Après avoir saccagé la mémoire artistique du cinéaste Claude Jutra, démonisé Robert Lepage pour "Slave et Kanata" et accusé Gilles Vigneault d'être raciste, les Bobos de l'université de Concordia seront-ils à la hauteur de leurs préjugés politiquement correct ?
De le faire démontre une incapacité à affronter les réalités de notre temps. Avant de s'occuper du cul de gens décédés qu'est-ce que l'on fait concrètement pour les gens qui meurent encore de faim aujourd'hui? La question est posée à tous les bourreaux de l'internet qui n'hésitent pas à briser la vie de leurs contemporains au nom de leurs croyances. Alors le texte ci-dessous est quand même utile pour faire prendre conscience du ridicule de la chose. À défaut, il s'agit de mettre les bouseux dans leurs propres miasmes. - JosPublic |
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Le documentaire de la chaîne HBO sur Michael Jackson prédateur sexuel a provoqué une vague d’horreur indignée et de désapprobations. Mais il y a une autre célébrité, plus éthérée celle-là, qui, elle, échappe à l’opprobre malgré tout ce qui a été révélé sur ses prédations sexuelles. Je parle de Simone de Beauvoir dont l’Université Concordia honore la mémoire. Son institut d’études féminines, qui porte son nom, se présente comme l’un des lieux les plus novateurs au Québec et au Canada pour l’étude du féminisme.
Choquée et humiliée par la duplicité de l’égérie de Sartre à son endroit, elle a écrit : « J’ai découvert que Simone de Beauvoir puisait dans ses classes de jeunes filles une chair fraîche à laquelle elle goûtait avant de la refiler, ou faut-il dire plus grossièrement encore, de la rabattre sur Sartre. » Elle raconte que Sartre lui a déclaré en la déviergeant dans un hôtel miteux qu’il y avait pris le pucelage d’une autre fille la veille. Après l’invasion allemande en 1940, les deux complices d’agression sexuelle contre elle la fuient. Elle pense que c’est parce qu’elle est juive qu’ils ont déguerpi. Une autre victime du couple repoussant, Nathalie Sorokine, une lycéenne de 17 ans, fut elle aussi séduite par de Beauvoir pour le lit de Sartre. Ses parents ont porté plainte à la police. En 1943, de Beauvoir fut accusée de séduction de mineure. L’enquête criminelle n’ira nulle part. Mais Simone de Beauvoir perdra le droit d'enseigner en France. Elle trouvera un emploi à Radio-Vichy du gouvernement collaborationniste de Pétain. Sous le titre «The Philosophy Teacher and the Girl», The Philosophers' Magazine écrit que tout cela révèle que Simone de Beauvoir, la célèbre auteure du livre Le deuxième sexe, le texte fondateur du féminisme, était sous la domination de son amant Sartre. Le Magazine ajoute que dans ses lettres, on découvre à la fois sa jalousie des filles qu’elle lui fournissait ainsi que sa dépendance et sa soumission au philosophe.
Elle est ainsi mortifiée par
la passion que Sartre voue à Olga Kosakiewicz, une
autre de ses étudiantes. De Beauvoir insiste qu'elle n'a « aucune intention
de lui céder la position souveraine que j'avais toujours occupée, au centre même
de l'univers [de Sartre]. »
Ne pouvant posséder Olga,
Sartre se rabattra sur sa jeune sœur Wanda avec qui il couchera.
On a retiré le nom de Claude Jutra du prix honorant des cinéastes québécois à la demande de la ministre libérale Hélène David. La Cinémathèque québécoise a débaptisé sa salle Claude-Jutra. Et je ne pense pas qu’on donne un jour le nom de Gilbert Rozon à l’École nationale de l’humour. J’ai demandé en novembre 2018 à Hélène David, maintenant porte-parole de l’opposition libérale en matière de condition féminine, si elle pensait que l’Institut Simone de Beauvoir devait changer de nom ? Je n’ai jamais eu de réponse.
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