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La Chine prend les grands moyens...
10 juin 2020 |
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Le coronavirus a été découvert dans la
ville de
Wuhan fin décembre
2019, en Italie en novembre 2019, en France en octobre 2019 et aux États-Unis en
septembre 2019. Le résultat des tests incite les virologues, infectiologues et
microbiologistes à chercher le père de ce fameux virus et sa date de naissance. Ce ne sera pas vraiment facile. Des pays cachent des éléments faisant partie de
leur stratégie de guerre biologique.
Rapport provenant du site officiel de la
Commission nationale de la santé en Chine
Territoire de la Chine seulement:
Le 10 juin 2020,
31 régions de niveau continental sur le continent
chinois ainsi que le
Corps de production et de construction du Xinjiang
ont signalé 11 nouveaux cas d'infection confirmée (tous
sont des cas importés, 6 dans la municipalité de
Shanghai, 3 dans la province du
Guangdong, 1 dans la municipalité de Tianjin et 1
dans la province du
Fujian), aucun nouveau cas d'infection suspectée et
aucun décès. 4 patients ont été libérés de l'hôpital
après avoir été guéris. 358 personnes qui avaient été en
contact étroit avec des patients infectés ont été
libérées de l'observation médicale. À 10 heures le
10 juin, il n'y avait toujours aucun cas grave.
À 10 heures le 10
juin 2020, 31 régions de niveau provincial sur le
continent chinois ainsi que le Corps de production et de
construction du Xinjiang avaient signalé 1 797 cas
d'infections confirmées importées et aucun décès.
Au total, 1 736 patients ont été guéris et sortis de
l'hôpital. Il restait 61 cas confirmés (aucun cas
dans un état grave) et 1 cas suspect.
À 10 heures le 10
juin 2020, la Commission nationale de la santé avait
reçu des rapports sur 83 057 cas confirmés et 4 634
décès dans 31 régions provinciales du continent chinois
et le Corps de production et de construction du
Xinjiang, et au total 78 361 patients avaient été guéris
et sortie de l'hôpital. Il restait encore 62 cas
confirmés (aucun cas dans un état grave) et 1 cas
suspect. Jusqu'à présent, 750 487 personnes ont été
identifiées comme ayant été en contact étroit avec des
patients infectés. 3 179 sont actuellement sous
observation médicale.
Le 10 juin 2020,
31 régions de niveau provincial sur le continent chinois
ainsi que le Corps de production et de construction du
Xinjiang ont signalé 4 nouveaux cas asymptomatiques
(dont 3 cas importés). 29 cas asymptomatiques ont été
libérés de l'observation médicale (dont 4 cas importés)
et 1 (cas importé) est devenu un cas confirmé. À minuit
le 10 juin, 129 cas asymptomatiques étaient toujours
sous observation médicale (dont 45 cas importés).
À 10 heures le 10
juin 2020, 1 595 infections confirmées avaient été
signalées dans les régions administratives spéciales de
Hong Kong
et
Macao
et dans la province de
Taïwan::
1 107 à Hong Kong (4 étaient décédées et 1 051 avaient
été guéries et sorties de l'hôpital), 45 dans Macao
(tous avaient été guéris et sortis de l'hôpital) et 443
à Taïwan (7 étaient morts et 431 avaient été guéris et
sortis de l'hôpital).
Retour au texte:
Le délire "CoronaPeur"
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Le coronavirus a deux
souches
7 mars 2020 |
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Deux souches
distinctes du coronavirus (SARS-CoV-2) se propagent
actuellement dans la population mondiale, dont l'une serait
beaucoup plus virulente que l’autre, montrent les travaux de
scientifiques chinois.
Le nouveau
coronavirus est responsable d’une nouvelle maladie infectieuse
respiratoire appelée COVID-19 (pour CoronaVIrus Disease). Les
premiers cas ont été rapportés dans la ville de Wuhan en
décembre 2019.
Les récentes
analyses réalisées par des équipes de l’Université de Pékin et
de l’Institut Pasteur de Shanghai indiquent que le virus a muté
au moins à une occasion à ce jour. L’analyse génétique de
103 génomes de SARS-Cov2 montre l’existence de deux souches
(désignées L et S).
La
S
serait la souche la plus ancienne
et la moins agressive. Elle serait responsable d’environ 30 %
des infections.
La
L
serait apparue plus tard et serait
plus agressive. Elle se propagerait également plus rapidement.
Sa présence aurait cependant tendance à diminuer, peut-être en
raison de l'intervention humaine qui aurait exercé, selon les
chercheurs, une pression sélective plus sévère sur cette souche.
Ces travaux
publiés dans le journal
National Science Review (Nouvelle fenêtre)
(en anglais) sont basés sur des données très préliminaires. Le chercheur
Jian Lu et ses collègues affirment que des études plus exhaustives permettront dans les prochains mois de mieux cerner
l'évolution et l'épidémiologie du SARS-Cov2 et du COVID-19.
