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Alain
Prud'homme, bio-judiciaire au fil du temps |
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16 janvier 2020
Un lanceur d'alerte
victime d'intimidation |
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M. Christian Girard, un
conseiller et enseignant
dans le domaine de la
construction réclame
ainsi 815 000 $ à
l’École des métiers de
la construction de
Montréal (EMCM),
l’ancien directeur
général Alain Prud’homme
et d’autres
responsables. |
Déjà accusé au criminel de
détournements de fonds,
l’ex-directeur général de
l’École des métiers de la
construction est maintenant visé
par une poursuite civile de 815
000 $ du lanceur d’alerte qui
l’a dénoncé et qui se dit
victime de harcèlement.
« En raison des dénonciations
et de son rôle de lanceur
d’alerte dans l’organisation, le
demandeur Christian Girard a été
pris pour cible par de hauts
responsables », peut-on lire
dans une poursuite civile rendue
publique jeudi le 16 janvier
2020 au palais de justice de
Montréal.
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7 mars 2019
Pluie d'accusations
par Revenu Québec contre le
propriétaire de la «Batcave» |
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L'ex-directeur de l'École
des métiers de la
construction de
Montréal, Alain Prud'homme,
est accusé d'avoir fait
faire des travaux
personnels, à sa résidence
ou chez certaines de ses
connaissances, et de les
avoir fait payer par l'école
publique, qui est affiliée à
la Commission scolaire de
Montréal. |
Revenu Québec a
déposé 46 chefs d'accusation
contre l'ex-directeur de l'École des
métiers de la construction de
Montréal (EMCM), Alain Prud'homme,
qui s'était fait construire une « Batcave »
pour sa Porsche aux frais des
contribuables.
Enrico Di Paola, propriétaire
de l'entreprise de construction
Valdi-Tech, fait aussi face aux
mêmes chefs d'accusation.
Une amende de 98 251,38 $ est
réclamée à Alain Prud'homme, tandis
que celles d'Enrico Di Paola et du
Groupe Valdi-Tech s'élèvent à
16 683,10 $ chacun, en vertu de la
Loi sur l'administration fiscale
(TVQ) et de la Loi sur la taxe
d'accise (TPS). Selon les lois
fiscales et en fonction des
infractions commises, il s'agit
d'amendes minimales que le tribunal
pourrait décider d'augmenter. Tous
doivent comparaître le 13 mars 2019
au palais de justice de Montréal.
Les deux résidants de
l'arrondissement de Montréal-Nord et
l'entreprise de l'arrondissement de
Saint-Léonard sont accusés d'avoir
fait des déclarations fausses ou
trompeuses dans des formulaires
fiscaux ou des registres
d'entreprise. Ils auraient tenté
d'obtenir des crédits ou des
remboursements de taxes auxquels
la Commission scolaire de Montréal (CSDM)
et l'École des métiers de la
construction de Montréal n'avaient
pas droit. Ces infractions auraient
été commises de mars 2012
à avril 2018, et les accusations ont
été déposées en novembre dernier.
Mais ce n'est que le 6 mars 2019 que
Revenu Québec en a fait l'annonce.
L'ancien directeur d'école aurait
fait faire des travaux personnels, à
sa résidence ou chez certaines de
ses connaissances, et les aurait
fait payer par l'école publique, qui
est affiliée à la CSDM. Alain
Prud'homme a été directeur général
de l'École des métiers de la
construction de Montréal pendant
20 ans jusqu'à son départ en 2017
après une perquisition à son bureau
par les enquêteurs de l'Unité
permanente anticorruption (UPAC). En
mai 2018, il a obtenu le poste de
directeur du Conseil provincial des
comités paritaires de l'industrie
des services. Il a été congédié une
semaine après son arrestation le
23 janvier 2019 par l'UPAC et celle
de son fournisseur de service Enrico
Di Paola.
