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colosse
Fatima Houda-Pepin déficit
d'éthique et de moralité du
Dr Philippe Couillard - UPAC
police politique |
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«Couillard a une virginité
morale tout aussi artificielle
que douteuse»
Chronique
Fatima Houda-Pepin
1er mai 2017 Journal de Montréal et Journal de Québec | |
Philippe Couillard et l'éthique, UPAC une police politique, Éthique, morale, scrupule des absents au
Parti Libéral du Québec, Conflits d'intérêts, UPAC une police politique au Québec |
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Pour son 150e anniversaire de fondation, en 2017, le Parti libéral du Québec
(PLQ) s’offre un autre bain de boue dans les méandres de la corruption.
Le 24 avril 2017, l'Agence de presse
QMI a révélé que l’Unité permanente anticorruption (
UPAC) menait une enquête criminelle, jusqu’en 2016, sur l’ex-premier ministre
Jean
Charest et son ex-collecteur de fonds
Marc-A. Bibeau.
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L'enquête visait aussi une trentaine d’autres personnes, dont
Line Beauchamp, ex-ministre libérale, ex-présidente de la campagne de financement du PLQ et actuelle
Déléguée générale du Québec à Paris.
Des renseignements personnels et confidentiels ont été coulés dans les médias, ce qui a mis l’UPAC sur la sellette et l’a forcée à instituer une enquête interne pour
vérifier d’où venait la fuite. Quand une institution commence à enquêter sur elle-même, c’est que le diable est aux vaches.
Le ver est dans le fruit
Quand l’UPAC a été créée, en février 2011, elle avait été présentée par le gouvernement Charest comme un colosse qui allait éradiquer la corruption au Québec et «rétablir
la confiance de la population».
Le hic, c’est que ce colosse se tenait sur des pieds d’argile et que sa crédibilité était minée au départ parce que son Commissaire était nommé par le gouvernement et non par
le Parlement.
Dès le dévoilement, en mars 2011, du nom de
Robert Lafrenière à la tête de l’UPAC, la question de son indépendance par rapport au pouvoir politique s’est posée.
Le 18 novembre 2011, Patrick Lagacé parlait déjà, dans La Presse, du
«cardinal» Lafrenière en ces termes:
«Je tique devant cette proximité entre Robert Lafrenière et le pouvoir politique. Je tique quand j’apprends que, en plus, l’actuel sous-ministre à la Sécurité
publique,
Martin Prud’homme, autre ancien de la SQ, est le gendre de M. Lafrenière, conjoint de la fille de M. Lafrenière, Dominique, qui était jusqu’à tout récemment affectée à
l’escouade Marteau.» | |
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Le sous-ministre
Martin Prud'homme(au centre) en compagnie de son beau-père, le commissaire de l'UPAC Robert Lafrenière (gauche) et de
Robert Dutil, ministre de la Sécurité publique (droite). 23 octobre 2014 |
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Comment le Commissaire de l’UPAC peut-il avoir les coudées franches alors qu’il relève du
ministre de la
Sécurité publique?
La question est légitime quand on connaît le contexte dans lequel l’UPAC a été créée, après deux années d’allégations de collusion et de corruption entachant l’image du
PLQ. En rétrospective et les derniers événements le démontrent encore,
l’indépendance de l’UPAC est au cœur de la crise qui la secoue. |
Pour un Comité de surveillance
La lutte contre la corruption est un enjeu qui ne peut être laissé à un seul homme. D’où l’importance de soustraire le Commissaire de l’UPAC
à l’influence des gouvernements, quel que soit le parti au pouvoir.
Deux correctifs s’imposent:
1. Procéder à une modification de la Loi concernant la lutte contre la corruption afin de permettre à l’UPAC de remplir son mandat en toute indépendance.
À cette fin, le prochain Commissaire doit être nommé aux deux tiers des membres de l’Assemblée nationale, au même titre que le
Vérificateur général du Québec.
