Apparence de tentative de meurtre Selon Roger Waters ils veulent tuer Assange Système carcéral un outil pour tuer Assange Julian Assange grand journaliste et éditeur de média alternatif Aurore Van Opstal
M. I. A. chante pour
soutenir Julian Assange Crimes de guerres états-uniens États-Unis non imputable car elle est l'Empire. Julian Assange citoyen australien laissé tombé par son pays |
Il était une
fois un pirate informatique, un peu bizarre, habité par le désir
de faire connaître la vérité sur le monde dans lequel il vit.
Il s’appelle
Julian Assange et est né le 3 juillet
1971 en
Australie.
C’est un
cybermilitant, un homme brillant qui trouve que le fossé est
trop grand entre la réalité du monde politique et les
informations connues des citoyens. Il propose, dès lors,
de créer un site où tout le monde pourra, en toute
confidentialité virtuelle, faire parvenir des informations
sensibles. En anglais, le mot "fuite" se dit "leak" :
Wikileaks
est né. Assange et quatre personnes s’occupent du
site.
En 2010, WikiLeaks
publie des documents sur la guerre d’Irak et notamment une
vidéo, devenue virale internationalement ; Collateral murder.
Retranscription partielle |
00:27 Okay nous avons une cible quinze arrivant vers vous. C'est
un type avec une arme.
00:42 Il y a environ, ah, quatre ou cinq...
01:43 Hotel Deux-Six; Crazy Horse Un-Huit. Je vois cinq à six
individus avec des AK-47. Je demande la permission d'ouvrir le feu.
01:51 Bien reçu. Euh, nous n'avons pas de troupes à l'est de
notre position. Alors, euh, vous pouvez ouvrir le feu. Terminé.
02:03 Je vais... Je ne peux pas les avoir maintenant parce qu'ils
sont derrière cet immeuble.
02:11 Bon, on a un type avec un lance-roquette.
02:13 Je vais tirer.
02:14 Okay.
02:43 La voie est libre.
02:44 D'accord. J'ouvre le feu.
02:57 Continue de tirer ! Continue de tirer !
03:05 Hotel.. Bushmaster Deux-Six, Bushmaster Deux-Six, nous
devons partir, maintenant !
03:10 D'accord, nous venons d'ouvrir le feu sur les huit
individus.
03:16 Deux-Six, ici Deux-Six, nous sommes en mouvement. (?)
03:19 Oops, Je suis désolé, qu'est-ce qui s'est passé ?
03:20 Putain, Kyle.
03:23 D'accord, hahaha, Je les ai eus...
03:28 Euh, la voie est libre.
03:30 D'accord, j'essaie juste de retrouver les cibles.
03:38 Bushmaster Six, ici Bushmaster Deux-Six.
03:40 Il y a un tas de cadavres par terre.
03:42 D'accord, il y a environ, euh, huit individus.
03:48 Ah, Regardez tous ces bâtards morts.
03:49 Pas mal !
03:60 Tire lui dessus - Merci
04:23 Localisation des corps : MB 5-4-5-8 8-6-1-7
04:44 Il y a un gars qui bouge au sol, mais il est, euh, blessé.
04:47 Ok, nous allons les laisser s'en occuper, ils peuvent se
dépêcher et aller autre part.
04:53 Nous avons aussi un individu, il a l'air blessé et il
essaye de s'en aller en rampant.
05:04 Roger nous allons venir ici - Roger nous cessons le feu.
05:07 Nous ne tirons plus.
05:14 Il se lève. - Peut-être qu'il a une arme dans sa main ?
05:16 Non j'en ai pas vu une seule. Je vous vois, il y a ce gars
qui rampe en ce moment sur le trottoir.
05:20 Ouais, je le vois, j'ai tiré deux munitions sur lui, et
vous les gars vous tiriez aussi là-bas... Enfin, nous verrons.
05:24 Ok, bien reçu.
