Sami Abdellah Bebawi fraude et corruption chez SNC-Lavalin
Sami Abdellah Bebawi vice-pr�sident chez SNC-Lavalin Accusation d'entrave � la justice par Sami Abdellah Bebawi
La GRC accuse Sami Abdellah Bebawi
|
Sami Abdellah Bebawi au fil du temps |
|
|
10 janvier 2020 Sentence pour Sami Bebawi de SNC-Lavalin : 8 ans et demi de prison |
|
Sami Bebawi avait �t� reconnu coupable en d�cembre 2019 de cinq chefs d'accusation :
fraude, corruption d'un agent public �tranger, possession de biens vol�s et recyclage de produits de la criminalit� (deux chefs) |
La poursuite avait r�clam�
neuf ans d'emprisonnement pour l'homme �g� de 73 ans, tandis que la
d�fense avait estim� qu'une peine de 6 ans �tait suffisante. L'accus�
�tait passible d'un maximum de 10 ans d'incarc�ration.
Juge Guy Cournoyer:
� La poursuite souligne avec raison que la trame factuelle de cette
affaire �tablit que le mod�le d�affaires mis en �uvre s�appuyait sur une
corruption �rig�e en syst�me...La cupidit� corporative institutionnelle
existant au sein de SNC-Lavalin et celles de certains de ses dirigeants
entra�nent un d�rapage dont l'extravagance et les exc�s entrent en
collision frontale avec les param�tres clairs �tablis par le droit
canadien �
Les avocats de M. Bebawi,
qui n'ont fait aucun commentaire � leur sortie de l'audience, disposent
de 30 jours pour contester la peine � laquelle il a �t� condamn�.
Ils avaient d�j� fait appel de sa condamnation. La Cour d'appel a
d'ailleurs autoris� la remise en libert� de M. Bebawi pour la dur�e de cet appel.
Les procureurs de la
Couronne semblaient quant � eux satisfaits de la peine impos�e � Sami
Bebawi par le juge de la Cour sup�rieure. On a demand� 9 ans, alors
8 ans et demi c�est quand m�me tr�s pr�s, a expliqu� la procureure aux
poursuites criminelles et p�nales.
Me Anne-Marie Manoukian:
"Ce que nous avons plaid� et que le juge a retenu comme
principe, c�est l�importance de la d�nonciation, de la dissuasion, et
nous consid�rons que cette peine est une peine dissuasive."
La poursuite entend aussi
r�clamer l'imposition d'une amende � Sami Bebawi. Consid�rant les sommes
qui ont �t� saisies dans cette affaire, Me Manoukian a expliqu� qu'il y
aura un d�bat le 28 janvier 2020 pour d�terminer ce qu'il adviendra des
fruits de la criminalit� et des sommes qui sont toujours disponibles
dans cette affaire.
La d�fense a d�j� indiqu�
de son c�t� que son client a des ennuis d'argent et de sant� et qu'il
n'aura vraisemblablement pas les moyens de payer une amende.
Juge Guy Cournoyer:
"Toutes les entreprises canadiennes et leurs dirigeants devaient
respecter les lois canadiennes interdisant la fraude et la corruption
d�agents publics �trangers. Le Canada est un �tat de droit. Ses lois
doivent �tre respect�es." | |
19 d�cembre 2019
La Couronne sugg�re neuf ans de prison pour
l'ex-cadre de SNC-Lavalin Sami Bebawi |
|
L'ex-cadre de la firme de g�nie SNC-Lavalin Sami Bebawi a terni la r�putation du
Canada et contribu� � perp�tuer le r�gime dictatorial corrompu de Mouammar Kadhafi en Libye, a d�clar� jeudi la
procureure f�d�rale Anne-Marie Manoukian en demandant qu'il soit condamn� � neuf ans de prison. |
Pendant qu'il dirigeait les activit�s de l'entreprise en Libye, � partir de la fin
des ann�es 1990, Bebawi a mis en place un �stratag�me de fraude complexe� pour assurer � SNC-Lavalin des contrats lucratifs et
empocher des millions de dollars, a affirm� Me Manoukian dans les observations sur la peine devant le juge de la Cour sup�rieure
du Qu�bec Guy Cournoyer.
Me Manoukian a recommand� que Bebawi soit condamn� � neuf ans pour fraude, 4,5 ans
pour corruption d'un agent public �tranger et 45 mois pour le recyclage de produits de la criminalit�, les peines �tant purg�es
simultan�ment. Le seul facteur att�nuant qui pourrait r�duire sa peine, a-t-elle dit, est l'�ge de Bebawi - il a 73 ans.
La d�fense a r�pliqu�
qu'une peine de six ans de prison serait appropri�e: six ans pour fraude, 3,5 ans pour corruption et trois ans pour le recyclage de
produits de la criminalit�, purg�s simultan�ment.
Bebawi a �t� remis en libert� dans l'attente du prononc� de sa sentence par le juge
Cournoyer. Ce dernier a annonc� qu'il rendra sa d�cision le 10 janvier 2020.
|
3 d�cembre 2019
Sami Bebawi
ne pr�sente pas de d�fense � son proc�s |
|
� M. Bebawi ne
pr�sentera pas de d�fense �, a annonc� son avocate,
Me Annie �mond, devant les membres du jury mardi
apr�s-midi. L��quipe de M. Bebawi a pris cette d�cision
apr�s la fin de la pr�sentation de la preuve de la couronne. |
Plusieurs
anciens cadres de SNC-Lavalin, deux policiers, une juricomptable et
un professeur d�universit� sp�cialiste de la Libye ont aussi
t�moign� pour la couronne.
Depuis le d�but du
proc�s, certains t�moins ont �t� longuement contre-interrog�s par
Me Annie �mond et Alexandre Bien-Aim�, les deux avocats
de Sami Bebawi. Les deux criminalistes ont pos� plusieurs
questions pour tenter de cerner qui �tait au courant de quoi chez
SNC-Lavalin, mis � part leur client.
Par exemple, selon le
t�moin vedette
Riadh Ben
A�ssa, l�ancien PDG de l�entreprise
Jacques Lamarre
aurait lui-m�me approuv� l�achat d�un yacht de 25 millions pour
Saadi Kadhafi. Sami Bebawi, qui n�a pas t�moign� � son proc�s, a
fait une d�claration allant dans le m�me sans lors d�une
conversation avec un policier qui a �t� relat�e en cour.
� Crisse, il le savait, il l�a approuv� �, avait-il dit au sujet
de Jacques Lamarre et de l�achat du bateau.
Les deux parties
pr�senteront leurs plaidoiries d�ici la semaine prochaine et le jury
sera ensuite s�questr� pour d�lib�rer.
|
27 novembre 2019
Un agent d�infiltration de la Gendarmerie royale du Canada a pi�g� l'avocat de Bebawi qui lui a offert 10 M$ |
|
Selon le t�moignage
livr� mercredi le 27 novembre 2019 par l�agent
d'infiltration, Me Kyres aurait offert cette somme pour que
Ben A�ssa mente et dise que de l�argent que lui et Bebawi
avaient en Suisse devait servir � financer des projets
commerciaux personnels en �gypte. |
Riadh Ben
A�ssa devait, en �change du pot-de-vin, prendre tout le bl�me
pour la corruption chez SNC-Lavalin et dire que Bebawi ignorait la
provenance de fonds dans une soci�t�-�cran.
