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Diminuer la médicamentation des désordres
psychologiques? |
Aléas psychiques de
l'existence, qui ne peut jamais être un long fleuve
tranquille... Petits maux d'une civilisation qui
supporte de moins en moins bien les frustrations
inévitables, obsédée par une image du bonheur
(impossible) qui hante notre environnement médiatique et
nos désirs profonds. Faut-il en faire faire
l'objet de traitements médicamenteux ?
Psychiatriser, en plus des désordres psychiques majeurs,
les mille et un problèmes existentiels ? Et
pourquoi pas les problèmes sociaux ?... |
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Geneviève ALMOUZNI
directrice
de recherche au CNRS et à l'Institut Curie |
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Cancer du sein: éviter des milliers de
chimiothérapies inutiles |
Des
chercheurs français ont découvert un marqueur inédit
permettant de distinguer les cancers du sein à faible
risque de récidive des autres
cancers. (cancers ER+ luminal A) Leurs travaux,
qui pourraient éviter des milliers de chimiothérapies
inutiles chaque année, ont été discrètement publiés fin
novembre 2014, dans le Journal of Molecular Biology. |
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Cancer du sein chez la femme et chez l'homme. Deux
avancées majeures et une inconnue |
Nous y
voilà enfin, avec la découverte d'un test pour le
détecter avec 10 ans d’avance. Si l’on sait
désormais repérer les mutations génétiques à
l’origine de certains cancers du sein, dans 90% des
cas la maladie survient sans que l’on puisse la
prédire, voilà une situation qui, semble-t-il,
pourrait se résorber. Au même moment la nouvelle
technologie nous permet de mieux en mieux la
détecter avec la mammographie 3D. Il reste le
problème principal; la guérir, et là les recherches
stagnent. Évidemment, cette recherche est beaucoup
plus ardue et risque de mettre beaucoup de monde au
chômage si jamais la science vainquait le cancer.
Pour l'industrie pharmaceutique, c'est plus payant de
traiter le malade que de le guérir. |
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Imagerie par résonance magnétique: finis les
cocktails toxiques |
Des chercheurs
suisses ont développé une
méthode permettant d'améliorer
la résolution des "scanners" (Imagerie
par Résonance Magnétique IRM) en ne
recourant qu'à une substance
naturellement présente dans
l'organisme, a indiqué l'École
Polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse.
Pièce maîtresse de la radiologie,
l’IRM présente toutefois une faible
sensibilité qui ne pouvait
jusqu’alors être optimisée qu’en
injectant aux patients des agents de
contraste chimiques
toxiques. Maintenant en
application dans certains établissements de santé
suisses, à quelle vitesse verrons-nous cette avancée
importante pour la santé des patients arriver jusqu'au
Québec ? |
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Enfin, la gratuité pour les examens d'imagerie
médicale ? |
Plusieurs
grandes organisations de médecins regroupées sous le
parapluie de Médecins québécois pour un régime public (MQRP)
ont réclamé du gouvernement du Québec qu'il assure la
couverture publique de l'imagerie médicale.
Présentement, l'imagerie médicale n'est couverte par le
régime public qu'à l'hôpital, où les listes d'attente
sont très longues, alors que la plupart des examens
comme l'échographie, la tomodensitométrie ou la
résonance magnétique, par exemple, doivent être payés
par le patient lorsqu'ils sont réalisés à l'extérieur
des établissements, en clinique privée. Le gouvernement
est d'accord pour couvrir les frais. |
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Une
maladie rare ou une maladie contrôlée par les
compagnies d'assurances.
Journée mondiale de sensibilisation à la maladie de Lyme |
11 mai 2013 - C'est très bien de sensibiliser. Les malades
atteints de Borréliose de Lyme sont très sensibles,
ils sont même hyper
esthésiques ! Ils sont très sensibles à ce qu'on
sensibilise à leur maladie, en expansion, non
traitée, et à la prévention inexistante alors que
chacun peut en toute occasion et en tous lieux
récolter des tiques à profusion. |
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La
direction de la Santé Publique du Québec ne tique pas! |
Des
personnes, femmes et hommes, des enfants et des adultes
de tous âges, vivent avec des douleurs invalidantes qui
les empêchent de travailler, de fonctionner au
quotidien. À la recherche d’un diagnostic et par la
suite, d’un traitement, ces personnes sont confrontées à
la position officielle de Santé publique du Québec qui
les obligent à aller se faire traiter à l’extérieur de
la province, pour la plupart aux États-Unis où
l’expertise s’est développée depuis plus de quarante
ans. |
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Est-ce
vraiment possible d'être irradié en passant une
radiographie ? |
Aujourd'hui, l'utilisation du nucléaire dans le
cadre médical effraie. Depuis l'affaire des irradiés
d'Épinal en France, les hôpitaux redoublent de précaution
quant à l'utilisation de la radiothérapie pour le
traitement des cancers. Quelles précautions sont
prises dans votre centre hospitalier ?
