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									  | 
								 
								
									| 
									 
									
									20
							Octobre 2013 -
									
									Une fuite orchestré par le gouvernement 
									parle d'une charte des valeurs québécoise 
									pour être débattu par la population en 
									dehors de l'assemblée nationale du Québec  | 
								 
								
									| 
									 
									
									octobre 2013 - Couillard rencontre Houda-Pepin qui 
							lui soumet un brouillon de projet de loi sur lequel 
									est travaille depuis 2011  | 
								 
								
									| 
									 
									
									29 octobre 2013 - Philippe Couillard forme un comité 
							et offre à Madame Houda-Pepin la présidence en autant qu'elle laisse 
							tomber son projet de loi. Elle refuse la présidence 
							mais se met à la disposition du comité  | 
								 
								
									| 
									 
									
									7 novembre 2013 - 
									Dépôt par le Parti Québécois de la « Charte 
									affirmant les valeurs de laïcité et de 
									neutralité 
									religieuse de l'État ainsi que d'égalité 
									entre les femmes et les hommes et encadrant 
									les demandes d'accommodements» 
									 | 
								 
								
									| 
									 
									
									12 Novembre 
					2013 - Marc Tanguay déclare « On ne 
												peut jouer dans les limitations 
												des libertés, et cette personne 
												qui se fait élire (avec son 
												tchador) aurait tout à fait le 
												droit et la légitimité 
												démocratique d'être assise à 
												l'Assemblée nationale »  | 
								 
								
									| 
									 
									
									14 novembre 2013 - Mme Houda-Pepin 
									publie 
									un texte à la Presse Canadienne  | 
								 
								
									| 
									 
									
									15 novembre 2013 - Moins de 24 heures plus tard, Philippe 
					
							
									Couillard 
					désavoue Tanguay et tance Houda-Pepin  | 
								 
								
									| 
									 
									
									16 novembre 
					2013 -  Denis Lessard publie 
									une chronique presque 
					diffamatoire contre Houda-Pepin  | 
								 
								
									| 
									 
									
									16 novembre 
					2013 - 
									
									Tamy Emma Pepin, 
					la fille de Fatima Houda-Pepin 
									réplique publique aux ragots 
									du journal La Presse  | 
								 
								
									| 
									 
									
									17 novembre 
					2013 - Philippe Couillard 
									fait des déclarations aux 
					journalistes en fermant la porte de plus en plus à la 
					députée de La Pinière  | 
								 
								
									
									
										
										
										18 novembre 2013 - 
										Réplique de 
										Fatima Houda Pépin: elle veut demeurer 
										au sein du caucus libéral, mais pas à 
										n'importe quel prix. Elle réclame un 
										droit à la dissidence dans le dossier de 
										la neutralité religieuse. Elle rêve même 
										de faire bouger la position officielle 
										du Parti libéral du Québec, lequel 
										refuse jusqu'ici qu'on interdise à qui 
										que ce soit d'arborer un signe 
										religieux.  
									 | 
								 
							  | 
																											 
																											 
																									
			 
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								| 
								« | 
								
								
									
										
											
												
													
														
														
														
														La neutralité religieuse 
														de l'État,  
														c'est un enjeu de 
														société, ce n'est pas un 
														enjeu de parti 
														
														                      
														- Fatima Houda-Pepin  
												 
											 
										 
									 
								 
								 | 
								
								» | 
							 
						 
					 
					
					
					
						
							
								
								
									
 
										
											| 
								 | 
										 
										
											| 
											 
											
											Philippe Couillard 
											
											
											candidat député québécois dans la 
											circonscription provincial 
											d'Outremont 
											Chef du Parti Libéral du Québec  | 
										 
									 
								 
								 | 
							 
							
								|   | 
							 
						 
					 
					
						
							|   | 
							
							 
							Le
							voile sur le droit de parole  | 
							  | 
						 
					 
					 
					
						
						
						Visiblement très irrité par la sortie publique de sa 
						députée de La Pinière, Fatima Houda-Pepin, le chef du 
						Parti libéral du Québec (PLQ), 
						Philippe Couillard, lui a 
						néanmoins donné raison sur la question du port du 
						tchador. 
						