Dans des extraits
d��coute �lectronique entendus en cour, l�avocat Kyres se montre
d�abord m�fiant envers l�agent d�infiltration puisqu�il n�a pas le
statut d�avocat. � Je pourrais parler plus librement si tu �tais
avocat �, dit-il, expliquant qu�il pourrait alors invoquer le
secret professionnel si on lui pose des questions. � Tu
pourrais �tre un journaliste ou travailler pour le gouvernement �,
suspecte-t-il � un autre moment.
L�agent le rassure en
lui disant qu�il ne verra pas son nom dans les journaux avant
longtemps. L�avocat discute ensuite longuement avec le faux
consultant des moyens qu�il faudrait prendre pour verser le
pot-de-vin sans �veiller les soup�ons, soit en envoyant l�argent �
Duba�, soit en payant les sommes � des proches de Ben A�ssa.
La
GRC a d�ploy� des moyens exceptionnels pour pi�ger l�avocat
montr�alais. Un faux bureau avec de faux employ�s dans la r�gion de
Toronto a m�me �t� mis sur pied.
Lors d�une
conversation enregistr�e dans ce bureau, Constantin Kyres dit que
les avocats comme lui sont tr�s flexibles dans les arrangements
financiers permettant d��viter un proc�s.
|
1er novembre
2019
Proc�s de Sami Bebawi:
les pots-de-vin comme mod�le d'affaires, dit la Couronne |
|
Voyages constants
d�une capitale � l�autre, paiements cach�s aux familles de
deux chefs d��tat, bonis �normes dans des comptes suisses,
tensions avec les services secrets : un ancien cadre de
SNC-Lavalin a racont� jeudi le rythme endiabl� auquel
l�entreprise op�rait en Afrique du Nord, au premier jour du
proc�s de son ancien patron |
Le premier � se
pr�senter � la barre au proc�s a �t� le t�moin vedette de la
Couronne,
Riadh Ben Aissa, ancien subalterne de Sami Bebawi chez
SNC-Lavalin qui a �t� arr�t� en Suisse pour des faits similaires et
qui a pass� du temps en d�tention avant de signer une entente de
collaboration avec la justice canadienne.
Le probl�me, c�est que
SNC-Lavalin ne pouvait pas payer directement les proches des chefs
d��tat. � La
compagnie ne pouvait pas faire affaire avec
Saadi Kadhafi
et
Slim
Chiboub,
car ce sont des personnes politiques. Donc, c��tait : �Nous, on te
donne un bonus et tu payes qui tu dois payer.� �
Le t�moin affirme que
Sami Bebawi lui a promis que s�il arrivait � convaincre la Libye de
verser les 100 millions$ en extras, la moiti�, soit 50 millions$,
irait dans les comptes de l�entreprise et l�autre moiti� serait mise
de c�t� � titre de � bonus � pour les gens qui avaient bien
travaill�.
Riadh Ben Aissa allait
devoir piger dans ces 50 millions$ pour payer lui-m�me toutes les
personnes influentes � qui il avait demand� de l�aide. Le reliquat
serait ensuite divis� entre Riadh Ben Aissa et Sami Bebawi, pour
leur profit personnel.
Sami Bebawi l�aurait
ensuite emmen� en Suisse pour lui pr�senter une banqui�re, afin
qu�il puisse cr�er une entreprise et ouvrir un compte qui lui
permettrait de r�aliser toutes ces transactions.
� Sami Bebawi m�a
dit : �C�est toi qui t�occupes de toute cette partie-l� ; nous, on
ne peut pas g�rer �a.� Et il m�a emmen� � Zurich �, a racont�
M. Ben Aissa.
� J�ai dit OK �,
s�est-il souvenu.
|
7 mai 2019
L'ex-conjointe d'un ancien haut dirigeant de
SNC-Lavalin �pingl�e
par Revenu Qu�bec |
|
Revenu Qu�bec vient
d'�pingler l'ex-conjointe d'un ancien haut dirigeant de
SNC-Lavalin. La femme est soup�onn�e d'avoir aid� son
ex-mari � placer une v�ritable fortune � l'abri de l'imp�t
avant qu'il soit accus� de fraude, corruption et blanchiment
d'argent. |
Les employ�s.es de
Revenu Qu�bec sont entr�s en action d'un seul coup, et ils ont
frapp� fort : ils ont saisi tous les avoirs de
Marie-Claude Duhamel. Ses comptes bancaires, sa Honda
CR-V 2017, tous ses placements, ses REER, mais surtout, le fruit de
la vente de sa maison d'Outremont, qu'elle avait vendue la veille
pour 1,8 million$. Revenu Qu�bec avait m�me obtenu d'un juge
l'autorisation de saisir le fruit de la vente directement dans le
bureau du � notaire instrumentant la vente �, Me
Philip Friedman, au besoin.
Marie-Claude Duhamel a vu plusieurs millions lui passer entre
les mains depuis sa s�paration de Sami Bebawi. La th�se des
autorit�s est que la fortune de M. Bebawi provenait de ses
crimes en s�rie �tal�s sur des ann�es, qui impliquaient des
sommes faramineuses jamais d�clar�es � l'imp�t et qui ont permis
� Mme Duhamel de vivre dans le grand luxe. Le
24 avril 2012, il a transf�r� le droit de propri�t� de trois
immeubles � sa fiducie personnelle : une maison situ�e avenue
McDougall, � Outremont, une vaste r�sidence du XIXe si�cle de la
rue Stanley, pr�s de l'Universit� McGill, et une r�sidence
secondaire � Brownsburg-Chatham. Deux jours plus tard, il
a cess� de faire vie commune avec sa conjointe
Marie-Claude Duhamel, de qui il allait divorcer par la suite.
Peu apr�s, la
fiducie a fait don gracieusement des trois immeubles �
Mme Duhamel. Cette derni�re a vendu l'immeuble de la rue Stanley
pour 2 millions. Elle a fait don de la r�sidence secondaire �
d'autres membres de la famille. Et elle a continu� � habiter la
maison d'Outremont jusqu'� la semaine derni�re, alors qu'elle
l'a vendue pour 1,8 million.