05:27 Bushmaster 36E, c'est Hotel 27.
05:34 Hotel 27, Bushmaster poursuivez.
05:37 Ok, je suis en train de m'assurer que tes gars ont mon
secteur.
05:42 Nous avons ton secteur. Allez mon pote...
05:47 Tout ce que tu dois faire est de récupérer une arme...
05:54 Crazyhorse c'est Bushmaster 5, Bushmaster4 fait une pause.
05:59 On est juste en dessous de vous en ce moment. Pouvez-vous
nous faire marcher jusqu'à ce lieu ?
06:02 C'est (Bushmaster)26, je vais jeter des fusées éclairantes.
Ici pour voir la vidéo |
Au moins 18
personnes ont été tuées lors de ce raid. Des civils.
Des innocents. Cette vidéo a fait scandale. Le
président
Obama a dû prendre la parole dans
l’urgence. Julian Assange est devenu, ce jour-là,
la cible, l’ennemi public numéro 1 des États-Unis. Les
autorités américaines commencent à enquêter sur WikiLeaks et
Assange en vertu de la loi sur l'Espionnage de 1917. Par
ailleurs, des enquêtes sont lancées contre Assange par plusieurs
agences gouvernementales, notamment le FBI.
Wikileaks, a
aussi, en parallèle, dénoncé les circuits de corruption de
dictateurs africains ou de certaines compagnies russes offshore.
En 2010,
Assange se rend en
Suède où une procureure ouvre une
enquête préliminaire suite aux dépositions de deux femmes
suédoises dont une voulait l'obliger à faire un test du SIDA (ce
qu'il fit) après avoir eu des rapports sexuels avec lui et
l'autre qui a refusé de signer la déposition présentée par la
police. Après l’avoir classée, l’enquête préliminaire est
réouverte par la Suède en mai 2019. (la farce sera expliquée
bientôt dans un autre texte)
En 2012,
Julian Assange, acculé de toutes parts, demande l’asile à
l’ambassade d’Équateur
à Londres. Il y restera, enfermé, de 2012 à avril 2019.
Avec le changement de président en Équateur, début 2019,
Assange est arrêté à l’ambassade.
Il est depuis incarcéré en prison en Angleterre.
Les
États-Unis demandent son extradition pour "piratage
informatique". À l’heure où j’écris ces lignes,
Julian Assange se meurt. Il
aurait perdu 15 kilos depuis le début de son enfermement, peine
à trouver ses mots, boite et est marqué par un vieillissement
prématuré.
Qu'en est-il
du droit international et de la souveraineté ?
Sans entrer
dans les arcanes du droit britannique, le cas Assange
soulève une question fondamentale de droit international.
Julian Assange
est citoyen australien, pas des États-Unis. Il n’a
commis aucun délit dans ce pays.
Il a divulgué
des informations confidentielles mais transmises par
d’autres (Chelsea Manning en particulier) et ne les a
pas volées.
Tous les
journalistes font cela, avec des informations en général
moins importantes, mais le principe est le même.
Dans la presse
des États-Unis on parle sans cesse d’informations venant de
"sources officielles non identifiées". |
|
Si Assange doit être
extradé sur cette base et mis en prison pour le reste de ses jours,
cela signifie qu’en principe tous les pays qui espionnent les USA
devraient leur livrer leurs espions, ainsi que tous les journalistes
qui publieraient des informations sur ce pays obtenues par des
moyens illégaux.
Certes les États-Unis
ne sont pas de grands défenseurs de la souveraineté nationale des
autres pays que le leur, mais ici on franchit une étape
extraordinaire et l’absence de réaction des gouvernements alliés des
USA, principalement britannique et australien, illustre le degré
extrême de leur soumission.
