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				25 mars 2020 
				La Cour de Londres refuse de libérer Assange pour cause 
				d'épidémie de coronavirus  | 
			 
			
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				Sur fond de propagation du Covid-19 et préoccupés par l'état de 
				santé de Julian Assange, ses avocats ont demandé sa remise en 
				liberté sous caution. Une demande rejetée par la justice 
				britannique ce 25 mars 2020.  | 
			 
		 
		  
		
		Le fondateur 
		de WikiLeaks, Julian Assange, n’a pas été libéré sous caution ce 25 mars 
		par la justice britannique après que ses avocats ont plaidé en faveur de 
		sa libération en raison de l’épidémie de coronavirus.  
		 
		
		Selon une 
		juge de la Westminster Magistrates' Court, M. Assange doit rester à la 
		prison de Belmarsh à Londres.  «Aujourd'hui, la pandémie 
		mondiale ne fournit pas de base légale suffisante pour accéder à la 
		demande de libération formulée par monsieur Assange», a-t-elle 
		déclaré, citée par Reuters.   Auparavant, sa défense s’était 
		dite inquiète pour son état de santé et avait annoncé qu’elle allait 
		présenter une demande de remise en liberté sous caution au tribunal de 
		Westminster.  Les avocats ont considéré que Julian Assange était 
		particulièrement vulnérable au Covid-19 en prison. 
		
			
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				Source: 
				Réseau RT
				pour l'agence de presse Rossia Segodnia une société d'État 
				fédérale de Russie  | 
			 
		 
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23 février 2020 Soutenu par des codétenus de la prison de Belmarsh, l'alerteur Julian Assange sort de l'isolement  | 
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Après plusieurs mois de détention, Julian Assange vient d'être sorti de l'isolement dans lequel il était confiné et ce grâce à la mobilisation de ses soutiens, parmi lesquels des détenus de 
la
prison de Belmarsh qui se sont mobilisés en sa faveur.  |   
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, le porte-parole de
		
		WikiLeaks se félicite de cette 
		«victoire» obtenue grâce aux avocats, aux militants, mais aussi à 
		des pressions exercées sur l'administration carcérale par les autres 
		détenus qui estimaient que Julian Assange était injustement traité.  
		«Cette décision est une énorme victoire pour l'équipe juridique 
		d'Assange et pour les militants qui insistent depuis des semaines pour 
		que les autorités de la prison mettent fin au traitement punitif 
		d'Assange», a déclaré Joseph Farrell, avant d'ajouter que c'était 
		aussi une victoire «massive des prisonniers de Belmarsh».  En 
		effet, il explique qu'un «groupe de détenus a adressé une pétition au 
		directeur de la prison à trois reprises, insistant sur le fait que le 
		traitement d'Assange était injuste et inique». 
		
		
		
		«C'est une victoire importante pour les militants à l'intérieur et à 
		l'extérieur de la prison», 
		s'est réjoui Joseph Farrell.  Ce 25 janvier 2020, une journée 
		internationale de soutien à Julian Assange est justement organisée à 
		l'extérieur de maison d'arrêt. Partis entre autres de France, plusieurs 
		dizaines de militants, dont de nombreux 
		Gilets jaunes, font le pied de 
		grue devant les murs de la prison.  
		
		
		«Le 
		traitement de Julian Assange à Belmarsh reste très préoccupant», 
		a néanmoins dénoncé le porte-parole de WikiLeaks.  «On lui refuse 
		encore un accès adéquat à ses avocats, comme l'a même reconnu le juge 
		lors d'une audience au tribunal de Westminster», a-t-il expliqué. 
		
		
		Joseph Farrell, le porte-parole de WikiLeaks
		, a 
		annoncé le 24 
		janvier 2020 que Julian Assange avait été sorti de son isolement dans 
		une aile médicalisée à la prison de haute sécurité de Belmarsh et placé 
		dans une zone du centre de détention abritant 40 autres détenus. 
		
			
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				Source: 
				
				Réseau RT
				pour l'agence de presse Rossia Segodnia une société d'État 
				fédérale de Russie  | 
			 
		 
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				20 février 2020 
				Julian Assange : Maître Dupond-Moretti va demander l'asile politique 
				au président de la république de France  | 
			 
			
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				Les nouveaux avocats 
				français de Julian Assange, Eric Dupond-Moretti et Antoine Vey, 
				souhaitent rencontrer Emmanuel Macron afin d'obtenir l'asile 
				politique en France pour le fondateur de WikiLeaks.  | 
			 
		 
		
		"Il a de plus en plus 
		de mal à parler. Il est parfois prostré", a expliqué Eric 
		Dupond-Moretti, faisant part de son inquiétude.  "Les 175 
		ans de prison qu'on lui promet aux États-Unis, c'est une peine indigne, 
		insupportable et contraire à l'idée que l'on peut tous se faire des 
		droits de l'Homme", a-t-il poursuivi lors de cette conférence de 
		presse organisée avec Reporteur sans frontière et en présence du père de 
		Julian Assange, John Shipton. 
		
		"On travaille bien 
		sûr sur la possibilité de demander aux autorités françaises un asile 
		politique, notre Constitution le permet, nous avons un exemple 
		(...) l'asile politique accordé à l'ayatollah 
		Khomeini", 
		a ajouté l'avocat, admettant que ce n'était "pas le meilleur 
		exemple".  
		
		En outre, il compte saisir 
		avec des avocats belges la Cour européenne des droits de l'Homme : 
		"pour des raisons techniques, cette juridiction a déjà été saisie" 
		et a estimé la requête "irrecevable mais nous allons la saisir sur un 
		autre fondement". 
		
		"Nous réfléchissons 
		collectivement aux moyens juridiques qui pourraient assurer sa 
		protection de manière concrète, nous envisageons de déposer une série de 
		demandes devant toutes les institutions qui sont mobilisables pour 
		permettre une protection juridique", a abondé Antoine Vey. 
		Les deux avocats français ont intégré il y a environ un mois l'équipe de 
		défense internationale d'Assange, aux côtés d'avocats belges, 
		britanniques, espagnols et américains, sous la coordination de l'ancien 
		juge espagnol
		
		Baltasar Garzon, également présent à la conférence. 
		