- Extrait de
la d�claration sous serment d'un expert de Revenu Qu�bec: Si les
manoeuvres de Sami Bebawi int�ressent � ce point Revenu Qu�bec,
c'est que les enqu�tes polici�res en Suisse et au Canada ont
permis de r�v�ler qu'il avait camoufl� des revenus importants �
l'imp�t au fil des ans. Or, la Loi sur l'administration fiscale
pr�voit des mesures pour emp�cher un contribuable de transf�rer
ses biens � un autre dans le but d'�viter de payer une cr�ance
fiscale. La personne qui re�oit les dons peut donc devenir
solidairement responsable des dettes du donateur. C'est en vertu
de ces dispositions que les biens de Marie-Claude Duhamel ont
�t� saisis.
|
8 mars 2019 Le proc�s d'un ex-cadre de SNC-Lavalin report� � l'automne |
|
Pr�vu pour le 8 avril 2019, le proc�s du seul ancien cadre de SNC-Lavalin qui demeure accus� pour la corruption en Libye vient d'�tre report� �
l'automne 2019, en raison des probl�mes de sant� de son avocat. Le report permettra aussi de s'�loigner de � l'intensit� du d�bat public actuel � sur cette affaire, souligne le juge.
|
La demande de report du proc�s est venue de l'accus� Sami Bebawi, ce qui signifie qu'il renonce � invoquer
l'arr�t Jordan
de la Cour supr�me sur les d�lais d�raisonnables pour tenter d'obtenir un arr�t du processus. Il ne pourra pas se plaindre de la lenteur du processus, puisqu'il est �
l'origine du report. Mais l'avocat de M. Bebawi, Me Jacques Larochelle, conna�t des ennuis de sant� impr�vus qui l'emp�cheront de tenir le proc�s en avril comme il se
devait. M. Bebawi tient tout de m�me � �tre repr�sent� par Me Larochelle, qui
a d�j� absorb� la volumineuse preuve de centaines de milliers de pages en pr�vision du proc�s, et qui est reconnu au Qu�bec comme un plaideur redoutable (il a notamment
obtenu l'acquittement de l'ancien chef guerrier des Hells Maurice Boucher et de Basil Parasiris, un trafiquant de drogue qui avait tu� un policier pendant une perquisition).
� Le droit de M. Bebawi d'�tre repr�sent� par l'avocat de son choix,
m�me s'il n'est pas absolu, doit �tre respect�, surtout lorsque les circonstances n'�tablissent pas qu'il vise � retarder la tenue du proc�s �, a reconnu le juge Guy
Cournoyer dans son jugement. Le magistrat voit aussi un avantage � reporter le proc�s, qui devait s'ouvrir sous peu avec la s�lection du jury, alors que l'affaire SNC-Lavalin a
plong� le gouvernement Trudeau dans la tourmente. � Ainsi, cette publicit� s'av�re susceptible d'influencer un jur� et de faire na�tre un pr�jug� sp�cifique ou un pr�jug�
inspir� par le conformisme qui comporte le risque de conduire un verdict refl�tant non pas la preuve et le droit, mais les id�es pr�con�ues et les pr�jug�s d'un jur� �,
poursuit-il en citant la Cour supr�me.
� L'un des b�n�fices collat�raux, mais non n�gligeables, de l'ajournement consiste � �tablir une p�riode de temps entre l'intensit� du d�bat public actuel et la s�lection du jury
qui sera appel� � juger M. Bebawi �, dit le juge. � Ce seul facteur n'aurait pas justifi�, � lui seul, l'ajournement du proc�s, mais il s'av�re pas erron� d'en
constater les bienfaits pour le droit de M. Bebawi � un proc�s �quitable devant un jury impartial �, conclut-il.
Le d�lai permettra par ailleurs au camp de M. Bebawi de conclure
l'analyse de 600 000 courriels internes de SNC-Lavalin re�us � la suite d'une demande en divulgation pr�alable au proc�s. En plus des accusations criminelles, M. Bebawi a des
probl�mes avec le fisc, qui lui r�clame 28 millions en imp�ts impay�s. |
15 f�vrier 2019 Arr�t partiel des proc�dures |
|
Sami B�bawi, l'ex-dirigeant de SNC-Lavalin accus� d'entrave � la justice, b�n�ficie d'un arr�t des
proc�dures judiciaires en vertu de l'
arr�t Jordan, mais il fait toujours l'objet d'autres accusations en lien avec son passage au sein de la firme d'ing�nierie. |
Dans sa d�cision rendue vendredi le 15 f�vrier 2019 en apr�s-midi, le juge Guy Cournoyer a invoqu� des
d�lais d�raisonnables pour la tenue du proc�s contre l'accus�.
� Le dossier des accus�s para�t avoir �t� abandonn� comme un navire sans capitaine qui d�rive lentement, mais inexorablement vers un r�cif. �
Extrait du jugement de
Guy Cournoyer |
L'avocat fiscaliste
Constantine Kyres, �galement accus� d'entrave � la justice, b�n�ficie lui aussi d'une suspension en vertu du jugement rendu vendredi.
Le
juge explique que la poursuite s'�tait montr�e incapable d'expliquer pourquoi elle avait autant tard� � proc�der, et ce m�me apr�s que l'arr�t Jordan eut �t�
prononc� en 2016. �Le dossier para�t avoir �t� abandonn� comme un navire sans capitaine�, a-t-il affirm�, �voquant une p�riode de 43 mois et
29 jours s'�tant �coul�s depuis le d�p�t des accusations contre Bebwai et Kyres en 2014.
Selon la poursuite, Bebawi et son avocat Kyres auraient tent� de convaincre Riadh Ben A�ssa, cet ex-dirigeant de SNC-Lavalin, d'obtenir une d�claration qui
aurait d�tourn� le cours de la justice, selon le mandat d'arrestation. La police estimait que l'avocat montr�alais de Bebawi,
Constantine Kyres,
avait essay� de convaincre ben A�ssa de changer son t�moignage contre une dizaine de millions de dollars.
De son c�t�, le procureur de la
Couronne, Fr�d�ric Hivon, a r�torqu� que la d�fense ne s'�tait pas oppos�e au rythme des proc�dures jusqu'au r�cent d�p�t d'une requ�te en
suspension des proc�dures. Il a de plus fait valoir qu'une liste d'�l�ments de preuve � n'est pas une science exacte � et a ajout� que la
Couronne avait le droit d'ajuster sa liste de t�moins.
En vertu de
l'arr�t Jordan
de la Cour supr�me, rendu en 2016, il
ne peut s'�couler plus de 30 mois entre le d�p�t d'accusations et la conclusion
d'un proc�s criminel. |
| |
15 d�cembre 2019
D�clar� coupable par le jury |
|
L�ex-cadre de SNC-Lavalin
Sami Bebawi est reconnu coupable des cinq chefs d�accusation
auxquels il faisait face, dont fraude et corruption. |
Les jur�s se sont
prononc�s dimanche matin le 15 d�cembre 2019, � leur quatri�me journ�e
de d�lib�rations. Sami Bebawi, 73 ans, faisait face � cinq chefs
d'accusation de fraude, de recyclage de produits de la criminalit�, de
possession de biens vol�s et de corruption d'un agent public �tranger.
M. Bebawi et son avocat
n�ont fait aucun commentaire apr�s la lecture du verdict. La
procureure, pour sa part, n�a pas voulu donner de d�tails sur la peine
qu�elle pourrait r�clamer. Les observations sur la peine se
d�rouleront jeudi le 19 d�cembre 2019.
Le juge Guy Cournoyer
de la Cour sup�rieure du Qu�bec a rejet� la demande de d�tention
provisoire r�clam�e par la Couronne, estimant qu'il n'y avait aucun
risque que M. Bebawi prenne la fuite.
Sami Bebawi a orchestr� un
syst�me de pots-de-vin qui a b�n�fici� au fils de l'ex-dictateur
Mouammar Kadhafi en
�change de contrats juteux ainsi que pour le paiement d'extras.
L'entreprise a �galement pay� un yacht de 25 millions de dollars �
Saadi Kadhafi.
Au fil des ans, Sami Bebawi lui-m�me aurait re�u un total de 26 millions
de dollars, selon la Couronne.