Rappelons qu’un
virus a habituellement tendance à perdre de sa virulence en
mutant et en se transmettant de personne à personne. Ce n’est
cependant pas toujours le cas.
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Question :
«Pourquoi faut-il craindre le coronavirus davantage que la
grippe saisonnière ? J’ai lu récemment que notre bonne
vieille grippe saisonnière avait déjà tué 10 000 personnes aux
États-Unis depuis l’automne, des gens de tous âges. Alors
pourquoi cette panique mondiale et tous ces reportages sur le
coronavirus chinois ? Si les médias du monde entier et
l’OMS nous faisaient des rapports quotidiens sur les ravages de
la grippe, ne serions-nous pas totalement paniqués à chaque
année ?», demande Flore Fournier, de
Saint-Augustin-de-Desmaures.
Réponse de
Jean-François Cliche dans la chronique Science au quotidien:
Grosso modo, il y a deux choses qui font (ou défont) la
gravité d’une épidémie : la facilité du pathogène à se
transmettre entre humains et la sévérité des symptômes qu’il
engendre.
Ces
dernières semaines, on a vu circuler un indicateur couramment
utilisé en épidémiologie, le poétiquement nommé «R0», qui
est le nombre moyen de personne(s) que chaque malade va
infecter. Pour la grippe saisonnière, une étude canadienne
toute récente a trouvé un R0 de près de 1,5
[http://bit.ly/3ae6mEt], ce qui signifie que chaque personne
grippée refile son virus à 1,5 autres personnes en moyenne. À
cet égard, le COVID-19 semble un peu plus contagieux que la
grippe : l’OMS a publié un R0
entre 1,4 et 2,5 en janvier, et
plusieurs équipes de recherche dans le monde sont arrivées à des
R0
oscillant généralement entre 2 et 3.
Il y a,
remarquez, des virus qui sont beaucoup plus contagieux que ça —
la rougeole, par exemple, a un R0 de
12 à 18 ! Mais tout de même : «un peu plus
transmissible que la grippe», ça n’est pas banal non plus
puisque l’influenza est elle-même «très contagieuse de par
son mode de transmission (gouttelettes et aérosols) et sa courte
période d’incubation (1-4 jours avec une moyenne de 1-2 jours).
Elle peut aussi être transmise 24 h avant le début des
symptômes», m’a dit le
chercheur du CHUQ Dr Guy Boivin,
titulaire de la Chaire sur les virus en émergence, lors d’un
échange de courriels.
Voilà donc déjà un
motif objectif d’inquiétude. Bien sûr, si ce COVID-19 se
comportait comme la plupart des autres coronavirus humains
(hormis le
SRAS et le
MERS, qui sont très graves), c’est-à-dire s’il ne provoquait
qu’un rhume très bénin, ce nouveau virus pourrait bien avoir un
R0 de 50, il n’y aurait pas de quoi fouetter un chat.
Cependant, tout indique pour l’instant qu’il est beaucoup plus
virulent que ça.
Certes, en nombre
absolu, l’influenza fait chaque année beaucoup plus de victimes
que le COVID-19 : juste aux États-Unis, la grippe a tué entre 16
000 et 41 000 personnes cette année, estime la santé publique
américaine, ce qui est de l’ordre de 10 fois plus que le
coronavirus chinois sur toute la planète (un peu plus de 2800
victimes en date de jeudi). Mais il faut garder à l’esprit que
l’influenza circule très, très largement et a infecté bien plus
de gens (lire : des centaines de millions dans le monde) que le
COVID-19 (moins de 100 000).
Alors c’est
plutôt par le taux de mortalité, et non par le nombre absolu de
décès, qu’il faut juger de la sévérité d’une maladie. Et de ce
point de vue-là aussi, le coronavirus chinois semble plus grave
que la grippe saisonnière. Celle-ci tue bon an mal an entre
0,05 et 0,1 % des gens qu’elle infecte, surtout chez les jeunes
enfants et les personnes très âgées, indique Dr Boivin. Par
comparaison, le taux de décès du COVID-19, contre lequel
pratiquement personne n’a d’anticorps puisqu’il vient
d’apparaître, est de 3,4 %, selon les dernières statistiques de
l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Ce chiffre,
notons-le, est sans doute exagéré parce que quand un nouveau
pathogène apparaît, les premières statistiques portent souvent
surtout sur des hospitalisations et «échappent» de
nombreux cas bénins. Ce fut le cas, par exemple, de la grippe
porcine de 2009 : les premières statistiques provenant du
Mexique (premier pays touché) suggéraient un taux de mortalité
effarant de 10 % alors qu’en réalité, le taux fut
éventuellement revu à 0,1 % quand des chiffres plus fiables
devinrent disponibles.
C’est
vraisemblablement ce qui arrive présentement avec le COVID-19.
«Il faudra des bonnes études séroépidémiologiques, avec mesure
des anticorps spécifiques, pour régler cette question», dit
Dr Boivin. Mais mener de telles études prend du temps, alors il
faudra attendre encore avant d’être fixé pour de bon.