2. Créer un Comité de surveillance composé de membres reconnus pour leur intégrité afin d’encadrer le processus décisionnel de l’UPAC et s’assurer que les enquêtes sont
menées à terme et selon les
règles de l’art.
Couillard doit assumer
Quant à l’enquête criminelle en cours impliquant l’ex-premier ministre Charest et son ami Marc Bibeau, le premier ministre
Couillard, qui a participé au financement libéral à hauteur de 100 000 $ pendant les années où il était ministre de la Santé ne peut se soustraire à ses responsabilités.
Il l’a reconnu lui-même, le 18 septembre 2013, quand il a dit que
«le passé est là. On ne le refera pas. On va l’assumer.» (Le Devoir/Presse canadienne).
Il avait eu une occasion en or de s’inspirer de Paul Sauvé, qui avait lancé son célèbre «Désormais», quand il avait accédé au pouvoir, en septembre 1959, rompant ainsi avec
les 30 ans du régime Duplessis et engagé le Québec dans des réformes majeures qui ont ouvert la voie à la Révolution tranquille.
Cette occasion tout indiquée s’est présentée à M. Couillard, en mars 2013, lorsqu’il est devenu chef du PLQ. C’était le moment de faire maison nette en procédant à un audit
indépendant. Il aurait alors répudié le système qui avait inféodé le parti durant les 15 années de l’ère Charest.
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Paul Sauvé
inspectant la première feuille de papier produite à l’École de papeterie de la province de Québec, à Trois-Rivières.
Novembre 1951 |
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Non seulement il ne l’a pas fait, mais il a délibérément refusé de rompre avec l’ordre établi, préférant marcher dans les pas de son processeur. Il ne peut
donc pas prétendre aujourd’hui à une virginité tout aussi artificielle que douteuse.
- Fatima Houda-Pepin
Philippe Couillard et l'éthique, Yves Bolduc la cupidité, Éthique, morale, scrupule des absents au Parti Libéral du Québec, Conflits d'intérêts 'Yves
Bolduc, Claude Castonguay blâme Yves Bolduc |
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Yves
Bolduc et la dérive cupiditaire Par Sébastien St-François |
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Philippe Couillard et
l'éthique, Yves Bolduc la
cupidité, Éthique, morale,
scrupule des absents au
Parti Libéral du Québec,
Conflits d'intérêts 'Yves
Bolduc, Claude Castonguay
blâme Yves Bolduc |
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Nous sommes à l'été 2014 et j''ai l'impression qu'il ne se
passe pas une semaine sans que la classe politique nous montre ce dont elle est
capable en matière d'abus... nous dit Sébastien St-François. Dans ce texte, il
fait référence particulièrement à ce qu'on pourrait appeler l'« affaire Bolduc
», mais JosPublic
élargira le débat
aux nominations de Pietro Perrino et
Louis Roquet.
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Sébastien
St-François |
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On a appris
récemment qu'Yves Bolduc, ancien ministre de la Santé sous Jean Charest et
actuel ministre de l'Éducation sous Philippe Couillard, a empoché une généreuse
« prime » de 215 000 $ pour prendre en charge une liste de patients, lorsqu'il
était dans l'opposition.
À peine 19 mois plus tard, il a dû laisser tomber ces
patients :
« [...] Le premier ministre m'a demandé d'occuper les fonctions de ministre de
l'Éducation et malheureusement je ne peux continuer la pratique médicale. »
( 02 )
Pauvre M. Bolduc... |
La nouvelle était sortie en
octobre 2012 : un mois après la défaite de son parti,
le Dr Bolduc retournait à la pratique de la médecine à temps partiel
( 03 ),
affirmait-il. À Ottawa, on critique les sénateurs qui vaquent à d'autres
occupations professionnelles tout en
empochant un salaire annuel de près de 140 000 $
( 04 ).
La même critique peut s'adresser aux membres de l'Assemblée nationale - et à
tout élu - quant à à moi. Lorsqu'on choisit de se porter candidat à une élection
et qu'on est élu, on ne devrait pas avoir le droit de piger dans plusieurs pots
d'argent public. Dans la vie, il faut faire des choix...