		Sur le choix de la 
		France, Me Dupond-Moretti a fait valoir des critères de rattachement 
		professionnels, une partie des structures de WikiLeaks est 
		hébergée en France, et personnels.  Julian Assange a en effet vécu 
		dans le pays de 2007 à 2010.  Son deuxième enfant, toujours mineur, 
		et la mère de cet enfant sont de nationalité française et résident en 
		France.  
		
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				17 février 2020 
				Médecins et journalistes apportent leur soutien à Julian Assange  | 
			 
			
				
				
					
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						Le journaliste allemand 
						
						 
						Guenter Wallraff
						
						(à droite) 
						et l'ancien ministre des Affaires étrangères 
						
						 
						Sigmar 
						Gabriel ont réclamé la libération de Julian Assange, 
						lundi le 17 février 2020 à Berlin.  | 
					 
				 
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				Julian Assange a reçu le soutien d’un groupe de 117 médecins qui 
				dénoncent la « torture psychologique » infligée au fondateur de 
				WikiLeaks, menacé d’extradition vers les États-Unis qui 
				l’accusent d’espionnage, ainsi que de Reporters sans frontières 
				(RSF).   | 
			 
		 
		
			
			
			Dans une 
			lettre publiée dans la revue médicale britannique 
			The Lancet, 
			un groupe de médecins de 18 pays accuse le gouvernement britannique 
			de porter atteinte au droit fondamental de Julian Assange d’accéder 
			aux soins, une semaine avant l’examen par la justice britannique de 
			la demande d’extradition de cet Australien de 48 ans, détenu à la 
			prison de haute sécurité de Belmarsh.   
		
		
			
			
			« Si 
			Assange venait à mourir dans une prison britannique », 
			comme l’a averti le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture
			
			Nils Melzer en 
			novembre, « il aura effectivement été torturé jusqu’à la mort », 
			estiment les signataires.  Depuis que Julian Assange a été examiné 
			par un praticien en 2015 à l’ambassade d’Équateur
			à Londres où il 
			avait trouvé refuge trois ans plus tôt, les recommandations des 
			médecins ont été « constamment ignorées », ajoutent-ils.
			  
		
			
			
			Ils dénoncent 
			une « politisation des principes fondamentaux de la médecine, 
			dont les implications dépassent le cas de Julian Assange ». 
			« Nous demandons aux gouvernements de mettre fin à la torture de 
			M. Assange et de lui assurer l’accès aux meilleurs soins, avant 
			qu’il ne soit trop tard », concluent-ils.  Fermement 
			opposée à l’extradition d’Assange, qui a « transmis des 
			informations d’intérêt général à des journalistes », 
			l’association Reporters sans frontières a lancé de son côté une 
			pétition qui a recueilli lundi plus de 20 000 signatures. 
			  
		
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				27 janvier 2020 
				
				
				Programmation des audiences du procès enlisées: l'affaire d'extradition d'Assange s'éternise  | 
			 
			
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				C’est de plus en plus lardée de rebondissements, une forme 
				d'oppression étatique au ralenti, mais l'affaire d'extradition 
				de Julian Assange semble maintenant pouvoir se déplacer vers le 
				milieu de l'année 2020, traînée, ironiquement, par le parquet et 
				les procureurs du gouvernement.   | 
			 
		 
		
		L'argumentaire états-unien 
		insiste également sur le fait que, si l'extradition aboutit, Assange 
		sera soumis à cet euphémisme troublant de «mesures administratives 
		spéciales».  Même dans un système pénal bureaucratique, un tel 
		langage entraîne une disparition formelle et légale du sujet.  La 
		journaliste italienne
		
		Stefania Maurizi suggère avec une morosité compréhensible que "la 
		boîte de Pandore s'ouvrira" si les procureurs ont l'occasion de 
		présenter leur dossier devant les tribunaux.  L'extradition d'un 
		journaliste australien ou italien par les États-Unis justifierait tout 
		aussi facilement la même action de l'Arabie saoudite et de la Russie.  
		Ce terrifiant précédent est réitéré comme une possibilité distincte à 
		travers le spectre des commentaires, une extension extraterritoriale du 
		pouvoir américain pour punir les gribouilleurs, blogueurs et éditeurs du 
		monde. 
		 
		Le résultat de cette série de procédures bafouées semblait irriter la 
		juge de district Vanessa Baraitser, qui a concédé à la scission, 
		mais a sévèrement parlé de défaveur concernant toute autre demande de 
		dates de déménagement.  Elle a cédé à une autre audience de gestion 
		de cas prévue pour le 19 février 2020. L'audience d'extradition complète 
		devrait maintenant s'ouvrir le 24 février 2020 au Woolwich Crown Court 
		de Londres, ajournant après une semaine, puis se poursuivant le 18 mai 
		2020 avec une audience de trois semaines.  Les pièces d'échecs de 
		cette rencontre critique ont de nouveau été déplacées. 
		Dans ce virage sombre, une légère lumière semblait briller. Après avoir 
		été détenu à l'isolement cellulaire dans l'aile médicale de la prison de 
		Belmarsh, la nouvelle est venue qu'Assange sera transféré dans une zone 
		avec d'autres détenus. Joseph Farrell de WikiLeaks l'a décrit 
		comme «une désescalade dramatique», «une énorme victoire pour 
		l'équipe juridique d'Assange et pour les militants, qui insistent depuis 
		des semaines pour que les autorités pénitentiaires mettent fin au 
		traitement punitif d'Assange».  On ne peut pas en dire autant 
		de l’accès légal et médical, qui font cruellement défaut 
		
			
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				Source: 
				Réseau RT
				pour l'agence de presse Rossia Segodnia une société d'État 
				fédérale de Russie  | 
			 
		 
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				26 mars 2020 
				Yanis Varoufakis : 
					hier soir, Julian Assange m'a téléphoné.
					Voici ce dont nous avons parlé  | 
			 
			
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Julian voulait parler des effets de 
 
				Covid-19 sur le monde dans lequel nous vivons et, bien sûr, sur son cas.    | 
			 
		 
			
			Ou bien l'épidémie 
			aide à implanter le bien ou bien attire le pire pour la société.  
			Le résultat dépendra, bien sûr, de nous et de la capacité des 
			personnes progressistes à se regrouper.
			 