Le nom de
Jacques Lamarre a �t� mentionn� plusieurs fois au proc�s, mais il
n'a pas �t� appel� � t�moigner. Il n'est pas non plus accus�. Seul
Sami Bebawi a �t� accus� dans cette affaire.
|
29 novembre 2019
Yacht pour Kadhafi: �J�ai donn� �a � Jacques Lamarre�, a
dit Bebawi |
|
Sami Bebawi, ancien
vice-pr�sident directeur de SNC-Lavalin accus� de corruption, a
approch� un policier dans le corridor du palais de justice pour
lui dire que Jacques Lamarre, l�ancien PDG de l�entreprise,
avait approuv� l�achat d�un yacht pour le fils du dictateur
Mouammar Kadhafi. |
Alexandre Beaulieu, un
enqu�teur de la
GRC, a racont� cette br�ve conversation vendredi matin, le 29
novembre 2019, au proc�s de Sami Bebawi. Ce dernier est accus� d�avoir
particip� au versement de pots-de-vin �
Saadi Kadhafi,
notamment l�achat d�un yacht de 25 millions$ qui aurait �t� pay� par
SNC-Lavalin.
En avril 2019, alors que
le policier Beaulieu �tait au palais de justice de Montr�al pour
t�moigner dans le cadre d�une proc�dure pr�liminaire li�e au m�me
dossier, il a �t� approch� par M. Bebawi. Ils ont �chang� quelques
banalit�s polies, puis M. Bebawi a abord� directement le dossier de
SNC-Lavalin.
� Il se sentait triste
pour les gens et les employ�s. Mais le plus frustrant pour lui �tait que
monsieur
Jacques Lamarre
�tait dans les nouvelles et niait tout ce qui s��tait pass� � propos du
bateau �, a relat� le policier.
M. Bebawi aurait alors
lanc� : � Criss, il le savait, il l�a approuv� ! �
M. Bebawi aurait expliqu�
� l�enqu�teur que son subalterne
Riadh Ben
A�ssa �tait arriv� avec la demande pour l�achat du bateau
� Il m�a dit : �Riadh
Ben Aissa m�a donn� �a et je ne voulais pas approuver, et j�ai donn� �a
� Jacques Lamarre�. Il disait que c��tait une erreur et qu�il n�aurait
pas d� faire �a. Ensuite, il m�a dit qu�il y avait m�me un deuxi�me
bateau �, a relat� l�enqu�teur Beaulieu.
Riadh Ben Aissa a d�j�
t�moign� devant le jury au proc�s de Sami Bebawi. Lui aussi a
affirm� que Jacques Lamarre avait approuv� l�achat du yacht pour le fils
du dictateur. � l��poque, Saadi Kadhafi venait d�intervenir pour aider
SNC-Lavalin � remporter un contrat d�un milliard de dollars sans appel
d�offre dans son pays.
|
7 novembre 2019
Les tentacules de SNC/Lavalin jusque dans les officines
du Canada � l�ONU pour favoriser la Libye |
|
Apr�s avoir obtenu de gros
contrats publics libyens, au d�but des ann�es 2000, SNC-Lavalin
a fait pression sur le gouvernement du Canada afin qu�il appuie
la Libye lors de votes aux Nations unies, malgr� des inqui�tudes
quant au respect des droits de la personne. |
Dans le cadre du proc�s de
Sami Bebawi
et du t�moignage de
Riadh Ben A�ssa,
la Couronne a d�pos� en preuve hier plusieurs courriels envoy�s par
Bob Blackburn, responsable des relations gouvernementales pour
SNC-Lavalin, � d�autres cadres de l�entreprise.
En 2003, par exemple,
M. Blackburn sugg�rait de faire valoir aux dirigeants libyens comment
SNC-Lavalin avait aid� � faire changer la position canadienne lors d�une
r�cente session de l�ONU.
La Libye pr�sentait tous
les deux ans une r�solution pour demander � tous les pays de condamner
les pressions �conomiques et les mesures � extraterritoriales �.
Le Canada s�absentait toujours lors du vote, mais il avait r�cemment
chang� sa position pour appuyer la Libye.
� SNC-Lavalin
international a aid� pour cela, avec le minist�re des Affaires
�trang�res � Ottawa et � l�ONU �, �crivait M. Blackburn.
|
24 octobre 2019
Le proc�s de Bebawi, ex-dirigeant de SNC-Lavalin
d�butera dans la semaine du 28 octobre 2019
|
|
L'accus� sous protection sp�ciale
au palais de justice |
|
Cette fois,
�a y est. Apr�s des ann�es de reports, retards et
rebondissements, le proc�s du seul ex-cadre de
SNC-Lavalin jug� au Canada pour la corruption en Libye
d�butera la semaine prochaine. Pour la premi�re
fois, un tribunal analysera en d�tail la preuve amass�e
dans ce dossier qui a �branl� le gouvernement de Justin
Trudeau. |
Aujourd�hui �g� de
73 ans, il fait face � huit chefs d�accusation de fraude,
possession de produits de la criminalit�, possession de biens
vol�s et corruption d�un agent public �tranger. Les faits
se seraient d�roul�s entre 2001 et 2013 � Montr�al, en d�autres
endroits au Canada ainsi qu�� l��tranger.
Selon l�acte
d�accusation, Bebawi aurait fraud� l��tat libyen, il aurait
vers� des pots-de-vin � un agent public de la Libye afin
d�influencer des d�cisions du gouvernement libyen et il aurait
eu en sa possession une somme de 15 millions$ et une somme de 12
millions$ qui �taient le fruit de la fraude et de la corruption.
Les accusations avaient �t� port�es en janvier 2014 et Bebawi
avait comparu en f�vrier 2015.
Originalement, un
autre ancien cadre,
St�phane Roy, avait �t� accus� en m�me temps que Sami
Bebawi. Il a toutefois b�n�fici� d�un arr�t du processus
judiciaire pour d�lais d�raisonnables, en vertu de l�arr�t
Jordan de la Cour supr�me.
La s�lection d�un
jury de 12 personnes commencera lundi au palais de justice de
Montr�al. Une fois le groupe form�, les premiers t�moins
seront appel�s � la barre. Six semaines d�audiences ont
�t� pr�vues pour le proc�s, qui se d�roulera devant le juge
Guy Cournoyer.
Le Service
des poursuites p�nales du Canada a mobilis� trois procureurs de
la Couronne pour le proc�s : Me Richard Roy, Me Anne-Marie
Manoukian et Me Hans Gervais. De son c�t�, Sami
Bebawi sera d�fendu par Me Annie �mond et Me Alexandre
Bien-Aim�.
|
2 mai
2019
Nouveau tour de passe-passe de Sami |
|
Sami Bebawi,
qui multiplie les stratag�mes pour placer ses millions �
l�abri avant son proc�s pour corruption, vient de
r�ussir un nouveau tour de passe-passe. Plut�t que de
vendre lui-m�me sa maison et risquer de voir le fruit de
la vente confisqu�, il a donn� gracieusement la
r�sidence � son ex-femme, qui l�a ensuite vendue
elle-m�me cette semaine afin d�empocher 1,8 million de
dollars en toute impunit�. |
Les d�m�nageurs
avaient commenc� � sortir les meubles de la r�sidence de la rue
McDougall, �
Outremont. La transaction a �t� finalis�e au d�but
mai 2019, selon les documents d�pos�s au Registre foncier du
Qu�bec.
