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Sami Abdellah Bebawi fraude et corruption chez SNC-Lavalin
Sami Abdellah Bebawi vice-pr�sident chez SNC-Lavalin
Accusation d'entrave � la justice par Sami Abdellah  Bebawi
La GRC accuse Sami Abdellah Bebawi

 
 

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Dans le cadre du scandale des "Pots-de-vin de SNC/Lavalin", Sami Abdellah Bebawi d�veloppait des affaires en Afrique.   Il �tait vice-pr�sident et grand patron de la division construction chez SNC-LAVALIN jusqu'en 2006. 

Un fait important pour comprendre la structure de tricherie implant�e dans la grande firme, il �tait directement sous l'autorit� du pr�sident de l'entreprise, Jacques Lamarre.  ( 01 )   Un autre joueur corrompu Riadh Ben A�ssa ( 02 ) travaillait pour lui jusqu'en 2006.   Des accusations ont �t� port�es pour fraude et entrave � la justice contre l'homme d'affaires r�fugi� un temps dans sa luxueuse villa en �gypte, un pays qui n'a pas sign� de trait� d'extradition avec le Canada.

Les principaux artisans de la corruption chez SNC/Lavalin

Par contre le 12 f�vrier 2015 il se rendait volontairement � la police canadienne.  Il y a eu arr�t des proc�dures dans un premier proc�s o� il y avait des preuves hors de tout doute qu'il avait tent� de soudoyer un t�moin � charge, sauf que le proc�s s'est �chou� sur une formalit�.  Il semble que la preuve avait �t� obtenue ill�galement.  Le 15 d�cembre 2019 il est d�clar� coupable par un jury � propos d'une fraude de 26,5 millions$.  En attendant son proc�s il achetait des propri�t�s et transf�rait g�n�reusement tous ses biens � sa famille. Tout ceci ne l'emp�che pas de poursuivre SNC/Lavalin devant les tribunaux pour cong�diement injustifi�. Eh oui un pr�sum� voleur poursuit un voleur av�r� !!! 

Le juge a impos� une sentence de 8.5 ans de prison, plus des amendes � d�terminer. Comme la sentence de culpabilit� est en appel, il n'ira pas en prison imm�diatement.   Quant � Jacques Lamarre l'ex-pr�sident de SNC/Lavalin qui participait personnellement � la corruption et collusion, tel que d�montr� � plusieurs reprise durant le proc�s de Bebawi, est-ce que la GRC ou la SQ passeront � l'arrestation et � la mise en accusation ?                                                                                                    - JosPublic

Gens d'affaires

Coupables

Sami Abdellah Bebawi fraude et corruption chez SNC-Lavalin
Sami Abdellah Bebawi vice-pr�sident chez SNC-Lavalin
Accusation d'entrave � la justice par Sami Abdellah  Bebawi
La GRC accuse Sami Abdellah Bebawi
 

Sami Abdellah Bebawi fraude et corruption chez SNC-Lavalin

Sami Abdellah Bebawi vice-pr�sident chez SNC-Lavalin

Accusation d'entrave � la justice par Sami Abdellah  Bebawi

La GRC accuse Sami Abdellah Bebawi

 

Sami Abdellah Bebawi au fil du temps

2020

 

10 janvier 2020
Sentence pour Sami Bebawi de SNC-Lavalin : 8 ans et demi de prison

 

Sami Bebawi avait �t� reconnu coupable en d�cembre 2019 de cinq chefs d'accusation : fraude, corruption d'un agent public �tranger, possession de biens vol�s et recyclage de produits de la criminalit� (deux chefs)

La poursuite avait r�clam� neuf ans d'emprisonnement pour l'homme �g� de 73 ans, tandis que la d�fense avait estim� qu'une peine de 6 ans �tait suffisante.  L'accus� �tait passible d'un maximum de 10 ans d'incarc�ration.

Juge Guy Cournoyer: � La poursuite souligne avec raison que la trame factuelle de cette affaire �tablit que le mod�le d�affaires mis en �uvre s�appuyait sur une corruption �rig�e en syst�me...La cupidit� corporative institutionnelle existant au sein de SNC-Lavalin et celles de certains de ses dirigeants entra�nent un d�rapage dont l'extravagance et les exc�s entrent en collision frontale avec les param�tres clairs �tablis par le droit canadien �

Les avocats de M. Bebawi, qui n'ont fait aucun commentaire � leur sortie de l'audience, disposent de 30 jours pour contester la peine � laquelle il a �t� condamn�.  Ils avaient d�j� fait appel de sa condamnation. La Cour d'appel a d'ailleurs autoris� la remise en libert� de M. Bebawi pour la dur�e de cet appel.

Les procureurs de la Couronne semblaient quant � eux satisfaits de la peine impos�e � Sami Bebawi par le juge de la Cour sup�rieure. On a demand� 9 ans, alors 8 ans et demi c�est quand m�me tr�s pr�s, a expliqu� la procureure aux poursuites criminelles et p�nales.

Me Anne-Marie Manoukian: "Ce que nous avons plaid� et que le juge a retenu comme principe, c�est l�importance de la d�nonciation, de la dissuasion, et nous consid�rons que cette peine est une peine dissuasive."

La poursuite entend aussi r�clamer l'imposition d'une amende � Sami Bebawi. Consid�rant les sommes qui ont �t� saisies dans cette affaire, Me Manoukian a expliqu� qu'il y aura un d�bat le 28 janvier 2020 pour d�terminer ce qu'il adviendra des fruits de la criminalit� et des sommes qui sont toujours disponibles dans cette affaire.

La d�fense a d�j� indiqu� de son c�t� que son client a des ennuis d'argent et de sant� et qu'il n'aura vraisemblablement pas les moyens de payer une amende.

Juge Guy Cournoyer: "Toutes les entreprises canadiennes et leurs dirigeants devaient respecter les lois canadiennes interdisant la fraude et la corruption d�agents publics �trangers. Le Canada est un �tat de droit. Ses lois doivent �tre respect�es."

Source: Soci�t� Canadian Broadcasting Corporation (CBC)/Radio-Canada pour
le gouvernement du Canada

2019

19 d�cembre 2019
La Couronne sugg�re neuf ans de prison pour l'ex-cadre de SNC-Lavalin Sami Bebawi

L'ex-cadre de la firme de g�nie SNC-Lavalin Sami Bebawi a terni la r�putation du Canada et contribu� � perp�tuer le r�gime dictatorial corrompu de Mouammar Kadhafi en Libye, a d�clar� jeudi la procureure f�d�rale Anne-Marie Manoukian en demandant qu'il soit condamn� � neuf ans de prison.

 

Pendant qu'il dirigeait les activit�s de l'entreprise en Libye, � partir de la fin des ann�es 1990, Bebawi a mis en place un �stratag�me de fraude complexe� pour assurer � SNC-Lavalin des contrats lucratifs et empocher des millions de dollars, a affirm� Me Manoukian dans les observations sur la peine devant le juge de la Cour sup�rieure du Qu�bec Guy Cournoyer.

Me Manoukian a recommand� que Bebawi soit condamn� � neuf ans pour fraude, 4,5 ans pour corruption d'un agent public �tranger et 45 mois pour le recyclage de produits de la criminalit�, les peines �tant purg�es simultan�ment.  Le seul facteur att�nuant qui pourrait r�duire sa peine, a-t-elle dit, est l'�ge de Bebawi - il a 73 ans.

La d�fense a r�pliqu� qu'une peine de six ans de prison serait appropri�e: six ans pour fraude, 3,5 ans pour corruption et trois ans pour le recyclage de produits de la criminalit�, purg�s simultan�ment.

Bebawi a �t� remis en libert� dans l'attente du prononc� de sa sentence par le juge Cournoyer. Ce dernier a annonc� qu'il rendra sa d�cision le 10 janvier 2020.