Cependant, il y a
quand même un aspect très intéressant des chiffres de l’OMS qui
n’a pas attiré l’attention qu’il mérite jusqu’à maintenant : le
taux global de mortalité est clairement grossi par la
province du Hubei, qui est le "ground zero" de l’épidémie. Dans cette
province chinoise, 65 600 personnes ont été officiellement
diagnostiquées, dont 2641 sont décédées, ce qui donne un taux de
mortalité de 4 %. Dans le reste de la Chine, cependant, on
recense 106 décès pour 13 000 malades, donc un taux de seulement
0,8% . Et hors de la Chine, le virus a fauché 57 personnes sur 3
664 cas, ou 1,5 %.
Il est difficile
de savoir pourquoi le taux de mortalité est quatre fois plus
élevé dans Hubei que partout ailleurs. Peut-être que le réseau
de surveillance de la province a été submergé par l’épidémie et
que de nombreux cas bénins n’ont pas été comptabilisés.
Peut-être que les services de santé ont été débordés et ne
soignent pas aussi efficacement qu’à l’habitude. Peut-être
est-ce un mélange des deux, ou autre chose complètement. Mais
quoi qu’il en soit, «le taux de mortalité (…) dans la
province de Hubei est sans doute exagéré», estime Dr
Boivin. Le vrai taux, quand on le saura, sera vraisemblablement
plus proche du 1 % que l’on observe ailleurs en Chine et dans le
monde que du 4 % de Hubei.
Or 1 %, c’est peu
et c’est beaucoup à la fois. C’est considérablement moins que
les deux derniers coronavirus qui ont fait le saut chez
l’humain, soit le SRAS (10 % de mortalité) et le MERS (35 %),
ce qui est toujours ça de pris. Mais c’est aussi 10 à 20 fois
plus que la grippe — et ce, pour un virus qui se transmet encore
mieux que l’influenza.
Alors sans être
aussi effrayant que d’autres épidémies dans le passé, ce
Covid-19 semble bien mériter le «traitement particulier»
que les autorités de santé publique lui accordent.
Ce qui n’empêche
pas, par ailleurs, que certains médias en «beurrent» un peu
épais, mais c’est une autre question…
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La Chine prend
les grands moyens: un hôpital de 1000 lits construit
en 10 jours |
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Le Coronavirus recule
inquiétant certes, mais de moins en moins
de raisons de paniquer 16 Février 2020 |
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La nouvelle
épidémie de coronavirus (Covid-19) est un danger en recul,
mais ses effets resteront avec nous pendant un certain
temps. Le 12 février 2020 le gouvernement chinois a
modifié la façon de calculer les cas pour permettre de
couvrir plus de personnes potentiellement à risque. Il
est tout simplement question de permettre à ceux qui n'ont
pas d'assurance médicaments et à ceux dont les frais
modérateurs de leur assurance les incitaient à ne pas déclarer leur état
grippal à leur médecin, de le faire. Ces nouvelles déclarations font
augmenter les résultats statistiques, mais ne changent en rien
le fait que la crise se résorbe.
Voici la situation actuelle.
La
tendance à la baisse du nombre de nouveaux
cas suspects, et nouvellement confirmés, par
jour est désormais évidente pour tous. |
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L’épidémie est
toujours une affaire locale chinoise et majoritairement dans
la province de Hubei.
Un certain
nombre de médicaments antivirus sont actuellement testés sur
les malades. Certaines combinaisons semblent aider, ce
qui fera encore baisser le taux de mortalité.
La conclusion
du journal chinois CAIXIN du 16 février 2020 :
Dans
l'ensemble, le nombre de nouveaux cas diagnostiqués dans la
province du Hubei a diminué et les nouveaux indicateurs de
«diagnostic clinique» ont aidé les patients à recevoir un
traitement standardisé plus tôt et à améliorer encore le
taux de traitement. Le 12 janvier 2020, le nombre de villes avec des cas
confirmés n'a pas augmenté et le nombre de gens nouvellement
sortis des hôpitaux a atteint 1 171, ce qui a dépassé le
nombre de nouveaux décès pendant 14 jours consécutifs, et la
situation épidémique a changé positivement.
Pour
garder
les chiffres de la Chine en perspective, on peut pointer les
statistiques actuelles fournies par le Center for Disease
Control and Prevention (CDC) pour les États-Unis : Le CDC estime
que jusqu'à présent dans cette saison, il y a eu au moins 22
millions de cas de grippe, 210 000 hospitalisations et 12
000 décès dus à la grippe états-unienne en cours et qui n'a
rien à voir avec celle sévissant présentement en Chine. 10 %
des états-uniens n'ont aucune assurance et cela est sans
compter les immigrants illégaux ou sans le statut de
résidents qui n'entrent pas dans les statistiques.
COVID-19 est
encore loin de produire des chiffres aussi élevés. Il ne les
approchera probablement jamais, car les ressources que la
Chine y injecte sont écrasantes.