Un homme (presque)
seul
Des gens
défendent Julian Assange
comme le réalisateur états-unien Oliver Stone
qui a déclaré : "Julian Assange est un éditeur pour la vérité. Il
a accompli un travail remarquable pour le compte de l'humanité
malgré son traitement inhumain. Cette affaire est cruciale pour la
survie de notre droit de savoir et de notre liberté essentielle pour
lutter contre l'oppression des USA et du Royaume-Uni — et maintenant
contre la tyrannie !"
Mais beaucoup
trop de peu de personnages publics prennent la défense de cet
homme. Citons-en, néanmoins, trois qui
développent des réflexions intéressantes
autour du "cas Assange" :
John Pilger, journaliste australien ;
Craig Murray, ex-diplomate
britannique et
Roger Waters,
musicien et fondateur du groupe Pink Floyd.
Demande de
libération immédiate
Citoyens du monde, soutiens à Julian
Assange, nous exigeons sa libération immédiate et son retour dans sa
famille en Australie. Cet homme souffrant n'a commis aucun
crime si ce n'est de dénoncer ceux des autres !
|
M. I. A. chante pour soutenir
Julian Assange |
|
La rappeuse britannique
M. I. A
a
donné un concert devant le ministère de l’Intérieur à Londres
pour soutenir le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, détenu depuis le
11 avril 2019 au Royaume-Uni et menacé d’extradition vers les États-Unis, qui
l’accusent d’espionnage. |
« Il ne devrait pas être celui
qui paie le prix », « juste parce qu’il ne fait pas partie des médias qui
font des millions de dollars en colportant des “fake news” », a lancé la
chanteuse, qui a interprété plusieurs titres sous le crachin londonien.
Plusieurs centaines de personnes
se sont rassemblées pour assister au concert et demander la libération de
l’Australien de 48 ans.
« Une décision : pas
d’extradition ! », a scandé à plusieurs reprises la foule, munie de bâtons
lumineux tendus vers le ciel, alternant avec des « honte à toi ! »
adressés au premier ministre britannique Boris Johnson, à sa ministre de
l’Intérieur Priti Patel ou au président américain Donald Trump.
Portant un masque du visage du
fondateur de WikiLeaks tiré par les cheveux, la créatrice de mode Vivienne
Westwood a dénoncé à la tribune « la corruption du gouvernement et la
mort de la justice ».
« Julian Assange va mourir si on ne le libère pas »,
a-t-elle poursuivi, le décrivant comme un « prisonnier politique ».
« Le journalisme n’est pas un
crime », « journaliste torturé pour le plaisir de Sa Majesté »,
pouvait-on lire sur des pancartes brandies dans le public.
Après sept années passées dans la
représentation diplomatique, il avait été délogé par la police britannique le
11 avril 2019, avec l’accord du gouvernement de Lenin Moreno de l'Équateur.
Il avait été immédiatement placé
en détention puis condamné à 50 semaines de prison le 1er mai 2019 pour
violation des conditions de sa liberté provisoire.
Depuis, les conditions de
détention du lanceur d’alerte ont été vivement critiquées :
le Rapporteur de
l’ONU sur la torture Nils Melzer a exprimé récemment son « inquiétude
face à la détérioration continue » de sa santé, affirmant que « sa vie
était désormais en danger ».
Lors d’une audience devant la
justice le 21 octobre 2019 à Londres, Assange est apparu confus et bredouillant.
L’audience sur la demande d’extradition doit se tenir en février 2020.
(Note de
JosPublic:
pour les citoyennes et citoyens canadiens une lettre de demande d'intervention
en sa faveur au
premier ministre du Canada avec copie à la Fédération
professionnelle des journalistes du Québec) |
|
Notes & Références encyclopédiques:
|
l'agence de
presse Reuters qui demande une enquête de l'armée
états-unienne...
