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25 mars 2020
La Cour de Londres refuse de libérer Assange pour cause
d'épidémie de coronavirus |
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Sur fond de propagation du Covid-19 et préoccupés par l'état de
santé de Julian Assange, ses avocats ont demandé sa remise en
liberté sous caution. Une demande rejetée par la justice
britannique ce 25 mars 2020. |
Le fondateur
de WikiLeaks, Julian Assange, n’a pas été libéré sous caution ce 25 mars
par la justice britannique après que ses avocats ont plaidé en faveur de
sa libération en raison de l’épidémie de coronavirus.
Selon une
juge de la Westminster Magistrates' Court, M. Assange doit rester à la
prison de Belmarsh à Londres. «Aujourd'hui, la pandémie
mondiale ne fournit pas de base légale suffisante pour accéder à la
demande de libération formulée par monsieur Assange», a-t-elle
déclaré, citée par Reuters. Auparavant, sa défense s’était
dite inquiète pour son état de santé et avait annoncé qu’elle allait
présenter une demande de remise en liberté sous caution au tribunal de
Westminster. Les avocats ont considéré que Julian Assange était
particulièrement vulnérable au Covid-19 en prison.
Source:
Réseau RT
pour l'agence de presse Rossia Segodnia une société d'État
fédérale de Russie |
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23 février 2020 Soutenu par des codétenus de la prison de Belmarsh, l'alerteur Julian Assange sort de l'isolement |
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Après plusieurs mois de détention, Julian Assange vient d'être sorti de l'isolement dans lequel il était confiné et ce grâce à la mobilisation de ses soutiens, parmi lesquels des détenus de
la
prison de Belmarsh qui se sont mobilisés en sa faveur. |
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, le porte-parole de
WikiLeaks se félicite de cette
«victoire» obtenue grâce aux avocats, aux militants, mais aussi à
des pressions exercées sur l'administration carcérale par les autres
détenus qui estimaient que Julian Assange était injustement traité.
«Cette décision est une énorme victoire pour l'équipe juridique
d'Assange et pour les militants qui insistent depuis des semaines pour
que les autorités de la prison mettent fin au traitement punitif
d'Assange», a déclaré Joseph Farrell, avant d'ajouter que c'était
aussi une victoire «massive des prisonniers de Belmarsh». En
effet, il explique qu'un «groupe de détenus a adressé une pétition au
directeur de la prison à trois reprises, insistant sur le fait que le
traitement d'Assange était injuste et inique».
«C'est une victoire importante pour les militants à l'intérieur et à
l'extérieur de la prison»,
s'est réjoui Joseph Farrell. Ce 25 janvier 2020, une journée
internationale de soutien à Julian Assange est justement organisée à
l'extérieur de maison d'arrêt. Partis entre autres de France, plusieurs
dizaines de militants, dont de nombreux
Gilets jaunes, font le pied de
grue devant les murs de la prison.
«Le
traitement de Julian Assange à Belmarsh reste très préoccupant»,
a néanmoins dénoncé le porte-parole de WikiLeaks. «On lui refuse
encore un accès adéquat à ses avocats, comme l'a même reconnu le juge
lors d'une audience au tribunal de Westminster», a-t-il expliqué.
Joseph Farrell, le porte-parole de WikiLeaks
, a
annoncé le 24
janvier 2020 que Julian Assange avait été sorti de son isolement dans
une aile médicalisée à la prison de haute sécurité de Belmarsh et placé
dans une zone du centre de détention abritant 40 autres détenus.
Source:
Réseau RT
pour l'agence de presse Rossia Segodnia une société d'État
fédérale de Russie |
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20 février 2020
Julian Assange : Maître Dupond-Moretti va demander l'asile politique
au président de la république de France |
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Les nouveaux avocats
français de Julian Assange, Eric Dupond-Moretti et Antoine Vey,
souhaitent rencontrer Emmanuel Macron afin d'obtenir l'asile
politique en France pour le fondateur de WikiLeaks. |
"Il a de plus en plus
de mal à parler. Il est parfois prostré", a expliqué Eric
Dupond-Moretti, faisant part de son inquiétude. "Les 175
ans de prison qu'on lui promet aux États-Unis, c'est une peine indigne,
insupportable et contraire à l'idée que l'on peut tous se faire des
droits de l'Homme", a-t-il poursuivi lors de cette conférence de
presse organisée avec Reporteur sans frontière et en présence du père de
Julian Assange, John Shipton.
"On travaille bien
sûr sur la possibilité de demander aux autorités françaises un asile
politique, notre Constitution le permet, nous avons un exemple
(...) l'asile politique accordé à l'ayatollah
Khomeini",
a ajouté l'avocat, admettant que ce n'était "pas le meilleur
exemple".
En outre, il compte saisir
avec des avocats belges la Cour européenne des droits de l'Homme :
"pour des raisons techniques, cette juridiction a déjà été saisie"
et a estimé la requête "irrecevable mais nous allons la saisir sur un
autre fondement".
"Nous réfléchissons
collectivement aux moyens juridiques qui pourraient assurer sa
protection de manière concrète, nous envisageons de déposer une série de
demandes devant toutes les institutions qui sont mobilisables pour
permettre une protection juridique", a abondé Antoine Vey.
Les deux avocats français ont intégré il y a environ un mois l'équipe de
défense internationale d'Assange, aux côtés d'avocats belges,
britanniques, espagnols et américains, sous la coordination de l'ancien
juge espagnol
Baltasar Garzon, également présent à la conférence.