Vingt mille
travailleurs supplémentaires de la santé travaillent
maintenant dans la province du Hubei et d’autres sont en
route. Le gouvernement de la province du Hubei a expédié
180 000 kits de test d’acide nucléique pour le diagnostic
d’une infection à coronavirus aux laboratoires concernés. La
ville de Wuhan compte à elle seule 40 laboratoires qui
peuvent effectuer 8 000 à 10 000 tests par jour. Mais
certains hôpitaux signalent toujours des pénuries
d’équipement et le taux de mortalité de 4% au Hubei est
toujours plus élevé que le taux national.
Le gouvernement chinois a placé des millions d’habitants en quarantaine afin d’enrayer la propagation du nouveau
coronavirus
. Cette intervention peut-elle être efficace? La
quarantaine
est une méthode d’isolement sanitaire utilisée depuis des centaines d’années pour contrer la propagation de maladies infectieuses. Celle
qui a été décrétée dans plus d’une dizaine de villes chinoises et
touche des dizaines de millions de personnes est sans précédent dans l'histoire mondiale de la santé publique. La
Chine
semble faire le maximum de ce qu’il est possible de faire. |
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Coronavirus : quel est ce
nouveau mode de calcul qui fait exploser le nombre de cas ?
13 février 2020 |
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Des cas
"diagnostiqués cliniquement"
Cette nouvelle
méthodologie est officialisée dans la cinquième édition du plan de
traitement mis en place par la Commission nationale de la Santé
du pays. Pour l'heure, elle ne s'applique qu'à la
province du Hubei, foyer de l'épidémie, comme l'explique un
journaliste hongkongais sur Twitter. Désormais, sont
comptabilisés l'ensemble des patients "diagnostiqués
cliniquement". Entendre par là que les symptômes suffisent
à confirmer une nouvelle infection. Avant cette évolution, les
résultats d'un test d'acide nucléique étaient indispensables pour
confirmer un nouveau cas.
Le test
d’amplification des acides nucléiques (TAN) est une technique de
dépistage ultra sensible, utilisée pour détecter, dans le sang, le
virus de l’hépatite C (VHC), le virus de l’immunodéficience humaine
(VIH-1) et le virus du Nil occidental (VNO).
La plupart des
épreuves de dépistage conventionnelles reposent sur la présence
d’anticorps qui produisent une réaction positive. La période
qui s’écoule entre l’infection initiale et la détection des
anticorps est appelée période silencieuse. Le TAN raccourcit
cette période en détectant de faibles niveaux de matériel génétique
du virus présent peu après l’infection, mais avant que le corps ait
eu la possibilité de commencer à produire des anticorps.
En pratique, une radio
pulmonaire peut dorénavant être considérée comme suffisante pour
estimer qu'une personne est atteinte du Covid-19. Selon les
autorités, cette méthode doit permettre une prise en charge plus
rapide des malades. Sur les 14 840 nouveaux cas confirmés ce
jeudi, la quasi-totalité - 13 332 - ont été diagnostiqués
"cliniquement".
Inutilement
alarmiste ?
Un nouveau calcul qui,
s'il risque d'inquiéter la population, permet surtout, selon les
autorités, de faire bénéficier au plus vite les patients d'un
traitement. "C'est toujours un dilemme", décrypte
Kentaro Iwata, professeur à l'université de Kobe, au Japon, pour
qui cette nouvelle volonté des autorités de la
province du Hubei est
"compréhensible". "Dans ce genre d'épidémie, il y
a deux méthodes : soit ratisser large pour faire en sorte qu'aucun
malade ne passe à travers les mailles du filet, soit faire un
dépistage précis", mais qui prend plus de temps, détaille-t-il.
Le 11 février 2020, l’Organisation
mondiale de la santé (OMS) a
déclaré
que 88% des personnes décédées
avaient plus de 60 ans. 76% des morts étaient des hommes et
70% des morts souffraient de maladies sous-jacentes. Il
s’agissait très probablement de gros fumeurs.
Peu d’enfants
sont infectés ou, s’ils le sont, ne présentent que de
légers symptômes :
"L'âge médian des
patients se situe entre 49 et 56 ans", selon un rapport publié
mercredi dans JAMA. "Les cas chez les enfants ont été rares."
Alors pourquoi plus
d'enfants ne tombent-ils malades ?
"Ma forte
supposition éclairée est que les jeunes sont infectés, mais ils
contractent la maladie relativement plus douce", a déclaré le
Dr Malik Peiris, chef de virologie à l'Université de Hong Kong,
qui a développé un test de diagnostic pour le nouveau coronavirus.
Une personne infectée transmet le virus à X personnes saines. En cas d’épidémie, le facteur X est supérieur à 1.
Pour le nouveau coronavirus, le facteur initial, également appelé R0 ou R naught, est de 1,4-2,5, ce qui n’est pas particulièrement élevé.
De: Ferris Jabr @ferrisjabr
-
6:58 UTC - Jan 25, 2020
Le taux de reproduction de
base (R0) est le nombre moyen d'infections secondaires générées par une
personne infectée dans une population totalement sensible #2019nCoV ...
