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Michel GIRARD |
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Michel Girard chroniqueur économique: À quand un mea culpa des spoliateurs de
RONA? |
RONA est en pleine...
déconstruction. Des mises à pied par-ci,
des fermetures de magasins par-là, des grands boss limogés, des
fournisseurs inquiets, des postes transférés à l’étranger, des
compressions budgétaires à gauche et à droite, une dévaluation du tiers
de la valeur de la compagnie, un siège social de plus en plus transformé
en banale succursale... |
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Michael Sabia et le Parti Libéral du Québec
principaux responsables du fiasco RONA |
Voici les plus
récentes informations sur le Dossier RONA. Promesses
contractuelles, attrition de personnel,
fermeture de magasins, destruction d'expertise
québécoise, cupidité, incompétence, idéologie
économique magique. Sommes toute, une expérience
de plus qui devrait nous inviter à changer ou faire changer notre approche
économique du vivre en société. |
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Michel GIRARD |
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RONA passe au «cash»: une chronique
financière de Michel Girard |
La multinationale
américaine Lowe’s en arrache avec notre ancien fleuron de la
quincaillerie, RONA, qu’elle a acquis en 2016 pour la rondelette somme
de 3,2 milliards de dollars.
Ça va mal au point où
Lowe’s a dû radier 1 milliard $ au chapitre de la valeur de son
investissement dans le groupe RONA, aujourd’hui intégré au sein de
Lowe’s Canada.
Plus d’une vingtaine de
magasins corporatifs RONA ont fermé leurs portes. De plus en plus de
quincailleries affiliées à RONA ont quitté la multinationale Lowe’s au
bénéfice d’autres groupes totalement québécois.
« Le secteur est en
pleine consolidation dans toute l’Amérique du Nord. RONA n’était pas
très bien positionnée. La meilleure façon de protéger notre capital
était de déposer nos actions », avait déclaré Michael Sabia.
C’est lui qui a donné l’aval à Lowe’s pour déposer son offre d’achat sur
RONA, en 2016.
Et selon la ministre de
l’Économie à l’époque, Dominique Anglade, la transaction s’annonçait «
bénéfique » pour le Québec. |
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Dans un livre-choc, l’ex-PDG de RONA, Robert Dutton, se vide le cœur pour le Québec inc. |
Mettez-vous à la place de Robert Dutton. Se faire mettre à la porte de
«son» entreprise après 35 années de loyaux services, dont 20 à titre de président et chef de la direction, c’est à la fois blessant et révoltant.
La blessure est d’autant plus grande lorsque vous découvrez que votre départ avait en fait pour finalité de permettre aux gros actionnaires, dont la Caisse de dépôt et
placement du Québec (
CDPDQ), de faire la piastre en vendant l’entreprise à une multinationale américaine. Farouche
défenseur d’un Québec inc. qui protège ses sièges sociaux, l’ex-grand patron de
RONA, Robert Dutton, ne voulait rien savoir des offres d’acquisition de
Lowe’s.
Et si, au lieu d'être avalé par le géant américain Lowe's, le fleuron québécois Rona s'était plutôt porté acquéreur de la division canadienne de son rival? Ce
scénario aurait bel et bien été envisagé lors d'une rencontre entre les grands patrons des deux entreprises dans un restaurant du Vieux-Montréal en 2011
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Les vrais prédateurs de RONA |
Une vente avec la complicité de ses dirigeants, souligne
Michel Hébert chroniqueur au Journal de Montréal/Québec, le 4 février 2016. Ça vaut la peine de le citer celui-là, le patron Robert Chevrier:
«Nous croyons que le moment est venu de franchir cette nouvelle étape.» Quelle étape? Celle de gonfler extraordinairement la fortune des actionnaires? Il faudrait plutôt lire:
«C’est le moment d’abandonner ceux qui ont fait notre succès, c’est le moment de passer à la caisse.» Cette transaction fait bien sûr le bonheur des dirigeants.
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La petite et grande histoire de la vente de Rona en 2016
- Sur MétéoPolitique |
L'histoire débute à Montréal, en
juillet 2011. Robert
Niblock, président de Lowe's,
rencontre Robert Dutton, alors
président de Rona. Le
géant américain admet qu'il n'a pas réussi son implantation au pays (depuis
2007) et qu'il a mal compris le marché canadien. Il demande ce qu'il
est possible de faire ensemble pour contrer les aléas du marché actuel.