Sur le choix de la
France, Me Dupond-Moretti a fait valoir des critères de rattachement
professionnels, une partie des structures de WikiLeaks est
hébergée en France, et personnels. Julian Assange a en effet vécu
dans le pays de 2007 à 2010. Son deuxième enfant, toujours mineur,
et la mère de cet enfant sont de nationalité française et résident en
France.
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17 février 2020
Médecins et journalistes apportent leur soutien à Julian Assange |
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Le journaliste allemand
Guenter Wallraff
(à droite)
et l'ancien ministre des Affaires étrangères
Sigmar
Gabriel ont réclamé la libération de Julian Assange,
lundi le 17 février 2020 à Berlin. |
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Julian Assange a reçu le soutien d’un groupe de 117 médecins qui
dénoncent la « torture psychologique » infligée au fondateur de
WikiLeaks, menacé d’extradition vers les États-Unis qui
l’accusent d’espionnage, ainsi que de Reporters sans frontières
(RSF). |
Dans une
lettre publiée dans la revue médicale britannique
The Lancet,
un groupe de médecins de 18 pays accuse le gouvernement britannique
de porter atteinte au droit fondamental de Julian Assange d’accéder
aux soins, une semaine avant l’examen par la justice britannique de
la demande d’extradition de cet Australien de 48 ans, détenu à la
prison de haute sécurité de Belmarsh.
« Si
Assange venait à mourir dans une prison britannique »,
comme l’a averti le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture
Nils Melzer en
novembre, « il aura effectivement été torturé jusqu’à la mort »,
estiment les signataires. Depuis que Julian Assange a été examiné
par un praticien en 2015 à l’ambassade d’Équateur
à Londres où il
avait trouvé refuge trois ans plus tôt, les recommandations des
médecins ont été « constamment ignorées », ajoutent-ils.
Ils dénoncent
une « politisation des principes fondamentaux de la médecine,
dont les implications dépassent le cas de Julian Assange ».
« Nous demandons aux gouvernements de mettre fin à la torture de
M. Assange et de lui assurer l’accès aux meilleurs soins, avant
qu’il ne soit trop tard », concluent-ils. Fermement
opposée à l’extradition d’Assange, qui a « transmis des
informations d’intérêt général à des journalistes »,
l’association Reporters sans frontières a lancé de son côté une
pétition qui a recueilli lundi plus de 20 000 signatures.
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27 janvier 2020
Programmation des audiences du procès enlisées: l'affaire d'extradition d'Assange s'éternise |
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C’est de plus en plus lardée de rebondissements, une forme
d'oppression étatique au ralenti, mais l'affaire d'extradition
de Julian Assange semble maintenant pouvoir se déplacer vers le
milieu de l'année 2020, traînée, ironiquement, par le parquet et
les procureurs du gouvernement. |
L'argumentaire états-unien
insiste également sur le fait que, si l'extradition aboutit, Assange
sera soumis à cet euphémisme troublant de «mesures administratives
spéciales». Même dans un système pénal bureaucratique, un tel
langage entraîne une disparition formelle et légale du sujet. La
journaliste italienne
Stefania Maurizi suggère avec une morosité compréhensible que "la
boîte de Pandore s'ouvrira" si les procureurs ont l'occasion de
présenter leur dossier devant les tribunaux. L'extradition d'un
journaliste australien ou italien par les États-Unis justifierait tout
aussi facilement la même action de l'Arabie saoudite et de la Russie.
Ce terrifiant précédent est réitéré comme une possibilité distincte à
travers le spectre des commentaires, une extension extraterritoriale du
pouvoir américain pour punir les gribouilleurs, blogueurs et éditeurs du
monde.
Le résultat de cette série de procédures bafouées semblait irriter la
juge de district Vanessa Baraitser, qui a concédé à la scission,
mais a sévèrement parlé de défaveur concernant toute autre demande de
dates de déménagement. Elle a cédé à une autre audience de gestion
de cas prévue pour le 19 février 2020. L'audience d'extradition complète
devrait maintenant s'ouvrir le 24 février 2020 au Woolwich Crown Court
de Londres, ajournant après une semaine, puis se poursuivant le 18 mai
2020 avec une audience de trois semaines. Les pièces d'échecs de
cette rencontre critique ont de nouveau été déplacées.
Dans ce virage sombre, une légère lumière semblait briller. Après avoir
été détenu à l'isolement cellulaire dans l'aile médicale de la prison de
Belmarsh, la nouvelle est venue qu'Assange sera transféré dans une zone
avec d'autres détenus. Joseph Farrell de WikiLeaks l'a décrit
comme «une désescalade dramatique», «une énorme victoire pour
l'équipe juridique d'Assange et pour les militants, qui insistent depuis
des semaines pour que les autorités pénitentiaires mettent fin au
traitement punitif d'Assange». On ne peut pas en dire autant
de l’accès légal et médical, qui font cruellement défaut
Source:
Réseau RT
pour l'agence de presse Rossia Segodnia une société d'État
fédérale de Russie |
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26 mars 2020
Yanis Varoufakis :
hier soir, Julian Assange m'a téléphoné.
Voici ce dont nous avons parlé |
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Julian voulait parler des effets de
Covid-19 sur le monde dans lequel nous vivons et, bien sûr, sur son cas. |
Ou bien l'épidémie
aide à implanter le bien ou bien attire le pire pour la société.
Le résultat dépendra, bien sûr, de nous et de la capacité des
personnes progressistes à se regrouper.