L'affirmation selon
laquelle "nous sommes maintenant confrontés à l'épidémie de virus la
plus virulente que le monde ait jamais connue" et que le nouveau
coronavirus est 8 fois plus infectieux que le SRAS est totalement
fausse. Même si le R0 était de 3,8, ce serait loin d'être un record.
Pour donner le contexte,
voici une gamme de R0s :
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Tant que le R0 est supérieur à 1,
l’infection se propagera car chaque personne infectée infectera plusieurs
personnes en bonne santé qui infecteront à nouveau d’autres personnes. Pour
arrêter une épidémie, le R0 doit être ramené en dessous de 1.
L’essentiel est de
réduire le nombre de personnes saines avec lesquelles une personne infectée
entre en contact. En 2002-2003, l’épidémie de SRAS a commencé avec un R0
d’environ 3 et s’est terminée avec un R0 de 0,4.
Ce résultat a été obtenu en
isolant les malades et, comme toutes les personnes infectées ne sont pas
immédiatement reconnues, en réduisant également le nombre de contacts que les
gens ont dans leur vie quotidienne.
La Chine fait maintenant
rapidement les deux.
Le taux de mortalité du nouveau
coronavirus n’est pas non plus une raison de paniquer.
De: Dr. Melvin Sanicas @Vaccinologue -
22:11 UTC - 23 janv. 2020
Le R0 préliminaire (numéro
indiquant le degré de contagiosité / transmissibilité d'un agent
pathogène) pour le nouveau #coronavirus #Wuhan #nCoV2019 : 1.4-2.5.
Voici les chiffres pour les autres maladies #SARSvirus #MERS et leurs
taux de létalité pour mettre les choses en perspective |
Le taux de létalité actuel de 4 % (qui peut encore augmenter) n’est pas non plus particulièrement élevé. La pandémie de grippe espagnole, qui a
débuté aux États-Unis, avait un taux
de mortalité d’environ 10 %. Elle était inhabituelle dans la mesure où elle a tué principalement de jeunes adultes.
Le nouveau coronavirus semble être assez courant dans la mesure où il tue surtout des personnes déjà affaiblies par
d’autres circonstances. L’infection est alors souvent la « dernière goutte d’eau » qui tue une personne qui avait déjà un problème de santé.
Les amateurs de théories du
complot supposeront que le coronoavirus a été disséminé intentionnellement ou s’est échappé d’un laboratoire quelconque. Les
néoconservateurs états-uniens
jouent avec cette idée.
Les formes avancées de guerre biologique qui peuvent
"cibler" des génotypes spécifiques peuvent
transformer la guerre biologique pour la faire passer d’un acte de terrorisme à un outil politiquement utile.
"
Reconstruire les défenses de l'Amérique" -
Le rapport PNAC de septembre 2000
(en français) |
Mais d’un point de vue
scientifique, cela n’a guère de sens. Il n’existe pas de « gène racial » qui
pourrait être utilisé pour faire une distinction sûre entre les personnes d’un
certain héritage et les autres.
Le nouveau coronavirus est
probablement une variante d’un virus animal qui est passé à un hôte humain. Cela
se produit probablement beaucoup plus souvent que nous ne l’imaginons.
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Le nouveau coronavirus en
12 questions |
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Coronavirus
Covid-19 (ci-dessus une image générique d'un coronavirus) peut mener
à de graves infections pulmonaires, dont la pneumonie.
La multiplication en
Asie du nombre de cas d’un virus
inconnu inquiète les autorités sanitaires internationales.
Qu’est-ce que nous
savons de ce mystérieux virus? Explications.
1. Où est-il apparu pour la première fois?
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Ce virus, nommé
Covid-19, n’avait jamais été observé chez
l’humain jusqu'à tout récemment. Il a été détecté pour la première fois en
décembre 2019 dans un marché public de
Wuhan
, ville chinoise de 11 millions
d'habitants. Les autorités sanitaires chinoises pensent que des animaux vendus
dans ce marché de fruits de mer en étaient la source.
2. Qu’est-ce qu’on sait de lui?
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Il appartient à la famille des coronavirus qui sont à
l’origine de diverses affections, allant du rhume banal à des maladies plus
graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome
respiratoire aigu sévère (SRAS).
La plupart de ces virus infectent les animaux. Seulement
six d'entre eux sont connus pour leur capacité à infecter l’humain.
Du point de vue
génétique, le
Covid-19 présente
« 80% de
similarités » avec le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), dont la pandémie
avait fait des centaines de morts en 2003.
Il faut savoir que ce n’est pas un virus qui se propage
aussi bien que l’influenza. Il n’évolue pas très rapidement.
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Le coronavirus du SRAS vu sous un microscope. |
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3. Peut-il se transmettre d’un humain à l’autre?
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Oui. Les autorités sanitaires chinoises ont confirmé des
cas de contamination interhumaine. Cette transmission entre humains pourrait
permettre au virus de se propager plus rapidement et plus largement que s'il ne
se transmettait que d'animaux à humains.