			
			Car, si nous ne le faisons
			
			pas 
			comme nous avons négligé de le faire en 2008, les banquiers, les 
			
			oligarques et les
			
			
			néofascistes prouveront, encore une fois, que ce 
			sont eux qui savent comment ne pas laisser une bonne crise se 
			perdre pour en profiter et faire des changements. 
			
			Allons-nous réussir?  Julian 
			avait un commentaire plein d'espoir à ce sujet: à tout le moins, des 
			organisations transnationales comme 
			
			 
			
			Wikileaks et 
			
			 
			
			DiEM25 avaient 
			perfectionné des outils numériques pour permettre des débats et des campagnes 
			d'information en ligne, bien avant que le coronavirus Covid-19 n'entre en scène.  Dans une 
			certaine mesure, nous sommes mieux préparés que d'autres. 
		
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				25 février 
				2020 
				Kristinn Hrafnsson, rédacteur en chef de Wikileaks:  «C'est 
				honteux de devoir défendre le journalisme devant un tribunal»  | 
			 
			
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				Alors que la justice britannique examine la demande 
				d'extradition de Julian Assange vers les États-Unis, sa défense 
				accuse Donald Trump de vouloir faire du fondateur de Wikileaks 
				un exemple dans sa «guerre contre les journalistes 
				d'investigation».   | 
			 
		 
		
		«Nous devrions parler 
		de crimes de guerre et de meurtres de civils, et non d'espionnage contre 
		les États-Unis dans cette cour», a déclaré le journaliste et 
		rédacteur en chef de WikiLeaks Kristinn Hrafnsson.  Il est 
		«scandaleux» que Julian Assange soit jugé à Londres pour des 
		«affirmations creuses des États-Unis»  
		
		Pour sa part, le 
		représentant des États-Unis, James Lewis, a souligné que le 
		fondateur de Wikileaks «n'est pas inculpé pour avoir dévoilé des 
		informations embarrassantes ou gênantes» mais pour avoir mis en 
		danger la vie de sources américaines en publiant, en 2010, 250 000 
		câbles diplomatiques et 500 000 documents confidentiels portant sur les 
		activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. 
		
		Mais pour Kristinn 
		Hrafnsson, «dix ans plus tard, il n'y a aucune preuve d'un tel 
		préjudice». Et d'ajouter : «Au contraire, un responsable du 
		Pentagone a été forcé d'admettre lors du procès de Manning en 2013 que 
		personne n'avait été blessé physiquement à cause des révélations de 2010 
		et 2011. Et maintenant, en 2020, ils sont devant les tribunaux, pas en 
		mesure de présenter une seule preuve de ce préjudice», a rappelé 
		Hrafnsson à la presse. 
		
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				24 février 
				2020 
				Angleterre : premier jour du procès d’extradition de Julian 
				Assange  | 
			 
			
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				La justice britannique doit 
				décider si le fondateur de WikiLeaks doit être transféré aux 
				États-Unis, où il encourt jusqu’à 175 ans de prison pour 
				espionnage.  | 
			 
		 
		
		Tous les arguments légaux 
		possibles semblent, devoir être utilisés par les avocats de l’Australien 
		dans les jours à venir. En premier lieu l’aspect politique qu’ils 
		prêtent à l’accusation états-unienne.  « Cette accusation n’est 
		pas motivée par le droit mais par la politique. Elle est dirigée contre 
		Julian Assange en raison de ses convictions politiques », a 
		expliqué, dans ses remarques préliminaires, 
		Edward Fitzgerald, 
		l’avocat représentant Julian Assange.  Il a souligné à cette 
		occasion « l’importance des révélations amenées par WikiLeaks et 
		Julian Assange ». 
		
		Lors de l’audience, 
		James Lewis, pour l’accusation états-unienne, a tenté de 
		circonscrire les débats : « Il ne s’agit pas d’un procès : la 
		culpabilité ou l’innocence de M. Assange seront déterminées aux 
		États-Unis, pas ici. Ce n’est pas au tribunal de déterminer si Assange 
		est un journaliste, un lanceur d’alerte ou un hackeur. »  
		 
		
		« Ce que Julian 
		Assange cherche à défendre comme relevant de la liberté d’expression 
		n’est pas une question de publication d’informations, mais celle de 
		l’identité de sources », a-t-il soutenu dans ses remarques 
		préliminaires, alors que l’administration états-unienne a formellement 
		inculpé Julian Assange pour espionnage en mai 2019.  Selon lui, la 
		peine de prison à laquelle pourrait être condamné M. Assange aux 
		États-Unis serait bien plus courte que la peine théorique totale.  Il a 
		aussi écarté l’idée que l’extradition pouvait être empêchée par 
		
		l’article 10 de la Convention européenne des 
		droits de l’homme, à 
		laquelle le 
		Royaume-Uni
		 est partie, et qui protège la liberté 
		d’expression. 
		
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				21 février 
				2020 
				Baltasar Garzon : « Julian Assange fait l’objet d’une 
				persécution politique »  | 
			 
			
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				Le coordinateur de l’équipe 
				de défense du fondateur de WikiLeaks, qui va tenter d’empêcher 
				l’extradition américaine à partir de lundi, à Londres, défend la 
				qualité de journaliste de son client.   | 
			 
		 
		
		Le créateur du site 
		WikiLeaks, Julian Assange, va tenter de faire échec à son extradition 
		aux États-Unis devant un tribunal londonien, à partir du lundi 
		24 février 2020. Plusieurs de ses avocats et soutiens étaient réunis, le 
		20 février 2020, à Paris, pour alerter sur la situation du fondateur de 
		WikiLeaks, qui encourt cent soixante-quinze ans de prison aux États-Unis 
		pour avoir publié des documents secrets en 2010 et 2011. 
		