Source: l'agence de presse La Presse Canadienne pour La Presse (Montr�al) / The Globe and Mail / Torstar

 
 

3 d�cembre 2019
Sami Bebawi
ne pr�sente pas de d�fense � son proc�s

� M. Bebawi ne pr�sentera pas de d�fense ï¿½, a annonc� son avocate, Me Annie �mond, devant les membres du jury mardi apr�s-midi.  L��quipe de M. Bebawi a pris cette d�cision apr�s la fin de la pr�sentation de la preuve de la couronne.

 Plusieurs anciens cadres de SNC-Lavalin, deux policiers, une juricomptable et un professeur d�universit� sp�cialiste de la Libye ont aussi t�moign� pour la couronne.

Depuis le d�but du proc�s, certains t�moins ont �t� longuement contre-interrog�s par Me Annie �mond et Alexandre Bien-Aim�, les deux avocats de Sami Bebawi.  Les deux criminalistes ont pos� plusieurs questions pour tenter de cerner qui �tait au courant de quoi chez SNC-Lavalin, mis � part leur client.

Par exemple, selon le t�moin vedette Riadh Ben A�ssa, l�ancien PDG de l�entreprise Jacques Lamarre aurait lui-m�me approuv� l�achat d�un yacht de 25 millions pour Saadi Kadhafi.  Sami Bebawi, qui n�a pas t�moign� � son proc�s, a fait une d�claration allant dans le m�me sans lors d�une conversation avec un policier qui a �t� relat�e en cour. � Crisse, il le savait, il l�a approuv� ï¿½, avait-il dit au sujet de Jacques Lamarre et de l�achat du bateau.

Les deux parties pr�senteront leurs plaidoiries d�ici la semaine prochaine et le jury sera ensuite s�questr� pour d�lib�rer.

Source: Fiducie de soutien � La Presse

 
 

27 novembre 2019
Un agent d�infiltration de la Gendarmerie royale du Canada a pi�g� l'avocat de Bebawi qui lui a offert 10 M$

 

Ma�tre Constantine-Andreas Kyres

Selon le t�moignage livr� mercredi le 27 novembre 2019 par l�agent d'infiltration, Me Kyres aurait offert cette somme pour que Ben A�ssa mente et dise que de l�argent que lui et Bebawi avaient en Suisse devait servir � financer des projets commerciaux personnels en �gypte.

Riadh Ben A�ssa devait, en �change du pot-de-vin, prendre tout le bl�me pour la corruption chez SNC-Lavalin et dire que Bebawi ignorait la provenance de fonds dans une soci�t�-�cran.

Dans des extraits d��coute �lectronique entendus en cour, l�avocat Kyres se montre d�abord m�fiant envers l�agent d�infiltration puisqu�il n�a pas le statut d�avocat.  � Je pourrais parler plus librement si tu �tais avocat ï¿½, dit-il, expliquant qu�il pourrait alors invoquer le secret professionnel si on lui pose des questions.  � Tu pourrais �tre un journaliste ou travailler pour le gouvernement ï¿½, suspecte-t-il � un autre moment. 

L�agent le rassure en lui disant qu�il ne verra pas son nom dans les journaux avant longtemps. L�avocat discute ensuite longuement avec le faux consultant des moyens qu�il faudrait prendre pour verser le pot-de-vin sans �veiller les soup�ons, soit en envoyant l�argent � Duba�, soit en payant les sommes � des proches de Ben A�ssa.  La GRC a d�ploy� des moyens exceptionnels pour pi�ger l�avocat montr�alais. Un faux bureau avec de faux employ�s dans la r�gion de Toronto a m�me �t� mis sur pied.

Lors d�une conversation enregistr�e dans ce bureau, Constantin Kyres dit que les avocats comme lui sont tr�s flexibles dans les arrangements financiers permettant d��viter un proc�s.

Source: Journal de Qu�bec de QMI/Qu�becor M�dias de Qu�becor Inc.
pour
Pierre Karl P�ladeau

 
 

1er novembre 2019
Proc�s de Sami Bebawi:
les pots-de-vin comme mod�le d'affaires, dit la Couronne

Voyages constants d�une capitale � l�autre, paiements cach�s aux familles de deux chefs d��tat, bonis �normes dans des comptes suisses, tensions avec les services secrets : un ancien cadre de SNC-Lavalin a racont� jeudi le rythme endiabl� auquel l�entreprise op�rait en Afrique du Nord, au premier jour du proc�s de son ancien patron

Le premier � se pr�senter � la barre au proc�s a �t� le t�moin vedette de la Couronne, Riadh Ben Aissa, ancien subalterne de Sami Bebawi chez SNC-Lavalin qui a �t� arr�t� en Suisse pour des faits similaires et qui a pass� du temps en d�tention avant de signer une entente de collaboration avec la justice canadienne.

Le probl�me, c�est que SNC-Lavalin ne pouvait pas payer directement les proches des chefs d��tat.  ï¿½ La compagnie ne pouvait pas faire affaire avec Saadi Kadhafi  et Slim Chiboub, car ce sont des personnes politiques. Donc, c��tait : �Nous, on te donne un bonus et tu payes qui tu dois payer.� ï¿½

Le t�moin affirme que Sami Bebawi lui a promis que s�il arrivait � convaincre la Libye de verser les 100 millions$ en extras, la moiti�, soit 50 millions$, irait dans les comptes de l�entreprise et l�autre moiti� serait mise de c�t� � titre de � bonus ï¿½ pour les gens qui avaient bien travaill�.

Riadh Ben Aissa allait devoir piger dans ces 50 millions$ pour payer lui-m�me toutes les personnes influentes � qui il avait demand� de l�aide. Le reliquat serait ensuite divis� entre Riadh Ben Aissa et Sami Bebawi, pour leur profit personnel.

Sami Bebawi l�aurait ensuite emmen� en Suisse pour lui pr�senter une banqui�re, afin qu�il puisse cr�er une entreprise et ouvrir un compte qui lui permettrait de r�aliser toutes ces transactions.

� Sami Bebawi m�a dit : �C�est toi qui t�occupes de toute cette partie-l� ; nous, on ne peut pas g�rer �a.� Et il m�a emmen� � Zurich ï¿½, a racont� M. Ben Aissa.

� J�ai dit OK ï¿½, s�est-il souvenu.

  Ici pour tous les d�tails - Source - Fiducie de soutien � La Presse

 
 

7 mai 2019
L'ex-conjointe d'un ancien haut dirigeant de SNC-Lavalin �pingl�e
par Revenu Qu�bec

Revenu Qu�bec vient d'�pingler l'ex-conjointe d'un ancien haut dirigeant de SNC-Lavalin. La femme est soup�onn�e d'avoir aid� son ex-mari � placer une v�ritable fortune � l'abri de l'imp�t avant qu'il soit accus� de fraude, corruption et blanchiment d'argent.

Les employ�s.es de Revenu Qu�bec sont entr�s en action d'un seul coup, et ils ont frapp� fort : ils ont saisi tous les avoirs de Marie-Claude Duhamel.  Ses comptes bancaires, sa Honda CR-V 2017, tous ses placements, ses REER, mais surtout, le fruit de la vente de sa maison d'Outremont, qu'elle avait vendue la veille pour 1,8 million$. Revenu Qu�bec avait m�me obtenu d'un juge l'autorisation de saisir le fruit de la vente directement dans le bureau du � notaire instrumentant la vente ï¿½, Me Philip Friedman, au besoin.

Marie-Claude Duhamel a vu plusieurs millions lui passer entre les mains depuis sa s�paration de Sami Bebawi.  La th�se des autorit�s est que la fortune de M. Bebawi provenait de ses crimes en s�rie �tal�s sur des ann�es, qui impliquaient des sommes faramineuses jamais d�clar�es � l'imp�t et qui ont permis � Mme Duhamel de vivre dans le grand luxe.  Le 24 avril 2012, il a transf�r� le droit de propri�t� de trois immeubles � sa fiducie personnelle : une maison situ�e avenue McDougall, � Outremont, une vaste r�sidence du XIXe si�cle de la rue Stanley, pr�s de l'Universit� McGill, et une r�sidence secondaire � Brownsburg-Chatham.  Deux jours plus tard, il a cess� de faire vie commune avec sa conjointe Marie-Claude Duhamel, de qui il allait divorcer par la suite.