4. Doit-on craindre une épidémie?
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Il est toujours difficile de prédire l’avenir dans le cas
des maladies infectieuses. C’est pour cette raison que les autorités sanitaires
le prennent très au sérieux et qu’elles tentent de réduire au maximum les
risques de propagation.
Dans un passé récent, deux souches de coronavirus ont
entraîné des épidémies : le SRAS et le MERS (Middle East respiratory syndrome).
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Des employés transfèrent un patient à l'hôpital Jinyintan,
à Wuhan. Tous les patients qui ont contracté une pneumonie causée par le nouveau
coronavirus sont traités à cet endroit. |
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5. Quels sont
les symptômes de
Covid-19?
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Les mêmes que la plupart des cas de grippe : de la fièvre,
de la toux, des douleurs musculaires, un essoufflement et des difficultés
respiratoires.
6. Peut-il y avoir des complications ?
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Oui. Dans les cas les plus graves, l'infection peut
provoquer une pneumonie, un syndrome respiratoire aigu sévère, une insuffisance
rénale et même la mort.
7. Est-ce qu’il existe un test de dépistage?
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Oui. La Chine a
rapidement réalisé et partagé avec le reste du monde la séquence
génétique de
Covid-19 Cela a permis de mettre sur pied un
test spécifique pour déceler les cas.
8. Quelles sont les personnes les plus à risque?
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Ses effets seront plus graves chez les personnes les plus
fragiles, comme les jeunes enfants et les personnes âgées. Les personnes qui
vivent avec une maladie chronique sont également plus susceptibles de présenter
des complications.
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Un policier masqué monte la garde devant le marché aux
fruits de mer de la ville de Wuhan, en Chine, qui a été désigné comme lieu
d'origine de l'éclosion de la nouvelle maladie, mais non de la naissance de la
maladie. |
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9. Comment peut-on prévenir une infection?
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En suivant les recommandations habituelles pour éviter la
propagation : se laver les mains régulièrement, se couvrir la bouche et le nez
lorsqu'on tousse et éternue. Évitez les contacts étroits avec toute personne
présentant des symptômes de maladie respiratoire tels que la toux et les
éternuements.
10. Doit-on redouter une autre crise comme celle du SRAS?
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Il est difficile de répondre à cette question.
En 2002 et 2003, l'OMS estime que l'épidémie de SRAS avait
fait au moins 774 morts dans le monde (dont 349 en Chine continentale et 299 à
Hong Kong) sur 8 096 cas.
À l’époque, trois à quatre mois ont été nécessaires pour
déterminer que le SRAS était un coronavirus.
De nos jours, on connaît beaucoup mieux les coronavirus, si
bien que l’on peut espérer une réponse beaucoup plus rapide et plus forte.
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L'éclosion de la maladie a poussé bien des Chinois à tenter
de mieux se protéger contre une éventuelle contamination. |
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11. Le Canada déconseille-t-il de voyager en Chine?
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Affaires mondiales Canada recommande depuis le 27 janvier
2020 d'éviter tout voyage dans la
province du Hubei,
y compris dans les villes de
Wuhan, de
Huanggang et d’Ezhou
, en raison de l'imposition de sévères
restrictions visant à limiter la propagation du coronavirus.
12. À quoi pouvons-nous nous attendre dans les prochains
jours? |
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D'autres cas seront fort probablement détectés, y compris
dans des pays extérieurs à l’Asie, et peut-être au Canada et aux États-Unis. En
se référant à ce qui s'est produit avec le SRAS, il est probable qu'une
propagation limitée de personne à personne continuera à se produire.
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Coronavirus chinois : une
décision étonnante de l’OMS
Tom SOLOMON Unité de recherche en protection contre les maladies
émergentes, Université de Liverpool |
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La décision de l’Organisation
mondiale de la santé (OMS) de ne pas déclarer l’éclosion d’un nouveau
coronavirus en Chine une «Urgence de santé publique de portée internationale» (USPPI)
en surprendra plus d’un.
Le nombre de cas rapportés et de décès double à tous
les deux ou trois jours, et des patients ont été rapportés dans plusieurs autres
pays d’Asie ainsi qu’au Moyen Orient et aux États-Unis.
Une USPPI est déclarée à la suite d’un événement
exceptionnel qui constitue un risque de santé publique pour d’autres pays, quand
une maladie se transmet d’un pays à l’autre. Une telle déclaration accroît le
niveau de soutien international, accélère les efforts diplomatiques et de
sécurité, et dirige plus de ressources financières vers les équipes de première
ligne dans la région touchée.
Mais cela vient avec des effets négatifs, si bien
qu’une déclaration sans fondement freinerait inutilement le commerce et le
tourisme, en plus de sous-entendre qu’un pays n’a pas été capable d’endiguer la
maladie tout seul.
Cependant, compte tenu de la réaction de la Chine, qui a
placé 18 millions de personnes en quarantaine dans trois grandes villes, cela ne
semble pas pertinent, ici.