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Or, Yves Bolduc s'est trouvé
à tirer profit d'un programme qui est sa propre création (pendant ses années
comme ministre de la Santé, soit de 2008 à 2012). De citer Réjean Hébert,
ministre de la Santé dans le gouvernement minoritaire de Pauline Marois :
«
Il a profité d'une brèche qu'il connaissait bien dans le
système. Je ne comprends pas comment, en travaillant à temps partiel, on peut
inscrire 1 500 patients par année. [...] »
( 05 ) |
L'ancien ministre de la Santé, Réjean Hébert, juge cette pratique immorale et
presse Yves Bolduc de rembourser cette somme. « La plupart des médecins réussissent à inscrire entre
100 et 150 nouveaux patients, alors la performance du docteur Bolduc est pour le
moins discutable et je ne comprends pas pourquoi la RAMQ [Régie de l'assurance
maladie du Québec] n'a pas fait enquête », dit Réjean Hébert.
Comme on pouvait s'y attendre, les
bons docteurs Philippe Couillard et Gaétan Barrette se sont portés à la défense de leur
confrère...
Les actuels premier ministre et ministre de la Santé ont affirmé
qu'il n'y avait rien d'illégal dans ce qu'avait fait Yves Bolduc, qu'il avait
suivi les règles en place. Il va sans dire que Bolduc n'a rien fait d'illégal :
il a simplement profité d'un programme qu'il avait lui-même fait adopter
lorsqu'il était ministre de la Santé. |
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Mais est-ce moralement acceptable de
piger dans autant de pots d'argent
public et de persister à défendre
l'indéfendable dans un contexte
d'austérité imposé aux autres par
les mêmes acteurs politiques?
Le dictionnaire Larousse propose
la définition suivante du mot prime : « Somme d'argent ou don accordés à titre
de récompense ou d'encouragement ». Pendant son séjour dans l'opposition, M.
Bolduc a touché son salaire de député et un salaire de médecin. Était-il
réellement nécessaire de lui verser une prime variant de 100 $ à 200 $ par
patient pris en charge pour l'« encourager » à pratiquer une activité
professionnelle qu'il avoue lui-même aimer pratiquer? Quel sens devons-nous
donner à « prime » dans un tel contexte? S'agirait-il d'un néologisme?
Encore une fois, les Québécois ayant
voulu du changement en votant pour
le PLQ au printemps 2014 seront fort
probablement déçus lorsque viendra
le moment de dresser le bilan du
premier mandat du gouvernement
Couillard.
Jusqu'à maintenant, c'est pas mal le
maintien du statu quo; les abus sur le dos des contribuables se perpétuent.
Philippe Couillard peut bien
préférer parler en termes de vérité et de réalité que d'austérité au lieu de
parler de Julie Boulet
( 06 ),
il peut difficilement déroger à une prémisse fondamentale sans perdre des plumes
sur le plan de la crédibilité : avant d'en demander encore plus aux Québécois,
il doit mettre fin à de tels abus au lieu de les cautionner.
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Malheureusement, encore une
fois, M. Couillard a préféré
défendre un de ses partisans ( 07 ) que
défendre l'intérêt supérieur des Québécois. Pourtant, l'époque où on pouvait
avoir le beurre et l'argent du beurre est révolue, si l'on se fie aux signaux
lancés par nul autre que le premier ministre Couillard depuis son entrée en
fonctions. Encore une fois, on semble être devant une situation « deux poids,
deux mesures » qui avantage un membre du gouvernement.
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Si Yves Bolduc aime tant pratiquer
la médecine, rien ne l'empêche de démissionner de ses fonctions ministérielles
et parlementaires et de reprendre sa pratique. Ce n'est pas comme s'il passera à
l'histoire pour avoir été un grand ministre et parlementaire de toute façon...