Peu apr�s, la fiducie a fait don gracieusement des trois immeubles � Mme Duhamel. Cette derni�re a vendu l'immeuble de la rue Stanley pour 2 millions. Elle a fait don de la r�sidence secondaire � d'autres membres de la famille. Et elle a continu� � habiter la maison d'Outremont jusqu'� la semaine derni�re, alors qu'elle l'a vendue pour 1,8 million.

- Extrait de la d�claration sous serment d'un expert de Revenu Qu�bec: Si les manoeuvres de Sami Bebawi int�ressent � ce point Revenu Qu�bec, c'est que les enqu�tes polici�res en Suisse et au Canada ont permis de r�v�ler qu'il avait camoufl� des revenus importants � l'imp�t au fil des ans.  Or, la Loi sur l'administration fiscale pr�voit des mesures pour emp�cher un contribuable de transf�rer ses biens � un autre dans le but d'�viter de payer une cr�ance fiscale. La personne qui re�oit les dons peut donc devenir solidairement responsable des dettes du donateur. C'est en vertu de ces dispositions que les biens de Marie-Claude Duhamel ont �t� saisis.

Source - Fiducie de soutien � La Presse

 
 

8 mars 2019
Le proc�s d'un ex-cadre de SNC-Lavalin report� � l'automne

Me Jacques Larochelle

Pr�vu pour le 8 avril 2019, le proc�s du seul ancien cadre de SNC-Lavalin qui demeure accus� pour la corruption en Libye vient d'�tre report� � l'automne 2019, en raison des probl�mes de sant� de son avocat. Le report permettra aussi de s'�loigner de � l'intensit� du d�bat public actuel ï¿½ sur cette affaire, souligne le juge.

La demande de report du proc�s est venue de l'accus� Sami Bebawi, ce qui signifie qu'il renonce � invoquer l'arr�t Jordan de la Cour supr�me sur les d�lais d�raisonnables pour tenter d'obtenir un arr�t du processus. Il ne pourra pas se plaindre de la lenteur du processus, puisqu'il est � l'origine du report.  Mais l'avocat de M. Bebawi, Me Jacques Larochelle, conna�t des ennuis de sant� impr�vus qui l'emp�cheront de tenir le proc�s en avril comme il se devait.

M. Bebawi tient tout de m�me � �tre repr�sent� par Me Larochelle, qui a d�j� absorb� la volumineuse preuve de centaines de milliers de pages en pr�vision du proc�s, et qui est reconnu au Qu�bec comme un plaideur redoutable (il a notamment obtenu l'acquittement de l'ancien chef guerrier des Hells Maurice Boucher et de Basil Parasiris, un trafiquant de drogue qui avait tu� un policier pendant une perquisition).

� Le droit de M. Bebawi d'�tre repr�sent� par l'avocat de son choix, m�me s'il n'est pas absolu, doit �tre respect�, surtout lorsque les circonstances n'�tablissent pas qu'il vise � retarder la tenue du proc�s ï¿½, a reconnu le juge Guy Cournoyer dans son jugement. Le magistrat voit aussi un avantage � reporter le proc�s, qui devait s'ouvrir sous peu avec la s�lection du jury, alors que l'affaire SNC-Lavalin a plong� le gouvernement Trudeau dans la tourmente.  ï¿½ Ainsi, cette publicit� s'av�re susceptible d'influencer un jur� et de faire na�tre un pr�jug� sp�cifique ou un pr�jug� inspir� par le conformisme qui comporte le risque de conduire un verdict refl�tant non pas la preuve et le droit, mais les id�es pr�con�ues et les pr�jug�s d'un jur� ï¿½, poursuit-il en citant la Cour supr�me.

� L'un des b�n�fices collat�raux, mais non n�gligeables, de l'ajournement consiste � �tablir une p�riode de temps entre l'intensit� du d�bat public actuel et la s�lection du jury qui sera appel� � juger M. Bebawi ï¿½, dit le juge. ï¿½ Ce seul facteur n'aurait pas justifi�, � lui seul, l'ajournement du proc�s, mais il s'av�re pas erron� d'en constater les bienfaits pour le droit de M. Bebawi � un proc�s �quitable devant un jury impartial ï¿½, conclut-il.

Le d�lai permettra par ailleurs au camp de M. Bebawi de conclure l'analyse de 600 000 courriels internes de SNC-Lavalin re�us � la suite d'une demande en divulgation pr�alable au proc�s.  En plus des accusations criminelles, M. Bebawi a des probl�mes avec le fisc, qui lui r�clame 28 millions en imp�ts impay�s.

Source - Fiducie de soutien � La Presse

 
 

15 f�vrier 2019
Arr�t partiel des proc�dures

Sami B�bawi, l'ex-dirigeant de SNC-Lavalin accus� d'entrave � la justice, b�n�ficie d'un arr�t des proc�dures judiciaires en vertu de l' arr�t Jordan, mais il fait toujours l'objet d'autres accusations en lien avec son passage au sein de la firme d'ing�nierie.

Dans sa d�cision rendue vendredi le 15 f�vrier 2019 en apr�s-midi, le juge Guy Cournoyer a invoqu� des d�lais d�raisonnables pour la tenue du proc�s contre l'accus�.

� Le dossier des accus�s para�t avoir �t� abandonn� comme un navire sans capitaine qui d�rive lentement, mais inexorablement vers un r�cif. �

Extrait du jugement de
        
 Guy Cournoyer

L'avocat fiscaliste Constantine Kyres, �galement accus� d'entrave � la justice, b�n�ficie lui aussi d'une suspension en vertu du jugement rendu vendredi.

Le juge explique que la poursuite s'�tait montr�e incapable d'expliquer pourquoi elle avait autant tard� � proc�der, et ce m�me apr�s que l'arr�t Jordan eut �t� prononc� en 2016.  �Le dossier para�t avoir �t� abandonn� comme un navire sans capitaine�, a-t-il affirm�, �voquant une p�riode de 43 mois et 29 jours s'�tant �coul�s depuis le d�p�t des accusations contre Bebwai et Kyres en 2014.

Selon la poursuite, Bebawi et son avocat Kyres auraient tent� de convaincre Riadh Ben A�ssa, cet ex-dirigeant de SNC-Lavalin, d'obtenir une d�claration qui aurait d�tourn� le cours de la justice, selon le mandat d'arrestation.  La police estimait que l'avocat montr�alais de Bebawi, Constantine Kyres, avait essay� de convaincre ben A�ssa de changer son t�moignage contre une dizaine de millions de dollars.

De son c�t�, le procureur de la Couronne, Fr�d�ric Hivon, a r�torqu� que la d�fense ne s'�tait pas oppos�e au rythme des proc�dures jusqu'au r�cent d�p�t d'une requ�te en suspension des proc�dures.  Il a de plus fait valoir qu'une liste d'�l�ments de preuve � n'est pas une science exacte ï¿½ et a ajout� que la Couronne avait le droit d'ajuster sa liste de t�moins.

En vertu de l'arr�t Jordan de la Cour supr�me, rendu en 2016, il ne peut s'�couler plus de 30 mois entre le d�p�t d'accusations et la conclusion d'un proc�s criminel.

Source -  Soci�t� CBC/Radio-Canada pour le gouvernement du Canada

 
 
 
 
 

15 d�cembre 2019
D�clar� coupable par le jury

L�ex-cadre de SNC-Lavalin Sami Bebawi est reconnu coupable des cinq chefs d�accusation auxquels il faisait face, dont fraude et corruption.