		Baltasar Garzon, ancien 
		magistrat espagnol spécialiste des droits de l’homme, est le 
		coordinateur de l’équipe de défense du fondateur de WikiLeaks.  
		 
		Comment va Julian Assange ?: Il a le moral, mais il est 
		physiquement affaibli. Il communique désormais avec l’extérieur, mais il 
		était jusque récemment à l’isolement. Ses sept ans d’enfermement [depuis 
		son entrée en 2012 dans l’ambassade d’
		Équateur] 
		l’ont beaucoup affaibli physiquement. Mais il a une grande force de 
		caractère, et il a désormais très envie de s’expliquer. 
		
		Quelle sera votre 
		stratégie, au procès ?: Par respect pour le juge, vous comprendrez 
		que je ne peux pas développer nos arguments. D’autre part, nous ne 
		pouvons pas présenter la stratégie de la défense sans connaître 
		l’accusation. 
		
		De manière générale, nous 
		expliquerons que Julian Assange est un journaliste, l’éditeur de 
		WikiLeaks, qui a dévoilé des crimes graves et des faits illicites, et 
		auquel on ne reconnaît pas sa condition de journaliste. Les révélations 
		de WikiLeaks ont été bonnes pour nous tous. L’accusation d’espionnage 
		par les États-Unis tombe de son propre poids : il a reçu des 
		informations, il n’a pas agi en tant qu’espion ! Il a publié les 
		informations reçues en tant que journaliste. 
		
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				19 février 2020 
				Une proposition de grâce présidentielle pour Julian Assange ?   | 
			 
			
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L’ancien représentant républicain de Californie Dana Rohrabacher, agissant au nom de
		
		Donald Trump, s’est rendu à Londres et a offert à Julian Assange une 
		grâce présidentielle s’il acceptait de dire publiquement que la Russie 
		n’avait joué aucun rôle dans le piratage des courriels du Parti 
		démocrate lors de la campagne présidentielle de 2016.  C’est du 
		moins ce qu’a 
		déclaré ce mercredi un des 
		avocats du fondateur de WikiLeaks. 
		
		L’allégation de l’avocat 
		est intervenue lors d’une audience devant la juge britannique qui doit 
		statuer sur la demande d’extradition d’Assange vers les États-Unis, qui 
		l’accusent d’espionnage.  
		
		L'ancien représentant Dana 
		Rohrabacher, l'un des plus ardents défenseurs du président Trump dans 
		l'enquête sur la Russie, a confirmé avoir parlé à Julian Assange 
		d'un éventuel pardon présidentiel. 
		
		Rohrabacher et Assange 
		se sont rencontrés à Londres en 2017. Rohrabacher cherchait des 
		preuves à propos de la mort d'un ancien membre du personnel du Parti 
		Démocrate, qui a été tué en juillet 2016 dans ce que la police disait 
		être un vol bâclé, était en fait liée à Hillary Clinton.  
		 
		Rohrabacher a confirmé qu'il avait discuté d'une grâce avec Assange.  
		Mais il a dit qu'il n'avait pas agi en tant qu'émissaire pour Trump ou 
		ses associés, et n'a discuté que brièvement de la question avec l'ancien 
		chef de cabinet John Kelly. Il dit que la conversation sur le 
		pardon n'a abouti à rien et qu'il n'en a jamais discuté avec Trump. 
		
		Référence: c'était 
		le 4 janvier 2017 et 
		Donald
		 
		
		Trump rabroue les 
		services états-uniens d’espionnage et soutient Julian Assange 
		4 janvier 2017 
		
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22 octobre 2019 Julian Assange mal en point devant un tribunal fantoche  |  | 
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Julian Assange comparaissait devant le tribunal de première instance de Westminster pour la première audience de sa procédure 
d’extradition. L’ancien ambassadeur et collaborateur de Wikileaks Craig Murray y était.  Ce qu’il a à nous dire sur 
ce qu’est devenu le système judiciaire d’un pays d’Europe, le très libéral et éclairé Royaume-Uni, est effrayant. Par Craig Murray  |   
J‘ai été profondément 
ébranlé par les événements du 21 octobre 2019 au Tribunal de première instance de Westminster.  Chaque décision a été prise à la charge, 
par-dessus les arguments et les objections à peine audibles de l’équipe juridique d’Assange, par une magistrate qui faisait à peine semblant d’écouter. 
Avant d’en venir au manque 
d’équité flagrant du processus, la première chose que je dois noter, c’est l’état de Julian.  J’ai été très choquée par la perte de 
poids de mon ami, par la vitesse à laquelle ses cheveux se sont raréfiés et par son vieillissement prématuré.  Il avait une boiterie 
profonde que je ne lui avais jamais vue auparavant.  Depuis son arrestation, il a perdu plus de 15 kg. 
Mais son apparence 
physique n’était pas aussi choquante que sa détérioration mentale. Lorsqu’on lui a demandé de donner son nom et sa date de naissance, il a 
visiblement lutté pendant plusieurs secondes pour se rappeler les deux.  J’en viendrai en temps voulu à l’important contenu de sa déclaration à 
la fin des débats, mais la difficulté qu’il a eue à la faire était évidente ; il avait beaucoup de mal à articuler les mots et à contrôler son raisonnement. 
Jusqu’à hier, dans 
mon for intérieur, j’étais sceptique à l’égard des affirmations selon lesquelles le traitement subi par Julian était assimilable à de la torture – ce 
qu’avait dit même Nils Melzer, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture – et j’étais 
sceptique aussi envers ceux qui suggéraient qu’il était possiblement soumis à des traitements médicamenteux débilitants.  Mais après avoir assisté à des procès, en
Ouzbékistan, de plusieurs victimes de tortures extrêmes, et après avoir travaillé avec des survivants de
Sierra Leone et d’ailleurs, je peux vous dire qu’hier, j’ai complètement changé d’avis et que Julian présentait exactement les 
symptômes d’une victime de torture qui arrive en clignant des yeux dans la lumière, notamment en termes de désorientation, de confusion mentale 
et de réelle lutte pour affirmer un semblant de libre arbitre à travers le brouillard de l’impuissance acquise.  |  
 
