 |
En février 2016, avant la vente à
Lowe's, les propriétaires de
Rona Inc sont Invesco d'Atlanta aux États-Unis et la Caisse de dépôt et placement du Québec CDPQ ( 01 ) |
 |
Un scénario monté de toutes pièces en
2012. Après que Lowe's eut retiré son offre. Comme le PDG de Rona Robert Dutton (35 ans d'ancienneté chez Rona
( 04 )) s'était battu contre la vente aux états-uniens, il fut congédié, suite à une connivence entre Invesco Canada de Toronto et Michael Sabia de la Caisse de Dépôt du Québec. Et pour comprendre l'étendue du pouvoir de Michael Sabia sur RONA, la compagnie avait été obligée de conclure le 20 janvier 2013 un protocole d’entente avec la Caisse et l’autre gros actionnaire, Invesco Canada. |
Le protocole prévoyait la nomination au sein du conseil d’administration de ceux qui viendraient pousser Rona dans les bras des états-uniens. Il s'agit de quatre
nouveaux administrateurs, en plus d’un nouveau président exécutif du conseil,
Robert Chevrier (toujours en poste). En outre, la Caisse et Invesco avaient exigé la
création d’un comité stratégique pour accroître la valeur de l’entreprise et pour rechercher un nouveau chef de la direction. Le 19 mars 2013,
Robert Sawyer était
nommé président et chef de la direction de RONA, poste qu’il occupe toujours.
La Caisse appuie la vente de Rona à Lowe's |
La vente de RONA va rapporter près de 438 millions $ à la Caisse de dépôt et placement du Québec. L'institution financière est le principal actionnaire du quincaillier avec plus de 18,2 millions d'actions, soit environ 17 % des titres en circulation. (source: Canoë le 3 février 2016)
 |
L’ex-ministre de l’Économie et responsable d’Investissement Québec (IQ), Jacques Daoust, n’a pas empêché Investissement Québec IQ de vendre le bloc d’actions de RONA que la société d’État avait acheté dans le but de bloquer en 2012 la première offre d’achat de Lowe’s. (source Journal de Montréal, le 6 février 2016) ( 02 ) |
 |
Pour Philippe Couillard le Québec doit «favoriser une économie ouverte aux marchés»... (source Journal de Montréal, le 6 février 2016) donc prêt à se vendre au plus offrant pour enrichir sa classe sociale du 1% déjà riche. |
|
Pierre Piotte, fils du cofondateur de Rona |
La vente de RONA à l’Américaine Lowe’s est une «perte énorme pour le Québec», estime Pierre Piotte, fils du cofondateur de l’entreprise Napoléon Piotte, qui a longtemps été présent au sein de l’entreprise, notamment au conseil d’administration.
( 05 ) «Cela m’attriste énormément, et c’est même choquant. On a travaillé bien fort pour construire cela ... |
|
Les fournisseurs vont perdre pas mal de choses avec le fait que le siège social soit maintenant aux États-Unis», a fait valoir M. Piotte lors d’entrevues accordés à TVA,
le 4 février 2016, rappelant que son père avait déjà empêché l’autre cofondateur de RONA, Rolland Dansereau, de vendre l’entreprise aux Américains à la fin des années 1950.
|
Michel Girard, Chroniqueur économique |
À propos de la Caisse de dépôt: faut-il se réjouir de la décision de la Caisse de dépôt et placement du Québec, le principal actionnaire de RONA, de déposer son bloc d’actions dans le cadre de cette OPA?
Non! |
|
Quand c’est rendu que les hauts dirigeants du bas de laine des Québécois donnent, sans la moindre réticence, leur aval à la mainmise des américains sur un tel joyau québécois, il serait temps de leur rappeler
qu’ils gèrent l’argent des Québécois dans l’intérêt du Québec et non des étrangers. Et dire que le gouvernement Couillard les appuie haut la main dans cette transaction!
(citation Journal de Montréal/Québec, le 6 février 2015)
|
Michel Hébert, Chroniqueur éditorialiste |
Rona n’est pas une entreprise comme les autres. Elle est au cœur du Québec manufacturier, comme un ventricule.