Les jur�s se sont prononc�s dimanche matin le 15 d�cembre 2019, � leur quatri�me journ�e de d�lib�rations.  Sami Bebawi, 73 ans, faisait face � cinq chefs d'accusation de fraude, de recyclage de produits de la criminalit�, de possession de biens vol�s et de corruption d'un agent public �tranger.

M. Bebawi et son avocat n�ont fait aucun commentaire apr�s la lecture du verdict.  La procureure, pour sa part, n�a pas voulu donner de d�tails sur la peine qu�elle pourrait r�clamer.  Les observations sur la peine se d�rouleront jeudi le 19 d�cembre 2019.

Le juge Guy Cournoyer de la Cour sup�rieure du Qu�bec a rejet� la demande de d�tention provisoire r�clam�e par la Couronne, estimant qu'il n'y avait aucun risque que M. Bebawi prenne la fuite.

Sami Bebawi a orchestr� un syst�me de pots-de-vin qui a b�n�fici� au fils de l'ex-dictateur  Mouammar Kadhafi en �change de contrats juteux ainsi que pour le paiement d'extras.  L'entreprise a �galement pay� un yacht de 25 millions de dollars � Saadi Kadhafi.  Au fil des ans, Sami Bebawi lui-m�me aurait re�u un total de 26 millions de dollars, selon la Couronne.

Le nom de Jacques Lamarre a �t� mentionn� plusieurs fois au proc�s, mais il n'a pas �t� appel� � t�moigner. Il n'est pas non plus accus�.  Seul Sami Bebawi a �t� accus� dans cette affaire.

Source: Soci�t� Canadian Broadcasting Corporation (CBC)/Radio-Canada pour le gouvernement du Canada

 
 

29 novembre 2019
Yacht pour Kadhafi: �J�ai donn� �a � Jacques Lamarre�, a dit Bebawi

Sami Bebawi, ancien vice-pr�sident directeur de SNC-Lavalin accus� de corruption, a approch� un policier dans le corridor du palais de justice pour lui dire que Jacques Lamarre, l�ancien PDG de l�entreprise, avait approuv� l�achat d�un yacht pour le fils du dictateur Mouammar Kadhafi.

Alexandre Beaulieu, un enqu�teur de la GRC, a racont� cette br�ve conversation vendredi matin, le 29 novembre 2019, au proc�s de Sami Bebawi. Ce dernier est accus� d�avoir particip� au versement de pots-de-vin � Saadi Kadhafi, notamment l�achat d�un yacht de 25 millions$ qui aurait �t� pay� par SNC-Lavalin.

En avril 2019, alors que le policier Beaulieu �tait au palais de justice de Montr�al pour t�moigner dans le cadre d�une proc�dure pr�liminaire li�e au m�me dossier, il a �t� approch� par M. Bebawi.  Ils ont �chang� quelques banalit�s polies, puis M. Bebawi a abord� directement le dossier de SNC-Lavalin.

� Il se sentait triste pour les gens et les employ�s. Mais le plus frustrant pour lui �tait que monsieur Jacques Lamarre �tait dans les nouvelles et niait tout ce qui s��tait pass� � propos du bateau ï¿½, a relat� le policier.

M. Bebawi aurait alors lanc� : � Criss, il le savait, il l�a approuv� ! ï¿½

M. Bebawi aurait expliqu� � l�enqu�teur que son subalterne Riadh Ben A�ssa �tait arriv� avec la demande pour l�achat du bateau 

� Il m�a dit : �Riadh Ben Aissa m�a donn� �a et je ne voulais pas approuver, et j�ai donn� �a � Jacques Lamarre�. Il disait que c��tait une erreur et qu�il n�aurait pas d� faire �a. Ensuite, il m�a dit qu�il y avait m�me un deuxi�me bateau ï¿½, a relat� l�enqu�teur Beaulieu.

Riadh Ben Aissa a d�j� t�moign� devant le jury au proc�s de Sami Bebawi.  Lui aussi a affirm� que Jacques Lamarre avait approuv� l�achat du yacht pour le fils du dictateur. � l��poque, Saadi Kadhafi venait d�intervenir pour aider SNC-Lavalin � remporter un contrat d�un milliard de dollars sans appel d�offre dans son pays.

Source: Fiducie de soutien � La Presse

 
 

7 novembre 2019
Les tentacules de SNC/Lavalin jusque dans les officines du Canada � l�ONU pour favoriser la Libye

Apr�s avoir obtenu de gros contrats publics libyens, au d�but des ann�es 2000, SNC-Lavalin a fait pression sur le gouvernement du Canada afin qu�il appuie la Libye lors de votes aux Nations unies, malgr� des inqui�tudes quant au respect des droits de la personne.

Dans le cadre du proc�s de Sami Bebawi et du t�moignage de Riadh Ben A�ssa, la Couronne a d�pos� en preuve hier plusieurs courriels envoy�s par Bob Blackburn, responsable des relations gouvernementales pour SNC-Lavalin, � d�autres cadres de l�entreprise.

En 2003, par exemple, M. Blackburn sugg�rait de faire valoir aux dirigeants libyens comment SNC-Lavalin avait aid� � faire changer la position canadienne lors d�une r�cente session de l�ONU.  

La Libye pr�sentait tous les deux ans une r�solution pour demander � tous les pays de condamner les pressions �conomiques et les mesures � extraterritoriales ï¿½.  Le Canada s�absentait toujours lors du vote, mais il avait r�cemment chang� sa position pour appuyer la Libye.

� SNC-Lavalin international a aid� pour cela, avec le minist�re des Affaires �trang�res � Ottawa et � l�ONU ï¿½, �crivait M. Blackburn.

Lire la suite - Source: Fiducie de soutien
� La Presse

 
 

24 octobre 2019
Le proc�s de Bebawi, ex-dirigeant de SNC-Lavalin d�butera dans la semaine du 28 octobre 2019

L'accus� sous protection sp�ciale
 au palais de justice

Cette fois, �a y est.  Apr�s des ann�es de reports, retards et rebondissements, le proc�s du seul ex-cadre de SNC-Lavalin jug� au Canada pour la corruption en Libye d�butera la semaine prochaine.  Pour la premi�re fois, un tribunal analysera en d�tail la preuve amass�e dans ce dossier qui a �branl� le gouvernement de Justin Trudeau.

Aujourd�hui �g� de 73 ans, il fait face � huit chefs d�accusation de fraude, possession de produits de la criminalit�, possession de biens vol�s et corruption d�un agent public �tranger.  Les faits se seraient d�roul�s entre 2001 et 2013 � Montr�al, en d�autres endroits au Canada ainsi qu�� l��tranger.

Selon l�acte d�accusation, Bebawi aurait fraud� l��tat libyen, il aurait vers� des pots-de-vin � un agent public de la Libye afin d�influencer des d�cisions du gouvernement libyen et il aurait eu en sa possession une somme de 15 millions$ et une somme de 12 millions$ qui �taient le fruit de la fraude et de la corruption.  Les accusations avaient �t� port�es en janvier 2014 et Bebawi avait comparu en f�vrier 2015.

Originalement, un autre ancien cadre, St�phane Roy, avait �t� accus� en m�me temps que Sami Bebawi.  Il a toutefois b�n�fici� d�un arr�t du processus judiciaire pour d�lais d�raisonnables, en vertu de l�arr�t Jordan de la Cour supr�me.

La s�lection d�un jury de 12 personnes commencera lundi au palais de justice de Montr�al.  Une fois le groupe form�, les premiers t�moins seront appel�s � la barre.  Six semaines d�audiences ont �t� pr�vues pour le proc�s, qui se d�roulera devant le juge Guy Cournoyer.

Le Service des poursuites p�nales du Canada a mobilis� trois procureurs de la Couronne pour le proc�s : Me Richard Roy, Me Anne-Marie Manoukian et Me Hans Gervais.  De son c�t�, Sami Bebawi sera d�fendu par Me Annie �mond et Me Alexandre Bien-Aim�.