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23
janvier 2019
L’UPAC arrête
l’ex-directeur de
l’École nationale des
métiers de la
construction de Montréal |
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Les enquêteurs de l’UPAC
ont mis la main au
collet de l’ancien
directeur Alain
Prud’homme, d’Enrico Di
Paola, de Mathieu
Therien et de Modesto
Abella. |
« Les accusés auraient été
impliqués dans un stratagème de
fraude et d’abus de confiance
entre l'ex-dirigeant de l’École
des métiers de la construction
et des fournisseurs de services
», soutient le corps
policier. Les arrestations ont
eu lieu à Montréal et sur la
Rive-Nord.
Alain Prud’homme est accusé
entre autres de fraude, de
fraude envers le gouvernement,
d’abus de confiance et d’avoir
obtenu des commissions secrètes.
M. Prud’homme aurait ainsi,
entre 2011 et 2014, « accepté
des avantages ou des bénéfices »
d’Enrico Di Paola et de son
entreprise Valdi-Tech, qui a
« bâti sa réputation sur la
confiance et la franchise »,
peut-on lire sur le site Web de
l’entrepreneur général.
Il a également obtenu des
avantages de Modesto Abella,
d’Abella Électrique. Ces
derniers lui ont offert des «
travaux, des voyages et des
biens ».
M. Prud’homme aurait ainsi «
commis un abus de confiance
relativement aux fonctions de sa
charge en rapport avec la
construction d’un gymnase ou
d’une salle de sport ».
Il se serait servi de factures
et d’états de compte contrefaits
pour flouer l’établissement.
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Résidence d'Alain Prud'homme où il a
fait construire sa cave "Alcove de
Batman" |
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Revenu
Québec dépose 46 chefs d'accusation contre 2
résidents et une entreprise de Montréal |
Québec, le 6 mars 2019. – Revenu Québec
annonce qu'il a déposé, le 30 janvier 2019, un total
de 46 chefs d'accusation contre M. Alain
Prud'homme, M. Enrico Di Paola et Le
Groupe Valdi-Tech ltée. relativement à de
présumées fausses factures à l'École des métiers de
la construction de Montréal. Des amendes
minimales totalisant 131 617,58 $ sont réclamées aux
accusés, en vertu de la Loi sur l'administration
fiscale (TVQ) et de la Loi sur la taxe d'accise
(TPS).
MM. Prud'homme et Di Paola, de même que Le Groupe
Valdi-Tech ltée (administré par M. Di Paola), sont
accusés d'avoir fait des déclarations fausses ou
trompeuses dans des formulaires fiscaux ou des
registres d'entreprise. En effet, les deux
résidents de l'arrondissement de Montréal-Nord et la
société de l'arrondissement de Saint-Léonard
auraient soit omis d'inclure un avantage imposable
dans le calcul de leur revenu, dans le cas
particulier de M. Prud'homme, soit tenté d'obtenir
des crédits ou des remboursements de taxes auxquels
la Commission scolaire de Montréal et l'École des
métiers de la construction de Montréal n'avaient pas
droit.
Ces
infractions auraient été commises de mars 2012 à
avril 2018, et les accusations ont été déposées en
novembre dernier. Le tableau ci-dessous
présente les amendes réclamées à chacun des accusés.
Nom |
Accusations |
Amendes (TPS et TVQ) |
Alain
Prud'homme |
Fraude de
plus de 5000 $
Faux
Emploi,
possession ou trafic d’un document
contrefait
Fraude
envers le gouvernement
Commissions secrètes
Possession
de biens criminellement obtenus
Abus de
confiance |
98 251,38
$ |
Enrico Di
Paola
président de
construction Valdi-Tech |
Fraude de
plus de 5000 $
Fraude
envers le gouvernement
Faux
Commissions secrètes |
16 683,10
$ |
Modesto
Abella |
Fraude de
plus de 5000 $
Fraude
envers le gouvernement
Faux
Commissions secrètes |
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Mathieu
Therien |
Fraude de
plus de 5000 $
Faux |
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Le Groupe
Valdi-Tech ltée |
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16 683,10
$ |
Cette
enquête de Revenu Québec a été réalisée en
collaboration avec l'Unité permanente anticorruption
(UPAC).
Source - Communiqué de presse de Revenu
Québec et de l'Unité permanente
anti-corruption du Québec (UPAC) |
Choix de photos, fusion de textes, mise en page, références et titrage
par : JosPublic
Publication :
9 février 2020 |
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