Car, si nous ne le faisons
pas
comme nous avons négligé de le faire en 2008, les banquiers, les
oligarques et les
néofascistes prouveront, encore une fois, que ce
sont eux qui savent comment ne pas laisser une bonne crise se
perdre pour en profiter et faire des changements.
Allons-nous réussir? Julian
avait un commentaire plein d'espoir à ce sujet: à tout le moins, des
organisations transnationales comme
Wikileaks et
DiEM25 avaient
perfectionné des outils numériques pour permettre des débats et des campagnes
d'information en ligne, bien avant que le coronavirus Covid-19 n'entre en scène. Dans une
certaine mesure, nous sommes mieux préparés que d'autres.
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25 février
2020
Kristinn Hrafnsson, rédacteur en chef de Wikileaks: «C'est
honteux de devoir défendre le journalisme devant un tribunal» |
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Alors que la justice britannique examine la demande
d'extradition de Julian Assange vers les États-Unis, sa défense
accuse Donald Trump de vouloir faire du fondateur de Wikileaks
un exemple dans sa «guerre contre les journalistes
d'investigation». |
«Nous devrions parler
de crimes de guerre et de meurtres de civils, et non d'espionnage contre
les États-Unis dans cette cour», a déclaré le journaliste et
rédacteur en chef de WikiLeaks Kristinn Hrafnsson. Il est
«scandaleux» que Julian Assange soit jugé à Londres pour des
«affirmations creuses des États-Unis»
Pour sa part, le
représentant des États-Unis, James Lewis, a souligné que le
fondateur de Wikileaks «n'est pas inculpé pour avoir dévoilé des
informations embarrassantes ou gênantes» mais pour avoir mis en
danger la vie de sources américaines en publiant, en 2010, 250 000
câbles diplomatiques et 500 000 documents confidentiels portant sur les
activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.
Mais pour Kristinn
Hrafnsson, «dix ans plus tard, il n'y a aucune preuve d'un tel
préjudice». Et d'ajouter : «Au contraire, un responsable du
Pentagone a été forcé d'admettre lors du procès de Manning en 2013 que
personne n'avait été blessé physiquement à cause des révélations de 2010
et 2011. Et maintenant, en 2020, ils sont devant les tribunaux, pas en
mesure de présenter une seule preuve de ce préjudice», a rappelé
Hrafnsson à la presse.
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24 février
2020
Angleterre : premier jour du procès d’extradition de Julian
Assange |
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La justice britannique doit
décider si le fondateur de WikiLeaks doit être transféré aux
États-Unis, où il encourt jusqu’à 175 ans de prison pour
espionnage. |
Tous les arguments légaux
possibles semblent, devoir être utilisés par les avocats de l’Australien
dans les jours à venir. En premier lieu l’aspect politique qu’ils
prêtent à l’accusation états-unienne. « Cette accusation n’est
pas motivée par le droit mais par la politique. Elle est dirigée contre
Julian Assange en raison de ses convictions politiques », a
expliqué, dans ses remarques préliminaires,
Edward Fitzgerald,
l’avocat représentant Julian Assange. Il a souligné à cette
occasion « l’importance des révélations amenées par WikiLeaks et
Julian Assange ».
Lors de l’audience,
James Lewis, pour l’accusation états-unienne, a tenté de
circonscrire les débats : « Il ne s’agit pas d’un procès : la
culpabilité ou l’innocence de M. Assange seront déterminées aux
États-Unis, pas ici. Ce n’est pas au tribunal de déterminer si Assange
est un journaliste, un lanceur d’alerte ou un hackeur. »
« Ce que Julian
Assange cherche à défendre comme relevant de la liberté d’expression
n’est pas une question de publication d’informations, mais celle de
l’identité de sources », a-t-il soutenu dans ses remarques
préliminaires, alors que l’administration états-unienne a formellement
inculpé Julian Assange pour espionnage en mai 2019. Selon lui, la
peine de prison à laquelle pourrait être condamné M. Assange aux
États-Unis serait bien plus courte que la peine théorique totale. Il a
aussi écarté l’idée que l’extradition pouvait être empêchée par
l’article 10 de la Convention européenne des
droits de l’homme, à
laquelle le
Royaume-Uni
est partie, et qui protège la liberté
d’expression.
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21 février
2020
Baltasar Garzon : « Julian Assange fait l’objet d’une
persécution politique » |
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Le coordinateur de l’équipe
de défense du fondateur de WikiLeaks, qui va tenter d’empêcher
l’extradition américaine à partir de lundi, à Londres, défend la
qualité de journaliste de son client. |
Le créateur du site
WikiLeaks, Julian Assange, va tenter de faire échec à son extradition
aux États-Unis devant un tribunal londonien, à partir du lundi
24 février 2020. Plusieurs de ses avocats et soutiens étaient réunis, le
20 février 2020, à Paris, pour alerter sur la situation du fondateur de
WikiLeaks, qui encourt cent soixante-quinze ans de prison aux États-Unis
pour avoir publié des documents secrets en 2010 et 2011.
Baltasar Garzon, ancien
magistrat espagnol spécialiste des droits de l’homme, est le
coordinateur de l’équipe de défense du fondateur de WikiLeaks.
Comment va Julian Assange ?: Il a le moral, mais il est
physiquement affaibli. Il communique désormais avec l’extérieur, mais il
était jusque récemment à l’isolement. Ses sept ans d’enfermement [depuis
son entrée en 2012 dans l’ambassade d’
Équateur]
l’ont beaucoup affaibli physiquement. Mais il a une grande force de
caractère, et il a désormais très envie de s’expliquer.