Source - Fiducie de soutien � La Presse

 
 

2 mai 2019
Nouveau tour de passe-passe de Sami

Sami Bebawi, qui multiplie les stratag�mes pour placer ses millions � l�abri avant son proc�s pour corruption, vient de r�ussir un nouveau tour de passe-passe. Plut�t que de vendre lui-m�me sa maison et risquer de voir le fruit de la vente confisqu�, il a donn� gracieusement la r�sidence � son ex-femme, qui l�a ensuite vendue elle-m�me cette semaine afin d�empocher 1,8 million de dollars en toute impunit�.

Les d�m�nageurs avaient commenc� � sortir les meubles de la r�sidence de la rue McDougall, � Outremont.  La transaction a �t� finalis�e  au d�but mai 2019, selon les documents d�pos�s au Registre foncier du Qu�bec. 

L�ex-conjointe de Bebawi a pu repartir avec son magot, contrairement � Revenu Qu�bec, qui r�clame 28 millions$ en imp�ts impay�s � l�ex-cadre de SNC-Lavalin et qui cherche par tous les moyens � se faire payer ne serait-ce qu�une fraction de cette somme. Questionn�e par le journal La Presse, la vendeuse n�a pas souhait� commenter son coup d�argent.

La man�uvre avait �t� pr�par�e il y a longtemps. C�est en 2012 que Sami Bebawi a commenc� � sentir la soupe chaude. Le 23 avril 2012, soit 12 jours apr�s la premi�re perquisition de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au si�ge social de SNC-Lavalin, il avait fait don de plusieurs immeubles � ses proches, dont sa maison de l�avenue McDougall, offerte sans contrepartie � son �pouse de l��poque, de qui il a divorc� depuis.

Il avait aussi transf�r� 18,5 millions de dollars en �gypte, mais quand les autorit�s fiscales ont pos� des questions � ce sujet, il a pr�tendu que, par une grande malchance, toute cette somme avait �t� perdue � la Bourse de Duba�.

Les agences du Revenu se sont lanc�es � ses trousses : Revenu Qu�bec lui r�clame 13 millions$ et l�Agence du revenu du Canada, 15 millions$, soit au total 28 millions$ en imp�ts impay�s.

Source - Fiducie de soutien � La Presse

 
 

20 f�vrier 2019
Le seul dirigeant de SNC-Lavalin poursuivi dans le dossier de la Libye cache sa fortune

L'accus� B�bawi et son avocat

L'Agence du Revenu a d� prendre des mesures exceptionnelles lundi, de peur qu'il d�clare faillite ou dilapide ses biens � l'approche de son proc�s

Une �quipe d'experts de l' Agence du revenu du Qu�bec a expos� les astuces de Sami Bebawi dans une requ�te � la Cour sup�rieure.

18,5 millions$ disparus � Duba�

Or, selon Revenu Qu�bec, d�s que Bebawi a su que la police �tait sur la piste de la corruption chez SNC-Lavalin, en 2012, il a multipli� les manoeuvres pour mettre des millions � l'abri.
 

  Ici pour la suite du texte - Sur M�t�oPolitique

 
 

14 f�vrier 2019
Proc�s:
des milliers de courriels pourraient �tre d�voil�s

Jacques Lamarre

� l'approche de leur proc�s pour corruption, deux anciens cadres de SNC-Lavalin ont obtenu des milliers de courriels issus des comptes professionnels de leurs anciens coll�gues. Et ils se promettent bien de les utiliser pour leur d�fense, dans une grande s�ance de lavage de linge sale visant � d�montrer que ce sont les moeurs g�n�rales de l'entreprise qui �taient probl�matiques, plut�t que leur comportement � eux.

Sami Bebawi, ancien vice-pr�sident directeur de SNC-Lavalin, et St�phane Roy, ancien vice-pr�sident contr�leur de la firme, sont accus�s de fraude et de contravention � la Loi sur la corruption d'agents publics �trangers, pour avoir particip� au versement de pots-de-vin sous le r�gime de l'ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi.

Bebawi est aussi accus� de recyclage des produits de la criminalit� et de possession de biens criminellement obtenus, alors que de son c�t�, Roy fait face � une accusation suppl�mentaire pour avoir viol� les sanctions des Nations unies visant la Libye.

Leurs deux proc�s sont pr�vus pour les prochains mois.  Les accusations port�es contre eux en 2014 d�coulent du projet Assistance, soit l'enqu�te de la GRC qui a men� au d�p�t d'accusations contre SNC-Lavalin en tant qu'entreprise.

La possibilit� de conclure une entente � l'amiable avec l'entreprise pour �viter un proc�s criminel dans le cadre d'un programme de r�paration a fait couler beaucoup d'encre; Mais pour les deux cadres accus�s personnellement, il n'y a pas d'accord de r�paration possible. Pas d'entente � l'amiable en vue.

Plusieurs anciens hauts dirigeants qui �taient en poste au moment des aventures libyennes de SNC-Lavalin n'ont jamais �t� accus�s.  Mais Sami Bebawi veut parler d'eux.  Car selon ce qui a d�j� �t� d�voil� dans le cadre d'une requ�te pr�liminaire, il impute les infractions d�couvertes par la police � � un �tat de fait pr�existant impliquant notamment l'ancien PDG du Groupe SNC-Lavalin, M. Jacques Lamarre �.

Pour pr�parer sa d�fense, il a demand� une copie de tous les courriels concernant la Libye qui ont �t� envoy�s ou re�us � travers les serveurs de l'entreprise entre 2001 et 2011 par une s�rie de dirigeants.

Bebawi dit avoir besoin des courriels de Jacques Lamarre � ce sujet, mais aussi de ceux des anciens hauts dirigeants Paul Beaudry, Gilles Laram�e et Michael Novak. La cour a acc�d� � sa demande r�cemment.  Son proc�s doit s'ouvrir le 8 avril 2019

Source - Fiducie de soutien � La Presse

 

L�ex-vice-pr�sident de SNC-Lavalin Sami Bebawi , reconnu coupable d�avoir vers� des pots-de-vin en Libye, n�aurait pu commettre sa fraude si d�autres dirigeants de l�entreprise avaient �t� plus vigilants, r�v�lent des documents in�dits d�pos�s lors du proc�s qui s�est conclu dimanche le 15 d�cembre 2019, � Montr�al.  Riad Ben A�ssa et Sami Bebawi sont � ce jour les deux seuls cadres de la firme d�ing�nierie et de construction ayant �t� reconnus coupables de corruption en lien avec les affaires de l�entreprise en Libye.  Les deux ont affirm� que Jacques Lamarre, Michael Novak et Gilles Laram�e �tait partie prenante de la d�cision. Ce fait questionne l'intelligence du syst�me de justice canadien.. Ce fait questionne l'intelligence du syst�me de justice canadien. - 18 d�cembre 2019.    Pour plus de d�tails ICI

2018

16 mai 2018
SNC-Lavalin: accusations r�tablies contre un ex-dirigeant et un avocat

Trois mois apr�s avoir b�n�fici� d'un arr�t des proc�dures, un ex-dirigeant de SNC-Lavalin et son ancien avocat se retrouvent � nouveau accus�s d'avoir voulu corrompre un collaborateur important de la GRC, � la suite d'une nouvelle offensive muscl�e de la justice.

Sami Bebawi, ancien vice-pr�sident directeur de la firme de g�nie-conseil, et Constantine Kyres, qui �tait autrefois son avocat, sont accus�s d'entrave � la justice. La th�orie de la poursuite est qu'ils ont offert une dizaine de millions de dollars � Riadh Ben Aissa, un autre ancien dirigeant de SNC-Lavalin qui collabore avec la GRC, afin qu'il change son t�moignage.

Dans un dossier s�par�, Sami Bebawi est par ailleurs toujours en attente de son proc�s pour fraude et corruption d'agents publics �trangers, � la suite d'une enqu�te de la GRC sur les affaires de SNC-Lavalin en Libye.

