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Michael Applebaum et sa moralit� publique
L'ex-nouveau maire d�missionnaire de Montr�al
 dans la tourmente de la commission Charbonneau, de l'UPAC et maintenant des tribunaux

Au moment de son arrestation, Michael Applebaum �tait devenu maire de Montr�al
en remplacement de G�rard Tremblay, qui avait quitt� ses fonctions en novembre 2012

 
 

Selon les documents d�pos�s en cour
Michael Applebaum aurait dirig� une vraie combine

D
es pots-de-vin dans des bo�tiers de DVD

 
 
 

Sujets abord�s

Des pots-de-vin dans des boitiers de DVD

Une allocation de transition pour passer de la mairie aux menottes?

Michael Applebaum mis sous arr�t par la police

Suicide d�un fonctionnaire municipal

Applebaum aurait facilit� l'enrichissement de promoteurs immobiliers

La commission Charbonneau a ouvert une enqu�te sur le nouveau maire de Montr�al

Rapport cach� de 2004: Montr�al s'adresse � l'UPAC

La vraie nature de Applebaum d�voil�e: une histoire naus�abonde

Autres facettes de Michael Applebaum

R�sum�

Dans la mire des enqu�teurs

Les personnes vis�es par l'enqu�te

Portrait du dossier Applebaum

Le centre sportif de Notre-Dame-de-Gr�ce

Orphelinat Villa Maria

Le projet de l'avenue Troie, l'Onyx condominium

Bio-politico-judiciaire

 

Le versement pr�sum� de pots-de-vin � l'ancien maire de l'arrondissement de C�te-des-Neiges-Notre-Dame-de-Gr�ce Michael Applebaum s'est effectu� de diff�rentes fa�ons, notamment en remplissant d'argent comptant une bo�te de DVD aux couleurs de la s�rie d'espionnage 24 heures chrono.

C'est l� l'un des �l�ments relat�s par la sergente-d�tective Carole Parent, de l'escouade Marteau int�gr�e � l'Unit� permanente anticorruption (UPAC), dans un document judiciaire qui a permis � la police d'effectuer une perquisition en 2013.   Quelques mois plus tard, en juin 2013, Michael Applebaum a �t� arr�t� puis accus� de 14 chefs, notamment de fraude, de complot et d'abus de confiance.

La d�claration sous serment de la polici�re parent �tait largement connue, mais certaines parties �taient frapp�es d'un interdit de publication. Le 1er mars 2016, c'est le quotidien Montreal Gazette qui a obtenu d'un tribunal la lev�e de l'ordonnance de non-publication.

Interm�diaire politique

Le t�moignage de l'ancien chef de cabinet de M. Applebaum, Hugo Tremblay, est particuli�rement r�v�lateur.   Ce dernier aurait jou� un r�le de premier plan dans un �stratag�me de corruption� permettant � des promoteurs de voir leurs projets se concr�tiser en �change de sommes d'argent.

Lors de ses rencontres avec l'UPAC, Hugo Tremblay a reconnu avoir servi d'interm�diaire entre le maire Applebaum et des gens d'affaires. 

Hugo Tremblay

Il a racont� avoir �t� envoy� en �claireur aupr�s de promoteurs pour v�rifier leur ouverture d'esprit.   �Il s'implique dans des �changes d'enveloppes d'argent. [...] Il admet avoir collect� de l'argent aux entrepreneurs en �change d'une garantie qu'ils allaient d�fendre leur projet�, peut-on lire dans le document.

Selon M. Tremblay, les sommes empoch�es �taient partag�es en trois parties �gales dont l'une lui �tait destin�e, une autre � M. Applebaum et une derni�re - mais ce n'est qu'une supposition de sa part, indique-t-on-, au conseiller municipal Marcel Tremblay, fr�re du maire G�rald Tremblay.

Ni Hugo Tremblay ni Marcel Tremblay n'ont �t� accus�s � la suite de cette enqu�te.

Multiplication de pots-de-vin

Marcel Tremblay et G�rald Tremblay

Outre les deux dossiers pour lesquels M. Applebaum a �t� accus� (immeuble de condos et le centre sportif de Notre-Dame-de-Gr�ce), six autres projets immobiliers et un contrat � une firme de g�nie-conseil avaient �t� cibl�s par la police.

Ainsi, Hugo Tremblay a racont� � l'UPAC avoir obtenu entre 5 000 $ et 10 000 $ en lien avec le projet du Centre universitaire de sant� McGill (CUSM).   �Il a re�u cet argent sans avoir eu de commandes particuli�res, mais plut�t pour son travail de tous les jours, pour r�gler les probl�mes�, relate-t-on.