Quelles alternatives sont envisageables ? |
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Les médecins
abuseraient du scanner et de la radiothérapie |
Scanners,
radios, tomographies par émission de
positrons : ces examens qui exposent
aux rayonnements augmenteraient le
risque de cancer, selon plusieurs
études récentes. Cette augmentation
est faible, mais elle doit être
prise en compte par les médecins qui
ces dernières années ont eu tendance
à multiplier les prescriptions de
tels examens. |
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Cancer
du côlon: Un médecin
dangereux récidiviste bâcle des examens de
coloscopie |
De nombreuses erreurs
décelées dans des
dossiers médicaux font
que 769 personnes
doivent reprendre un
examen de
coloscopie.
Les patients sont de
l'Ouest de
l'Île-de-Montréal et de
la Haute-Gaspésie.
Un
recours collectif
est
déposé contre l'hôpital
du Lakeshore. Le suivi
de la qualité des tests
pathologiques
devra
être
amélioré,
trois ans avant de
déceler les erreurs
peuvent être
néfastes
pour certaines personnes
atteintes
du cancer du
côlon.
D'ailleurs le
gouvernement développe
présentement un
programme de dépistage
qui devrait être mis en
place en 2014. |
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Isotopes médicaux: le Canada est pointé du doigt à la conférence de Séoul
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Le Canada est montré du doigt à Séoul à la conférence sur la sécurité nucléaire en raison de son utilisation d'uranium hautement enrichi (UHE) pour fabriquer des isotopes médicaux. Étant donné que ce type d'uranium sert aussi dans la fabrication d'armes nucléaires, la communauté internationale souhaite que le Canada produise ses isotopes autrement |
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Enquête sur les erreurs de diagnostic suite à la lecture
de mammographies. 109 personnes cancéreuses n'avaient
pas été dépistées |
Après 17 mois d'attente, le rapport final du Collège des médecins du Québec est finalement rendu public. Il s'agissait de retrouver au-delà de 4 000 radiographies et vérifier s'il y avait eu des erreurs d'interprétation des tests de mammographies réalisées pour détecter le cancer du sein. La situation est grave pour chacune des personnes ayant reçu la confirmation que son cancer risque de "ne pas avoir été pris à temps". Les misères et souffrances qu'endurent ces personnes n'est pas pris en compte sauf pour les plates excuses du ministre Yves Bolduc et une acceptation du bout des lèvres des représentants des médecins et radiologistes à l'effet qu'il y aurait eu un manquement dans le suivi du travail des professionnels de la santé en radiologie. À ce jour aucun des responsables ne s'ouvre aux recours et compensations |
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D'année en année, toujours plus de radiation. Les
dangers de la médecine nucléaire et des scanner |
«Au Canada, 30 % des examens tomodensitométriques (scanner TDM) et autres procédures d’imagerie sont inappropriées ou ne fournissent aucun renseignement utile »
Les associations de radiologie s'inquiètent. Comme les effets biologiques des expositions à basse dose sont mal connus et controversés, la plupart des chercheurs partent de l’hypothèse que le risque dû à l’exposition aux rayonnements est proportionnel au niveau de radiations. |
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Mme Michèle
Lalonde
Patiente
du Centre radiologique Fleury |
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Enquête sur la qualité des mammographies: la révision est de nouveau revue à la hausse.
Le comité exécutif du Collège des médecins a décidé d'inclure dans l'exercice de relecture 4 500 dossiers radiologiques supplémentaires provenant des cliniques Radiologie Fabreville (Laval), Radiologie Jean-Talon Bélanger et Radiologie Domus Médica
de Montréal. Pour le moment, le cas de Madame Lalonde et un autre ne sont pas inclus dans l'enquête |
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Pour faire face à une pénurie amorcée en 2007, le gouvernement canadien a octroyé 35 millions de dollars à quatre projets visant à produire l’isotope technétium-99m, utilisé dans environ 80 % des procédures de dépistage des cancers notamment.