Quelle sera votre
stratégie, au procès ?: Par respect pour le juge, vous comprendrez
que je ne peux pas développer nos arguments. D’autre part, nous ne
pouvons pas présenter la stratégie de la défense sans connaître
l’accusation.
De manière générale, nous
expliquerons que Julian Assange est un journaliste, l’éditeur de
WikiLeaks, qui a dévoilé des crimes graves et des faits illicites, et
auquel on ne reconnaît pas sa condition de journaliste. Les révélations
de WikiLeaks ont été bonnes pour nous tous. L’accusation d’espionnage
par les États-Unis tombe de son propre poids : il a reçu des
informations, il n’a pas agi en tant qu’espion ! Il a publié les
informations reçues en tant que journaliste.
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19 février 2020
Une proposition de grâce présidentielle pour Julian Assange ? |
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L’ancien représentant républicain de Californie Dana Rohrabacher, agissant au nom de
Donald Trump, s’est rendu à Londres et a offert à Julian Assange une
grâce présidentielle s’il acceptait de dire publiquement que la Russie
n’avait joué aucun rôle dans le piratage des courriels du Parti
démocrate lors de la campagne présidentielle de 2016. C’est du
moins ce qu’a
déclaré ce mercredi un des
avocats du fondateur de WikiLeaks.
L’allégation de l’avocat
est intervenue lors d’une audience devant la juge britannique qui doit
statuer sur la demande d’extradition d’Assange vers les États-Unis, qui
l’accusent d’espionnage.
L'ancien représentant Dana
Rohrabacher, l'un des plus ardents défenseurs du président Trump dans
l'enquête sur la Russie, a confirmé avoir parlé à Julian Assange
d'un éventuel pardon présidentiel.
Rohrabacher et Assange
se sont rencontrés à Londres en 2017. Rohrabacher cherchait des
preuves à propos de la mort d'un ancien membre du personnel du Parti
Démocrate, qui a été tué en juillet 2016 dans ce que la police disait
être un vol bâclé, était en fait liée à Hillary Clinton.
Rohrabacher a confirmé qu'il avait discuté d'une grâce avec Assange.
Mais il a dit qu'il n'avait pas agi en tant qu'émissaire pour Trump ou
ses associés, et n'a discuté que brièvement de la question avec l'ancien
chef de cabinet John Kelly. Il dit que la conversation sur le
pardon n'a abouti à rien et qu'il n'en a jamais discuté avec Trump.
Référence: c'était
le 4 janvier 2017 et
Donald
Trump rabroue les
services états-uniens d’espionnage et soutient Julian Assange
4 janvier 2017
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22 octobre 2019 Julian Assange mal en point devant un tribunal fantoche |
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Julian Assange comparaissait devant le tribunal de première instance de Westminster pour la première audience de sa procédure
d’extradition. L’ancien ambassadeur et collaborateur de Wikileaks Craig Murray y était. Ce qu’il a à nous dire sur
ce qu’est devenu le système judiciaire d’un pays d’Europe, le très libéral et éclairé Royaume-Uni, est effrayant. Par Craig Murray |
J‘ai été profondément
ébranlé par les événements du 21 octobre 2019 au Tribunal de première instance de Westminster. Chaque décision a été prise à la charge,
par-dessus les arguments et les objections à peine audibles de l’équipe juridique d’Assange, par une magistrate qui faisait à peine semblant d’écouter.
Avant d’en venir au manque
d’équité flagrant du processus, la première chose que je dois noter, c’est l’état de Julian. J’ai été très choquée par la perte de
poids de mon ami, par la vitesse à laquelle ses cheveux se sont raréfiés et par son vieillissement prématuré. Il avait une boiterie
profonde que je ne lui avais jamais vue auparavant. Depuis son arrestation, il a perdu plus de 15 kg.
Mais son apparence
physique n’était pas aussi choquante que sa détérioration mentale. Lorsqu’on lui a demandé de donner son nom et sa date de naissance, il a
visiblement lutté pendant plusieurs secondes pour se rappeler les deux. J’en viendrai en temps voulu à l’important contenu de sa déclaration à
la fin des débats, mais la difficulté qu’il a eue à la faire était évidente ; il avait beaucoup de mal à articuler les mots et à contrôler son raisonnement.
Jusqu’à hier, dans
mon for intérieur, j’étais sceptique à l’égard des affirmations selon lesquelles le traitement subi par Julian était assimilable à de la torture – ce
qu’avait dit même Nils Melzer, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture – et j’étais
sceptique aussi envers ceux qui suggéraient qu’il était possiblement soumis à des traitements médicamenteux débilitants. Mais après avoir assisté à des procès, en
Ouzbékistan, de plusieurs victimes de tortures extrêmes, et après avoir travaillé avec des survivants de
Sierra Leone et d’ailleurs, je peux vous dire qu’hier, j’ai complètement changé d’avis et que Julian présentait exactement les
symptômes d’une victime de torture qui arrive en clignant des yeux dans la lumière, notamment en termes de désorientation, de confusion mentale
et de réelle lutte pour affirmer un semblant de libre arbitre à travers le brouillard de l’impuissance acquise. |
29 juin 2019
"Julian Assange a été torturé" |
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Professeur Suisse
Nils Melzer expert, auteur et praticien dans le domaine du droit international. Depuis le 1er novembre 2016, il est
rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. |
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M. Assange a présenté tous les symptômes typiques
d’une exposition prolongée à la torture psychologique, notamment un stress extrême, une anxiété chronique et un traumatisme psychologique intense.