Le maire Applebaum lui avait recommand� de ne pas d�poser cet argent dans son compte; �il l'a d�pens� de fa�on disparate, dans des voyages et dans l'achat de linge�, note la police.

D
es promoteurs aux liens douteux

L'ancien chef de cabinet raconte avoir rencontr� le promoteur Anthony Keeler pour le projet Troie.   Les deux hommes se sont entendus sur une somme � verser en n�gociant sur une feuille.   M. Keeler fera finalement trois versements d'environ 20 000$, correspondant aux trois �tapes d'approbation du changement de zonage par le conseil d'arrondissement.

M. Keeler a �galement rencontr� des enqu�teurs de l'UPAC. Il a expliqu� que pour le projet Troie, le maire Applebaum lui avait pr�sent� Hugo Tremblay en lui disant: �Quand tu parles � Hugo, tu parles � moi.�

M. Keeler a expliqu� que lui et son partenaire d'affaires, Robert Stein, avaient d� payer des pots-de-vin � deux reprises.   Il dit avoir donn� 20 000 $ au fonctionnaire Jean-Yves Bisson, qui �tait alors directeur du Service des permis � l'arrondissement de C�te-des-Neiges-Notre-Dame-de-Gr�ce.   Puis, il a donn� 30 000 $ � Hugo Tremblay �pour travailler pour passer le projet�.

La fa�on pour M. Keeler de remettre l'argent comptant �tait de le d�poser dans �une bo�te de cassette vid�o et dans un sac de magasin�.   �Il y avait un code entre eux, pr�cise-t-on dans le document judiciaire.   Hugo lui demandait est-ce qu'on lunch (sic) ensemble?   S'il r�pondait oui c'est qu'il avait l'argent, sinon ils remettaient �a � un autre jour.�  Le promoteur Robert Stein a �galement rencontr� des policiers. Son t�moignage concorde avec celui de son partenaire, Anthony Keeler.   �Pour le premier paiement, il a empaquet� 10 ou 15 000$ dans une bo�te de DVD de la s�rie 24 puis, dans un sac de plastique qu'il a donn� � Keeler.   Ce dernier est all� d�ner avec M. Tremblay. [...]   Les autres paiements se seraient faits de la m�me mani�re�.

Stein et Keeler sont deux promoteurs immobiliers nomm�s dans les mandats d'arr�t pour avoir complot� avec Michael Applebaum sont d'anciens partenaires d'affaire de l'entrepreneur Tony Magi, devenu c�l�bre en raison de ses liens avec la mafia italienne de Montr�al.

M. Applebaum, qui �tait alors maire de l'arrondissement de C�te-des-Neiges-Notre-Dame-de-Gr�ce, est aussi accus� d'avoir accept� ou convenu d'accepter des pots-de-vin de leur part.   

Robert Stein est le dirigeant de la firme Investissements Pinnacle, tr�s active dans l'arrondissement.  Le 18 juin 2013, selon des documents judiciaires obtenus par La Presse, il avait investi 340 000$ dans un projet de d�veloppement immobilier en partenariat avec Construction FTM, l'entreprise de Tony Magi et ses fr�res.

Le journaliste de La Presse a tent� de solliciter une entrevue � la r�sidence personnelle de Tony Magi, mais un imposant agent de s�curit� est sorti d'une voiture pour barrer le chemin de la r�sidence.

�Il n'est pas l�.   C'est interdit de passer. C'est un ordre�, a fermement lanc� le colosse muni d'une oreillette.

La r�sidence prot�g�e du promoteur immobilier Tony Magi

Michael Applebaum aurait menti sur tout!

Des fraudes et abus de confiance en 2006 et un proc�s en novembre 2016!

 
 

Proc�s en 2016 pour l'ex-maire Michael Applebaum

 
 

L'ex-maire temporaire de Montr�al, Michael Applebaum, devait subir son proc�s 2017 face � des accusations de complot, fraude et abus de confiance. Le juge a accept� en juin 2016 d'entendre la cause en novembre 2016

Le juge Yves Paradis en a ordonn� ainsi, au palais de justice de Montr�al, en pr�sence de l'accus�.  � la demande de la d�fense, le tribunal a choisi les dates disponibles les plus h�tives possibles pour permettre ce proc�s devant la Cour du Qu�bec.

Le proc�s sera d'une dur�e de deux semaines.  La Couronne, repr�sent�e par Me Marie-H�l�ne Giroux, a annonc� qu'elle ferait entendre une dizaine de t�moins, dont des civils et des policiers de l'Unit� permanente anticorruption (UPAC).