						Il lui a 
						toutefois lancé du même coup un avertissement clair de 
						réintégrer les rangs et de ne plus intervenir en dehors 
						des cadres du parti. 
						
						Le 14 
						novembre 2013, Mme Houda-Pepin, la seule députée 
						musulmane à l'Assemblée nationale, a dénoncé avec 
						vigueur dans une lettre à La Presse Canadienne les 
						propos de son collègue, Marc Tanguay, voulant qu'une 
						femme portant le tchador serait la bienvenue comme 
						candidate du parti. Le tchador est un grand voile noir 
						qui recouvre tout le corps et la tête de la femme, mais 
						laisse voir son visage. 
						
						Le 15 
						novembre 2013, moins de 24 heures plus tard, Philippe 
						Couillard a convoqué les médias à une conférence de 
						presse, vendredi matin, au cours de laquelle il a 
						désavoué les propos de M. Tanguay. 
						
						«M. 
						Tanguay a fait une communication. Il nous arrive tous 
						qu'on dise des choses de façon un peu différente de la 
						façon dont on aurait voulu les exprimer», a fait 
						valoir le chef libéral. 
					
					
						
							| 
						 
						«En 
						pratique et en réalité, il n'y aura pas de candidate 
						libérale portant le tchador», a-t-il tranché. 
						 
						Cependant, 
						il a reproché à Mme Houda-Pepin d'avoir posé un geste de 
						rupture avec le parti et le caucus en effectuant une 
						telle sortie et a exigé qu'elle se présente au caucus et 
						s'engage de façon «explicite» à travailler avec 
						celui-ci, notamment sur un projet de loi visant à 
						contrer l'extrémisme et l'intégrisme.  | 
							
							
							 | 
						 
					 
					 
						
						Ce que 
						réclame le chef libéral, en d'autres termes, est une 
						profession de foi publique et inconditionnelle de Mme 
						Houda-Pepin envers la position de son parti.«Si 
						elle ne fait pas ce geste-là — et je crois qu'elle le 
						fera — elle se placerait elle-même en situation 
						d'exclusion du caucus», a indiqué le leader libéral, 
						refusant de dire clairement s'il l'écarterait du caucus 
						dans le cas contraire. 
						
						Philippe 
						Couillard a cependant été clair sur un point: Mme 
						Houda-Pepin devra suivre la ligne de parti lorsque 
						viendra le temps de voter sur le projet de charte de la 
						laïcité. La députée avait affirmé, au début du mois, que 
						la neutralité de l'État était un enjeu de société et pas 
						un enjeu de parti. Elle avait même laissé entendre 
						qu'elle se prononcerait en son nom en affirmant qu'elle 
						n'avait jamais fait de partisanerie politique avec un 
						dossier aussi important que celui-là. 
						 
						Son chef a 
						toutefois fermé la porte à double tour à cette 
						possibilité. 
						
							
								
									| 
									 | 
									
									 
						«On ne 
						peut pas être député libéral et donner son accord à une 
						discrimination à l'emploi basée sur le port de signes 
						religieux, c'est impossible. C'est clair qu'il y aura un 
						vote de parti là-dessus», a déclaré avec fermeté M. 
						Couillard, tout en reconnaissant que Mme Houda-Pepin 
						avait pu se sentir triplement interpellée par le débat 
						entourant le projet de charte sur la laïcité — à titre 
						de femme, de Québécoise et de musulmane.  | 
								 
							 
					 
						
						Dans son 
						texte, la députée de La Pinière depuis 1994 affirme que 
						le PLQ doit accepter de limiter les droits, même 
						fondamentaux, «quand l'intérêt public l'exige», 
						dans ce cas-ci au nom de l'égalité entre hommes et 
						femmes. 
						
						Une 
						question demeure toutefois en suspens: la sortie de Mme 
						Houda-Pepin visait spécifiquement le tchador mais ne 
						faisait aucune mention sur le hijab, ce foulard qui 
						recouvre les cheveux tout en laissant le visage à 
						découvert et qui est très commun dans le paysage public. 
						On ne sait donc toujours pas si la députée de La Pinière 
						est en harmonie avec son parti qui entend permettre le 
						port du hijab tant dans la fonction publique que chez 
						une candidate du PLQ qui voudrait le porter. 
						