À l'époque, la chute importante des mises en chantier provoque une baisse des
ventes et des profits des détaillants en rénovation |
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Jacques DAOUST |
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Jacques Daoust, député et ministre du gouvernement du Dr
Couillard a menti, il est intervenu pour faire vendre
les actions de Rona |
Même si son chef de cabinet a autorisé la vente des
actions que l'État québécois détenait dans
RONA, le ministre
Jacques Daoust persiste à dire qu'il n'en savait
rien. Pourtant ce dernier
a
rencontré les membres du conseil d'administration d'Investissement
Québec le jour de leur décision de liquider une
position dans le capital du détaillant Rona, indiquent
des documents rendus publics.
De plus
dans un courriel de
novembre 2014, le vice-président d’Investissement
Québec,
Jean-Jacques Carrier a demandé au chef de cabinet
Pierre Ouellet si le ministère de l’Économie, de
l’Innovation et des Exportations
(MEIE)
était «en accord avec cette vente». Ce à quoi
le chef de cabinet de M. Daoust a répondu «Ok»,
après un délai de quelques heures.
Jacques Daoust nie avoir
été mis au courant de la vente des actions du
quincailler que possédait Investissement Québec depuis
des mois. Devant l'imbroglio créé par les différentes
versions de la situation le Premier ministre
Dr Couillard n'a pas renouvelé sa confiance au
ministre. |
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La vente de RONA: une trahison québécoise ? |
Y-a-t-il eu trahison comme certains l'affirment? Est-ce que RONA est une entreprise dont la propriété est québécoise? Et si oui à quel degré ? Si le consommateur québécois
n'achète qu'en fonction du prix du produit pourquoi devrait-on s'inquiéter de la propriété d'une entreprise en d'autres lieux ? Devrait-on se soucier du placotage d'un peuple
qui ne comprend pas qu'acheter un marteau fabriqué au Québec nous rend tous plus riches que d'acheter un marteau fait ailleurs ? Voici quelques éléments de réponses dans le
cadre de la transaction entre Lowe's et les principaux propriétaires de RONA Inc.: Invesco et la Caisse de dépôt et placement du Québec.
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Ça rénove chez votre quincaillier RONA, mais sans le dédié Robert Dutton |
2013, une année de contraste où un pape mauvais PDG
ne voulait pas être pape et
un bon PDG chez RONA songeait à être
prêtre! Voilà des éléments
d'une saga qui pourrait faire un bon polar. Le quincaillier Lowe's
l'états-unien est hostile à RONA la québécoise. La
Caisse de dépôt et placement du Québec est hostile à
Lowe's, et les hauts dirigeants des deux compagnies
vont faire la passe sur le dos d'un mythique PDG.
Une saga où la finance détruit l'économie réelle. |
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Robert Dutton affirme
avoir vécu une année d'enfer avant d'être finalement congédié de son
poste de PDG de Rona, en novembre dernier. La menace d'une prise de
contrôle hostile du géant états-unien Lowe's l'a progressivement isolé de
son conseil d'administration et il estime avoir été sacrifié pour calmer
les actionnaires institutionnels mécontents qui s'apprêtaient à lancer
une guerre de sollicitations pour renverser la direction en place. |
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Pierre
PIOTTE
Fils du co-fondateur de RONA |
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Le fils du cofondateur de RONA, toujours à l'oeuvre dans une RONA du
quartier Rosemont à Montréal |
À 80 ans,
Pierre Piotte le fils de Napoléon Piotte est toujours à l’œuvre à la succursale Rona Climatisation Beaubien, sur la rue Beaubien Est, près du boulevard Saint-Michel.
Sa gentillesse et sa vaste expérience lui
valent l’estime de son patron et l’attachement de la clientèle.
Loin de lui l’idée de pavaner ou de se montrer prétentieux. Et pourtant, Pierre Piotte est le fils d’un bâtisseur québécois qui a fait sa marque dans le commerce de détail : nul autre que Napoléon Piotte, cofondateur de l’empire
RONA.
Rencontre avec un homme sympathique, toujours passionné par le service à la clientèle.
Source: Journal Rue Masson |
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Robert Dutton et Rona |
Revue Gestion, volume
31, numéro 4, hiver 2007
Sous les projecteurs par
Laurence Prud'homme,
Jacqueline Cardinal et
Laurent Lapierre |
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