Qui nous dit que les acheteurs de Lowe’s ne décideront pas dans trois ou quatre ans de laisser tomber les
marteaux Garant, faits au Québec, pour vendre ceux de Taylor, faits au Colorado? |
|
Les Américains promettent aussi de maintenir un siège social au Québec, à Boucherville. La belle affaire! Un siège social de caporaux subordonnés, où on choisira quel humoriste sera de la prochaine campagne de publicité. Les vraies décisions auront été évacuées.
Qu’est-ce que le siège social d’Alcan Rio Tinto au Québec sinon un club social de cadres supérieurs chargés des commandites culturelles et des conventions collectives locales? Les décisions importantes sont prises à Londres. Et de Londres, les locaux de la rue Sherbrooke sont on ne peut plus lointains...
Dans le cas de Rona, les décisions primordiales viendront de Caroline du Nord. Le pouvoir aura déménagé. Les ex de la minière Cliff Ressources pourraient vous dire combien il était agréable de travailler sous la botte de Cleveland... Mais la nouvelle ministre de l’Économie, Dominique Anglade, se dit satisfaite des «garanties» de Lowe’s. Mettons... (source Journal de Québec/Montréal, le 4 février 2016)

|
Josée Legault, chroniqueure politique |
Récemment je mentionnais un rapport déposé en 2014 pour le maintien et le développement des sièges sociaux au Québec.
Commandé en 2013 par le gouvernement Marois, son mandat portait sur la «protection des entreprises québécoises» et la production de recommandations visant à «permettre aux entreprises du Québec de mieux se protéger contre des prises de contrôle non souhaitées ainsi que des mesures qui pourraient favoriser le maintien et le développement des sièges sociaux au Québec».
|
|
Le groupe de travail était composé de Raymonde Crête (professeure, avocate et directrice du Groupe de recherche en droit des services financiers Faculté de droit, Université Laval);
Andrew Molson (vice-président du conseil d’administration Molson Coors Brewing Company);
André Dion (ancien président et chef de la direction RONA et Unibroue);
Éric Morriset (président délégué Direction du Québec Groupe Banque TD Chef de groupe Financement des sociétés, Québec Valeurs mobilières TD Inc.);
Monique Jérôme-Forget (ex-ministre des Finances);
Robert Paré (associé Fasken Martineau DuMoulin);
Michel Leblanc (président et chef de la direction Chambre de commerce du Montréal Métropolitain).
Bref, pas la moindre trace dans ce rapport du moindre «socialiste». Personne d'opposé ici à l'existence d'un «marché ouvert». Ni qui que ce soit, pour reprendre l’expression de Philippe Couillard, le moindrement tenté d’ériger «un mur autour du Québec».
Aux voix inquiètes, s’ajoute maintenant celle de l’ex-ministre libérale
Liza Frulla, nommée l’an dernier par le gouvernement Couillard à la direction de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec
ITQ. Exprimant son «grand inconfort» dans le dossier RONA, elle également d’avis que le gouvernement Couillard aurait pu «bloquer» la vente. S’inquiétant elle aussi des intentions à terme de Lowe’s – une fois les belles promesses faites -, elle ajoute ceci : « Eux, en
Caroline du Nord, quand ils regardent le grand portrait, qui va y goûter ? Les petits villages. Ça va se vider. Il y a des conséquences ».
L’ex-députée libérale
Fatima Houda-Pepin qui, sur twitter, réagissait à la vente de RONA en ces termes sans équivoque : «Le Québec, rare État où le gouvernement considère une perte de contrôle économique comme une bonne nouvelle». (source Journal de Montréal/Québec, le 9 février 2016)
|
Richard Darveau, de l'Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction |
50 % des revenus des quincailleries sont générés par les activités des entrepreneurs généraux en construction et en rénovation. Leurs habitudes d’achat sont ancrées dans une relation de confiance et de facilité qui ne seront pas aisément laissées de côté pour privilégier l’achat québécois.