Quant au gouvernement, ses membres auraient intérêt à montrer l'exemple s'ils
veulent avoir un tant soit peu de crédibilité au moment où ils laisseront tomber
le couperet. |
Comme électeur et contribuable, je
ne demande rien de mieux qu'un gouvernement crédible qui prêche par l'exemple
pour atténuer le cynisme qui m'habite depuis trop longtemps. Je ne peux pas me
dire déçu de ce qui se passe, car je n'ai pas cru pour un instant que les choses
changeraient sous Philippe Couillard. Mais il existe une expression en anglais
dont ce dernier devrait s'inspirer : walk the talk! (Les bottines doivent suivent
les babines)
Quant à Yves Bolduc, dont la
crédibilité a été écorchée à plus d'une reprise depuis sa récente accession au
conseil des ministres, invitons-le à repenser son refus de rembourser un traître
sou de la généreuse prime qu'il a touchée. Mais soyons réalistes : son patron
cautionne le tout, alors...
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Le
conflit d'intérêts de Claude Castonguay motive-t-il sa lettre à Philippe
Couillard
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L'auteur
de la lettre du 7
juillet 2014 a été ministre de la Santé
sous le Parti Libéral du
Québec, maintenant à la
retraite il participe
aux activités de CIRANO,
un groupe de
"remue-méninge" de la
droite politique
québécoise.
Il fut
pendant des années un
fervent lobbyiste
représentant les
compagnies d'assurances
dont celles de la
famille Desmarais
(Great-West/Lifeco et
autres) et
faisait la promotion de
la privatisation du
système de santé
québécois.
Il faut savoir que dans
l'équipe actuelle du Parti
Libéral du Québec, Yves
Bolduc a certes
contribué à
l'introduction du privé
dans la santé...sans que
nous sachions si c'est
par conviction ou
opportunisme, mais il ne
semble ne pas être le plus
ardent défenseur de la
thèse de Claude
Castonguay. |
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Mise en
garde de
JosPublic |
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Bolduc
a déjà fait le
procès des coûts du
secteur privé, ce qui
pourrait aujourd'hui
inciter les
pro-privatisation à
convaincre Couillard de
se débarrasser de
l'encombrant ministre.
(
ici le ministre de la santé se
prononce 08 ) Mais ceci
n'est qu'une hypothèse!
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Monsieur le premier ministre,
Nous venons d'apprendre que Yves Bolduc, votre ministre de l'Éducation, a
reçu pendant qu'il siégeait dans l'opposition son salaire de député, sa
rémunération de médecin et une prime de 215 000$ pour avoir inscrit 1500
patients sur sa liste. |
Il s'est évidemment servi de sa connaissance du système de rémunération
des médecins consenti alors qu'il était ministre de la Santé. C'est ainsi qu'il
est allé chercher le maximum en donnant le minimum, aussi bien comme député
qu'en tant que médecin.
Alors que le Québec traverse une période difficile, il a donné le pire des
exemples en se servant à deux mains dans notre pauvre assiette à beurre. Il
n'est plus digne de conserver la haute fonction de ministre de l'Éducation et de
l'Enseignement supérieur.
Lors de votre élection, vous avez pris l'engagement de diriger dans la
transparence un gouvernement soucieux avant tout de son intégrité. Vous n'êtes
pas sans savoir qu'au-delà des grandes déclarations, votre gouvernement doit
prêcher par l'exemple. Vous avez aussi affirmé que, compte tenu de la situation,
vous n'hésiteriez pas à prendre les décisions qui s'imposent. Vous en avez une
devant vous.
Si vous évitez de la prendre, comment pourrez-vous, face à l'exemple donné
par votre ministre de l'Éducation, demander aux policiers, aux pompiers, aux
médecins, aux enseignants et à tout le monde de se serrer la ceinture? Il en va
de votre crédibilité, de celle de votre gouvernement et de votre capacité d'agir
lors des affrontements qui malheureusement vous attendent.