«Les preuves sont accablantes et claires», a déclaré l'expert.
"Depuis lors, il y a eu une campagne incessante
et effrénée de harcèlement, d'intimidation et de diffamation en public contre M. Assange.
Cela incluait un flot ininterrompu de déclarations humiliantes,
dégradantes et menaçantes dans la presse et sur les médias sociaux, mais aussi de hautes personnalités politiques et même de magistrats judiciaires impliqués dans des poursuites
contre Assange.»«Au cours des neuf dernières années, M. Assange a
été exposé à des abus persistants et de plus en plus graves allant de la persécution judiciaire systématique à l'isolement arbitraire dans l'ambassade de l'Équateur
en passant par son isolement oppressif, son harcèlement et sa surveillance à l'intérieur de l'ambassade. Il a été ridiculisé collectivement a subi des
insultes et de l’humiliation, il y a eu de l’appel à la violence et même des appels répétés pour son assassinat. "
Melzer a exhorté les quatre
gouvernements concernés (Voir: les droits de l'homme dans ces pays:
États-Unis,
Angleterre,
Suède,
Équateur) à s'abstenir de diffuser, d’inciter, de faire ou de tolérer des déclarations ou d'autres activités préjudiciables aux droits de l'homme et à la
dignité de monsieur Assange, et de prendre des mesures pour lui apporter réparation pour les dommages passés.
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4 avril 2019
Lénine Moreno se sert d’Assange pour faire oublier ses scandales
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Wikileaks
a appris de deux sources de haut niveau au sein de l'État équatorien «que Julian Assange sera expulsé dans« quelques jours
ou quelques jours »en utilisant le scandale offshore #INAPapers comme prétexte et qu'il a déjà conclu un accord avec le
Royaume-Uni pour son arrestation. " |
En février 2019, un article intitulé
"Le labyrinthe offshore du cercle présidentiel" a été publié par le journal La Fuente. Cette histoire détaille comment le président équatorien,
Lenin Moreno,
et sa famille ont utilisé des sociétés offshore (principalement INA Investment Corp) pour effectuer des achats coûteux (tels qu'un
appartement en Espagne et des meubles) et recevoir des paiements inhabituels et potentiellement douteux.
Peu de temps après, le 1er
mars 2019, une série de documents liés au même scandale de corruption ont été publiés sur inapapers.org. Le site Web d'INA Papers explique
que les documents révèlent que Moreno et ses collaborateurs ont utilisé
«au moins une douzaine de sociétés offshore incorporées dans divers paradis fiscaux» pour «commettre une série d'infractions,
notamment le blanchiment d'argent, la fraude fiscale, le trafic d'influence et la collecte de pots-de-vin (corruption) au détriment de l’État équatorien. "
Le 24 mars 2019,
l’Assemblée nationale de l’Équateur a annoncé qu’elle se réunirait pour discuter des allégations soulevées dans le récit de La Fuente. Deux
jours plus tard, l'Assemblée nationale a adopté une résolution visant à analyser les allégations de corruption formulées par INA Papers et à remettre un
rapport (PDF) sur leurs conclusions dans un délai de 20 jours. Le Procureur général de l'Équateur a également ouvert une enquête
préliminaire sur Moreno et certains de ses collaborateurs peu après.
Wikileaks
a-t-il publié les papiers INA?
Wikileaks n'a pas publié les papiers INA. WikiLeaks a seulement fait rapport sur l’enquête INA Papers de l’Assemblée nationale équatorienne dans un tweet du 25 mars 2019:
«Une enquête sur la corruption a été ouverte contre le président équatorien Moreno, après la divulgation du contenu divulgué de
son iPhone (Whatsapp, Telegram) & Gmail. Le New York Times a signalé que Moreno avait tenté de vendre Assange aux États-Unis pour obtenir un
allégement de sa dette. http://inapapers.org/. ”
Lire la suite - Source Wikileaks |
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Selon
Roger Waters cofondateur de
Pink Floyd la dernière audience d’extradition de Julian Assange devant le Westminster Magistrates Court et explique sa raison d'avoir honte d’être anglais. Il croit que le Royaume-Uni et les
États-Unis tentent de tuer Julian. Cette histoire d’extradition ne devrait même pas se dérouler.
Aurore Van Opstal de Citoyens du monde écrit son indignation devant une telle injustice et la rappeuse britannique
"
M. I. A"
a donné un concert devant le ministère de l’Intérieur à Londres pour
soutenir le fondateur de WikiLeaks Julian Assange. Ne devrait-on pas se prononcer aussi?
- JosPublic |
21 octobre 2019 La juge refuse la prolongation de l'audience d'extradition
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Lors d’une audience à Londres, la juge
Vanessa Baraitser
a privé l’éditeur de WikiLeaks de plus de temps pour préparer sa défense, tandis qu’un groupe de politiciens australiens se regroupaient autour d’une demande de retour à la maison de
Julian Assange |
Mark Summers, l'avocat d'Assange, a déclaré à la cour que ces accusations constituaient
"une tentative politique" des États-Unis "de signaler aux journalistes les conséquences de la publication d'informations"
. L'acte d'accusation relevant de l’Espionage Act
contre Assange par l'administration Trump est la première fois qu'un journaliste est accusé, en vertu de la loi de 1917, d’avoir publié des documents classifiés.