Le Québec, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique à
l'avant-garde |
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Face aux
18 000 mammographies à
reprendre, les listes
d'attentes s'allongent. Le Collège
des médecins n'a pas voulu dire combien de rappels il a
dû faire depuis deux mois. On explique néanmoins que
40 radiologistes ont été mobilisés pour relire les
radiographies problématiques | |
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Cancer du sein:
des interprétations de radiographies douteuses et le Collège des médecins a menti |
Trois radiologistes sont poursuivis pour avoir mal diagnostiqué le cancer du sein de trois patientes.
Le
Collège des médecins est dans l'embarras. Le ministère
de la Santé s'apitoie sur le cas des femmes, mais s'en
lave les mains.
Nous apprenions le 31 décembre 2010 que le
Collège
des médecins a envoyé à 18 000 femmes une lettre les
avisant que la mammographie qu'elles ont passée dans le
cadre du programme québécois de dépistage fait l'objet
d'une enquête. Il faudra toutefois attendre le printemps
prochain, peut-être même l'automne, pour connaître les
résultats de l'enquête ordonnée par le Collège des
médecins à la suite de plaintes de patientes |
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La production d'isotopes reprend à Chalk River |
Après 15
mois d'attente et d'angoisse dans le monde médical, le
réacteur nucléaire de Chalk River, en Ontario, a
finalement recommencé à fabriquer des isotopes, mardi.
La réparation, qui devait prendre un mois au moment de
l'arrêt de production, en mai 2009, en aura finalement
nécessité 15. Évidemment le tout s'analyse en tenant
compte que le gouvernement conservateur souhaite
privatiser la centrale nucléaire |
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Production d'isotopes: Le personnel médical soulagé |
La reprise des activités au réacteur nucléaire de Chalk River réjouit le CSSS de la Vallée-de-l'Or,
où le centre régional de médecine nucléaire effectue
près de 200 examens par semaine ou au Centre hospitalier
de Sherbrooke en Estrie. Mais selon un reportage
radiophonique le CHUS a bien l'intention de développer
ses propres moyens |
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Chambre du
Sénat canadien |
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Le Comité
sénatorial permanent des finances nationales vient de
rejeter quatre dispositions controversées contenues dans
le projet de loi budgétaire du gouvernement Harper dont
la privatisation d'Énergie atomique Canada |
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Dre Brigitte GUÉRIN
et Dr Johan E. VAN LIER |
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L'Institut canadien d'information sur la
santé (ICIS) constate que le nombre
d'interventions en médecine nucléaire a
diminué de 22 % en octobre 2009 au
Canada par rapport à la même période en
2008. Cette baisse est due à la pénurie
d'isotopes médicaux depuis la fermeture
du réacteur nucléaire de Chalk River,
dans l'est de l'Ontario. Ceci représente
12 000 examens de moins
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Diagnostic du cancer: les pathologistes ont gagné!
La
crise des tests de marqueurs du cancer du sein achève |
Enfin le
ministère de la santé du Québec répond favorablement aux
attentes des pathologistes. Le ministère de la Santé et
des Services sociaux met en place dès le 1er avril, un
programme d'assurance qualité en anatomopathologie
permettant de consolider et d'accentuer les actions qui
sont déjà en cours dans le réseau de la santé. Les
principales mesures de ce programme seront réalisées dès
la première année, et son déploiement complet se fera
progressivement |
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La pathologie sort de l'ombre: bien plus que des
autopsies |
Tout commence le
27 mai 2009 alors qu'un reportage de la télévision de
Radio-Canada révèle qu'une étude du président de l'Association
des pathologistes du Québec, Dr Louis A. Gaboury, fait état de
divergences dans les résultats d'analyse visant à déterminer les
traitements contre le cancer du sein |
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La polémique du cancer du sein |
Mise à jour, par la
Société canadienne du cancer, de la situation concernant
les tests de pathologie liés au traitement du cancer du
sein |
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Cancer du sein: 87
erreurs confirmées |
Quatre-vingt-sept
tests sur le meilleur traitement à donner à des femmes atteintes
de cancer du sein réalisés entre le 1er avril 2008 et le 1er
juin 2009 étaient erronés. C'est la conclusion de nouveaux tests
pathologiques rendus publics, ce matin, par le ministère de la
Santé. De ce nombre, cinq femmes sont décédées. Les médecins
affirment qu'il n'y a pas de lien entre les erreurs de tests et
ces cinq décès, mais cette hypothèse n'est pas à exclure. En
