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Si
pour certains et certaines le bon docteur Couillard
apporte du renouveau et un vent de fraîcheur dans le
paysage politique,
JosPublic
attire leur attention sur l'histoire du politicien
qui a
cautionné et applaudi à tout ce que l'on reproche à
John James Charest (alias Jean Charest). Lorsque le bon docteur a
fait campagne pour devenir chef du Parti Libéral du
Québec, il a dit vouloir remettre le parti sur la voie
du libéralisme en s'inspirant de Robert Bourassa,
(le père de la privatisation, déréglementation et
sous-traitance de l'État). Il n'a pas osé remonter à l'époque du
vrai Libéral Jean Lesage,
le père de la
Révolution tranquille. Couillard est
donc plus conservateur que libéral.
Il n'a pas vraiment changé l'équipe du Parti Libéral
du Québec, 36 de ses candidats.tes à l'élection du 7
avril 2014 ont voté au moins 11 fois contre la tenue
d'une commission d'enquête sur la corruption dans
l'industrie de la Construction. Pire: dans le domaine
de la santé il cautionne Gaétan Barrette, un lobbyiste
président de la Fédération des médecins spécialistes
du Québec qui s'est enrichi en jouant sur les deux
tableaux de la santé publique et privée.

Commentaire de
JosPublic |
Lorsque Philippe Couillard était au pouvoir, ses quelques coups de
gueule en divergence avec son chef ne
portaient pas sur des orientations fondamentales mais
sur des détails tels que le lieu de construction
d'un nouvel hôpital francophone à Montréal.
L'homme
est un fervent
défenseur de la privatisation de l'État, des Partenariats Public-Privé (PPP), de
la déréglementation et de l'augmentation du
secteur privé en santé. Il a vraiment donné des
privilèges aux cliniques de médecine privée. |
Ses accointances avec le célèbre Dr
Porter et les postes détenus dans les
conseils d'administration de compagnies
minières, ses liens avec des gens
d'affaires d'Arabie Saoudite, son point
de vue convergent avec les frères M.
Sheldon Elman et M. Sutart M. Elman de
Persistance Capital Partners (PCP) qui veulent voir privatiser le système
de santé de l'état du Québec. Sa
nomination par Stephen Harper au conseil de sécurité
du Canada ne sont que des pistes à suivre pour
découvrir les conflits d'intérêts du bon
docteur.
Ces premières nominations de ministres
et conseillers portent à suspicion, une
nomination de conseiller au comité
exécutif (conseil des ministres) dans le
cas de Pietro Perrino
( 02 ) c'est culotté. Il était en
charge d'une partie du programme de
financement FIER et copropriétaire d'une
entreprise avec des mafieux. N'est-ce
pas inquiétant d'apprendre la nomination
de Jacques Daoust Ministre de
l'Économie, de l'Innovation
et des Exportations, lorsque l'on sait
qu'en tant que dirigeant
d'Investissement Québec, il a été
incapable d'expliquer pourquoi il a
investi l'argent du gouvernement dans
BCIA l'agence de sécurité
( 03 ) qui a fait faillite et dont
le président est poursuivi en justice
par l'UPAC et ainsi de suite? Tout cela
annonce rien qui rassure.
( 04 )
Ah oui! il ne faut pas oublier qu'il
nie tout conflit d'intérêt, il a
peut-être manqué d'élégance dans
certaine situations mais jamais au
grand jamais n'a-t-il trempé dans la
vulgaire collusion! Et c'est lui qui
le dit.
Conflits
d'intérêts, Collusion, Politique,
Parti Libéral du Québec, PLQ,
Québec, Gouvernement, Député,
ministre, Philippe Couillard, |
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Philippe
Couillard, Monsieur Transparence
Par
Jean-Simon Gagné |
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conflits d'intérêts, paradis fiscaux, nominations
partisanes, Pietro Perrino, Arthur T. Porter, Louis
Roquet, éthique, Affaire Yves Bolduc, Privatisation
de la santé, PCP-Medisys, Arabie Saoudite, |
Il est vrai qu'avant de démissionner de son poste de
ministre de la Santé, en 2008, M. Couillard s'était négocié
en cachette un emploi lucratif dans un Fonds
d'investissement... en santé.
Mais ça se déroulait à une
époque où les questions éthiques préoccupaient autant nos
ministres que le taux de criminalité chez les sauterelles de
Papouasie ayant adopté l'usage du cure-dent parfumé à
l'eucalyptus.
Alors, ça ne compte pas.