Source - Fiducie de soutien � La Presse

 
 

16 f�vrier 2018
SNC-Lavalin: malgr� la preuve hors de tout doute, il y a arr�t des proc�dures contre un avocat et un ex-dirigeant

Constantine Kyres, avocat et son client Sami B�bawi accus�s d'avoir voulu corrompre un t�moin important dans l'enqu�te polici�re sur SNC-Lavalin ont b�n�fici� d'un arr�t des proc�dures � leur endroit, parce que la cour a d�termin� que la GRC avait viol� le secret professionnel qui prot�ge la relation client-avocat en enqu�tant sur eux.

Un sc�nario d'infiltration avait �t� mis sur pied. Un policier incognito s'�tait pr�sent� � Me Kyres comme un myst�rieux � consultant � qui avait �t� embauch� pour faciliter le paiement entre Bebawi et ben A�ssa en �change d'une modification du t�moignage. La GRC avait cr�� pour son faux consultant un faux passeport, de faux bureaux � Toronto, une fausse secr�taire (jou�e par une polici�re) et un faux chauffeur (jou� lui aussi par un policier).

� Toute la preuve avait �t� obtenue en violation de la nature sacro-sainte du secret professionnel de la relation avocat-client, qui existe depuis des centaines d'ann�es ! � s'est exclam� Me Frank Pappas, avocat de Constantine Kyres, hier.

� On est heureux d'avoir la chance de r�tablir la cr�dibilit� de notre client, qui a �t� sali dans le cadre de cette enqu�te sans m�rite �, a ajout� Me Alexandre Bergevin, avocat de Sami Bebawi, qui est toujours en attente de son proc�s pour les pots-de-vin qu'il aurait re�us de Libye.

Source - Fiducie de soutien � La Presse

 
 
 
 
 

16 mars 2018
Il demande la fin des proc�dures pour corruption dans un deuxi�me proc�s

L'ex-haut dirigeant de SNC-Lavalin accus� de corruption qui dit avoir perdu sa femme, sa famille et ses amis trouve qu�il attend son proc�s depuis trop longtemps et demande maintenant l�arr�t des proc�dures.

Un mandat d�arrestation avait �t� lanc� en janvier 2014, et m�me s�il �tait en �gypte, o� il n�y a pas de trait� d�extradition avec le Canada, il s��tait rendu de lui-m�me.  La fraude lui aurait rapport� plus de 26 millions$ en plus du fait qu'il gagnait 1 millions$ par ann�e.

Depuis, Bebawi clame son innocence (webmestre: malgr� qu'il donne ou vend ses propri�t�s pour ne rien perdre s'il �tait trouv� coupable !!!!!). Mais son proc�s doit avoir lieu en 2019 il trouve l�attente beaucoup trop longue.  Il a donc invoqu� l�arr�t Jordan de la Cour supr�me, qui limite les d�lais avant qu�un accus� soit jug�.

� M. Bebawi est d�avis que son droit d��tre jug� dans un d�lai raisonnable a �t� viol� et que les proc�dures sont loin d��tre termin�es, a indiqu� son avocat Alexandre Bergevin. Seul l�arr�t des proc�dures est le rem�de juste et convenable. �

Sans surprise, la Couronne f�d�rale s�oppose � la demande d�arr�t des proc�dures. Le juge Guy Cournoyer rendra sa d�cision en avril 2018.

Source - Journal de Montr�al de Qu�becor Inc. pour Pierre Karl P�ladeau

 

2016

 
 
 
 

15 f�vrier 2016
Accus� de fraude,
il a donn� quatre propri�t�s

D�cid�ment, Sami B�bawi l'ex-Vice-pr�sident de SNC-Lavalin est g�n�reux avec ses proches. Accus� de fraude, corruption et blanchiment d�argent, l�ancien vice-pr�sident directeur de SNC-Lavalin vient de transf�rer une quatri�me propri�t� � un membre de sa famille.

Cette fois-ci, c�est le gendre de l�ing�nieur d�chu qui profite de ses largesses. Bebawi a donn� un condo � Shafik Mina, un avocat mari� � sa fille Nadine. La copropri�t�, d�une valeur de 582 000 $, se trouve dans une tour du chemin de la C�te-Sainte-Catherine, dans l�arrondissement d�Outremont � Montr�al.

Avec ce dernier don, on compte pas moins de huit transactions � 0 ou 1 $ r�alis�es par des membres de la famille et la fiducie des Bebawi, et ce, pour quatre immeubles diff�rents.

Lire la suite - Journal de Montr�al/Qu�bec de Qu�becor Inc. pour Pierre Karl P�ladeau

 

6 juillet 2016
Accus� de fraude et de corruption
il ach�te le condo d'un voisin

Un ancien haut dirigeant de SNC-Lavalin accus� de fraude et de corruption vient d�acheter un condominium voisin du sien dans le complexe Tropiques Nord.  Sami Bebawi a mis la main sur la propri�t� pour un montant de 860 000 $.

Il y a un an, il avait achet� pour 700 000 $ l�unit� 1107 du complexe situ� � deux pas d�Habitat 67 dans le secteur de la Cit� du Havre � Montr�al.

Selon les accusations d�pos�es, il aurait d�tourn� 34 millions $, notamment pour des pots-de-vin � l�ex-r�gime libyen de Kadhafi.   Il est aussi accus� d�entrave � la justice et d�extorsion.   Malgr� tout, il a pu recouvrer sa libert� en f�vrier 2015 moyennant une caution de 200 000 $.   Celui qui a travaill� pour la firme de g�nie-conseil jusqu�� la fin de 2006 a multipli� les achats pour lui et sa famille dans la r�gion de Montr�al.   Dans plusieurs cas, les propri�t�s ont �t� c�d�es � des proches dont son ex-femme, Marie-Claude Duhamel.   C�est le cas d�une luxueuse r�sidence de la rue Stanley qui a �t� c�d�e en juin 2014 � celle qui �tait alors toujours son �pouse.   Elle a depuis �t� vendue pour 2 millions $.

Lire la suite - Journal de Montr�al/Qu�bec de Qu�becor Inc. pour Pierre Karl P�ladeau

 

2015

 
 
 
 

9 avril 2015
SNC/Lavalin poursuit Bebawi et Ben A�ssa

Nouvelle salve de SNC-Lavalin dans sa campagne pour se pr�senter en victime d'employ�s ren�gats plut�t qu'en promoteur institutionnel des pratiques de corruption: le g�ant du g�nie-conseil vient de d�poser une poursuite de 127 millions de dollars contre deux de ses anciens cadres, dont le d�lateur de la GRC Riadh Ben Aissa.

L'autre ancien cadre vis� par la requ�te est Sami Bebawi, autre ancien dirigeant m�l� aux activit�s de la firme en Afrique du Nord qui a d�j� �t� le superviseur de Riadh Ben Aissa. Des avocats et des banquiers �trangers qui les auraient aid�s � d�tourner des fonds destin�s � la corruption sont aussi cibl�s par la r�clamation de SNC-Lavalin d�pos�e au palais de justice de Montr�al.

�Ben Aissa et Bebawi ont pu ex�cuter leur d�tournement de fonds et d�tourner plus de 127 millions de fonds appartenant au plaignant, pour leur propre b�n�fice et pour le b�n�fice de leurs amis, familles et entit�s l�gales li�es respectives�, �crivent les avocats de SNC-Lavalin dans leur requ�te.

Lire la suite - Soci�t� CBC/Radio-Canada pour le gouvernement du Canada

 
 

13 f�vrier 2015
Sami B�bawi lib�r� sous caution

Il a pu reprendre sa libert� contre une caution importante. Il a d� d�poser 200 000 $ en argent, et il s'est engag� � faire la liste de ses propri�t�s � travers le monde.

L'accus� devra aussi se rapporter aupr�s de la GRC une fois toutes les deux semaines et obtenir la permission du corps policier pour voyager � l'�tranger.