	
29 juin 2019
 "Julian Assange a été torturé"  |  
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 Professeur Suisse
Nils Melzer expert, auteur et praticien dans le domaine du droit international.  Depuis le 1er novembre 2016, il est
rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.  |  
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M. Assange a présenté tous les symptômes typiques 
d’une exposition prolongée à la torture psychologique, notamment un stress extrême, une anxiété chronique et un traumatisme psychologique intense.  
«Les preuves sont accablantes et claires», a déclaré l'expert. 
"Depuis lors, il y a eu une campagne incessante 
et effrénée de harcèlement, d'intimidation et de diffamation en public contre M. Assange.  
Cela incluait un flot ininterrompu de déclarations humiliantes, 
dégradantes et menaçantes dans la presse et sur les médias sociaux, mais aussi de hautes personnalités politiques et même de magistrats judiciaires impliqués dans des poursuites 
contre Assange.» «Au cours des neuf dernières années, M. Assange a 
été exposé à des abus persistants et de plus en plus graves allant de la persécution judiciaire systématique à l'isolement arbitraire dans l'ambassade de l'Équateur 
en passant par son isolement oppressif, son harcèlement et sa surveillance à l'intérieur de l'ambassade. Il a été ridiculisé collectivement a subi des 
insultes et de l’humiliation, il y a eu de l’appel à la violence et même des appels répétés pour son assassinat. " 
Melzer a exhorté les quatre 
gouvernements concernés (Voir: les droits de l'homme dans ces pays:
États-Unis,
Angleterre,
Suède,
Équateur) à s'abstenir de diffuser, d’inciter, de faire ou de tolérer des déclarations ou d'autres activités préjudiciables aux droits de l'homme et à la 
dignité de monsieur Assange, et de prendre des mesures pour lui apporter réparation pour les dommages passés. 
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 4 avril 2019 
Lénine Moreno se sert d’Assange pour faire oublier ses scandales
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Wikileaks 
a appris de deux sources de haut niveau au sein de l'État équatorien «que Julian Assange sera expulsé dans« quelques jours 
ou quelques jours »en utilisant le scandale offshore #INAPapers comme prétexte et qu'il a déjà conclu un accord avec le 
Royaume-Uni pour son arrestation. "  |  
  
En février 2019, un article intitulé 
"Le labyrinthe offshore du cercle présidentiel" a été publié par le journal La Fuente.  Cette histoire détaille comment le président équatorien,
Lenin Moreno, 
et sa famille ont utilisé des sociétés offshore (principalement INA Investment Corp) pour effectuer des achats coûteux (tels qu'un 
appartement en Espagne et des meubles) et recevoir des paiements inhabituels et potentiellement douteux.   
Peu de temps après, le 1er
mars 2019, une série de documents liés au même scandale de corruption ont été publiés sur inapapers.org.  Le site Web d'INA Papers explique 
que les documents révèlent que Moreno et ses collaborateurs ont utilisé
«au moins une douzaine de sociétés offshore incorporées dans divers paradis fiscaux» pour «commettre une série d'infractions, 
notamment le blanchiment d'argent, la fraude fiscale, le trafic d'influence et la collecte de pots-de-vin (corruption) au détriment de l’État équatorien. " 
 Le 24 mars 2019, 
l’Assemblée nationale de l’Équateur a annoncé qu’elle se réunirait pour discuter des allégations soulevées dans le récit de La Fuente.  Deux 
jours plus tard, l'Assemblée nationale a adopté une résolution visant à analyser les allégations de corruption formulées par INA Papers et à remettre un
rapport (PDF) sur leurs conclusions dans un délai de 20 jours.  Le Procureur général de l'Équateur a également ouvert une enquête 
préliminaire sur Moreno et certains de ses collaborateurs peu après.  
Wikileaks 
a-t-il publié les papiers INA?  
Wikileaks n'a pas publié les papiers INA. WikiLeaks a seulement fait rapport sur l’enquête INA Papers de l’Assemblée nationale équatorienne dans un tweet du 25 mars 2019: 
«Une enquête sur la corruption a été ouverte contre le président équatorien Moreno, après la divulgation du contenu divulgué de 
son iPhone (Whatsapp, Telegram) & Gmail. Le New York Times a signalé que Moreno avait tenté de vendre Assange aux États-Unis pour obtenir un 
allégement de sa dette. http://inapapers.org/. ” 
	
 
Lire la suite  - Source Wikileaks  |  
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Selon
Roger Waters cofondateur de
Pink Floyd la dernière audience d’extradition de Julian Assange devant le Westminster Magistrates Court et explique sa raison d'avoir honte d’être anglais.  Il croit que le Royaume-Uni et les 
États-Unis tentent de tuer Julian. Cette histoire d’extradition ne devrait même pas se dérouler.
Aurore Van Opstal de Citoyens du monde écrit son indignation devant une telle injustice et la rappeuse britannique 
"
M. I. A"
a donné un concert devant le ministère de l’Intérieur à Londres pour 
soutenir le fondateur de WikiLeaks Julian Assange.   Ne devrait-on pas se prononcer aussi?   
 - JosPublic  |   
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 21 octobre 2019 La juge refuse la prolongation de l'audience d'extradition
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Lors d’une audience à Londres, la juge 
Vanessa Baraitser 
a privé l’éditeur de WikiLeaks de plus de temps pour préparer sa défense, tandis qu’un groupe de politiciens australiens se regroupaient autour d’une demande de retour à la maison de 
Julian Assange  |  
 