Jusqu’à maintenant, nous avons eu cinq de ces grandes
urgences de santé publique déclarées par l’OMS : la
pandémie de H1N1
en 2009 (aussi appelée grippe porcine), une déclaration de 2014 suivant la résurgence d’une souche sauvage du
virus de la polio, l’épidémie de fièvre
Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014, l’
urgence Zika de 2015-2016 et, après beaucoup de délibérations, l’éclosion d’
Ebola au Kivu
en 2018-2019.
Dans ce cas-ci, l’OMS considère que même sans la
déclaration d’une USPPI, il y a déjà une réponse internationale coordonnée à
cette épidémie de coronavirus. Et bien qu’un nouveau coronavirus humain est
indéniablement en train de se répandre rapidement en Chine, la contagion dans
d’autres pays est, pour l’instant, bien moins dramatique.
Nous ne savons pas
encore précisément à quel point le virus est contagieux, c’est-à-dire combien de
nouveaux cas une personne atteinte peut causer. Le taux de mortalité, qui tourne
autour de 3 à 4 % à l’heure actuelle, est moindre que celui du SRAS (près de 10
%) ou de la fièvre Ebola (environ 50 %). L’OMS devra garder l’œil sur les
développements futurs avant de déclarer une urgence.
La dernière mesure prise par les autorités chinoises de
placer près de 20 millions de personnes en quarantaine dans trois grandes villes
illustre leur détermination à faire tout ce qu’ils peuvent pour reprendre le
contrôle sur la contagion.
Cependant, il n’est pas certain s’il est réellement possible d’isoler autant de gens, ni si cela peut vraiment aider à endiguer
l’épidémie à ce stade-ci. (fin mars 2020, ce doute n'existe plus. Oui cela
a fonctionné voir les statistiques qui démontre la fin de l'épidémie
en Chine).
Au Royaume-Uni et dans d’autres pays, les passagers aériens en provenance directe de
Wuhan [ndlr : qui est l’épicentre de
l’épidémie] doivent passer un examen de santé et sont informés de ce qu’ils doivent faire s’ils se sentent malades.
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Il y a plus dangereux que le coronavirus
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Il y a un virus qui frappe fort en ce moment, au point
d’avoir enlevé la vie de
39 enfants aux États-Unis seulement. Et ce n’est pas le coronavirus venu de Chine, c’est la grippe. |
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Selon les chiffres du
Centre de contrôle des maladies (CDC), elle aurait frappé 13 millions
d’états-uniens jusqu’ici en janvier 2020, entraîné l’hospitalisation de 120 000 d’entre eux, et provoqué des complications qui ont causé 6 600 décès, en grande majorité
des personnes âgées. À travers le monde,
l’Organisation mondiale de la santé estime le bilan annuel entre 3 et
5 millions de cas sévères, et de 300 000 à 650 000 décès.
Au Québec, sans afficher un bilan aussi dramatique, cette
saison de la grippe est néanmoins plus virulente, note l’
Institut national de
santé publique. On parlait en début d’année, dans le jargon de la santé, d’un
indice d’activité grippale de 29 à 35 % pendant le congé des Fêtes,
comparativement à une pointe de 30 % l’hiver précédent.
Trois souches
différentes de la grippe se font concurrence, un phénomène rare qui pourrait
contribuer à diminuer l’efficacité du vaccin : les statistiques à ce sujet
devraient être connues bientôt.
Il ne fait aucun
doute que, pour les médecins nord-américains, la grippe saisonnière
est une plus grande source de préoccupations que le coronavirus Covid-19. Bien que le nombre de cas de ce
dernier soit voué à continuer d’augmenter, on reste à des années-lumière du
bilan de la grippe, avec un taux de décès qui semble pour l’instant être de
moins de 1 %.
« La familiarité nourrit l’indifférence »,
résume pour le
journal USA Today le Dr William Schaffner à propos de la grippe. À
l’inverse, le coronavirus « crée de l’anxiété », « parce qu’il est nouveau,
mystérieux et provient d’un endroit exotique ».
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La Chine fait à peu près le
maximum de ce qu’il est possible de faire |
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Le gouvernement chinois a placé des millions d’habitants en
quarantaine afin d’enrayer la propagation du nouveau coronavirus. Cette
intervention peut-elle être efficace?
La quarantaine est une méthode d’isolement sanitaire
utilisée depuis le 14e siècle pour contrer la propagation de maladies
infectieuses.
Celle qui a été décrétée dans plus d’une dizaine de villes
chinoises et touche des dizaines de millions de personnes est sans précédent
dans l'histoire mondiale de la santé publique.
Les autorités sanitaires de
la ville de Wuhan, en Chine centrale, furent les premiers à
signaler des décès
dus à un nouveau type de coronavirus.
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L’ensemble des transports publics (avions, trains, bus,
métros, traversiers) ont été interrompus. Les citoyens ont été sommés de ne pas
quitter leur ville et de porter un masque dans les lieux publics.
La Chine fait à peu près le maximum de ce qu’il est
possible de faire.
