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Juan Guaidó au Venezuela: dernier épisode surréaliste sur le changement de gouvernement régime |
Le 5 janvier 2020, une scène ridicule montre
Juan Guaidó
tentant de pénétrer dans l'enceinte de l'Assemblée nationale du Venezuela en
escaladant une clôture et empêché par des soldats. Il s’est présenté à l’entrée
du parlement pendant que les membres de l'opposition rejetaient sa candidature
au poste de président de l'assemblée. Il aurait pu pénétrer dans l'enceinte s'il
n'avait pas insisté pour faire entrer avec lui des gens qui n'avaient plus
l'autorisation d'y mettre les pieds. En réalité
il ne voulait pas entrer, car il savait qu'il ne serait pas élu. Il
a choisi de monter le spectacle prévisible qui le déguiserait en victime.
Quelques heures plus tard, seul cette fois il n'eut aucun problème à entrer dans
les lieux. Cet esclandre n'était que le dernier chapitre d'une tentative de
coup d'État absurdement bâclée qui met la politique de Donald Trump dans une
impasse, ridiculise la France qui a reçu le faux président à l'Élysée le 24
janvier 2020 et le Canada qui appuie encore Guaidó et qui le recevra le 27
janvier 2020.
- JosPublic |
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Un
pas décisif vers la paix au Venezuela et en Syrie |
Négociation et formation d'une union nationale patriotique contre l'intervention de pays étrangers. Un pas
décisif vers la paix a été franchi simultanément en Syrie et au Venezuela, le 16 septembre 2019. Les deux nations ne se forcent plus à négocier avec des
terroristes, mais leurs gouvernements ont entrepris de construire un nouveau régime en collaboration avec leur opposition patriotique. |
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Qui sont ces chefs d'État qui se permettent d'intervenir dans les affaires internes du Venezuela ? |
Qui représentent-ils ? Leur représentativité élective dans chacun de leur pays leur
donne-t-elle la crédibilité pour parler au nom de l'ensemble des citoyens et citoyennes, sans mandats de leur parlement respectif surtout lorsqu'ils souhaitent intervenir dans les affaires internes d'un autre
pays? Si l'ONU pouvait jouer le rôle pour lequel elle a été instituée, les gros bras du commerce états-unien ne pourraient plus jouer à la guerre lorsque les affaires qui leur seraient profitables leur
échappent. Énoncer cette possibilité nous place déjà dans le coin des conspirationnistes utopistes. |
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Richard Branson propriétaire des disques Virgin (voir Groupe Virgin) fait la sale job de la
CIA états-unienne et tente d'organiser un concert pour que les États-Unis puissent faire passer de l'aide humanitaire inutile au Venezuela. Si
les commerçants vénézuéliens cessaient de faire de la contrebande et mettaient la marchandise en magasin, cette partie de la crise serait réglée.
- JosPublic
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Chacun à sa façon et d'opinion contraire : Roger Waters (Pink Floyd) et l’ex-président de l'Équateur Rafael Correa démontent
l’emballement médiatique contre la démocratie vénézuélienne |
Le
18 février 2019
Roger Waters, fondateur des
Pink Floyd, a posté ce message vidéo urgent : « Richard Branson veut organiser dans quelques jours un« Concert live » à la frontière de la Colombie
avec le Venezuela « pour rassembler une aide humanitaire pour le peuple du Venezuela ».
Je l’ai lu dans le
Daily Mail et j’ai vu un vidéoclip de Branson avec son coeur saignant et son tee-shirt de son entreprise le
Groupe Virgin. Il est la
261e personne la plus riche du monde.
L’important à comprendre, si vous entendez ce truc comique, c’est que tout ça n’a rien à voir avec l’aide humanitaire.
Cela regarde l’adhésion de Richard Branson à la décision états-unienne de s’emparer du Venezuela. Tout cela n’a rien à voir avec les besoins du peuple du
Venezuela.
Ce concert n’a rien à voir avec la démocratie. Rien à voir avec la liberté.
Rien à voir avec une « aide ». J’ai des amis à
Caracas. Il n’y a pas de guerre civile, pas de violence, pas de meurtres, pas de dictature apparente, pas d’emprisonnement massif d’opposants, pas de
suppression de la presse, non, rien de tout cela n’a lieu, même si c’est le médiamensonge
qu’on vend au reste des États-Unis.
Il faut s’éloigner de tout ça, et en particulier de Richard Branson. Et Peter Gabriel,
mon ami, appelle-moi. Car il est très facile d’être emmené par le bout du nez vers un « changement de régime ».
Voulons-nous vraiment que le
Venezuela devienne un autre Irak ? Ou Syrie ? Ou Libye ? Pas moi. Le peuple vénézuélien non plus.
Signé
Thierry Deronne, Caracas, le 18 février 2019 |
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Non élu par ses compatriotes, Juan Guaidó s’est autoproclamé président du Venezuela |
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Un coup d'État est en cours de préparation au Venezuela et on sait par qui |
Les États-Unis ont un projet pour le Bassin des Caraïbes que le Pentagone a énoncé en 2001.
Celui-ci étant destructeur et meurtrier, il est inavouable. Aussi s’emploient-ils à fabriquer une narration acceptable. C’est ce que nous
voyons au Venezuela. Attention : les apparences masquent progressivement la réalité ; pendant les manifestations, la préparation
de la guerre continue. Depuis plus de 15 ans le gouvernement canadien fait le sale boulot souterrain pour permettre aux multinationales
états-uniennes, qui sont aussi dans les sables bitumineux de l'Ouest canadien, de s'approprier le pétrole vénézuélien. Le coup d'État permet de réaliser un mandat états-unien à l'effet de
renverser un gouvernement qui s'occupe de sa population pauvre contrairement à l'attitude des gouvernements états-uniens.
