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Des milliers d’opposants au port du masque et aux mesures de restrictions contre la pandémie de Covid-19 ont défilé à nouveau à Berlin en Allemagne. Intitulé « fête de la liberté et de la paix », l'événement rassemblait des libres penseurs, des défenseurs de la démocratie, des militants des droits et libertés, des sceptiques de l'innocuité des vaccins, des membres provenant de tous les partis politiques, des gens épris de liberté qui demandent que les élites autoproclamées cessent de leur mentir. Ce n'est pas la première manifestation publique tenue sur ce sujet en Allemagne depuis l'application de mesures sanitaires dictatoriales. « Défendre nos libertés » Une foule très mélangée, de toutes classes d’âge, y compris des familles avec enfants, se rassemblait autour de l’emblématique porte de Brandebourg, point de départ de la manifestation qui débutait vers 9h GMT. « Je ne suis pas un sympathisant d’extrême droite, je suis ici pour défendre nos libertés fondamentales », tient à préciser Stefan, Berlinois de 43 ans, crâne rasé, portant un T-shirt gris avec écrit en majuscules blanches : « penser, ça aide ! ». « On est là pour dire : il faut faire attention ! Crise du coronavirus ou non, il faut défendre nos libertés », indique à l’AFP Christina Holz, une étudiante de 22 ans, qui porte un T-shirt réclamant la libération de Julien Assange, fondateur de Wikileaks détenu au Royaume-Uni. Distanciation La municipalité de la capitale allemande a d’abord interdit la manifestation pour « raison de santé publique » : l’impossibilité à ses yeux de faire respecter les distances d’au moins 1,5 mètre entre manifestants. Mais le tribunal administratif, saisi en référé par les organisateurs, leur a finalement donné raison. Ces derniers ont veillé à ce qu’une distance minimale soit bien respectée entre manifestants. Le port du masque n'était pas obligatoire. « Dictature »
Ses partisans s’insurgent contre la « dictature » des mesures autour du nouveau coronavirus ressenties comme une entrave à leur liberté. Ils exigent la chute du gouvernement d’Angela Merkel et de nouvelles élections en octobre 2020, soit un an avant la date prévue.
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