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Il est vrai aussi que M. Couillard a été avare de
commentaires sur ses liens d'affaires avec son «ami» Arthur
Porter, accusé de fraude et de blanchiment d'argent. Mais
vous savez ce qu'on dit : «Il ne faut pas juger un homme
d'après ses fréquentations. Judas en avait d'excellentes»,
paraît-il.
Lorsque l'Unité permanente
anticorruption (UPAC) a mené une perquisition à la permanence du Parti
libéral, le très transparent Philippe Couillard n'a rien
dit.
Durant deux longs mois.
Mais n'allez pas croire que son silence constituait
une manière de gagner du temps.
Ça, non!
Car si Monsieur a évité d'en parler, y compris à ses
propres députés, c'est par esprit de sacrifice.
«Pour ne pas nuire aux enquêtes.»
Fiou!
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On ose à peine imaginer à quel point le chef libéral a dû
réprimer sa nature profonde, faite «d'un souci constant de
transparence», pour reprendre ses mots.
Notre héros prétend
même qu'il n'a pas voulu savoir quels documents les
policiers ont emportés avec eux! Plus transparent que cela,
on voit à travers. |
Après tant d'épreuves, M. Couillard a fini par s'écrier,
cette semaine : «Aucun compromis! Je veux la vérité!» Il
fallait vraiment un coeur de pierre pour ne pas éclater en
sanglots.
Snif. Vous me permettez une pause, le temps d'essuyer mon
clavier couvert de larmes?
Voilà. C'est fait. On continue.
Bien sûr, tout le monde peut comprendre la déception de
plusieurs députés libéraux, qui auraient préféré que le chef
bien-aimé les informe de la perquisition de l'UPAC au siège
du Parti. Mais il est permis de se demander si ces députés
dépités ne se trompent pas d'adresse.
Car le Parti libéral du Québec, entre vous et moi, c'est
pas exactement une commune hippie autogérée.
Comme m'a déjà dit un organisateur rouge, un soir
d'élection partielle, «t'as plus de chance de tomber sur un
concert rock à la morgue, un jour où tous les employés sont
en congé, que de croiser un vrai dissident dans un conseil
national du Parti Libéral du Québec».
Peu importe. Restons positifs. Car malgré tout ce qui
précède, il serait injuste de dire que le Québec n'avance
pas.
Il y a quelques années, le maire Gérald Tremblay ne
voyait rien. Récemment, le premier ministre Jean Charest ne
voyait que ce qu'il voulait bien voir. Et maintenant,
Philippe Couillard ne sait même plus ce qu'il aurait dû
voir.
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Robert Poëti
député provincial de la circonscription
de Marguerite-Bourgeoys, région de
l'Île-de-Montréal |
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Évidemment, les ennuis des libéraux avec l'UPAC
tombent pile pour le gouvernement Marois, en
pleine rentrée parlementaire.
La coïncidence
apparaît tellement abracadabrante, que le
porte-parole libéral en matière de sécurité
publique, Robert Poëti, crie déjà au complot
politico-policier.
Robert Poëti, vous dites?
N'est-ce pas cet ancien policier qui se
précipitait sur toutes les tribunes, durant le
printemps étudiant de 2012, pour chanter le
professionnalisme et l'indépendance de ses
frères d'armes, toutes catégories confondues? |
À l'époque, M. Poëti ne s'offusquait pas trop que les
policiers manipulent l'information. Mettons en prévenant les
médias pour qu'ils assistent à l'arrestation de la fille du
député
Amir Khadir, aux petites heures du matin?
Alors, Monsieur Poëti, comment on se sent du mauvais côté
de la matraque?
Plutôt que d'attendre votre réponse, je vous raconte
l'histoire d'un ancien ministre, qui subissait son procès
pour des affaires reliées à la corruption. Un jour, son
avocat lui téléphone, tout excité. «Monsieur, la vérité a
triomphé!»
L'autre n'attend pas la suite : «Portez ma cause en
appel.»
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Conflits d'intérêts, paradis fiscaux,
nominations partisanes, Pietro Perrino,
Arthur T. Porter, Louis Roquet, éthique,
Affaire Yves Bolduc, Privatisation de la
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Parti Libéral du Québec, PLQ, Québec,
Gouvernement, Député, ministre, Philippe
Couillard, |
Source:
Le Soleil/Gesca pour Power Corporation of Canada
et MétéoPolitique.com |
Choix de photos,
fusion de textes, mise en page,
références et titrage
par :
JosPublic
Mise à
jour :
20 juillet 2014 |
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