L�ex-conjointe de
Bebawi a pu repartir avec son magot, contrairement � Revenu
Qu�bec, qui
r�clame 28 millions$ en imp�ts impay�s � l�ex-cadre de
SNC-Lavalin et qui cherche par tous les moyens � se faire payer
ne serait-ce qu�une fraction de cette somme. Questionn�e par le
journal La Presse, la vendeuse n�a pas souhait� commenter son
coup d�argent.
La man�uvre avait
�t� pr�par�e il y a longtemps. C�est en 2012 que Sami Bebawi
a
commenc� � sentir la soupe chaude. Le 23 avril 2012, soit
12 jours apr�s la premi�re perquisition de la Gendarmerie royale
du Canada (GRC) au si�ge social de SNC-Lavalin, il avait fait don de
plusieurs immeubles � ses proches, dont sa maison de l�avenue
McDougall, offerte sans contrepartie � son �pouse de l��poque,
de qui il a divorc� depuis.
Il avait aussi
transf�r� 18,5 millions de dollars en �gypte, mais quand les
autorit�s fiscales ont pos� des questions � ce sujet, il a
pr�tendu que, par une grande malchance, toute cette somme avait
�t� perdue � la
Bourse de Duba�.
Les agences du
Revenu se sont lanc�es � ses trousses : Revenu Qu�bec lui r�clame
13 millions$ et l�Agence du revenu du Canada, 15 millions$, soit
au total 28 millions$ en imp�ts impay�s.
|
18,5 millions$ disparus �
Duba�
Or, selon Revenu Qu�bec, d�s que Bebawi a su que la police �tait sur la piste de la corruption chez SNC-Lavalin, en 2012, il a multipli� les manoeuvres pour mettre des millions � l'abri.
|
14 f�vrier 2019 Proc�s:
des milliers de courriels pourraient �tre d�voil�s
| |
� l'approche de leur proc�s pour corruption, deux anciens cadres de SNC-Lavalin ont obtenu des milliers de courriels issus des comptes professionnels de leurs
anciens coll�gues. Et ils se promettent bien de les utiliser pour leur d�fense, dans une grande s�ance de lavage de linge sale visant � d�montrer que ce
sont les moeurs g�n�rales de l'entreprise qui �taient probl�matiques, plut�t que leur comportement � eux.
|
Sami Bebawi, ancien vice-pr�sident directeur de SNC-Lavalin, et St�phane Roy,
ancien vice-pr�sident contr�leur de la firme, sont accus�s de fraude et de contravention � la Loi sur la corruption d'agents publics �trangers, pour avoir
particip� au versement de pots-de-vin sous le r�gime de l'ancien dictateur libyen
Mouammar Kadhafi.
Bebawi est aussi accus� de recyclage des produits de la criminalit� et de possession de biens criminellement obtenus, alors que de son c�t�, Roy fait face � une accusation
suppl�mentaire pour avoir viol� les sanctions des
Nations unies visant la Libye.
Leurs deux proc�s sont pr�vus pour les prochains mois. Les accusations port�es contre eux en 2014 d�coulent du projet Assistance, soit l'enqu�te de la
GRC qui a men� au d�p�t d'accusations contre SNC-Lavalin en tant qu'entreprise.
La possibilit� de conclure une entente � l'amiable avec l'entreprise pour �viter un proc�s criminel dans le cadre d'un programme de r�paration a fait couler
beaucoup d'encre; Mais pour les deux cadres accus�s personnellement, il n'y a pas d'accord de r�paration possible. Pas d'entente � l'amiable en vue.
Plusieurs anciens hauts dirigeants qui �taient en poste au moment des aventures libyennes de SNC-Lavalin n'ont jamais �t� accus�s. Mais Sami Bebawi
veut parler d'eux. Car selon ce qui a d�j� �t� d�voil� dans le cadre d'une requ�te pr�liminaire, il impute les infractions d�couvertes par la police �
� un �tat de fait pr�existant impliquant notamment l'ancien PDG du Groupe SNC-Lavalin, M. Jacques Lamarre �.
Pour pr�parer sa d�fense, il a demand� une copie de tous les courriels concernant la Libye qui ont �t� envoy�s ou re�us � travers les serveurs de l'entreprise
entre 2001 et 2011 par une s�rie de dirigeants.
Bebawi dit avoir besoin des courriels de Jacques Lamarre � ce sujet, mais aussi de ceux des anciens hauts dirigeants Paul Beaudry, Gilles Laram�e et
Michael Novak. La cour a acc�d� � sa demande r�cemment. Son proc�s doit s'ouvrir le 8 avril 2019
|
|
|
L�ex-vice-pr�sident de SNC-Lavalin
Sami Bebawi
, reconnu
coupable d�avoir vers� des pots-de-vin en Libye, n�aurait pu
commettre sa fraude si d�autres dirigeants de l�entreprise
avaient �t� plus vigilants, r�v�lent des documents in�dits
d�pos�s lors du proc�s qui s�est conclu dimanche le 15 d�cembre
2019, � Montr�al. Riad Ben A�ssa
et Sami
Bebawi sont � ce jour les deux seuls cadres de la firme
d�ing�nierie et de construction ayant �t� reconnus coupables de
corruption en lien avec les affaires de l�entreprise en
Libye. Les
deux ont affirm� que
Jacques Lamarre,
Michael Novak et Gilles Laram�e �tait partie prenante de la
d�cision. Ce fait questionne l'intelligence du syst�me de
justice canadien.. Ce fait questionne
l'intelligence du syst�me de justice canadien. - 18 d�cembre 2019.
Pour plus
de d�tails ICI |
|
16 mai 2018 SNC-Lavalin: accusations r�tablies contre un ex-dirigeant et un avocat |
|
Trois mois apr�s avoir b�n�fici� d'un arr�t des proc�dures, un ex-dirigeant de SNC-Lavalin et son ancien avocat se retrouvent � nouveau accus�s d'avoir
voulu corrompre un collaborateur important de la GRC, � la suite d'une nouvelle offensive muscl�e de la justice. |
Sami Bebawi, ancien
vice-pr�sident directeur de la firme de g�nie-conseil, et
Constantine Kyres, qui �tait autrefois son avocat, sont accus�s d'entrave � la
justice. La th�orie de la poursuite est qu'ils ont offert une dizaine de
millions de dollars � Riadh Ben Aissa, un autre ancien dirigeant de
SNC-Lavalin qui collabore avec la GRC, afin qu'il change son t�moignage.
Dans un dossier s�par�,
Sami Bebawi est par ailleurs toujours en attente de son proc�s pour
fraude et corruption d'agents publics �trangers, � la suite d'une
enqu�te de la GRC sur les affaires de SNC-Lavalin en Libye.
|
16 f�vrier 2018 SNC-Lavalin: malgr� la preuve hors de tout doute, il y a arr�t des proc�dures contre un avocat et un ex-dirigeant
| |
Constantine Kyres, avocat et son client Sami B�bawi accus�s d'avoir voulu corrompre un t�moin important dans l'enqu�te polici�re sur SNC-Lavalin ont b�n�fici� d'un arr�t
des proc�dures � leur endroit, parce que la cour a d�termin� que la GRC avait viol� le secret professionnel qui prot�ge la relation client-avocat en enqu�tant sur eux.
|
Un sc�nario d'infiltration avait �t� mis sur pied. Un policier incognito
s'�tait pr�sent� � Me Kyres comme un myst�rieux � consultant � qui avait �t� embauch� pour faciliter le paiement entre Bebawi et ben A�ssa en �change d'une modification du t�moignage.