Pots-de-vin

Les crimes reproch�s � M. Applebaum touchent l'obtention de pots-de-vin relativement � l'�mission de permis de construction pour des projets immobiliers, alors qu'il �tait maire de l'arrondissement de C�te-des-Neiges-Notre-Dame-de-Gr�ce, entre 2006 et 2011.

Les d�tails de l'affaire sont frapp�s d'un interdit de publication.

En libert� provisoire, Michael Applebaum n'a fait aucun commentaire, devant le juge. Il a simplement mentionn� au juge qu'il ne voyait aucun probl�me � subir son proc�s en fran�ais.  L'accus� a choisi d'�tre jug� par un juge seul et non devant un jury.

Saul Zajdel ( 11 )

M. Applebaum - qui �tait devenu le premier maire anglophone de Montr�al en 100 ans apr�s la d�mission de G�rald Tremblay, � la fin de 2012 - avait �t� arr�t� par l'UPAC en juin 2013.  Ses deux autres coaccus�s, soit l'ex-conseiller municipal Saul Zajdel
( 11 ) et l'ex-fonctionnaire Jean-Yves Bisson, ( 13 ) se sont d�j� reconnus coupables dans cette affaire.  Ils ont �t� condamn�s � des sursis de peine, ainsi qu'� des probations et des travaux communautaires.

 
 

Applebaum vend la maison du fr�re de G�rald Tremblay

 
 

Une des maisons que vend l�ancien maire d�chu Michael Applebaum, soup�onn� d��tre au c�ur d�une gigantesque affaire de pots-de-vin, n�est autre que celle de l�ex-conseiller municipal Marcel Tremblay, lui aussi vis� par l�enqu�te de l�UPAC.

Marcel Tremblay, qui est �galement le fr�re de l�ex-maire de Montr�al G�rald Tremblay, �tait jusqu�en 2009 conseiller municipal dans C�te-des-Neiges�Notre-Dame-de-Gr�ce, � l��poque o� Michael Applebaum dirigeait l�arrondissement.

Les fr�res Tremblay et M. Applebaum �taient de proches collaborateurs politiques, tous trois �tiquet�s au d�sormais d�funt et controvers� parti Union Montr�al.

La maison au bord de l�eau que poss�de Marcel Tremblay est aujourd�hui � vendre et c�est Michael Applebaum en personne, qui a r�cemment repris ses fonctions d�agent immobilier, qui s�occupe de la transaction.

M�me enqu�te

Les deux hommes sont vis�s par la m�me enqu�te de l�UPAC portant sur le versement de dizaines de milliers de dollars en pots-de-vin qui auraient �t� per�us afin d�influencer des d�cisions d�obtention de permis ou de d�zonage pour plusieurs projets immobiliers dans CDN-NDG.

Marcel Tremblay n�a pas �t� arr�t� ni accus�, m�me si les enqu�teurs se sont int�ress�s � lui.   En revanche, Michael Applebaum fait face � 14 chefs d�accusation, dont complot, fraude envers le gouvernement, abus de confiance et acte de corruption dans les affaires municipales.

399 000 $ sur le bord de l�eau

La maison de Marcel Tremblay est enregistr�e au nom de sa femme, Brunhilde Ramaut.   Elle se situe � Pointe-Fortune en Mont�r�gie, � environ une heure de Montr�al, au bout d�un chemin priv� qui s�enfonce dans les bois. Elle borde la rivi�re des Outaouais.

�Cette propri�t� tr�s priv�e est un joyau cach� avec 334 pieds sur le bord de l�eau�, indique l�annonce immobili�re.

Affich�e � 399 000 $, elle comporte trois chambres, une salle de bain et une grande pi�ce de vie lumineuse.

Contact� par Le Journal, M. Applebaum a refus� d�expliquer les raisons pour lesquelles il �tait responsable de la vente de la demeure de Marcel Tremblay.   �Je n�ai rien � discuter avec vous. M. Tremblay a d�cid� de vendre sa maison, c�est son droit. Ce n�est m�me pas � lui, c�est celle de sa femme. Je l�ai prise sur mon listing, j�ai ma licence, je n�ai pas besoin de me justifier�, a-t-il r�pondu calmement.

Il n�a pas non plus voulu commenter la nature de sa relation avec M. Tremblay. �Laissez-moi faire mon travail, j�ai besoin de gagner ma vie�, a-t-il ajout� avant de raccrocher.

