain, le chef de cabinet adjoint de Sam Hamad écrit à Yves Goudreau, de Premier Tech.
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De : chef de cabinet adjoint de Sam Hamad À : Yves Goudreau (vice-président au développement corporatif de Premier Tech) | |
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« On a travaillé fort, vous aurez des nouvelles bientôt via le canal régulier »
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De : Yves Goudreau (vice-président au développement corporatif de Premier Tech) À : chef de cabinet adjoint de Sam Hamad | |
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« Positif-négatif? »
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De : chef de cabinet adjoint de Sam Hamad À : Yves Goudreau (vice-président au développement corporatif de Premier Tech) | |
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« On partait de loin mais on a travaillé fort pour ne pas avoir le statu
quo. »
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Le 7 mai 2012, de gauche à droite: Jean Bélanger de Premier tech, Sam Hamad, ministre du développement économique, Jean D'amour
( 09 ), député de la circonscription de Rivière-du-Loup/Témiscouata, le Premier ministre
Jean Charest
qui annonce un investissement de 19 millions en prêts et en subvention pour Premier Tech et
Louis Roquet, le président du conseil d’administration d’Investissement Québec. |
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Jean Charest annonce officiellement le prêt de 11 millions de dollars d'Investissement Québec et la subvention du ministère du Développement économique de 8 millions de dollars. Sam Hamad
est présent à l'annonce.
Cette aide de Québec s'ajoutait à un investissement du gouvernement fédéral. Premier Tech s'engageait à créer une centaine d'emplois et nous a fait
valoir qu'elle avait largement dépassé cet objectif.
Pour Denis Saint-Martin, ces accès privilégiés de Marc-Yvan Côté à Sam Hamad ne sont pas banals. [Sam Hamad] n'a pas été prudent et il s'est placé en situation de conflit d'intérêts.
Et moi, je pense que lecommissaire à l'éthique de l'Assemblée
nationale serait tout à fait justifié de regarder cette affaire-là |
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Le professeur de sciences politiques estime que notre enquête révèle un problème de fond. « Si les entrepreneurs ont l'impression qu'ils doivent avoir des
connexions politiques pour faire avancer leurs intérêts économiques, ça crée un problème qui rend les entrepreneurs dépendants des politiciens pour des choses qu'ils pourraient
avoir sans connexion politique. Parce qu'ils ont des projets avec des bonnes valeurs qui ont pas besoin d'un petit coup de pouce politique. »
Jusqu'au financement politique
En septembre 2008, Yves Goudreau et Marc-Yvan Côté s'écrivent au sujet d'un cocktail de financement pour la circonscription de Sam Hamad.
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De : Yves Goudreau (vice-président au développement corporatif de Premier Tech) À : Marc-Yvan Côté | |
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« Pour la soirée de financement de Sam; est-ce qu'on a souscrit car je n'ai pas eu de demande? »
Yves
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De : Marc-Yvan Côté À : Yves Goudreau (vice-président au développement corporatif de Premier Tech) | |
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« Pour le cocktail de Sam, il faut faire une contribution significative. J'ai l'intention d'en parler avec M. Bélanger
demain. »
Marc-Yvan
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Selon notre compilation, certains dirigeants et administrateurs de Premier Tech, ainsi que des membres de leur famille ont donné plus de 20 000 $ au Parti libéral du
Québec (PLQ) de 2008 à 2012.
Certains ont fait un don dans la circonscription de Sam Hamad, même s'ils n'habitent pas dans le secteur. Marc-Yvan Côté et sa famille immédiate ont
pour leur part donné plus de 17 000 $ au PLQ dans les mêmes années.
En réponse à nos questions, le président de Premier Tech, Jean Bélanger, a reconnu que Marc-Yvan Côté aurait dû s'enregistrer comme lobbyiste. Il
a souligné qu'il a quitté l'entreprise à la suite de son arrestation. |
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Jean Bélanger de
Premier Tech |
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Premier Tech nous a fait valoir que les contributions de ses dirigeants et de leur famille étaient marginales, légales, et que l'entreprise ignore tout des
contributions faites par Marc-Yvan Côté et sa famille.
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« Assez! »
s'exlame Amir Khadir, député de la circonscription de Mercier, le 31 mars 2016 |
Le député de Québec solidaire Amir Khadir a exigé la démission immédiate du ministre Sam Hamad dans un communiqué.
« Nous sommes au coeur de la bête. Un ministre actuel est concerné. La démonstration ne peut être plus claire, et j'espère sincèrement
que le PLQ et Sam Hamad ne recommenceront pas le cycle désolant des dénégations. Assez, c'est assez! La question maintenant est : comment le premier ministre
Couillard peut-il prétendre que le Parti libéral a tourné la page sur l'époque de la corruption alors que Sam Hamad siège à ses côtés? »,
demande-t-il. |
Sources: Journal Le Soleil/La Presse/Gesca pour
Power Corporation du Canada; Radio-Canada pour la
Société CBC/Radio-Canada. Agence de presse
QMI pour Québecor inc. |
Choix de photos, fusion de textes, mise en page, références et titrage
par : JosPublic
Mise à jour le 2 juillet 2018 |
Ci-dessous: des textes en lien direct avec le sujet:
Notes & Références encyclopédiques: |
01
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À propos des administrateurs et ingénieurs ayant trempé dans la collusion et la corruption pour les intérêts du Groupe Roche dont l'ex-président Mario Martel - Sur MétéoPolitique
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02
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03
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À propos de Philippe Couillard, chef du Parti Libéral du Québec en 2014 - Sur MétéoPolitique
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04
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À propos de Julie Boulet ex-ministre de Transport Québec - Sur MétéoPolitique
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05
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À propos de Violette Trépanier ex-collectrice de fonds pour le Parti Libéral du Québec - Sur MétéoPolitique
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06
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À propos de
Jacques Duchesneau, ex-chef de police de la Communauté urbaine de Montréal et ex-enquêteur spécial pour le Ministère du Transport du Québec
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07
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À propos de
Marc-Yvan Côté, collecteur de fonds mis sous arrêt par l'UPAC en mars 2016 pour financement illégal du Parti Libéral du Québec
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08
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À propos de
Nathalie Normandeau, mise sous arrêt par l'UPAC en mars 2016 pour financement illégal du Parti Libéral du Québec
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09
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Jean D’Amour Député de Rivière-du-Loup-Témiscouata dit qu'il
ne connaissait pas le lien entre Hamad et Côté. «J’ai vu l’évolution de ce dossier-là à partir des recommandations de fonctionnaires. C’était très positif. L’annonce a été faite et on en
bénéficie économiquement. Je pense que des clarifications devront être apportées. J’ai toujours été informé des projets de Premier Tech comme député. Marc-Yvan Côté, c’est une chose, le Parti libéral
en est une autre. Une fois que c’est dit, laissons la justice faire son travail. Il y a des enquêtes en cours», tranche M. D’Amour. |
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