"C'est
légalement sans précédent", a déclaré Summers à la juge Vanessa Baraitser. Il a affirmé que le président Donald Trump était
politiquement motivé par l'élection de 2020 pour poursuivre Assange.
Summers a également affirmé devant Baraitser que les États-Unis «s'étaient
activement engagés dans des discussions privilégiées entre Assange et ses avocats». Il a été révélé ce mois-ci que la CIA avait eu accès
à une vidéo de surveillance filmée par une entreprise privée espagnole Assange avait avec des avocats, des médecins et des visiteurs.
"Cela fait
partie d'une guerre déclarée contre les lanceurs d'alerte pour inclure les journalistes d'investigation et les éditeurs", a déclaré Summers.
"L'État américain s'est activement impliqué dans des discussions privilégiées entre M. Assange et son avocat."
(note de
JosPublic
:
pour cette même raison au Canada, province de Québec, l’ex-numéro 2 de la ville de Montréal Frank Zampino accusé de corruption a plaider que la
procédure d’écoute de ses avocats rendait impossible l’obtention d’un procès équitable.
Le procès a été annulé.) |
15 juillet 2019 Le ministre d'Angleterre Alan Duncan tente d’éteindre les braises d’un feu politique,
ce que seuls les tribunaux ont le droit de faire. |
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Le fondateur de WikiLeaks, l'Australien Julian Assange, ne sera pas extradé vers un pays où
il pourrait risquer la peine de mort, a assuré le 15 juillet 2019, le ministre d'État britannique pour l'Europe et les Amériques Alan Duncan, lors d'une visite en Équateur.
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C'est « une condition fondamentale de l'accord auquel nous sommes parvenus, que nous ne permettrons pas qu'il soit extradé dans un lieu où il pourrait risquer
la peine de mort. Cette garantie reste solide », a affirmé M. Duncan, lors d'une conférence de presse à
Quito.
Le gouvernement équatorien
a affirmé avoir reçu des garanties écrites de Londres, au moment où il a retiré l'asile à l'Australien, que ce dernier ne serait pas extradé vers
un pays où il pourrait subir des tortures ou la peine de mort.
Selon des déclarations du secrétaire d'État états-unien
Mike Pompeo
publiées le 21 juillet 2019 par le quotidien équatorien El Universo. « Nous avons déjà fait la demande et donc il va être extradé vers les
États-Unis, où il est poursuivi en justice », a dit M. Pompeo.
« Je ne peux faire de plus amples
commentaires mais mon gouvernement pense qu'il est important que cet homme qui a posé un risque pour le monde et a mis en danger des soldats
américains soit sanctionné par la justice », a ajouté le secrétaire d'État, qui s'est entretenu samedi avec le président Lenin Moreno lors d'une visite en
Équateur. Les États-Unis ont retenu
18 chefs d'inculpation dont espionnage contre Julian Assange, et le cxumul des peines encourues pour toutes ces accusations se monte à
quelque 175 ans de prison. La justice fédérale américaine autorise la peine de mort pour les crimes y compris l'espionnage selon le site spécialisé
a style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; color: #800000; text-decoration: none" target="_self" href="https://deathpenaltyinfo.org/#about">
Death Penalty Information Center. L'audience devant les tribunaux pour étudier la demande d'extradition aura lieu fin février 2020 au Royaume Uni.
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11 avril 2019 Edward Snowden réagit à l'arrestation de Julian Assange |
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Le lanceur d'alerte états-unien et ex-employé de la CIA, a parlé de «
journée noire pour la liberté de la presse»
à propos de l'arrestation de Julian Assange par les autorités britanniques.
« Les images montrant l'ambassadeur d'Équateur inviter la
police secrète britannique dans l'ambassade pour faire sortir un journaliste primé — que vous appréciez ce fait ou pas — vont entrer dans les
livres d'Histoire. Les opposants d'Assange peuvent applaudir, mais c'est une journée noire pour la liberté de la presse
».
Images vidéo ici:
https://t.co/ys1AIdh2FP
Il a rappelé dans un autre tweet que
«les Nations Unies avaient officiellement déclaré que
sa détention était arbitraire, en violation des droits de l'homme».
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11 avril 2019 Retrait de force de l'asile politique de Julian Assange par l'Équateur |
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Le 11 avril 2019, la police métropolitaine
de Londres arrêtait Julian Assange, éditeur et rédacteur en chef du site internet
Wikileaks, à l’ambassade d’
Équateur.
En retirant le droit d'asile politique, le gouvernement de
Lenin Moreno président de l'Équateur a invité la police d'Angleterre à investir son ambassade à Londres et à
mettre en état de garde à vue le journaliste éditeur et diffuseur Julian Assange. (et non un pirate de l'informatique).
Dans l'instant les États-Unis ont réclamé qu'il soit extradé et arrêté pour avoir publié des documents dévoilant les turpitudes de l'État
américain. En terme de droit constitutionnel c'est toute la presse mondiale qui doit s'inquiéter de cette arrestation puisque c'est la
protection de toutes les sources journalistiques qui est en cause. |
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16 octobre 2018
James, le chat de Julian Assange à l'ambassade d'Équateur à Londres |
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Ajoutant l'insulte à la
blessure, l'ambassade a menacé de placer le chat de Julian Assange dans
un refuge pour animaux
Les visiteurs du fondateur
de
Wikileaks
sont également visés par de nouvelles restrictions. Ils
doivent soumettre leurs demandes de visite par écrit à l'autorité de
l'ambassade, en indiquant leur nom, leur nationalité, leur profession et
leur lieu de travail, le motif de leur visite, leurs comptes de
messagerie et de médias sociaux, ainsi que les numéros de série des
téléphones et autres appareils qu'ils souhaitent faire entrer dans
l'ambassade...