 

Fraude et abus de confiance

 
   

4 octobre 2013, l'Unit� permanente anticorruption (UPAC) a des raisons s�rieuses de croire que l'ancien maire Michael Applebaum �tait au coeur d'un syst�me de corruption et de pots-de-vin beaucoup plus vaste que ce qui a �t� r�v�l� jusqu'ici.

Le chef de cabinet de l'ex-ministre Mich�le Courchesne, un ex-cadre du CUSM et deux entrepreneurs li�s � la mafia auraient �t� impliqu�s dans l'affaire.

En janvier 2013, le maire Applebaum avait publiquement ni� �tre l'objet d'une enqu�te ( 12 ) de la part de la commission Charbonneau � la suite de la publication d'un article du Devoir qui r�v�lait que les autorit�s s'int�ressaient � des � transactions immobili�res douteuses ï¿½ auxquelles il aurait particip�.

C'est ce qui ressort � la lecture des d�clarations asserment�es d'une enqu�teure et des rapports recensant les pi�ces saisies par ses coll�gues les 22 et 24 mai 2013 � l'h�tel de ville de l'arrondissement C�te-des-Neiges-Notre-Dame-de-Gr�ce.

C'est le consortium des m�dias de Montr�al qui a fait la demande et obtenu la copie apr�s avoir d� entreprendre une proc�dure judiciaire.

Certains d�tails sont toujours frapp�s d'un interdit de publication, si bien que le r�le de l'ex-chef de cabinet Jean-S�bastien Marineau
( 14 ) et des entrepreneurs Tony Magi ( 15 ) et Lee Lalli ( 16 ) ne peut �tre pr�cis�.

� Les infractions auraient �t� commises entre 2002 et 2012.

Le maire de Montr�al Michael Applebaum, qui �tait maire de l'arrondissement CDN-NDG � cette �poque, aurait �t� impliqu� dans un stratag�me de corruption lors du processus d'autorisation de permis et de changement de zonage avec diff�rents promoteurs, en �change de sommes d'argent �, pr�cise la polici�re qui a fait l'enqu�te.

Contrairement � l'ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt ( 17 ), Michael Applebaum n'est pas accus� de gangst�risme.  On ne parle pas de collusion dans son dossier, mais plut�t de versements syst�matiques de ristournes pour obtenir des changements de zonage.  Sa recette est tout aussi infecte que celle de l'ex-maire de Laval.  Qui sait ce qu'il serait devenu si les policiers n'avaient pas mis un terme � son parcours?

Peu avant son arrestation, en juin 2013, il songeait vraiment � renier sa promesse et se lancer dans la course � la mairie de Montr�al.  Au moins, Gilles Vaillancourt n'avait pas pouss� le cynisme jusqu'� lancer un escouade pour la protection de l'int�grit� municipale, comme l'a fait Michael Applebaum. Il voulait laver plus blanc que blanc... tout en ayant les mains sales.
                                                          - Bryan Miles, journaliste
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Une allocation de transition pour passer de la mairie aux menottes?

 
 

C'est payant d'avoir des chefs d'accusations!

Pourquoi ne pas attendre le proc�s et voir les r�sultats avant de donner cette prime de d�part, surtout apr�s d�mission.

Si il est reconnu coupable, remettre cet argent dans les coffres de la Ville.  De toute fa�on c'est l'argent des contribuables, par contre s'il n'est reconnu coupable de rien, lui remettre cette prime avec d�dommagement.  L� on verrait que la justice est pour tous...

Je veux bien croire qu'en vertu d'une loi provinciale il y a droit mais pourrait-on attendre apr�s le proc�s pour montrer que la justice a des dents et le bras long?

-
Guy Desjardins, un internaute

L�ancien maire par int�rim de Montr�al Michael Applebaum, qui a d�missionn� apr�s s��tre vu imposer 14 chefs d�accusation au criminel, a re�u plus d�un quart de million de dollars en indemnit� de d�part.

Il a obtenu 267 923,90 $ en raison de ses ann�es pass�es dans l�administration municipale.  Le paiement comprend 108 204,90 $ en indemnit� de d�part ainsi que 159 719,00 $ comme allocation de transition.

M. Applebaum a en effet �t� maire d�arrondissement, pr�sident du comit� ex�cutif, puis maire par int�rim pendant sept mois, jusqu�au printemps. Son bref passage � la mairie a pris fin par une d�mission charg�e en �motions, apr�s que la police lui eut mis la main au collet en vertu d�accusations de corruption dans une enqu�te sur une affaire de pots-de-vin dans son arrondissement.

En d�missionnant, Applebaum a assur� qu�il prouverait son innocence.

 

Sujets abord�s

Des pots-de-vin dans des boitiers de DVD

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