La GRC avait cr�� pour son faux consultant un faux passeport, de faux bureaux � Toronto, une fausse secr�taire (jou�e par une polici�re) et un faux chauffeur (jou� lui aussi par un
policier). � Toute la preuve avait �t� obtenue en violation de la nature sacro-sainte
du secret professionnel de la relation avocat-client, qui existe depuis des centaines d'ann�es ! � s'est exclam� Me Frank Pappas,
avocat de
Constantine Kyres, hier.
� On est heureux d'avoir la chance de r�tablir la cr�dibilit� de notre
client, qui a �t� sali dans le cadre de cette enqu�te sans m�rite �, a ajout� Me Alexandre Bergevin, avocat de Sami Bebawi, qui est toujours en attente de son proc�s pour les
pots-de-vin qu'il aurait re�us de Libye. |
| |
16 mars 2018
Il demande la fin des proc�dures pour corruption dans un deuxi�me proc�s |
|
L'ex-haut dirigeant de SNC-Lavalin accus� de corruption qui dit avoir perdu sa femme, sa famille et ses amis trouve
qu�il attend son proc�s depuis trop longtemps et demande maintenant l�arr�t des proc�dures. |
Un mandat d�arrestation avait �t� lanc� en janvier 2014, et m�me s�il �tait en �gypte, o� il n�y a pas de trait� d�extradition avec le Canada, il
s��tait rendu de lui-m�me. La fraude lui aurait rapport� plus de 26
millions$ en plus du fait qu'il gagnait 1 millions$ par ann�e.
Depuis, Bebawi clame son innocence (webmestre: malgr� qu'il donne ou vend ses
propri�t�s pour ne rien perdre s'il �tait trouv� coupable !!!!!). Mais son proc�s doit avoir lieu en 2019 il trouve l�attente beaucoup trop longue. Il a donc invoqu� l�arr�t
Jordan de la Cour supr�me, qui limite les d�lais avant qu�un accus� soit jug�.
� M. Bebawi est d�avis que son
droit d��tre jug� dans un d�lai raisonnable a �t� viol� et que les
proc�dures sont loin d��tre termin�es, a indiqu� son avocat
Alexandre Bergevin.
Seul l�arr�t des proc�dures est le rem�de juste et convenable. �
Sans surprise, la Couronne f�d�rale s�oppose � la demande d�arr�t des proc�dures.
Le juge Guy Cournoyer rendra sa d�cision en avril 2018.
|
|
D�cid�ment, Sami B�bawi l'ex-Vice-pr�sident de SNC-Lavalin est g�n�reux avec ses proches. Accus� de fraude, corruption et blanchiment d�argent, l�ancien vice-pr�sident
directeur de SNC-Lavalin vient de transf�rer une quatri�me propri�t� � un membre de sa famille.
Cette fois-ci, c�est le gendre de l�ing�nieur d�chu qui profite de ses largesses. Bebawi a donn� un condo � Shafik Mina, un avocat mari� �
sa fille Nadine. La copropri�t�, d�une valeur de 582 000 $, se trouve dans une tour du chemin de la C�te-Sainte-Catherine, dans l�arrondissement d�Outremont � Montr�al.
Avec ce dernier don, on compte pas moins de huit transactions � 0 ou 1 $ r�alis�es par des membres de la famille et la fiducie des Bebawi,
et ce, pour quatre immeubles diff�rents. |
| |
6 juillet 2016 Accus� de fraude et de corruption il ach�te le condo d'un voisin |
|
Un ancien haut dirigeant de SNC-Lavalin accus� de fraude et de corruption vient d�acheter un condominium voisin du sien dans le complexe Tropiques Nord. Sami Bebawi a mis la main sur la propri�t� pour un montant de 860 000 $.
Il y a un an, il avait achet� pour 700 000 $ l�unit� 1107 du complexe situ� � deux pas d�Habitat 67 dans le secteur de la Cit� du Havre � Montr�al.
Selon les accusations d�pos�es, il aurait d�tourn� 34 millions $, notamment pour des pots-de-vin � l�ex-r�gime libyen de Kadhafi.
Il est aussi accus� d�entrave � la justice et d�extorsion. Malgr� tout, il a pu recouvrer sa libert� en f�vrier 2015 moyennant une caution
de 200 000 $. Celui qui a travaill� pour la firme de g�nie-conseil jusqu�� la fin de 2006 a multipli� les achats pour lui et sa famille dans la r�gion de Montr�al. Dans plusieurs cas, les propri�t�s ont �t� c�d�es � des proches dont son ex-femme, Marie-Claude Duhamel. C�est le cas d�une luxueuse r�sidence de la rue Stanley qui a �t� c�d�e en juin 2014 � celle qui �tait alors toujours son �pouse. Elle a depuis �t� vendue pour 2 millions $.
|
|
Nouvelle salve de SNC-Lavalin dans sa campagne pour se pr�senter en victime d'employ�s ren�gats plut�t qu'en promoteur institutionnel
des pratiques de corruption: le g�ant du g�nie-conseil vient de d�poser une poursuite de 127 millions de dollars contre deux de ses anciens cadres,
dont le d�lateur de la GRC Riadh Ben Aissa.
L'autre ancien cadre vis� par la requ�te est Sami Bebawi, autre ancien dirigeant m�l� aux activit�s de la firme en Afrique du Nord qui a d�j� �t� le superviseur de Riadh Ben Aissa. Des avocats et des banquiers �trangers qui les auraient aid�s � d�tourner des fonds destin�s � la corruption sont aussi cibl�s par la r�clamation de SNC-Lavalin d�pos�e au palais de justice de Montr�al.
�Ben Aissa et Bebawi ont pu ex�cuter leur d�tournement de fonds et d�tourner plus de 127 millions de fonds appartenant au plaignant, pour leur propre b�n�fice et pour le b�n�fice de leurs amis, familles et entit�s l�gales li�es respectives�, �crivent les avocats de SNC-Lavalin dans leur requ�te.
|
13 f�vrier 2015
Sami B�bawi lib�r� sous caution |
 |
Il a pu reprendre sa libert� contre une caution importante. Il a d� d�poser 200 000 $ en argent, et il s'est engag� � faire la liste de ses propri�t�s
� travers le monde.
L'accus� devra aussi se rapporter aupr�s de la GRC une fois toutes les deux semaines et obtenir la permission du corps policier pour voyager � l'�tranger.