Les nouvelles règles
exigent même le relevé des numéros IMEI des téléphones de ces visiteurs,
ces numéros d'identification uniques propres à chaque appareil
téléphonique. Bien que les visiteurs assidus bénéficient d'un processus
de filtrage moins restrictif, leur accès peut être révoqué à tout moment
sans explication. Toutes les données relatives aux visiteurs seront
transmises au ministère des Affaires étrangères de l'Équateur et à
d'autres parties non spécifiées.
L'Equateur se réserve en
outre le droit de recourir à la police britannique pour arrêter des
visiteurs ou saisir du matériel de communication si le
journaliste venait à enfreindre cette longue liste de règles. Et pour
couronner le tout, l'ambassade a encore menacé de placer le chat de
Julian Assange dans un refuge pour animaux si les services de
l'ambassade estimaient que celui-ci n'était pas suffisamment bien
entretenu. Nommé James, ce chat a été offert à Julian Assange par son
avocat français Juan Branco.
Le document ajoute que l’ambassade cessera de payer les frais de
nourriture, de soins médicaux, de blanchisserie et les dépenses liées à
Julian Assange le 1er décembre. À partir de ce moment, seuls l’eau, le
chauffage, l’électricité, les communications et le loyer lui seront
payés.
Toute violation de ces nouvelles règles entraînerait la révocation de
l'asile. On ignore ce que cette révocation signifierait pour la
citoyenneté équatorienne d'Assange qui lui a été accordée en 2017. Lenin
Moreno n'a pas caché son désir de se débarrasser de l'homme qu'il a
qualifié de «problème hérité», tandis que l'administration Trump a
déclaré son intention de poursuivre Julian Assange.
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14 octobre
2018
Julian Assange récupère un accès aux communications et
ses droits de visite à l'ambassade d'Équateur |
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Le gouvernement équatorien
a consenti à un assouplissement des conditions d'accueil de Julian
Assange dans son ambassade à Londres. Le célèbre lanceur d'alerte pourra
à nouveau accéder à Internet et se servir d'un téléphone.
Il est également autorisé
à recevoir des visiteurs, alors que jusqu'à présent il ne pouvait
rencontrer que ses avocats. Cette situation durait depuis mars 2018.
Wikileaks, la plateforme de divulgation fondée par Julian Assange en
2006, a confirmé la levée de ces restrictions mais a nié l'existence
d'un accord écrit entre Julian Assange et l'Équateur précisant ces
nouvelles mesures. De graves craintes pèsent encore sur sa liberté
d'expression qui demeure limitée
Kristinn Hrafnsson, rédacteur
en chef de
WikiLeaks, s'est félicité de cette avancée tout en restant prudent
: «C'est très positif : grâce à l'intervention de l'
ONU,
l'Équateur a en partie mis fin à l'isolement de [Julian] Assange mais de
graves craintes pèsent encore sur sa liberté d'expression qui demeure
limitée.» | | |
16 octobre
2018
De plus en plus de restriction pour le quotidien d'Assange |
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Si l'Équateur a
rétabli le droit d'Assange à bénéficier d'un accès à Internet et aux
communications téléphoniques, il a cependant durci ses conditions de
séjour dans l'ambassade équatorienne de Londres. Cependant, ses
hôtes, qui sont paradoxalement devenus ses geôliers, lui auraient en
revanche imposé une longue liste de restrictions nouvelles.
Tout en déclarant
qu'il était autorisé à jouir de son «droit de communication et à
la liberté d'expression», un document de neuf pages déjà
divulgué en ligne interdit au journaliste de se livrer à des
activités politiques ou de faire quoi que ce soit pour s'immiscer
dans les affaires des autres États.
Le document stipule
expressément que l’Équateur ne peut être tenu responsable du contenu
des communications d’Assange mais lui interdit néanmoins de se
livrer à des activités susceptibles de nuire aux relations entre
l’Équateur et d’autres États.
Celui-ci doit d'ailleurs payer pour son propre WiFi, utiliser
uniquement ses propres appareils, et fournir à l'ambassade le numéro
de série, le numéro de modèle et la marque de ces appareils. Il doit
également payer ses soins médicaux et son transfert à l'hôpital en
cas d'urgence. Cette option lui a d'ailleurs été maintes fois
refusée par les autorités britanniques, qui ne voulaient pas
garantir son passage en toute sécurité sans risque d'arrestation en
cas de transfert. La santé d’Assange a fait l’objet de
préoccupations au cours de ses six années de confinement à
l’ambassade.
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2 octobre
2018
Julian Assange nomme un nouveau rédacteur en chef de
WikiLeaks |
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Kristinn Hrafnsson
sera le nouveau rédacteur en chef assumant l'un de ses rôles
au sein de l'organisation médiatique de lanceurs d'alerte |
La nomination de
Kristinn Hrafnsson témoigne de la contribution inestimable de
WikiLeaks à un véritable journalisme. Il souligne également la base
de soutien qu'Assange conserve toujours parmi un groupe de
journalistes qui ont des principes.
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11 janv. 2018 Le gouvernement de l'Équateur déclare avoir
accordé la citoyenneté à Julian Assange |
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Le fondateur de
WikiLeaks vit réfugié dans l’ambassade d’Équateur à Londres. L'État
d'Amérique du Sud, qui qualifie la situation d'«insoutenable», lui aurait
accordé un document d’identité. Une étape symbolique supplémentaire vers sa
libération ?