Sami B�bawi pourra vivre chez son fils � Saint-Lambert ou � sa r�sidence secondaire � Brownsburg-Chatham.

Lire la suite sur Soci�t� CBC/Radio-Canada pour le gouvernement du Canada

 

 

10 d�cembre 2015
B�bawi dit avoir re�u de l'argent sale � son insu

L'histoire commence lorsque Riadh Ben A�ssa a soutenu que Sami Bebawi lui a offert de l'argent par l'entremise de son avocat, alors qu'il �tait emprisonn� en Suisse lors de l'enqu�te sur les pr�sum�s pots-de-vin donn�s � la Libye pour obtenir des contrats, en �change d'un t�moignage pour qu'il confirme la v�racit� d'un autre t�moignage donn� aux autorit�s suisses et canadiennes quant � la provenance des sommes importantes qu'ils ont investies ensemble.

Sur la foi des pr�tentions de Riadh Ben A�ssa, la GRC a obtenu des mandats d'�coute �lectronique contre Sami Bebawi et son avocat Me Constantine Kyres, qui est �galement accus�.

On apprend que Sami Bebawi et Riadh Ben A�ssa investissaient conjointement des sommes importantes en �gypte, dans des terrains ainsi que dans une compagnie de c�r�ales, et dans des projets immobiliers � Abou Dhabi, aux ï¿½mirats arabes unis et � Montr�al.

Pour ce faire, Riadh Ben A�ssa a d�pos� des sommes dans trois comptes appartenant � Sami Bebawi. Les choses ont pris un autre tournant lorsque Riadh Ben A�ssa a �t� arr�t� en Suisse et que les autorit�s polici�res ont interrog� Sami Bebawi.

M. Bebawi aurait affirm� aux autorit�s helv�tes et canadiennes qu'il ne connaissait pas la provenance des fonds de Riadh Ben A�ssa. Quant � lui, il explique sa fortune personnelle par un h�ritage familial en ï¿½gypte.

Lire la suite - Soci�t� CBC/Radio-Canada pour le gouvernement du Canada

 
 

12 f�vrier 2015
B�bawi se rend � la justice canadienne

Sami Abdellah Bebawi, accus� de corruption d'agents publics �trangers et de fraude dans le dossier de SNC-Lavalin, s'est rendu aux autorit�s.

En fuite depuis quelque temps alors qu'un mandat d'arr�t international pesait contre lui, l'ex-vice-pr�sident de SNC-Lavalin r�sidait en �gypte, son pays natal.

Il a d�cid� de se rendre � Toronto. La GRC le transporte en jet priv� et M. Bebawi devrait compara�tre le 12 f�vrier 2015 au Palais de Justice de Montr�al.

Selon son avocat, il devrait �tre remis en libert� sous caution.

�g� de 70 ans et se consid�rant comme Canadien, sans plus d'attaches avec son pays natal, M. Bebawi veut blanchir sa r�putation.

Source:  Soci�t� CBC/Radio-Canada pour le gouvernement du Canada

2014

10 d�cembre 2014
Interpol lance une alerte contre
un ancien de SNC-Lavalin

L��tau se resserre autour d�un ancien haut dirigeant de SNC-Lavalin. Une notice rouge d�Interpol a �t� �mise concernant Sami Bebawi, accus� entre autres de fraude et de blanchiment de produits de la criminalit�.

Source: - Sur Journal de Montr�al de Qu�becor Inc. pour Pierre Karl P�ladeau

 
 

10 septembre 2014
Autres accusations contre Sami

La GRC a d�pos�  des accusations d'entrave � la justice contre Sami Abdellah Bebawi, ex-vice-pr�sident de SNC-Lavalin, et d'entrave � la justice et d'extorsion contre Constantine Andreas Kyres,
( 03 ) avocat fiscaliste de Montr�al.

Dans le libell� de ces accusations, la GRC affirme qu'entre le 10 avril 2012 et le 8 janvier 2014, � Montr�al, � Constantine Andreas Kyres et Sami Abdellah Bebawi ont volontairement tent� d'entraver, de d�tourner ou de contrecarrer le cours de la justice, en tentant d'obtenir une d�claration de Riadh Ben Aissa en contrepartie d'une somme d'argent ï¿½, ce qui contrevient au code criminel.

Un mandat d'arrestation a �t� d�livr� contre M. Bebawi qui fait d�j� l'objet d'un mandat pancanadien pour d'autres accusations ant�rieures.

Acc�s � la source
Gendarmerie Royale du Canada

 
 
 
 
 

29 juillet 2014
B�bawi, le fraudeur pr�sum� se terre en �gypte

La nouvelle luxueuse villa � 1,7 million$ en �gypte, d�cor�e par l�architecte parisien R�ny.

L�homme serait pr�sentement au Caire en �gypte.  Selon la police, M. Bebawi aurait touch� 26,5 millions $ provenant d�une vaste fraude pr�sum�e aux ramifications internationales impliquant des pots-de-vin et l�ex-pr�sident libyen Mouammar Kadhafi.

Ses avocats ont d�pos� une poursuite civile � Montr�al contre une filiale de la Banque CIBC.   Il tente de forcer la CIBC � lui donner acc�s � son r�gime enregistr� d'�pargne-retraite (REER), un compte qu�il g�re lui-m�me depuis 25 ans.   Bebawi pr�tend que ses acc�s en ligne sont aujourd�hui bloqu�s, m�me si son compte ne ferait pas l�objet d�une ordonnance de blocage li� aux enqu�tes criminelles qui le visent, selon une d�claration qu�il aurait sign�e � partir du Caire.

Pour lire la suite - Sur Journal de Montr�al de Qu�becor Inc. pour Pierre Karl P�ladeau

 
 

Janvier 2014
Accusations

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a d�pos� des accusations contre un vice-pr�sident ex�cutif de SNC-Lavalin, Sami Abdellah B�bawi. Il est accus� notamment de fraude de plus de 5000 $, de blanchiment de produits de la criminalit�, de possession de biens criminellement obtenus et de contravention � la Loi sur la corruption d'agents publics ï¿½trangers.

Pour lire la suite - Soci�t� CBC/Radio-Canada pour le gouvernement du Canada

2013

 

9 septembre 2013
La GRC soup�onne un ex-vice-pr�sident de s��tre appropri� des millions
de SNC-Lavalin

Pendant des ann�es, Sammy B�bawi ex-vice-pr�sident de SNC-Lavalin aurait men� la grande vie aux frais de l�entreprise.   Gr�ce aux millions qu�il d�tenait dans un compte en Suisse, ses enfants ont pu faire des paiements sur de luxueuses r�sidences en plus de financer un important projet d�immeuble de condos.

Depuis les derniers mois, il est l�objet d�une importante enqu�te impliquant la GRC dans le cadre du projet baptis� �Assistance�.

Les policiers canadiens collaborent avec les autorit�s suisses.   Celles-ci ont fait des d�couvertes surprenantes dans des comptes � Gen�ve.

En mai 2012, les policiers ont obtenu une ordonnance de blocage sur trois immeubles appartenant � ses enfants � Montr�al et � Saint-Lambert.

Deux condominiums invendus du projet Ir�ne, situ� au 3745 Saint-Jacques, � Montr�al, ont �galement �t� vis�s par l�ordonnance de blocage, m�me si aucune accusation n�a �t� port�e contre lui.

Pour lire la suite - Sur Journal de Montr�al de Qu�becor Inc. pour Pierre Karl P�ladeau

2012

Mai 2012
Saisie de biens

Les comptes et les biens immobiliers de Sami Bebawi, ex-vice-pr�sident de SNC-Lavalin et sup�rieur de Riadh Ben A�ssa jusqu'en 2006, sont saisis par la GRC de m�me que les maisons de ses enfants. Selon l'affidavit de la GRC, l'homme d'affaires aurait d�tourn� 33 millions de dollars. M. Bebawi s'est r�fugi� � Duba�.