|
|
Saeed Chmagh et Namir Noor-Eldin
|
|
Reuters demande une enquête états-unienne sur
l'assassinat du personnel irakien de l'Agence de
presse. |
BAGDAD
(Reuters) - Reuters a demandé à l’armée américaine de
mener une enquête exhaustive et objective sur le meurtre
de deux de ses collaborateurs en Irak la semaine
dernière après que des éléments de preuve avaient permis
de mettre en doute les explications fournies pour
expliquer leur mort. - Texte en anglais sur le site de
Reuters, le 16 juillet 2007 |
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|
comme le réalisateur états-unien Oliver Stone... |
|
Retour au texte
|
Citons-en néanmoins, trois... |
Discussion
à propos de l'arrestation de Julian Assange après que
son statut d'asile a été révoqué par Lenin Moreno de
l'Équateur et ensuite expulsé de l'ambassade de
l'Équateur. Il discute de l’importance du travail de
Wikileaks, de la raison pour laquelle il représente une
menace pour les États-Unis, du danger que l’arrestation
représente pour tous les journalistes et de la
possibilité de l’extradition vers les États-Unis. -
Entrevue en anglais sur vidéo de l'émission télévisée "Going underground"
|
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qui développent des réflexions intéressantes... |
|
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|
0réflexions
intéressantes autour du "cas Assange"... |
Dans cet épisode de
Going Underground, Roger
Waters, légendaire ancien leader du groupe Pink
Floyd, parle de la dernière audience d'extradition du
fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, tenue devant le
tribunal de Westminster Magistrates Court, et explique
pourquoi il se sent honteux d'être anglais. Le cas
d'extradition ne devrait même pas se produire et c'est
une parodie de la justice britannique.
|
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lettre de demande d'intervention en faveur de Julian
Assange... |
|
Pour rejoindre le Premier
ministre du Canada, Justin Trudeau:
Cabinet du premier ministre 80, rue Wellington Ottawa, ON K1A 0A2 |
|
Pour rejoindre la Fédération
professionnelle des journalistes du Québec
3802 boulevard Saint-Laurent, bureau 1 à
Montréal H2W 1X6 |
|
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signataires du texte de la journaliste Aurore Van Opstal... |
Liste des signataires belge
de
Citoyens du mondes:
Catherine de Voghel, psychologue Carine Russo, ancienne sénatrice et écrivain Corinne Gobin, politologue, maître de recherche Fnrs –
ULB Jean-Claude Deroubaix, sociologue, enseignant Umons Anne Staquet, Professeur de Philosophie, Université de
Mons Vincent Engel, professeur UCLouvain, et écrivain Anne Dufresne, sociologue, GRESEA Marc Reisinger, psychiatre bruxellois Anne Morelli, professeure honoraire ULB Mateo Alaluf, professeur honoraire ULB Arnaud de la Croix, philosophe et historien Rachel Carton, formatrice en éducation permanente, CEPAG Jean-Louis Siroux, sociologue (ULB) Camille Martin, journaliste Prof.
Geoffrey Geuens (ULiège) Evelyne Dehenin, licenciée en philosophie Antoine Ponza, journaliste Greta Alegre, productrice de documentaires Jean-marie Dermagne, avocat, ancien bâtonnier,
enseignant universitaire David Ramboux, citoyen belge Francis Houart, syndicaliste (pensionné) Diana Johnstone, journaliste américaine Javier Carrasco philosophe Olivier Mukuna, journaliste et essayiste Gil Honoré , citoyen belge Luk Vervaet, enseignant empêché dans les prisons
Anne-Marie Zorat, animatrice, Seraing Didier Mendy, citoyen libre |
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le Rapporteur de l'ONU sur la torture Nils Melzer... |
Depuis le 1er
novembre 2016, il est
rapporteur
spécial des Nations unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels,
inhumains ou dégradants.
Sur MétéoPolitique le 29 juin 2019 |
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|
Source:
La Libre
Belgique pour le
Groupe IPM et Maja associés à
Hodey ; Agence France-Presse
(AFP) pour le gouvernement de France |
Choix de photos, collection de textes, mise en page, références et titrage par :
JosPublic
Mise à jour le
6 novembre 2019 |
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|
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