Mark Summers, l'avocat d'Assange, a déclaré à la cour que ces accusations constituaient
 "une tentative politique" des États-Unis "de signaler aux journalistes les conséquences de la publication d'informations"
.  L'acte d'accusation relevant de l’Espionage Act
contre Assange par l'administration Trump est la première fois qu'un journaliste est accusé, en vertu de la loi de 1917, d’avoir publié des documents classifiés.
 "C'est 
légalement sans précédent", a déclaré Summers à la juge Vanessa Baraitser.  Il a affirmé que le président Donald Trump était 
politiquement motivé par l'élection de 2020 pour poursuivre Assange. 
Summers a également affirmé devant Baraitser que les États-Unis «s'étaient 
activement engagés dans des discussions privilégiées entre Assange et ses avocats».  Il a été révélé ce mois-ci que la CIA avait eu accès 
à une vidéo de surveillance filmée par une entreprise privée espagnole Assange avait avec des avocats, des médecins et des visiteurs. 
"Cela fait 
partie d'une guerre déclarée contre les lanceurs d'alerte pour inclure les journalistes d'investigation et les éditeurs", a déclaré Summers. 
 "L'État américain s'est activement impliqué dans des discussions privilégiées entre M. Assange et son avocat."  
(note de 
JosPublic
 : 
pour cette même raison au Canada, province de Québec, l’ex-numéro 2 de la ville de Montréal Frank Zampino accusé de corruption a plaider que la 
procédure d’écoute de ses avocats rendait impossible l’obtention d’un procès équitable.
Le procès a été annulé.)  |  
 
15 juillet 2019 Le ministre d'Angleterre Alan Duncan tente d’éteindre les braises d’un feu politique, 
ce que seuls les tribunaux ont le droit de faire.  |  
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Le fondateur de WikiLeaks, l'Australien Julian Assange, ne sera pas extradé vers un pays où 
il pourrait risquer la peine de mort, a assuré le 15 juillet 2019, le ministre d'État britannique pour l'Europe et les Amériques Alan Duncan, lors d'une visite en Équateur.
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C'est « une condition fondamentale de l'accord auquel nous sommes parvenus, que nous ne permettrons pas qu'il soit extradé dans un lieu où il pourrait risquer 
la peine de mort. Cette garantie reste solide », a affirmé M. Duncan, lors d'une conférence de presse à
Quito.  
Le gouvernement équatorien
a affirmé avoir reçu des garanties écrites de Londres, au moment où il a retiré l'asile à l'Australien, que ce dernier ne serait pas extradé vers 
un pays où il pourrait subir des tortures ou la peine de mort.  
Selon des déclarations du secrétaire d'État états-unien
Mike Pompeo
publiées le 21 juillet 2019 par le quotidien équatorien El Universo.  « Nous avons déjà fait la demande et donc il va être extradé vers les 
États-Unis, où il est poursuivi en justice », a dit M. Pompeo.
 « Je ne peux faire de plus amples 
commentaires mais mon gouvernement pense qu'il est important que cet homme qui a posé un risque pour le monde et a mis en danger des soldats 
américains soit sanctionné par la justice », a ajouté le secrétaire d'État, qui s'est entretenu samedi avec le président Lenin Moreno lors d'une visite en 
Équateur.  Les États-Unis ont retenu 
18 chefs d'inculpation dont espionnage contre Julian Assange, et le cxumul des peines encourues pour toutes ces accusations se monte à 
quelque 175 ans de prison. La justice fédérale américaine autorise la peine de mort pour les crimes y compris l'espionnage selon le site spécialisé
a style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; color: #800000; text-decoration: none" target="_self" href="https://deathpenaltyinfo.org/#about">
Death Penalty Information Center.  L'audience devant les tribunaux pour étudier la demande d'extradition aura lieu fin février 2020 au Royaume Uni. 
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11 avril 2019 Edward Snowden réagit à l'arrestation de Julian Assange  |  
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Le lanceur d'alerte états-unien et ex-employé de la CIA, a parlé de «
journée noire pour la liberté de la presse»
 à propos de l'arrestation de Julian Assange par les autorités britanniques. 
« Les images montrant l'ambassadeur d'Équateur inviter la
police secrète britannique dans l'ambassade pour faire sortir un journaliste primé — que vous appréciez ce fait ou pas — vont entrer dans les 
livres d'Histoire. Les opposants d'Assange peuvent applaudir, mais c'est une journée noire pour la liberté de la presse
».           
Images vidéo ici:
 https://t.co/ys1AIdh2FP 
Il a rappelé dans un autre tweet que 
«les Nations Unies avaient officiellement déclaré que 
sa détention était arbitraire, en violation des droits de l'homme». 
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11 avril 2019 Retrait de force de l'asile politique de Julian Assange par l'Équateur  |  | 
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Le 11 avril 2019, la police métropolitaine 
de Londres arrêtait Julian Assange, éditeur et rédacteur en chef du site internet
Wikileaks, à l’ambassade d’
Équateur.
 
En retirant le droit d'asile politique, le gouvernement de
Lenin Moreno président de l'Équateur a invité la police d'Angleterre à investir son ambassade à Londres et à 
mettre en état de garde à vue le journaliste éditeur et diffuseur Julian Assange. (et non un pirate de l'informatique).  
Dans l'instant les États-Unis ont réclamé qu'il soit extradé et arrêté pour avoir publié des documents dévoilant les turpitudes de l'État 
américain.  En terme de droit constitutionnel c'est toute la presse mondiale qui doit s'inquiéter de cette arrestation puisque c'est la 
protection de toutes les sources journalistiques qui est en cause.  |  
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16 octobre 2018 
James, le chat de Julian Assange à l'ambassade d'Équateur à Londres  |  
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		Ajoutant l'insulte à la 
		blessure, l'ambassade a menacé de placer le chat de Julian Assange dans 
		un refuge pour animaux 
		
		Les visiteurs du fondateur 
		de  
Wikileaks
 sont également visés par de nouvelles restrictions. Ils 
		doivent soumettre leurs demandes de visite par écrit à l'autorité de 
		l'ambassade, en indiquant leur nom, leur nationalité, leur profession et 
		leur lieu de travail, le motif de leur visite, leurs comptes de 
		messagerie et de médias sociaux, ainsi que les numéros de série des 
		téléphones et autres appareils qu'ils souhaitent faire entrer dans 
		l'ambassade... 
		