Soyez assuré, monsieur le premier ministre, que j'aurais grandement préféré
ne pas avoir eu à écrire cette lettre
- Claude Castonguay
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Réponse
du Dr Yves Bolduc à ses
détracteurs |
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L'ex-ministre de la Santé du cabinet
Charest et ministre de l'éducation du
cabinet Couillard s'est défendu en affirmant avoir respecté les règles
prescrites par la loi. Informé de la critique sévère
formulée par l'ancien ministre libéral Claude Castonguay, le bureau d'Yves
Bolduc a de nouveau dit que l'argent ne serait pas remis et que le ministre
n'avait pas l'intention de démissionner.
«M. Bolduc a décidé de prendre en charge des patients qui avaient besoin d'un
médecin de famille. Il a travaillé les fins de semaine, les jours fériés, s'est
dévoué à sa fonction de député et à sa fonction de médecin. Quand il est
retourné à la pratique tout en étant simple député, il ne pouvait pas prévoir
qu'une élection serait déclenchée 18 mois plus tard, ni que le Parti libéral
serait reporté au pouvoir», a déclaré son attachée de presse, Yasmina Abdelfadel.
«[Le ministre] n'a pas eu de traitement de faveur et n'a pas bénéficié d'un
passe-droit pour [toucher cette prime]. Tout a été fait dans les règles de l'art
et il a reçu la même rémunération que les autres médecins. Il a simplement
offert ses services à la population, et c'est tout à son honneur», a-t-elle
ajouté.

Note de
JosPublic |
Remarquez ci-dessus,
comment la
propagandiste du
ministre ose parler
de l'honneur du
ministre, comme s'il
n'avait pas fait la
preuve d'être
dépourvu de la chose
en plus d'être assez
lâche pour ne pas
affronter les médias
face à face. Voilà
pourquoi je décrie
l'embauche de ces
personnes qui
servent de
paratonnerre à des
ministres sans
jugement et en
d'autres cas à des
ministres mafieux.
Ce sont les vraies
artisans de la
langue de bois. Quelle
sale profession que
celle de
"Communicant"
nouveau nom dont les
attachés de presse
s'affublent. Servir
toute sa vie à
cacher la vérité...ayoye!
Justifier
l'injustifiable!
Ensuite on nous
parlera d'éthique et
de moralité de la
communication
d'affaires.
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Pas de transgression, selon les libéraux
De son côté, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a affirmé que la prime
et ses modalités seraient analysées par la Commission de révision des
programmes.
Au cours de cette même journée, le premier ministre Philippe
Couillard a déclaré qu'il trouvait «étrange qu'on reproche [à Yves Bolduc]
d'avoir vu des patients [...] pris en charge selon les règles en vigueur».
Franchement, je pense que c'est
une bien grosse tempête dans un
tout petit verre d'eau. »
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Dans la phrase, «
j’ai respecté les règles en
vigueur », il manque toujours le bout « en me contrecrissant de
l’éthique et de la morale » |
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La «double
trempette» du Docteur Bolduc
4 juillet
2014 |
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Dr
Philippe Couillard et
l'éthique, Yves Bolduc la
cupidité, Éthique, morale,
scrupule des absents au
Parti Libéral du Québec,
Conflits d'intérêts Yves
Bolduc, Claude Castonguay
blâme Dr Yves Bolduc |
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Antoine Robitaille du journal Le Devoir,
souligne que M. Bolduc n’aurait pas dû accepter cette rémunération incitative.
D’une part
parce que, comme l’a fait remarquer un autre député-médecin,
Amir Khadir,
accepter de prendre en charge un patient implique un engagement à long terme.
|
M. Bolduc se défend aujourd’hui en
disant qu’il ne pouvait connaître
l’avenir et prévoir le retour rapide du
Parti libéral au pouvoir. Pourtant, nul besoin
d’être une pythie pour savoir que le gouvernement Marois, minoritaire, ne ferait
pas long feu ! Le ministre Bolduc fait valoir que ce dernier avait adopté une loi
sur les élections à date fixe et qu’aucun scrutin n’était prévu avant 2016.
L’argument a quelque chose de ridicule, comme l’a bien indiqué le sourire
dégoulinant de mauvaise foi de l’actuel ministre de la Santé, Gaétan Barrette,
qui l’a repris en défendant son collègue docteur.