Maintenant le premier ministre du Canada Justin Trudeau
appuie une personne qui s'autoproclame président au nom des partis d'oppositions. Voilà donc un président par intérim, qui n'a jamais été candidat donc non élu aux élections
présidentielles de 2018, qui devrait remplacer selon le Parti Libéral du Canada (
PLC)
(et le silence des partis d'opposition canadien) un président élu par plus de 5 millions de personnes. Le Canada a sombré bien bas depuis
Trudeau père. |
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Alfredo de Zayas |
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Le Venezuela aux prises avec les fausses nouvelles
des agences de presse et de leurs abonnés |
Mettons-nous dans la peau d’un habitant de la planète qui n’aurait que les médias pour s’informer sur le Venezuela et à qui jour après jour, on parlerait de « manifestants » et de « répression ». Comment ne pas comprendre que cette personne croit que la population est dans la rue et que le gouvernement la réprime ?
Mais il n’y a pas de révolte populaire au Venezuela. Malgré la guerre économique la grande majorité de la population vaque à ses occupations, travaille, étudie, survit. C’est pourquoi la droite organise ses marches au départ des quartiers riches. C’est pourquoi elle recourt à la violence et au terrorisme, dont les foyers sont localisés dans les municipalités de droite. Il y a 90 pour cent de quartiers populaires au Venezuela. On comprend l’énorme hiatus : les médias transforment les îles sociologiques des couches aisées (quelques % du territoire) en « Venezuela ». Et 2% de la population en « population ». |
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Élections au Venezuela en 2015: la démocratie face à la contrebande et la décence face au racisme de classe sociale |
Il y aura des élections au Venezuela en décembre 2015. Tous les partis politiques s'y préparent. Certains sont acoquinés avec des intérêts extérieurs au pays, d'autres avec des contrebandiers de haut niveau et surtout avec des cartels d'affaires de la Colombie. Il y a aussi des liens avec des groupes internationaux d'extrême droite, cartel des médias des grandes familles sud-américaines, États-Unis qui manipulent des pays limitrophes à créer des mésententes aux frontières en échange de subventions et d'occasions d'affaires, en plus du racisme social des classes privilégiées. Voilà qui ne fait pas un bon terreau pour la démocratie. Malgré tout, les partis de vision bolivarienne ne sont pas que des représentants législatifs. Ils sont impliqués sur le terrain autant à organiser avec les communautés la sortie de la pauvreté endémique, mais aussi à promouvoir la militance démocratique. Voilà une sauce difficile à faire lever, mais les réactions de la majorité de la population sont positives. Voici l'état de la situation. |
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La totalité des pays de l'UNASUR défend le Venezuela
face au décret du président Obama |
Cinglante défaite
pour le président des États-Unis-d'Amérique,
Barack Obama et nouveau pas dans l’unité et la
souveraineté latino-américaines: tous les États
membres de l’Union des Nations Sud-Américaines
(Unasur),
à savoir l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le
Chili, la Colombie, l’Équateur, le Guyana, le
Paraguay, le Pérou, le Surinam, l’Uruguay et le
Venezuela se sont réunis en session extraordinaire à
Quito samedi le 14 mars 2015 pour manifester leur
rejet unanime du décret pris par Washington contre
le Vénézuéla le 9 mars 2015 parce qu’”il
constitue une menace d’ingérence et de violation de
la souveraineté et du principe de non-intervention
dans les affaires intérieures d’autres États”. |
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Le
Canada était impliqué dans une tentative de coup
d'État au Venezuela planifiée pour février 2015. Le
gouvernement vénézuélien riposte |
Le 12
février 2015, un avion de l'agence de sécurité
Academi (ex-Blackwater) maquillé en aéronef de l'armée vénézuélienne devait bombarder le palais
présidentiel à Caracas et tuer le président Nicolas Maduro. Le Canada devait sécuriser l'aéroport de la capitale. Les comploteurs avaient prévu de placer au pouvoir l’ex-députée María Corina Machado
et de la faire immédiatement acclamer par d’anciens
présidents latino-américains. Les faits sont
maintenant rendus publics et les médiamensonges
n'arrivent plus à couvrir l'agression des
États-Unis. L'histoire d'un coup d'État manqué.
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Venezuela: l'église catholique
milite contre l'intérêt des pauvres |
Le 12 février 2015 marquait le
premier anniversaire des actions violentes
enclenchées par les forces de l’opposition d’extrême-droite pour déstabiliser et renverser le
gouvernement de
Nicolas Maduro. Cette opération avait été
soigneusement préparée et financée par des fonds
venant de Washington et de l’oligarchie nationale.
Malheureusement pour eux, le gouvernement a survécu
à ces actions « terroristes » et ses
principaux instigateurs dans le pays furent arrêtés
et incarcérés. Une défaite amère qui donna
lieu à l’élaboration d’un nouveau plan, cette fois
pour janvier et février 2015. C’est de ce plan qu’il
est question dans ce texte. |
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Maurice Lemoine
Journaliste indépendant |
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États-Unis : la Stratégie de la tension contre le Venezuela |
Tout commence, en apparence, dans l’Etat de Táchira. Le 6 février 2014, au terme d’une manifestation théoriquement convoquée pour protester «
contre l’insécurité », un groupe de quelque 80 étudiants cagoulés incendie la guérite de la résidence du gouverneur, brise le portail et s’en prend violemment au bâtiment, avec un solde de onze blessés, dont neuf policiers.
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