		Les nouvelles règles 
		exigent même le relevé des numéros IMEI des téléphones de ces visiteurs, 
		ces numéros d'identification uniques propres à chaque appareil 
		téléphonique. Bien que les visiteurs assidus bénéficient d'un processus 
		de filtrage moins restrictif, leur accès peut être révoqué à tout moment 
		sans explication. Toutes les données relatives aux visiteurs seront 
		transmises au ministère des Affaires étrangères de l'Équateur et à 
		d'autres parties non spécifiées. 
		
		L'Equateur se réserve en 
		outre le droit de recourir à la police britannique pour arrêter des 
		visiteurs ou saisir du matériel de communication si le 
		journaliste venait à enfreindre cette longue liste de règles. Et pour 
		couronner le tout, l'ambassade a encore menacé de placer le chat de 
		Julian Assange dans un refuge pour animaux si les services de 
		l'ambassade estimaient que celui-ci n'était pas suffisamment bien 
		entretenu. Nommé James, ce chat a été offert à Julian Assange par son 
		avocat français Juan Branco. 
		
		 
		Le document ajoute que l’ambassade cessera de payer les frais de 
		nourriture, de soins médicaux, de blanchisserie et les dépenses liées à 
		Julian Assange le 1er décembre. À partir de ce moment, seuls l’eau, le 
		chauffage, l’électricité, les communications et le loyer lui seront 
		payés. 
		 
		Toute violation de ces nouvelles règles entraînerait la révocation de 
		l'asile. On ignore ce que cette révocation signifierait pour la 
		citoyenneté équatorienne d'Assange qui lui a été accordée en 2017. Lenin 
		Moreno n'a pas caché son désir de se débarrasser de l'homme qu'il a 
		qualifié de «problème hérité», tandis que l'administration Trump a 
		déclaré son intention de poursuivre Julian Assange. 
		
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				14 octobre 
				2018 
				Julian Assange récupère un accès aux communications et 
				ses droits de visite à l'ambassade d'Équateur  | 
			 
			
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		Le gouvernement équatorien 
		a consenti à un assouplissement des conditions d'accueil de Julian 
		Assange dans son ambassade à Londres. Le célèbre lanceur d'alerte pourra 
		à nouveau accéder à Internet et se servir d'un téléphone. 
		
		Il est également autorisé 
		à recevoir des visiteurs, alors que jusqu'à présent il ne pouvait 
		rencontrer que ses avocats. Cette situation durait depuis mars 2018.  
		Wikileaks, la plateforme de divulgation fondée par Julian Assange en 
		2006, a confirmé la levée de ces restrictions mais a nié l'existence 
		d'un accord écrit entre Julian Assange et l'Équateur précisant ces 
		nouvelles mesures. De graves craintes pèsent encore sur sa liberté 
		d'expression qui demeure limitée 
		
		Kristinn Hrafnsson, rédacteur 
		en chef de
		
		WikiLeaks, s'est félicité de cette avancée tout en restant prudent 
		: «C'est très positif : grâce à l'intervention de l'
ONU, 
		l'Équateur a en partie mis fin à l'isolement de [Julian] Assange mais de 
		graves craintes pèsent encore sur sa liberté d'expression qui demeure 
limitée.»  |    |   | 
	
		
			
			
				
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					16 octobre 
					2018 
					De plus en plus de restriction pour le quotidien d'Assange  | 
				 
				
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			Si l'Équateur a 
			rétabli le droit d'Assange à bénéficier d'un accès à Internet et aux 
			communications téléphoniques, il a cependant durci ses conditions de 
			séjour dans l'ambassade équatorienne de Londres.  Cependant, ses 
			hôtes, qui sont paradoxalement devenus ses geôliers, lui auraient en 
			revanche imposé une longue liste de restrictions nouvelles. 
			
			Tout en déclarant 
			qu'il était autorisé à jouir de son «droit de communication et à 
			la liberté d'expression», un document de neuf pages déjà 
			divulgué en ligne interdit au journaliste de se livrer à des 
			activités politiques ou de faire quoi que ce soit pour s'immiscer 
			dans les affaires des autres États. 
			
			Le document stipule 
			expressément que l’Équateur ne peut être tenu responsable du contenu 
			des communications d’Assange mais lui interdit néanmoins de se 
			livrer à des activités susceptibles de nuire aux relations entre 
			l’Équateur et d’autres États. 
			 
			Celui-ci doit d'ailleurs payer pour son propre WiFi, utiliser 
			uniquement ses propres appareils, et fournir à l'ambassade le numéro 
			de série, le numéro de modèle et la marque de ces appareils. Il doit 
			également payer ses soins médicaux et son transfert à l'hôpital en 
			cas d'urgence.  Cette option lui a d'ailleurs été maintes fois 
			refusée par les autorités britanniques, qui ne voulaient pas 
			garantir son passage en toute sécurité sans risque d'arrestation en 
			cas de transfert.  La santé d’Assange a fait l’objet de 
			préoccupations au cours de ses six années de confinement à 
			l’ambassade. 
			
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					2 octobre 
					2018 
					Julian Assange nomme un nouveau rédacteur en chef de 
					WikiLeaks  | 
				 
				
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					Kristinn Hrafnsson 
					sera le nouveau rédacteur en chef assumant l'un de ses rôles 
					au sein de l'organisation médiatique de lanceurs d'alerte  | 
				 
			 
			
			La nomination de
			
			Kristinn Hrafnsson témoigne de la contribution inestimable de 
			WikiLeaks à un véritable journalisme. Il souligne également la base 
			de soutien qu'Assange conserve toujours parmi un groupe de 
			journalistes qui ont des principes. 
			