Il y a des circonstances aggravantes : le règlement sur la prime incitative
par patient n’a été paraphé par nul autre qu’Yves Bolduc lui-même !
Il savait
donc pertinemment qu’il pourrait s’en prévaloir un jour où il quitterait la
politique ; ou lorsque la politique le quitterait. |
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Un t'chum s't-un
t'chum |
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La lettre d’entente 245 qui en fixe les conditions a du reste été amendée en
mai 2013 parce que la version précédente avait « engendré des coûts supérieurs à
ceux prévus pour leur financement », selon ce qu’on peut y lire. Certains
médecins exagéraient et « faisaient du volume », pour reprendre l’expression
d’une source.
Avec la version de 2013, les médecins ne sont pas autorisés à
prendre en charge plus de 150 patients par année. Avant ce changement de règle,
M. Bolduc, en 19 mois, en avait pris 1500 sous son aile ! Comment a-t-il
vraiment pu exercer ses fonctions de député et de médecin convenablement ?
« J’ai travaillé les fins de semaine et les soirs », a répondu M. Bolduc. On le
sait très vaillant, mais en moins de 600 jours (19 mois) ponctués par du travail
à l’Assemblée nationale, au caucus du parti, avec une course à la chefferie au
PLQ et le travail en circonscription, est-il possible qu’il ait rencontré chacun
des patients pris en charge ? Il y a omni et omni !
Question naïve, pour conclure : pourquoi les médecins ont-ils donc besoin de
primes pour faire… leur travail (qui est rémunéré), soit de prendre en charge
des patients ?
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Il manque de
médecins en
cabinet,
mais n'en
manque pas
pour exercer
en conflits
d'intérêts
Dr Gaétan
Barrette
- Dr
Yves Bolduc
- Dr
Philippe
Couillard |
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Philippe Couillard et
l'éthique, Yves Bolduc la
cupidité, Éthique, morale,
scrupule des absents au
Parti Libéral du Québec,
Conflits d'intérêts 'Yves
Bolduc, Claude Castonguay |
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La «triple
trempette» du Docteur Bolduc
7 juillet
2014 |
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Le but d’un médecin devrait
être de soigner des patients,
écrit Pierre-Yves McSween, et
de les prendre en charge. On
oublie trop souvent que le
médecin est déjà rémunéré à
l’acte.
Pourquoi lui donner une
prime si importante pour qu’il
fasse le travail pour lequel il
est déjà payé? Passez à « go »
et réclamez 100 à 200$ par
patient! |
On pourrait faire la
même critique à
certains systèmes de
rémunération de
professeurs
d’université
recevant une
rémunération
supplémentaire à la
recherche ou à la
publication
d’articles : ils
sont déjà rémunérés
pour cela
implicitement dans
leur salaire de
base.
Les coûts de cette mesure
risquent d’exploser si les
médecins se mettent à jouer à la
chaise musicale avec leurs
patients. Certains pourraient
même instaurer une notion de
« swap », une façon d’échanger
des patients après le délai de
prise en charge de 12 mois. Par
exemple, le docteur A pourrait
échanger 100 % de ses patients
avec ceux du docteur B après 12
mois de prise en charge. Pour
être plus subtils, certains
médecins pourraient faire cet
exercice à plusieurs pour le
rendre moins détectable. Encore
une fois, on se retrouverait en
situation de « double
trempette » sans
aucun gain pour la société. Ce
délai de 12 mois est très court,
car il permet à des individus de
toucher une prime pour avoir
pris en charge un patient sur
une trop courte période.
Combien
de rendez-vous un patient a-t-il
en moyenne annuellement? Donner
une prime pour 12 mois est un
transfert direct aux médecins et
une forme de rémunération
supplémentaire abusive.
Dans un
programme de financement ou de
création d’emploi, les entités
gouvernementales exigent parfois
un taux de rétention d’employé
de 36 mois. L’exemple de
Monsieur Bolduc démontre que le
médecin peut facilement
contourner la mesure pour
toucher une prime importante.