Source - Radio Premi�re cha�ne de la Soci�t� CBC/Radio-Canada pour le gouvernement du Canada

 

Sami Abdellah Bebawi fraude et corruption chez SNC-Lavalin, Sami Abdellah Bebawi vice-pr�sident chez SNC-Lavalin, Accusation d'entrave � la justice par Sami Abdellah Bebawi, La GRC accuse Sami Abdellah Bebawi,
 

Affaire SNC-Lavalin: Sami B�bawi risque la prison, mais prot�ge ses millions$
Source:
Fiducie de soutien � La Presse, le 20 f�vrier 2019

 
 

Le seul cadre de SNC-Lavalin qui sera jug� au Canada pour la corruption en Libye multiplie les astuces pour placer sa fortune � l'abri.

Au point o� l'Agence de Revenu du Qu�bec a d� prendre des mesures exceptionnelles le 18 f�vrier 2019, de peur qu'il d�clare faillite ou dilapide ses biens � l'approche de son proc�s

Une �quipe d'experts de l' Agence du revenu du Qu�bec a expos� les astuces de Sami Bebawi dans une requ�te � la Cour sup�rieure.

18,5 millions$ disparus � Duba�

Or, selon Revenu Qu�bec, d�s que Bebawi a su que la police �tait sur la piste de la corruption chez SNC-Lavalin, en 2012, il a multipli� les manoeuvres pour mettre des millions � l'abri.

La r�sidence de l'avenue McDougall, dans l'arrondissement d'Outremont � Montr�al

Voici ce que les v�rificateurs fiscaux ont d�couvert :

Le 23 avril 2012, 10 jours apr�s la premi�re perquisition de la GRC chez SNC-Lavalin, Bebawi s'est rendu � la Banque CIBC pour acc�der � un coffre-fort qu'il y d�tenait. 

On ignore ce qu'il y a fait, mais lorsque a police a inspect� le coffre un an plus tard, il ne contenait plus que le testament de Bebawi et quelques bijoux.

Le 25 avril 2012, il a fait don � ses proches de trois immeubles qui lui appartenaient personnellement.

Il a donn� � sa conjointe de l'�poque sa r�sidence de l'avenue McDougall, � Outremont, �valu�e � 1,4 million$.  Il a aussi c�d� � la fiducie familiale dont ses enfants sont b�n�ficiaires un immeuble de 1,8 million$, rue Stanley, � Montr�al, et une autre propri�t� de 500 000 $ � Brownsburg-Chatham, dans les Laurentides.

Bebawi a ensuite quitt� le Canada pour plus de deux ans et cess� de faire vie commune avec sa conjointe.

Le fils de Sami Bebawi a achet� une r�sidence du boulevard Desaulniers, � Saint-Lambert, pour pr�s de 1 million$, apr�s le d�part de son p�re du Canada

Apr�s son d�part, son fils a achet� pour pr�s de 1 million$ un immeuble sur le boulevard Desaulniers, � Saint-Lambert, avec l'argent de la fiducie familiale.

� l'�t� 2012, Bebawi a transf�r� 18,5 millions$ de dollars en �gypte. R�cemment, l'Agence du revenu a pos� des questions sur cette somme. 

L'avocat de Bebawi, Me Maxime Beauregard, a r�pondu sans rire qu'elle � aurait �t� toute perdue � la Bourse de Duba� ï¿½

Selon ce que le fiscaliste affili� au cabinet Ravinsky Ryan Lemoine a d�clar� aux fonctionnaires, M. Bebawi n'a plus d'argent, � ni ici ni dans son pays ï¿½.En 2014, alors qu'il �tait toujours en �gypte et sentait progresser l'enqu�te anticorruption de la GRC, M. Bebawi a demand� � la Banque CIBC de liquider son portefeuille de REER (sa demande semble avoir �chou�).

� Ces faits survenus apr�s [...] la perquisition de la GRC dans les bureaux du Groupe SNC-Lavalin d�montrent clairement que le d�fendeur peut se d�partir d'actifs importants dans un court d�lai ï¿½, �crit l'Agence du revenu dans sa requ�te d�pos�e au palais de justice de Montr�al.

Des revenus de 24,6 millions$ cach�s ï¿½ l'imp�t

D'o� venait toute la fortune de Sami Bebawi ?

L'ancien vice-pr�sident est accus� d'avoir vers� des pots-de-vin au r�gime libyen pour que SNC-Lavalin remporte des contrats dans ce pays.  Mais dans le cadre de son enqu�te, la GRC a aussi d�couvert que des millions de dollars d�tourn�s des comptes de SNC-Lavalin avaient atterri dans son compte personnel en Suisse.  C'est aussi ce qu'all�gue l'entreprise elle-m�me, dans une poursuite civile contre son ancien cadre.

Dans certains documents de la GRC produits au soutien de mandats de perquisition, on parle aussi d'un compl�ment de salaire cach� dont il aurait b�n�fici� pendant une partie de sa carri�re.

Pas surprenant que les v�rificateurs fiscaux se soient int�ress�s � lui.

En recoupant des informations rendues publiques par la GRC et par les autorit�s suisses, l'Agence du revenu du Qu�bec a d�termin� que M. Bebawi avait dissimul� 24,6 millions$ de revenus � l'imp�t, entre 2009 et 2013, alors qu'il �tait r�sidant du Qu�bec. 

En vertu du taux d'imposition en vigueur, il doit donc 11,5 millions$ au Tr�sor qu�b�cois.

Le 18 f�vrier 2019, Revenu Qu�bec a �mis un avis de cotisation � l'endroit de Sami Bebawi et s'est pr�sent� du m�me coup devant la Cour sup�rieure afin d'obtenir une permission sp�ciale d'imposer une hypoth�que l�gale sur son condo de l'avenue Pierre-Dupuy, tout pr�s d'Habitat 67.  Les fonctionnaires voulaient aussi saisir tous ses REER, ses polices d'assurance0vie, ses rentes et autres placements, ainsi que ses comptes � la Banque de Montr�al, � la Banque CIBC et � la Caisse populaire canadienne italienne.

Les fonctionnaires ont plaid� � qu'il existe des motifs s�rieux de croire que le recouvrement des montants [...] peut �tre compromis ï¿½ par les manoeuvres de M. Bebawi.  Ils ont dit craindre que M. Bebawi fasse bient�t faillite ou qu'il dilapide ses derniers avoirs qui demeurent � port�e de main des autorit�s.

Exceptionnellement, la juge Mich�le Monast a accord� la requ�te sur-le-champ, sans m�me permettre � M. Bebawi d'�tre entendu, vu la preuve expos�e par l'Agence.

Il s'agit d'une victoire temporaire pour les autorit�s, mais les fonctionnaires ne se font pas d'illusions. La cr�ance de 11,5 millions$ risque fort de n'�tre jamais collect�e en entier.

� Les seuls actifs mentionn�s ci-apr�s sont nettement insuffisants pour satisfaire la cr�ance importante de la demanderesse ï¿½, soulignent les avocats du fisc dans le document judiciaire.
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Source: Ici Radio-Canada pour la Soci�t� CBC/Radio-Canada; TVA Nouvelles de Qu�becor Inc. pour Pierre Karl P�ladeau; Groupe Capitales M�dias (GCM) pour Martin Cauchon.

Choix de photos, fusion de textes, mise en page, r�f�rences et titrage par : JosPublic
Plus r�cente mise � jour le 10 janvier 2020

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Notes & R�f�rences encyclop�diques:

01

 

� propos de Jacques Lamarre ex-pr�sident de SNC/Lavalin - Sur M�t�oPolitique

 
 

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02

 

� propos de Riadh Ben A�ssa, ex-pr�sident de SNC/Lavalin - Sur M�t�oPolitique

 
 

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03

 

� propos de Constantine Andreas Kyres, avocat fiscaliste de Montr�al - Sur M�t�oPolitique

 
 

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