Le ministère des Affaires étrangères de
l'Équateur, cité par Reuters, a confirmé ce 11 janvier 2018 que Julian Assange
bénéficiait de la citoyenneté équatorienne depuis décembre 2017. La déclaration
fait suite à l'information du quotidien équatorien El
Universo la veille. Selon le journal,
le fondateur de Wikileaks a également obtenu un document d'identité équatorien.
Source - El universo d'Équateur |
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31 octobre 2018
Assange dévoile la source des courriels compromettant Hillary Clinton |
Julian Assange a confié que le site
WikiLeaks s’est procuré des centaines de courriels d’Hillary
Clinton sans recourir à une cyberattaque. Le fondateur du site a
assuré avoir obtenu en 2016 les courriels de l'ex-candidate à la Maison-Blanche
Hillary Clinton de la part du département d'État américain.
Selon M. Assange, pour obtenir
l'accès à des centaines de mails de Mme Clinton, WikiLeaks n'a rien eu besoin de
pirater. Tout a été fait par le département d'État américain «en vertu du
Freedom of Information Act du 3 mars 2016», a-t-il annoncé via Twitter.
The 'thousands of Clinton
emails' WikiLeaks published were not hacked but obtained from the U.S. State
Department via the Freedom of Information Act ion 3 March 2016.
https://t.co/RwcCuhokmN (the '2017' reference later
in the document is a typo)
#Papadopoulos
pic.twitter.com/MEdrXY6uJz
Source - Assange sur Twitter | | |
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Hillary Clinton Celle-ci aurait déclaré "n’y aurait-il
pas moyen de le descendre (Assange) avec un drone"
...était-ce une boutade? Le rapporteur du
journal Breibart
n’en
dit pas plus. |
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3 octobre 2016
WikiLeaks cite un rapport disant qu'Hillary Clinton aurait voulu tuer Assange
avec des drones |
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Le journal en ligne True Pundit
et repris par le Washington Examiner ont rapporté que des responsables du
département d'État avaient révélé qu’Hillary
Clinton avait demandé: "Ne pouvons-nous pas droner ce type" lors
d'une réunion avec d'autres responsables et rapporté par des sources du
département d'État.
La déclaration a suscité des
éclats de rire dans la pièce qui a rapidement disparu lorsque le secrétaire a
continué à parler de manière laconique. Clinton a ajouté qu'Assange, après tout,
était une cible relativement douce, "se promenant" librement et faisant
un pied de nez sans crainte de représailles de la part des États-Unis. Clinton
était contrarié par les précédentes publications des courriels sur
WikiLeaks d’Assange en 2010, révélant des
documents secrets états-uniens sur la
guerre en Afghanistan en juillet et la
guerre en Irak juste un mois plus tôt en octobre, ont indiqué des sources. À
cette époque en 2010, Assange était relativement libre et ne vivait pas dans
l’ambassade de l’Équateur à Londres.
Le stratège démocrate
Bob Beckel a lancé un appel similaire en 2010. "Un homme mort ne peut pas
laisser échapper des choses", a déclaré Beckel dans une apparition sur Fox News.
"Ce type est un traître, il est traître et il a enfreint toutes les lois des
États-Unis. Et je ne suis pas pour la peine de mort, alors ... il n'y a qu'un
moyen de le faire: lui tirer dessus illégalement."
Cependant,
des courriels précédemment publiés sur le serveur privé de Clinton révèlent qu'Anne
Marie Slaughter, une ancienne directrice de la planification des politiques
au Département d'État, a envoyé un courriel le même jour en 2010 au sujet de
"stratégies non légales" possibles pour traiter avec WikiLeaks. Ce
courriel indique également qu'une réunion s'est tenue ce jour-là pour discuter
de WikiLeaks.
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Choix de photos, fusion de textes, mise en page, références et titrage
par :
JosPublic
Plus récente mise à jour le
24 février 2020 |
Ci-dessous: des textes en lien direct avec le sujet:
Notes & Références encyclopédiques: |
en 2010, révélant des documents
secrets états-uniens sur la guerre en Afghanistan...
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Le très réputé International Institute for Strategic Studies appelle à une refonte de la stratégie occidentale en Afghanistan, qui selon John Chipman, le directeur de l’IISS, est « trop ambitieuse, trop éloignée des objectifs primordiaux d’une politique de sécurité, et trop dommageable pour les efforts diplomatiques et militaires requis dans cette région et ailleurs »
dans le monde |
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en octobre 2010, révélant des documents secrets états-unien sur la guerre d'Irak...
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L’
opération Tempête du désert, initiée par les États-Unis-d'Amérique à la
chute du Mur de Berlin, il y a exactement 25 ans, ne s’est jamais terminée. Elle marque la fin d’un monde bipolaire, celui de la
Guerre froide
, et le début d’une ère dominée par les seuls États-Unis, qui n’a pris fin que le 30 septembre 2015,
avec le retour de l’armée russe sur la scène internationale (opération anti-terroriste en Syrie). Cette guerre US avait été précédée d’une autre, fomentée par les USA mais réalisée par les seuls Irakiens, contre la
Révolution iranienne. À l’issue de 35 ans de conflits ininterrompus, il apparaît que la domination
états-unienne vise d’abord à empêcher le développement des peuples du
Proche-Orient
et, pour cela, passe par la destruction méthodique de leurs États. |
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