Qui plus est, la population
devra payer une nouvelle prime à
ceux qui prendront en charge les
anciens patients du Docteur
Bolduc.
Ne vient-on pas de
compléter une « triple
trempette »?
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S'enrichir avec les fonds de l'État: une pratique valorisée par Philippe
Couillard |
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Le 26 juin 2014, JosPublic
apprend que Philippe Couillard nomme Pietro Perrino un proche de Jean
Charest, au poste de
secrétaire général associé au ministère du Conseil
exécutif
du Québec (Conseil des ministres). Celui-ci entre en fonction le 2 juillet
2014.
Simultanément, il est le copropriétaire et vice-président principal de la firme VMCAP inc.
et siège au conseil d'administration de bien d'autres entreprises dont la
SAQ. Il était aussi
le responsable d'une partie du programme F.I.E.R voué à
soutenir de nouvelles entreprises. Grâce au fonds il est
devenu lui-même copropriétaire de l'entreprise BCIA,
plus tard mise en
faillite par Luigi Coretti dans un imbroglio de conflits d'intérêts et de
comportements mafieux. |
Qui a convaincu le Mouvement
Desjardins d'investir dans BCIA et
pourquoi Jacques Daoust à l'époque à la
tête d'Investissement Québec et
aujourd'hui Ministre de l’Économie, de
l’Innovation et des Exportations, a-t-il
accepté un si gros investissement? Comment et pourquoi a-t-il soutenu
Perrino et Coretti?
Serait-ce avec les bons conseils de Tony
Tomassi, ex-ministre de la famille,
condamné en juin 2014
pour avoir utilisé une carte de
crédit d'essence de BCIA fournie par Luigi Coretti, tout en
facturant l'État pour les mêmes dépenses?
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Le ministre
Jacques Daoust
et le Premier
ministre
des
sans éthique du
Québec |
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Philippe
Couillard cautionne les
conflits d'intérêts et le
manque de jugement |
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11 juin 2014: Malgré un manque d'éthique flagrant dans le dossier public-privé à la ville de Montréal, entre autres dans le cas de la transmission d'informations confidentielles à Télus, de l'espionnage de cadres et de mensonge envers un ministre, le premier ministre Philippe Couillard nomme M. Louis L. Roquet membre indépendant et président du conseil d’administration d’Investissement Québec. |
Décidément la leçon donnée par la juge
Charbonneau n'aura pas eu l'effet escompté sur le
Parti Libéral du Québec, ses ministres et Philippe
Couillard en premier. Ils ne sont pas réformables.
Il faudrait maintenant que l'UPAC porte des
accusations, mais la nouvelle ministre de la
sécurité publique et Philippe Couillard veulent
placer un chef de la Sûreté du Québec qui penche
plus vers la vision Libérale de la
justice...
( 09 )
Qu'adviendra-t-il de
l'Unité permanente
anti-corruption dans ce
cas? |
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Ajoutons au tableau la récente
nomination
de
Claude Lachapelle,
ex-directeur des poursuites
criminelles et pénales
du Québec à un poste de juge. Il
n'est pas question ici d'attaquer le
mérite de la personne, mais bien le
moment choisi pour le faire. Après
la nomination de Maître Dionne au
poste de juge, voilà une autre
nomination qui va ralentir tout le
processus judiciaire pour poursuivre
les collusionneurs. Gilles
Vaillancourt l'ex-maire de Laval
accusé de gangstérisme et autre
fraudeurs malades ou âgées risquent de
finir leurs jours dans leur condo en
Floride avant d'être importunés et
condamnés pour leur fautes envers la
société.
Belle
perspective pour les 4 prochaines années-
JosPublic
Ci-dessous:
des textes en lien direct avec le sujet:
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Conflits
d'intérêts, collusion, corruption, gouvernance,
gestion, État, gouvernement, Parti Libéral du
Québec, Philippe Couillard, Yves Bolduc, Dr Philippe
Couillard, Dr Yves Bolduc, Dr Gaétan Barrette,
éthique, conflits d'intérêts, honneur, éthique,
|
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