Sami B�bawi pourra vivre chez son fils � Saint-Lambert ou � sa r�sidence secondaire � Brownsburg-Chatham.
|
|
|
10 d�cembre 2015
B�bawi dit avoir re�u de l'argent sale � son insu |
 |
L'histoire commence lorsque Riadh Ben A�ssa a soutenu que Sami Bebawi lui a offert de l'argent par l'entremise de son avocat, alors qu'il �tait
emprisonn�
en Suisse
lors de
l'enqu�te
sur les
pr�sum�s
pots-de-vin
donn�s � la
Libye pour
obtenir des
contrats, en
�change d'un
t�moignage
pour qu'il
confirme la
v�racit�
d'un autre
t�moignage
donn� aux
autorit�s
suisses et
canadiennes
quant � la
provenance
des sommes
importantes
qu'ils ont
investies ensemble.
Sur la foi
des
pr�tentions
de Riadh Ben
A�ssa, la
GRC a obtenu
des mandats
d'�coute
�lectronique
contre Sami
Bebawi et
son avocat
Me
Constantine
Kyres, qui
est
�galement accus�.
On apprend
que Sami
Bebawi et
Riadh Ben
A�ssa
investissaient
conjointement
des sommes
importantes
en �gypte,
dans des
terrains
ainsi que
dans une
compagnie de
c�r�ales, et
dans des
projets
immobiliers
� Abou
Dhabi,
aux �mirats
arabes
unis et
� Montr�al.
Pour ce
faire, Riadh
Ben A�ssa a
d�pos� des
sommes dans
trois
comptes
appartenant
� Sami
Bebawi. Les
choses ont
pris un
autre
tournant
lorsque
Riadh Ben
A�ssa a �t�
arr�t� en
Suisse et
que les
autorit�s
polici�res
ont
interrog�
Sami Bebawi.
M. Bebawi
aurait
affirm� aux
autorit�s
helv�tes et
canadiennes
qu'il ne
connaissait
pas la
provenance
des fonds de
Riadh Ben
A�ssa. Quant
� lui, il
explique sa
fortune
personnelle
par un
h�ritage
familial
en �gypte.
|
12
f�vrier 2015
B�bawi se
rend � la justice
canadienne |
 |
Sami Abdellah Bebawi, accus� de
corruption d'agents publics
�trangers et de fraude dans le
dossier de SNC-Lavalin, s'est
rendu aux autorit�s.
En fuite depuis quelque temps
alors qu'un mandat d'arr�t
international pesait contre lui,
l'ex-vice-pr�sident de
SNC-Lavalin r�sidait en �gypte,
son pays natal.
Il a d�cid� de se rendre �
Toronto. La GRC le transporte en
jet priv� et M. Bebawi devrait
compara�tre le 12 f�vrier 2015
au Palais de Justice
de Montr�al.
Selon son avocat, il devrait
�tre remis en libert�
sous caution.
�g� de 70 ans et se consid�rant
comme Canadien, sans plus
d'attaches avec son pays natal,
M. Bebawi veut blanchir
sa r�putation. | |
10 d�cembre 2014
Interpol
lance une alerte
contre
un ancien de
SNC-Lavalin |
L��tau se resserre autour
d�un ancien haut dirigeant
de SNC-Lavalin. Une notice
rouge d�Interpol a �t� �mise
concernant Sami Bebawi,
accus� entre autres de
fraude et de blanchiment de
produits de la criminalit�.
|
10
septembre 2014
Autres accusations
contre Sami |
La GRC a d�pos� des accusations
d'entrave � la justice contre
Sami Abdellah Bebawi, ex-vice-pr�sident de SNC-Lavalin,
et d'entrave � la justice et
d'extorsion contre Constantine
Andreas Kyres,
( 03 )
avocat fiscaliste
de Montr�al.
Dans le libell� de ces
accusations, la GRC affirme
qu'entre le 10 avril 2012 et le
8 janvier 2014, � Montr�al,
� Constantine Andreas Kyres et
Sami Abdellah Bebawi ont
volontairement tent� d'entraver,
de d�tourner ou de contrecarrer
le cours de la justice, en
tentant d'obtenir une
d�claration de Riadh Ben Aissa
en contrepartie d'une somme
d'argent �, ce qui contrevient
au code criminel.
Un mandat d'arrestation a �t�
d�livr� contre M. Bebawi
qui fait d�j� l'objet d'un
mandat pancanadien pour d'autres
accusations ant�rieures.
Acc�s � la source
Gendarmerie Royale du
Canada |
|
|
|
29 juillet 2014
B�bawi, le fraudeur pr�sum� se terre en �gypte |

|
La nouvelle luxueuse villa � 1,7 million$ en �gypte, d�cor�e par l�architecte parisien R�ny. |
|
L�homme serait pr�sentement au Caire en �gypte. Selon la police, M. Bebawi aurait touch� 26,5 millions $ provenant d�une vaste fraude pr�sum�e aux
ramifications internationales impliquant des pots-de-vin et l�ex-pr�sident libyen Mouammar Kadhafi.
Ses
avocats ont d�pos� une
poursuite civile �
Montr�al contre une
filiale de la Banque
CIBC. Il
tente de forcer la CIBC
� lui donner acc�s � son
r�gime enregistr�
d'�pargne-retraite
(REER), un compte qu�il
g�re lui-m�me depuis 25
ans. Bebawi
pr�tend que ses acc�s en
ligne sont aujourd�hui
bloqu�s, m�me si son
compte ne ferait pas
l�objet d�une ordonnance
de blocage li� aux
enqu�tes criminelles qui
le visent, selon une
d�claration qu�il aurait
sign�e � partir du
Caire.
|
La Gendarmerie royale du Canada
(GRC) a d�pos� des accusations
contre un vice-pr�sident ex�cutif de
SNC-Lavalin, Sami Abdellah B�bawi.
Il est accus� notamment de fraude de
plus de 5000 $, de blanchiment de
produits de la criminalit�, de
possession de biens criminellement
obtenus et de contravention � la Loi
sur la corruption d'agents
publics �trangers.
|
|
| |
9
septembre 2013
La GRC soup�onne un
ex-vice-pr�sident de
s��tre appropri� des
millions
de SNC-Lavalin |
 |
Pendant des
ann�es, Sammy B�bawi
ex-vice-pr�sident de SNC-Lavalin
aurait men� la grande vie aux
frais de l�entreprise.
Gr�ce aux millions qu�il
d�tenait dans un compte en
Suisse, ses enfants ont pu faire
des paiements sur de luxueuses
r�sidences en plus de financer
un important projet d�immeuble
de condos.
Depuis les
derniers mois, il est l�objet
d�une importante enqu�te
impliquant la GRC dans le cadre
du projet baptis�
�Assistance�.
Les policiers
canadiens collaborent avec les
autorit�s suisses.
Celles-ci ont fait des
d�couvertes surprenantes dans
des comptes � Gen�ve.
En mai 2012, les
policiers ont obtenu une
ordonnance de blocage sur trois
immeubles appartenant � ses
enfants � Montr�al et �
Saint-Lambert.