Richard Darveau ne croit pas que la défection sera massive. |
|
«Ils vont fonctionner selon une logique économique, comme tous les consommateurs. Avant de s’attarder au fait que le produit soit québécois, ils se préoccupent qu’il soit disponible, moins cher, de qualité et fiable. Je ne crois pas que le patriotisme et les affaires aillent ensemble», poursuit-il.
(Source JdeM Argent, le 9 février 2016)
|
Jean-Philippe Décarie - chroniqueur économique |
La vente du fleuron québécois Rona au géant américain Lowe's illustre de triste mais éloquente façon à quel point la faiblesse du huard a rendu les entreprises canadiennes vulnérables aux prises de contrôle par des entreprises étrangères, particulièrement américaines. La grande générosité de la dernière offre de Lowe's relève effectivement davantage de la détérioration de la valeur du dollar canadien que d'une plus grande valorisation des actifs de Rona.
|
|
En procédant à l'acquisition de Rona et de son réseau hybride de plus de 500 magasins - composé de commerces appartenant à des propriétaires associés et d'entités corporatives - , Lowe's réalise son rêve de percer le marché canadien, où l'entreprise ne compte que 42 magasins.
On peut toutefois s'attendre à ce que l'entreprise américaine rationalise sa nouvelle activité canadienne puisque le groupe n'exploite que des magasins à grande surface ; c'est son modèle d'affaires partout aux États-Unis, au Mexique et au Canada.
Ses dirigeants et ceux de Rona ont eu beau réaffirmer que Lowe's s'intéressait aux petits magasins de proximité, on peut parier que cet intérêt va rapidement s'estomper et que le groupe américain va rapidement concentrer ses opérations sur les gros magasins Rona corporatifs.
Les dirigeants du groupe québécois ont d'ailleurs préparé le terrain en vue de cette transaction puisqu'ils ont procédé au cours des derniers mois au rachat d'une vingtaine de Rona régionaux qui appartenaient à des marchands affiliés pour les transformer en magasins corporatifs.
|
Gérald Fillion, chroniqueur économique |
Nicolas Marceau, ministre des Finances de 2012 à 2014, avait formé un comité pour arriver à des solutions visant à mieux protéger les fleurons du Québec. Le PQ avait promis la création d'un fonds à la Caisse de dépôt pour contrer les offres d'achat de groupes étrangers. Le PLQ a même évoqué en 2014 la possibilité de puiser dans le Fonds des générations pour protéger les sièges sociaux. Beaucoup de paroles, peu d'actions. |
|
L'histoire nous a bien appris que les compensations, annoncées comme de bonnes nouvelles, s'évanouissent avec le temps. Alcan, la Bourse de Montréal, Provigo, et j'en passe,
tous ces sièges ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils ont été dans le passé. Vendre à un groupe extérieur, c'est indéniablement la perte d'une expertise, d'un centre de décisions,
c'est névralgique et important.
Quand il est question des sièges sociaux, le président de l'Institut sur la gouvernance, Yvan Allaire, est éclairant. Il pose la question très simple, que plusieurs
États américains se sont posée au fil du temps : est-ce que le seul intérêt des actionnaires compte dans une telle transaction? Ou faut-il tenir compte d'autres intérêts,
essentiellement économiques? Les emplois, le centre de décisions, les fournisseurs, les clients?
(source Ici Radio-Canada, le 3 février 2016)
|
Yvan Allaire, respectivement président exécutif du conseil et directeur de la recherche de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques |
Au départ, la direction a cru pouvoir mener — du moins, c’est ce qu’elle a annoncé — un renouveau stratégique, un repositionnement des bannières et de la marque.
Or, dans les faits, la direction en poste depuis 2013 a essentiellement mis en oeuvre un vigoureux plan de redressement financier. |
|
Ainsi, la direction de RONA, au cours des deux ou trois dernières années, a fermé quelque 300 établissements, racheté 20 franchisés en juillet 2015 (ceux qui exploitaient
des magasins-entrepôts), réduit le personnel de quelque 5 000 personnes, réduit les dépenses en capital de 60 % et utilisé la trésorerie de
RONA pour racheter 12 % de
ses actions (19 % si le programme de rachat annoncé en fin de 2015 avait été réalisé ; c’est un peu plus de 200 millions de dollars qui ont été utilisés à cette
fin au cours des trois dernières années).