tout, 39 femmes atteintes du cancer du sein n'ont pas reçu le
traitement qu'elles auraient dû recevoir. Le ministère de la
Santé assure que la situation a été corrigée depuis ou le sera
prochainement. Télévision LCN |
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Cancer du sein - Tests erronés: 39 femmes ont reçu le mauvais
traitement |
En raison de «variations» dans les tests, 39 femmes
atteintes du cancer du sein ont reçu les traitements qui
ne convenaient pas à leur maladie entre avril 2008 et
mai 2009. C'est ce qu'a révélé une vaste opération de
réévaluation de 2856 tests de pathologie du cancer du
sein confiée cet été par le ministère de la Santé à un
laboratoire de Seattle, aux États-Unis. |
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Dr. Yves
BOLDUC
Ministre de la Santé du Québec |
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Le ministre Yves Bolduc rend publics les résultats de la
réévaluation des tests de pathologie liés au traitement du
cancer du sein |
Au total 7 233 personnes étaient
concernées par la démarche et
les tests ont été repris chez 2
856 d'entre elles. C'est un
laboratoire américain réputé,
PhenoPath Laboratories, de
Seattle, qui a mené cette
démarche à bien, à la demande du
ministère de la Santé et des
Services sociaux. Les taux de
faux négatifs obtenus à la suite
de ces réévaluations sont 0,5 %
pour le HER2, 0,6 % pour le PR
et 6,2 % pour le ER. En effet,
si l'on se compare à
l'expérience d'autres centres de
référence dans le monde, où des
taux de faux négatifs de 20 %
ont été rapportés, les résultats
sont excellents. |
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Tests erronés de
cancer du sein. La transparence de Québec mise en doute |
Des documents obtenus par
Radio-Canada en vertu de la Loi de
l'accès à l'information soulèvent
des questions sur la transparence du
ministère de la Santé du Québec dans
le dossier de la reprise de milliers
de tests pour le cancer du sein. Une
directive du ministère transmise à
l'ensemble du réseau de la santé
pourrait faire en sorte que des
familles de femmes décédées au cours
des derniers mois pourraient ne
jamais connaître les résultats. |
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Certaines patientes seront dédommagées |
Certaines
patientes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein
entre 1997 et 2009 se plaignant des délais d'attente
pour recevoir des traitements de radiothérapie après une
chirurgie pour un cancer du sein |
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Québec fait reprendre des centaines de tests
à Seattle |
Cancer du sein -
Chaque patiente lésée recevrait 35 000 $
Au
début de juillet, le ministère de la Santé
estimait qu’environ 2730 tests liés au
traitement du cancer du sein seraient revus dans
un laboratoire de référence situé hors Québec.
Le choix s’est finalement arrêté sur Seattle.
Recours collectif : Chaque patiente lésée
recevrait 35 000 $ |
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Cancer - Il
faudrait investir un milliard$ en pathologie |
La
surcharge de travail et l'absence de contrôle de
qualité rendent la situation «dangereuse». Des
médecins et employés.es surchargés font
augmenter le nombre d'erreurs d'analyse
Contrôle de qualité externe, recrutement de
spécialistes, modernisation des équipements, les
provinces canadiennes ont encore beaucoup à
faire en pathologie pour améliorer les soins
donnés aux patients atteints de cancer. Selon
des membres de l'Association canadienne des
pathologistes, le Québec aura des efforts
particuliers à fournir. Par l'Agence Presse
Canadienne |
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Pathologie du
cancer du sein:
des tests seront
effectués pour
2730 femmes |
Le ministre de
la Santé, Yves
Bolduc, a
confirmé jeudi
que de nouvelles
analyses sur des
tests de
pathologie liés
au traitement du
cancer du sein
seront
effectuées pour
2730 femmes.
Par l'Agence
Presse Canadienne |
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1 000 patientes
de plus
obtiendront une
deuxième
évaluation des
échantillons
fournis |
Le chiffre des
2100 tests en
pathologie du
cancer du sein
qui devaient
être rappelés
devra être revu
à la hausse, a
confirmé hier le
ministère de la
Santé. Plusieurs
grands
laboratoires
d'hôpitaux
n'avaient pas de
contrôle
externe, ce qui
aurait contribué
à changer la
donne. Selon le
ministère, cette
augmentation est
une révision à
la suite d'une
analyse
détaillée des
données fournies
par les
hôpitaux. Publié
par le Journal Le Devoir |
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Recours
collectif |
Une d'entre
elles, Marianne
Tonnelier, a
déposé lundi une
requête devant
la Cour
supérieure du
district de
Montréal afin
d'obtenir
l'autorisation
d'exercer un
recours contre
le gouvernement,
à la suite de la
crise sur la
fiabilité des
tests devant
déterminer le
choix de
traitement.