Deux
condominiums invendus du projet
Ir�ne, situ� au 3745
Saint-Jacques, � Montr�al, ont
�galement �t� vis�s par
l�ordonnance de blocage, m�me si
aucune accusation n�a �t� port�e
contre lui.
| |
Les comptes et les biens immobiliers de Sami Bebawi, ex-vice-pr�sident de SNC-Lavalin et sup�rieur de
Riadh Ben A�ssa jusqu'en 2006, sont saisis par la GRC de m�me que les maisons de ses enfants. Selon l'affidavit
de la GRC, l'homme d'affaires aurait d�tourn� 33 millions de dollars. M. Bebawi s'est r�fugi� � Duba�.
| |
|
|
Sami Abdellah Bebawi fraude et corruption chez SNC-Lavalin, Sami Abdellah Bebawi vice-pr�sident chez SNC-Lavalin, Accusation d'entrave � la justice par Sami Abdellah Bebawi, La GRC accuse Sami Abdellah Bebawi, |
|
Affaire SNC-Lavalin: Sami B�bawi risque la prison, mais prot�ge ses millions$ Source:
Fiducie de soutien �
La
Presse, le 20 f�vrier 2019
| |
|
Le seul cadre de SNC-Lavalin qui sera jug� au Canada pour la corruption en Libye
multiplie les astuces pour placer sa fortune � l'abri.
Au point o� l'Agence de Revenu du Qu�bec a d� prendre des mesures exceptionnelles le 18 f�vrier 2019, de peur qu'il d�clare faillite ou dilapide ses biens
� l'approche de son proc�s |
18,5 millions$ disparus �
Duba�
Or, selon Revenu Qu�bec, d�s que Bebawi a su que la police �tait sur la piste de la corruption chez SNC-Lavalin, en 2012, il a multipli�
les manoeuvres pour mettre des millions � l'abri.
|
Voici ce que les v�rificateurs fiscaux ont d�couvert :
Le 23 avril 2012, 10 jours apr�s la
premi�re perquisition de la GRC chez SNC-Lavalin, Bebawi s'est rendu � la Banque CIBC pour acc�der � un coffre-fort qu'il y d�tenait.
On ignore ce qu'il y a fait, mais lorsque a police a inspect� le
coffre un an plus tard, il ne contenait plus que le testament de Bebawi et quelques bijoux.
Le 25 avril 2012, il a fait don � ses proches de trois immeubles qui lui
appartenaient personnellement. |
Il a donn� � sa conjointe de l'�poque sa r�sidence de l'avenue McDougall, � Outremont, �valu�e � 1,4 million$. Il a aussi c�d� � la fiducie familiale dont ses enfants sont b�n�ficiaires un immeuble de 1,8 million$, rue Stanley, � Montr�al, et une autre propri�t� de 500 000 $ �
Brownsburg-Chatham, dans les Laurentides.
Bebawi a ensuite quitt� le Canada pour plus de deux ans et cess� de faire vie commune avec sa conjointe.
|
Le fils de Sami Bebawi a achet� une r�sidence du boulevard Desaulniers, � Saint-Lambert, pour pr�s de 1 million$, apr�s le d�part de son p�re du Canada
|
|
Apr�s son d�part, son fils a achet� pour pr�s de 1 million$ un immeuble sur le boulevard Desaulniers, � Saint-Lambert, avec l'argent de la fiducie familiale.
� l'�t� 2012, Bebawi a transf�r� 18,5 millions$ de dollars en �gypte. R�cemment, l'Agence du revenu a pos� des questions sur cette somme.
L'avocat de Bebawi, Me Maxime Beauregard, a r�pondu sans rire qu'elle � aurait �t� toute perdue � la Bourse de Duba� �.
|
Selon ce que le fiscaliste affili� au cabinet Ravinsky Ryan Lemoine a d�clar� aux fonctionnaires, M. Bebawi n'a plus d'argent, � ni ici ni dans son pays �.En 2014, alors qu'il �tait toujours en �gypte et sentait progresser l'enqu�te anticorruption de la GRC, M. Bebawi a demand� � la Banque CIBC de liquider son portefeuille de REER (sa demande semble avoir �chou�).
� Ces faits survenus apr�s [...] la perquisition de la GRC dans les bureaux du Groupe SNC-Lavalin d�montrent clairement que le d�fendeur peut se d�partir d'actifs importants dans un court d�lai �, �crit l'Agence du revenu dans sa requ�te d�pos�e au palais de justice de Montr�al.
Des revenus de 24,6 millions$ cach�s � l'imp�t
D'o� venait toute la fortune de Sami Bebawi ?
L'ancien vice-pr�sident est accus� d'avoir vers� des pots-de-vin au r�gime libyen pour que SNC-Lavalin remporte des contrats dans ce pays. Mais dans le cadre de son enqu�te, la GRC a aussi d�couvert que des millions de dollars d�tourn�s des comptes de SNC-Lavalin avaient atterri dans son compte personnel en Suisse. C'est aussi ce qu'all�gue l'entreprise elle-m�me, dans une poursuite civile contre son ancien cadre.
Dans certains documents de la GRC produits au soutien de mandats de perquisition, on parle aussi d'un compl�ment de salaire cach� dont il aurait b�n�fici� pendant une partie de sa carri�re.
Pas surprenant que les v�rificateurs fiscaux se soient int�ress�s � lui.
En recoupant des informations rendues publiques par la GRC et par les autorit�s suisses, l'Agence du revenu du Qu�bec a d�termin� que M. Bebawi avait dissimul� 24,6 millions$ de revenus � l'imp�t, entre 2009 et 2013, alors qu'il �tait r�sidant du Qu�bec.
En vertu du taux d'imposition en vigueur, il doit donc 11,5 millions$ au Tr�sor qu�b�cois.
Le 18 f�vrier 2019, Revenu Qu�bec a �mis un avis de cotisation � l'endroit de Sami Bebawi et s'est pr�sent� du m�me coup devant la Cour sup�rieure afin d'obtenir une permission sp�ciale d'imposer une hypoth�que l�gale sur son condo de l'avenue Pierre-Dupuy, tout pr�s d'Habitat 67. Les fonctionnaires voulaient aussi saisir tous ses REER, ses polices d'assurance0vie, ses rentes et autres placements, ainsi que ses comptes � la Banque de Montr�al, � la Banque CIBC et � la Caisse populaire canadienne italienne.
Les fonctionnaires ont plaid� � qu'il existe des motifs s�rieux de croire que le recouvrement des montants [...] peut �tre compromis � par les manoeuvres de M. Bebawi. Ils ont dit craindre que M. Bebawi fasse bient�t faillite ou qu'il dilapide ses derniers avoirs qui demeurent � port�e de main des autorit�s.
Exceptionnellement, la juge Mich�le Monast a accord� la requ�te sur-le-champ, sans m�me permettre � M. Bebawi d'�tre entendu, vu la preuve expos�e par l'Agence.
Il s'agit d'une victoire temporaire pour les autorit�s, mais les fonctionnaires ne se font pas d'illusions. La cr�ance de 11,5 millions$ risque fort de n'�tre jamais collect�e en entier.
� Les seuls actifs mentionn�s ci-apr�s sont nettement insuffisants pour satisfaire la cr�ance importante de la demanderesse �, soulignent les avocats du fisc dans le document judiciaire.
Retour au calendrier des �v�nements
Ci-dessous: des textes en lien direct avec le sujet:
|
|
Sami Abdellah Bebawi fraude et corruption chez SNC-Lavalin
Sami Abdellah Bebawi vice-pr�sident chez SNC-Lavalin
Accusation d'entrave � la justice par Sami Abdellah Bebawi
La GRC accuse Sami Abdellah Bebawi
|