Toutefois, ces démarches ont contribué à faire de
RONA une cible encore plus attrayante pour un éventuel acquéreur dans le secteur
du commerce de détail. Rappelons que le prix offert par Lowe's donnait une valeur de 1,72 milliard en dollars américains d’alors. En 2016
il donne une valeur de 1,83 milliard en dollars américains. Clairement, Lowe’s ne voulait pas payer plus pour Rona (en dollars américains) que ce qui
avait été offert en 2012 !
La véritable raison de la vente de RONA tient donc au fait que l’entreprise a fait naguère des choix stratégiques inopportuns, n’a pu se réinventer, s’adapter
ou innover. Une erreur stratégique pèse lourd et longtemps. En définitive, RONA a opté pour des mesures financières à court terme qui ont dopé le titre
pour un temps, le temps de négocier une offre d’achat pour une entreprise nettoyée de tout ce qui aurait pu déplaire à un acheteur américain.
(source Le Devoir, le 9 février 2016)
 |
|
La ministre de l'Économie du Parti
Libéral du Québec Dominique Anglade
croit que les fournisseurs québécois
vont profiter de la transaction pour
exporter et profiter des marchés
étrangers.
Réponse de Michel Girard chroniqueur
économique au Journal de Montréal:
«Est-ce que Lowe’s va s’engager à aider
concrètement les fournisseurs québécois à
exporter davantage? Voyons donc!
Il ne faut pas rêver en couleur.
Si jamais les fournisseurs de RONA exportent
plus, ce sera grâce à leurs prix compétitifs
et non à Lowe’s. Qu’ils se le
tiennent pour dit.»
(source Journal de Montréal/Québec, le 6 février 2015) |
|
Les vrais prédateurs de Rona |
|
 |
Robert Sawyer a reçu 19
millions$ pour se retirer, les autres se partagent 21
millions$ |
Les bios des gens
ci-haut sont disparues du site de Rona, car le conseil
d'administration n'existe plus. C'est maintenant le conseil de
Lowe's qui dirige l'ensemble des opérations. Les gens ci-haut ce
sont simplement partagé 40 millions$ |
Les administrateurs de Rona inc. avant la vente à Lowe's |
|
|
Selon Pierre Couture chroniqueur économique au Journal de Montréal/Québec, le 6 février 2016: «La direction de RONA a préféré «se coucher» plutôt que de combattre l’ennemi sur son propre terrain.
D’autant que, depuis son arrivée à la tête de RONA en 2012 après la première offre refusée (2,3 milliards de dollars) de Lowe’s, la haute direction du quincaillier québécois n’a pas fourni une performance à la hauteur des attentes.
Depuis trois ans, la direction de RONA a surtout peiné à livrer de bons résultats à ses actionnaires. Incapable de se démarquer de la concurrence, RONA a surtout fermé des magasins et racheté des actions.»
Une vente avec la complicité de ses dirigeants, souligne Michel Hébert chroniqueur au Journal de Montréal/Québec, le 4 février 2016. Ça vaut la peine de le citer celui-là, le patron Robert Chevrier: «Nous croyons que le moment est venu de franchir cette nouvelle étape.» Quelle étape? Celle de gonfler extraordinairement la fortune des actionnaires? Il faudrait plutôt lire: «C’est le moment d’abandonner ceux qui ont fait notre succès, c’est le moment de passer à la caisse.» Cette transaction fait bien sûr le bonheur des dirigeants. |
 |
Richard Maltsbarger, président de Lowe's International et Robert Chevrier, président du C.A. de Rona. ( 03 ) |
|
Il y a toujours quelque chose pour les vendus. Surtout quand on offre le double de la valeur courante des actions. Devant tant de bénéfices instantanés, les remords disparaissent aussi vite qu’un scotch au Ritz.