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11 janv. 2018 Le gouvernement de l'Équateur déclare avoir 
accordé la citoyenneté à Julian Assange  |  
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Le fondateur de
WikiLeaks vit réfugié dans l’ambassade d’Équateur à Londres. L'État 
d'Amérique du Sud, qui qualifie la situation d'«insoutenable», lui aurait 
accordé un document d’identité. Une étape symbolique supplémentaire vers sa 
libération ? 
Le ministère des Affaires étrangères de 
l'Équateur, cité par Reuters, a confirmé ce 11 janvier 2018 que Julian Assange 
bénéficiait de la citoyenneté équatorienne depuis décembre 2017.  La déclaration 
fait suite à l'information du quotidien équatorien El 
Universo la veille. Selon le journal, 
le fondateur de Wikileaks a également obtenu un document d'identité équatorien. 
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Source - El universo d'Équateur  | 
 
 
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31 octobre 2018 
Assange dévoile la source des courriels compromettant Hillary Clinton  |    
Julian Assange a confié que le site
WikiLeaks s’est procuré des centaines de courriels d’Hillary 
Clinton sans recourir à une cyberattaque.  Le fondateur du site a 
assuré avoir obtenu en 2016 les courriels de l'ex-candidate à la Maison-Blanche 
Hillary Clinton de la part du département d'État américain. 
Selon M. Assange, pour obtenir 
l'accès à des centaines de mails de Mme Clinton, WikiLeaks n'a rien eu besoin de 
pirater.  Tout a été fait par le département d'État américain «en vertu du 
Freedom of Information Act du 3 mars 2016», a-t-il annoncé via Twitter.
 
The 'thousands of Clinton 
emails' WikiLeaks published were not hacked but obtained from the U.S. State 
Department via the Freedom of Information Act ion 3 March 2016. 
https://t.co/RwcCuhokmN (the '2017' reference later 
in the document is a typo) 
#Papadopoulos 
pic.twitter.com/MEdrXY6uJz 
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Source - Assange sur Twitter  |    |    | 
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Hillary Clinton Celle-ci aurait déclaré "n’y aurait-il 
				pas moyen de le descendre (Assange) avec un drone" 
				...était-ce une boutade?  Le rapporteur du 
journal Breibart
n’en 
				dit pas plus.  | 
			 
		 
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3 octobre 2016 
WikiLeaks cite un rapport disant qu'Hillary Clinton aurait voulu tuer Assange 
avec des drones  | 
 
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Le journal en ligne True Pundit 
et repris par le Washington Examiner ont rapporté que des responsables du 
département d'État avaient révélé qu’Hillary 
Clinton avait demandé: "Ne pouvons-nous pas droner ce type" lors 
d'une réunion avec d'autres responsables et rapporté par des sources du 
département d'État.  
La déclaration a suscité des 
éclats de rire dans la pièce qui a rapidement disparu lorsque le secrétaire a 
continué à parler de manière laconique. Clinton a ajouté qu'Assange, après tout, 
était une cible relativement douce, "se promenant" librement et faisant 
un pied de nez sans crainte de représailles de la part des États-Unis. Clinton 
était contrarié par les précédentes publications des courriels sur
		
		WikiLeaks d’Assange en 2010, révélant des 
documents secrets états-uniens sur la
guerre en Afghanistan en juillet et la
guerre en Irak juste un mois plus tôt en octobre, ont indiqué des sources. À 
cette époque en 2010, Assange était relativement libre et ne vivait pas dans 
l’ambassade de l’Équateur à Londres.  
Le stratège démocrate
Bob Beckel a lancé un appel similaire en 2010. "Un homme mort ne peut pas 
laisser échapper des choses", a déclaré Beckel dans une apparition sur Fox News.
"Ce type est un traître, il est traître et il a enfreint toutes les lois des 
États-Unis. Et je ne suis pas pour la peine de mort, alors ... il n'y a qu'un 
moyen de le faire: lui tirer dessus illégalement." 
Cependant, 
des courriels précédemment publiés sur le serveur privé de Clinton révèlent qu'Anne 
Marie Slaughter, une ancienne directrice de la planification des politiques 
au Département d'État, a envoyé un courriel le même jour en 2010 au sujet de 
"stratégies non légales" possibles pour traiter avec WikiLeaks. Ce 
courriel indique également qu'une réunion s'est tenue ce jour-là pour discuter 
de WikiLeaks. 
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 Choix de photos, fusion de textes, mise en page, références et titrage 
par :
  JosPublic 
Plus récente mise à jour le 
24 février 2020  | 
 
 
Ci-dessous: des textes en lien direct avec le sujet: 
	| 
 Notes & Références encyclopédiques:  | 
 
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en 2010, révélant des documents 
secrets états-uniens sur la guerre en Afghanistan... 
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Le très réputé International Institute for Strategic Studies appelle à une refonte de la stratégie occidentale en Afghanistan, qui selon John Chipman, le directeur de l’IISS, est « trop ambitieuse, trop éloignée des objectifs primordiaux d’une politique de sécurité, et trop dommageable pour les efforts diplomatiques et militaires requis dans cette région et ailleurs » 
dans le monde   | 
 
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en octobre 2010, révélant des documents secrets états-unien sur la guerre d'Irak... 
 | 
L’
opération Tempête du désert, initiée par les États-Unis-d'Amérique à la 
chute du Mur de Berlin, il y a exactement 25 ans, ne s’est jamais terminée.   Elle marque la fin d’un monde bipolaire, celui de la 
Guerre froide
, et le début d’une ère dominée par les seuls États-Unis, qui n’a pris fin que le 30 septembre 2015, 
avec le retour de l’armée russe sur la scène internationale (opération anti-terroriste en Syrie).   Cette guerre US avait été précédée d’une autre, fomentée par les USA mais réalisée par les seuls Irakiens, contre la 
Révolution iranienne.   À l’issue de 35 ans de conflits ininterrompus, il apparaît que la domination 
états-unienne vise d’abord à empêcher le développement des peuples du 
Proche-Orient
 et, pour cela, passe par la destruction méthodique de leurs États.  | 
 
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