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Pis encore, les engagements de Lowe’s envers le maintien du cœur des activités de RONA au Québec n’auraient qu’une durée de cinq ans, rapportait cette semaine mon collègue Philippe Orfali. Comment peut-on croire qu’en une si courte période ces engagements allaient s’avérer bénéfiques à long terme pour les employés de RONA, les marchands-propriétaires RONA, les fournisseurs ? La prochaine fois qu’un fleuron québécois fera l’objet d’une offre publique d’achat (OPA) de la part d’une société étrangère, j’espère qu’on se rappellera de l’acquisition de RONA par la multinationale américaine Lowe’s et de ses dramatiques conséquences sur l’entreprise. J’espère qu’on se rappellera collectivement que les engagements de Lowe’s envers le Québec ressemblent de plus en plus à de la frime. Et surtout, surtout, j’espère qu’on se rappellera à quel point il faut se méfier des leaders qui appuient la vente d’un fleuron québécois à une société étrangère.
ET SURTOUT... N’oublions jamais le rôle clé que la Caisse a joué dans la vente de RONA à Lowe’s. C’est le PDG Michael Sabia qui a donné l’aval à la transaction en s’engageant auprès de Lowe’s à déposer le bloc d’actions de RONA que la Caisse détenait. Son motif : « Le secteur (quincaillerie) est en pleine consolidation dans toute l’Amérique du Nord. RONA n’était pas très bien positionnée. La meilleure façon de protéger notre capital était de déposer nos actions. » Le mot de la fin au président du Conseil du trésor, Christian Dubé, qui était vice-président Québec de la Caisse à l’époque de la transaction. « En cédant ses actions de RONA à Lowe’s, la Caisse a réussi, a-t-il déclaré, à garder l’équilibre entre le développement économique du Québec et le rendement pour ses déposants. » À quand un mea culpa de tout ce beau monde ?
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