Selon son
avocat, Me Bruce
Johnston, le
gouvernement est
loin d'avoir
rassuré les
victimes du
cancer du sein
depuis la
publication
d'une étude du
docteur Louis
Gaboury, de
l'Association
des
pathologistes du
Québec. Le
ministère de la
Santé a choisi
d'ordonner une
reprise de tests
pour au moins
2100
Québécoises,
afin de
s'assurer que
leur médecin
leur a prescrit
un traitement
adéquat. Publié
par l'Agence Presse canadienne |
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Traitement du cancer du sein: l'objectif
est de rassurer |
Environ 2100 Québécoises
verront le test qu'elles ont passé pour
le traitement du cancer du sein
réévalué, conclut un comité mandaté par
le ministre de la Santé. Et ce, même si
les experts eux-mêmes doutent de la
pertinence de reprendre ces analyses |
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Note du webmestre:
on se fout de
notre gueule! Si
on modifie le
traitement c'est
qu'il y a eu
mauvais
traitement, non!
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4 juin 2009 - Le comité
d'experts
mandaté par le
ministre de la
Santé, Yves
Bolduc, en est
arrivé à la
conclusion,
à la
suite de l'étude
du docteur Louis Gaboury, que
rien n'indique,
sur le plan
scientifique,
que les tests de
laboratoire de
pathologie
recensés dans
cette étude ont
pu entraîner
la prescription
du mauvais
traitement.
Du total des
femmes qui
feront l'objet
d'un nouveau
test, une
centaine
pourrait devoir
modifier son
traitement,
selon le calcul
fait par le Dr
Robidoux,
chirurgien-oncologue
du CHUM, en se
basant sur le
pourcentage
habituel de
discordance pour
ce type
d'analyse.
Publié par l'agence Presse canadienne
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Le Dr. Gaboury, pathologiste, module
ses déclarations |
1er juin 2009
-
L'auteur de
l'étude, le Dr
Gaboury, qui
avait été
interrogé par
Radio-Canada, a
lui-même soutenu
qu'on avait "fait
dire à l'étude
des choses
qu'elle n'a pas
dites"..."personnellement,
je n'ai jamais
affirmé qu'il y
avait 30 %
d'erreur de
diagnostic.
[...] L'étude
montre des
variations,
montre des
discordances,
mais elle ne
permet en aucun
cas d'extrapoler
un pourcentage
exact de
personnes ayant
reçu un mauvais
diagnostic".
Publié par l'Agence Presse canadienne |
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M Yves
Bolduc, ministre de la Santé, tente de calmer le jeu |
31 mai 2009 -
"Il est
faux de dire que de 15 à 30 pour
cent des cancers du sein ont
potentiellement reçu un traitement
inadéquat"... "On ne peut pas
extrapoler ce qui a été dit par
l'étude par rapport à tous les
autres diagnostics et traitements du
cancer, également au niveau du
cancer du sein», a martelé le
ministre Bolduc"...«Les experts
concluent qu'il est inexact
d'affirmer qu'une variation observée
dans les résultats de tests de
qualité permet d'extrapoler la même
variation dans les diagnostics
erronés ou des traitements non
appropriés», a-t-il ajouté."..."
À propos du représentant des
médecins spécialistes: «Le Dr
Barrette, quand il parle, il parle
au nom d'un syndicat, il ne
représente aucune association
professionnelle de qualité», a lancé
le ministre Bolduc, lui-même
médecin. «Il va falloir regarder la
crédibilité dans ce contexte-là,
dans un contexte aussi important que
le cancer du sein, des milliers de
femmes ont été apeurées» Publié
par l'Agence Presse canadienne |
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Des
tests erronés au Québec comme à
Terre-Neuve |
Reportages texte, télévision et radio:
Il y a moins
d'un an, à
Terre-Neuve-et-Labrador,
la
commission
d'enquête
Cameron
révélait que
400 femmes
atteintes du
cancer du
sein avaient
reçu un
traitement
inutile, ou
pas de
traitement
du tout, en
raison
d'erreurs
sur des
tests
réalisés
dans un
laboratoire
de
pathologie.
Or, il
semble que
cette
situation ne
soit pas
unique et
qu'elle
pourrait se
reproduire
ailleurs au
pays,
notamment
au Québec,
où, chaque
année,
environ 6000
femmes
reçoivent un
diagnostic
de cancer du
sein. |
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