						Philippe 
						Couillard, lui, croit qu'elle l'est. «Je n'ai pas 
						entendu Mme Houda-Pepin dire le contraire. Attendez 
						qu'elle en parle. Elle a mentionné qu'elle était tout à 
						fait confortable avec les orientations du Parti libéral 
						du Québec. C'est cette question du tchador qui a éveillé 
						chez elle des sentiments que je comprends», a-t-il 
						soutenu. 
					
						
							
								| 
								« | 
								
								
									
										
											
												
													
														
														
														
														Personnellement,  je vis 
														très mal ce débat devenu 
														partisan, alors que ce 
														n'est pas le cas. La 
														manière dont le débat 
														est engagé, il y a eu 
														des dérives, ça cause 
														des dommages [...] Les 
														seuls gagnants en ce 
														moment, ce sont les 
														intégristes. Eux, leur 
														agenda avance et nous 
														dans la classe politique 
														on est en train de se 
														chicaner sur un foulard. 
														 
														
														
														                                        - Fatima Houda-Pepin  
												 
											 
										 
									 
								 
								 | 
								
								» | 
							 
						 
						
					
					
						
							|   | 
							
							 
						Salir 
						la réputation de la députée  | 
							  | 
						 
					 
					 
					
						
							
								
									| 
									
									 | 
									
									 
									
									JosPublic 
									se demande qui a bien pu passer la commande 
									à Denis Lessard, journaliste pour le journal 
									La Presse/Gesca/Power Corporation of Canada, 
									le spécialiste des coups fourrés toujours à 
									l'avantage de 
									la famille Desmarais et du Parti Libéral 
									du Québec. Il fait partie des "chemises 
									noires de la Presse", j'y reviendrai bientôt 
									dans un éditorial. En attendant le 16 
									novembre 2013, il publie un torchon. 
									  | 
								 
							 
					 
					
						Son sujet: 
						une analyse et une description peu flatteuses du supposé caractère et 
						de l'attitude de Fatima Houda-Pepin, le tout 
						frisant le libelle diffamatoire. Je ne reproduirai 
						pas son texte pour ne pas en rajouter, mais si vous 
						y tenez absolument 
						vous le trouverez ici.  
						 
						La chronique était méchante au point où Tamy Emma Pepin, 
						la fille de la députée a réagi sur sa page FaceBook en 
						écrivant ceci: 
					
						
							
								
								
									
										
											
					
						
							| 
							
							 | 
							
							 
							  
								
									
										| 
										 
							
							
										16 novembre 2013 
										
							
										Odieuse job de bras 
							dans La Presse ce matin  | 
									 
								 
							 
							
							
							
							Que Denis Lessard 
							s’attaque à ma mère, Fatima Houda-Pepin, pour ses 
							idées, sa position sur le tchador ou sa divergence 
							d’opinion avec le PLQ, go right ahead. 
							
							  | 
						 
					 
											 | 
										 
									 
								 
								 | 
							 
						 
					 
					
							
					
						
						
						Mais qu’il écrive que ma mère soit veuve 
						(parce que ça pas vraiment rapport au débat d’idées 
						sur la charte), et par le passage, insulte mon père 
						décédé et le fait passer pour un simple chauffeur -- lui 
						qui était agronome, économiste, évaluateur agréé, qui a 
						dirigé de grands projets pour des organisations 
						internationales telles que l’ACDI et la 
						Banque Mondiale
						et qui a fait le sacrifice de laisser son travail 
						lorsque ma sœur et moi étions petites afin que ma mère 
						puisse se lancer en politique; lui qui a tout donné à 
						ses filles et sa femme, qui nous a autant reconduit ma 
						sœur et moi à l’école, du primaire jusqu’à l’université, 
						et qui est décédé brusquement lorsque j’avais 20 ans, 
						c’est une honte.  
						