À propos des millions de dollars que vont empocher les hauts dirigeants de Rona dans le cadre de la transaction, Pierre Piotte, fils du cofondateur de l'entreprise se fait acerbe.
 |
Le président du C.A. de Rona, Robert Chevrier (à gauche), encaissera 3,1 millions de la revente de ses actions et unités d'actions dans son compte d'administrateur. Le PDG Robert Sawyer (à droite) aura quant à lui bénéficié en tout de 27 millions pour ses trois années à la présidence de Rona. |
|
«Le montant (de 20 à 25 millions $) que le président (Robert Sawyer) va recevoir pour partir, c’est fabuleux...», souligne l’homme de 84 ans, qui se demande si la direction avait davantage en tête la vente de l’entreprise aux Américains ces dernières années plutôt que son développement.
|
En fait, à 24 $ par action, ce sont près de 40 millions que les six principaux dirigeants de Rona, incluant son président du conseil, pourraient encaisser avec leurs actions, leurs options d'actions et autres « unités d'actions » qui leur ont été versées ces dernières années, en guise de rémunération.
Ces informations sont extraites de la plus récente circulaire de direction (2015) de Rona, qui est l'un des principaux documents réglementaires remis aux actionnaires avant chaque assemblée annuelle.
Par ailleurs, s'ils devaient quitter leur emploi à la suite de ce changement de contrôle de Rona, ses cinq principaux dirigeants exécutifs seraient admissibles à des indemnités de départ totalisant 9,6 millions$. De cette somme, près de la moitié, soit 4,1 millions$, serait versée au président et chef de la direction de Rona depuis trois ans, Robert Sawyer. Celui-ci a d'ailleurs confirmé le 4 février 2016 qu'il quitterait Rona après la vente, cédant ainsi le pas au président de Lowe's Canada, Sylvain Prud'homme, qui prévoit regrouper son siège social à Boucherville.
Pour M. Sawyer, cette indemnité de départ s'ajouterait à sa rémunération qui aura atteint près de 12 millions$ depuis trois ans, en incluant une estimation pour 2015 basée sur sa rémunération déclarée en 2014. De cette rémunération totale il avait obtenu en 2013 une prime à l'embauche évaluée à 5 millions de dollars en actions et en options d'actions de Rona.
Par ailleurs, du montant de 40 millions$ en encaissement de titres par les hauts dirigeants, près de la moitié -19 millions - irait aussi à Robert Sawyer. Le PDG détient des options et unités d'actions dont la valeur d'encaissement, à 24 $ par action, s'élèverait à 16,6 millions$.
Et comme membre du conseil, M. Sawyer détient aussi 100 000 actions qui lui vaudront 2,4 millions$ lors de leur revente à Lowe's. En ajoutant ces gains sur titres à sa rémunération salariale (sauf options/actions) et sa prochaine indemnité de fin d'emploi, Robert Sawyer aura bénéficié en tout de 27 millions$ pour ses trois années à la présidence de Rona, pour réaliser le mandat de redressement qu'on lui avait confié. (source journal La Presse, le 4 février 2016) |
 |
|
Dr. Philippe Couillard fier d'être un sous-ministre de Justin Trudeau |
|
C'est ultimement le gouvernement fédéral qui décidera si les garanties fournies par Lowe's (NY., LOW) pour acquérir Rona (Tor., RON) sont suffisantes, a concédé le 9 février 2016 la nouvelle ministre de l'Économie, Dominique Anglade.
En dépit des attentes du gouvernement Couillard, c'est le Bureau de la concurrence et Investissement Canada qui décideront si cette transaction de 3,2 milliards $ ira de l'avant ou non.
«L'entente doit être ratifiée par le gouvernement fédéral, a expliqué Mme Anglade, en mêlée de presse, à l'Assemblée nationale. Ce qui est important pour nous c'est que nos attentes soient transmises au gouvernement canadien.»
Sources: Journal de
Montréal/Québec pour
Québecor Inc. Journal La
Presse pour
Power Corporation du Canada;
Journal Le Devoir pour SPEQ
Le Devoir Inc. |
Choix de photos, fusion de textes, mise en page, références et titrage par :
JosPublic
Publication :
10 février 2016 |
Ci-dessous: des textes en lien direct avec le sujet:
|