Gaston De Serres
médecin épidémiologiste à l’Institut national de santé publique du Québec
Il faut comprendre que mettre en quarantaine des villes de
millions d’habitants, c’est considérable, explique Gaston De Serres.
L’exception chinoise
La Chine [le gouvernement] a une autorité qui fonctionne
différemment et peut peut-être réussir ce tour de force là, d’arrêter la
transmission du virus avant qu’il ne se retrouve dans la population humaine,
estime le Dr De Serres.
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Un employé désinfecte la
place publique située devant la gare de trains de Hankou, à
Wuhan. |
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« |
Si le gouvernement canadien voulait faire cela ici, je
pense que cela serait socialement inacceptable, ça ne passerait pas du tout. […]
Imaginez si le gouvernement décidait de mettre Toronto en quarantaine! Ça ne
serait pas simple à mettre en place.
- Gaston De Serres |
» |
Une telle quarantaine entraînerait presque certainement des
violations des droits de la personne et pourrait même être jugée
inconstitutionnelle.
En raison de cette différence de gouvernance, la Chine
pourrait réussir son pari et empêcher la contagion à grande échelle en diminuant
le plus possible les contacts entre les citoyens des régions atteintes avec le
reste du monde.
Dans le scénario idéal, une fois la contagion devenue
impossible, le coronavirus disparaîtra de lui-même. Mais la situation actuelle
est encore très loin de cette éventualité, même si l’Organisation mondiale de la
santé (OMS) salue la vigueur de l’intervention du pouvoir central chinois.
« |
Si ce virus-là devient incontrôlé, il va s’ajouter à une longue liste de virus respiratoires qui nous affectent année après année.
- Gaston De Serres |
» |
Trouver les cas
À partir du moment où l’on ferme les villes, le gros
travail des autorités sanitaires chinoises est de trouver les gens malades et de
les isoler pour arrêter la transmission, explique le chercheur.
Une étape qui n’est pas facile, puisque certains porteurs
ne présentent pas de symptômes très marqués, contrairement au SRAS en 2003. Les
personnes contaminées pourraient ne présenter qu’un mal de gorge, une infection
respiratoire légère et une légère fièvre.
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Des policiers ont
rapidement été équipés de thermomètres pour identifier les
malades potentiels. |
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Avec le SRAS, on avait toujours des gens très malades. Il
était possible de faire la recherche de cas dans les hôpitaux parce qu’ils
aboutissaient tous là, affirme M. De Serres.
« |
Si la maladie est moins forte, il y a plein de monde qui ne
consulteront pas, mais qui pourraient être des transmetteurs.
- Gaston De Serres |
» |
À l'heure actuelle, même si l'OMS juge que le virus peut
provoquer une pathologie grave et entraîner la mort, les symptômes semblent plus
bénins dans la plupart des cas.
Il faut noter que la majorité des Chinois qui sont morts
jusqu’à maintenant souffraient d’autres problèmes médicaux qui affaiblissaient
déjà leur système immunitaire, comme l’hypertension, le diabète, ou des maladies
cardiovasculaires.
La suite
Les efforts de quarantaine et de confinement entrepris à
grande échelle par les autorités chinoises pourraient donner des résultats assez
rapidement.
Le Dr De Serres rappelle qu’en 2003, des mesures
vigoureuses avaient permis en quelques mois de retirer le SRAS de la population.
Les prochains jours et les prochaines semaines seront donc
déterminants. Aux mesures de confinement s’ajoutent d’autres moyens, comme le port obligatoire des masques et le lavage régulier des mains.
Ajout au texte:
le 19 mars 2020, la
Chine n’a signalé
aucun nouveau cas d’infection
au nouveau coronavirus. Elle a donc
l’épidémie. Les autres
pays, où l’épidémie continue de s’étendre, devront adopter toutes
les mesures que la Chine a prises pour gagner également le combat.
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La température des derniers passagers arrivés à Pékin de
Wuhan a été vérifiée. |
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En plus de ces actions sanitaires, des scientifiques, dont
certains Canadiens, se sont également engagés à créer un vaccin contre le
coronavirus le plus rapidement possible.
Des premiers tests cliniques pourraient même commencer chez
l’humain dès cet été.
Un héritage de la marine
Le terme quarantaine serait apparu au 14e siècle à
Venise
en Italie. Durant la pandémie de peste noire, les capitaines de navires devaient jeter
l'ancre au large des côtes pour un isolement de 40 jours. Cette période a donné naissance au terme quarantaine, de l'italien "quaranta giorni", qui signifie
40 jours.
« |
Dans ce temps-là, on ne savait même pas que ce qui causait
le mal. Ce qu’on savait, c’est que s’il y avait un cas à bord,
d’autres allaient peut-être apparaître.
- Gaston De Serres
|
» |
Dans l’esprit de l’époque, on avait l’impression que les
maladies étaient causées par des miasmes. C’était selon eux les mauvaises odeurs
qui rendaient le monde malade, conclut le chercheur
|
Les virus de la grippe mutent sans arrêt pour échapper à nos défenses immunitaires. |
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