							
								
									| 
									 
									
									Je cite: « Elle est devenue veuve il y a quelques 
						années et ils [ses collègues] se souviennent de 
						l'attention sans partage que lui portait son mari, un 
						agronome à la retraite. Il la véhiculait partout à 
						travers le Québec, dans une grosse Chevrolet Caprice 
						noire, une simili-limousine pour la ministre qu'elle 
						n'est jamais devenue.»  | 
								 
							 
						 
						
						
						Et le pire, dans ce torchon de Lessard, c’est que nous 
						n’avons *jamais* eu de Chevrolet Caprice noire. Jamais. 
						Ni ma mère, ni mon père, ni personne. Alors la prochaine 
						fois que Monsieur Lessard fait une commande de 
						dénigrement et décide de publier des attaques 
						personnelles bidons dans son journal, il pourrait au 
						moins avoir la décence, que dis-je, le 
						professionnalisme, de vérifier les faits qu’avancent ses 
 « sources ».  
						 
						Dégoûtant. 
						 
							
							
							Tamy Emma Pepin 
						
					
						
					 
					  
					
					
						
							|   | 
							
							 
							« Je ne 
							permettrai pas qu'on s'attaque à mon intégrité»  
							
							                                           
							- 
							
							Fatima Houda-Pepin  | 
							  | 
						 
					 
					 
					
						
						Face aux 
						attaques personnelles qui sont faites à son égard et aux 
						informations erronées véhiculées dans les médias, la 
						députée de 
						La Pinière, Mme Fatima Houda-Pepin se voit 
						dans l'obligation de remettre les pendules à l'heure le 
						18 novembre 2013.  
					
					
						
							| 
							 
									
									La députée de La Pinière explique son 
									silence sur la Charte des valeurs 
									québécoises par le 
									fait qu'elle a une divergence avec son chef, 
									monsieur Philippe Couillard, et plus 
									spécifiquement sur une disposition touchant 
									la neutralité religieuse de l'État, contenue dans un projet de loi qu'elle 
									avait  élaboré, dans la sérénité, loin du 
									brouhaha de la Charte des valeurs, en 2011, 
									et qu'elle a actualisé récemment.  
							 
							Elle 
									souhaitait, avec l'accord de son chef que ce 
									projet de loi soit soumis au caucus libéral 
									pour discussion.   | 
							
							
							 | 
						 
					 
					 
						
							
								
									
									
									» Je n'endosse pas la Charte des valeurs 
									du gouvernement Marois. J'ai estimé que je 
									pouvais apporter une contribution à ce 
									débat, à l'intérieur de mon parti et de 
									l'Aile parlementaire libérale. À cet effet, 
									j'ai proposé que ce projet de loi soit au 
									moins soumis pour discussion au sein du 
									caucus.  
									 
									S'il avait été approuvé après 
									modification, il aurait pu être déposé à 
									l'Assemblée nationale avant la date limite 
									du 15 novembre et être appelé pour étude 
									éventuellement. Par respect pour mon chef et 
									mes collègues du caucus et par loyauté 
									envers mon parti, j'ai pris sur moi de 
									garder le silence en choisissant la voie du 
									dialogue, non pas en solitaire mais dans la 
									discrétion.  
									 
									Or, le 29 octobre 2013, il y 
									a trois semaines, on m'a proposé de laisser 
									tomber le projet de loi et de présider un 
									comité sur l'intégrisme. J'ai refusé de 
									mettre le projet de loi sous le tapis et 
									j'ai accepté cependant, en femme d'équipe, 
									d'agir comme personne ressource pour le 
									nouveau comité qui n'a reçu son mandat du 
									chef monsieur Philippe Couillard que le 13 
									novembre 2013 (il y a 6 jours).   
									 
									Je suis 
									prête à collaborer comme je l'ai toujours 
									fait. Je suis libérale et loyale à mon chef 
									et à mon parti. Je ne veux pas me retrouver 
									dans une situation où on me force à renier 
									soit mes convictions  profondes ou mon 
									attachement au Parti libéral du Québec.  
									 
									 
									Je 
									regrette d'être traitée de la sorte pour le 
									simple fait d'avoir souhaité un débat 
									d'idées sur une question aussi complexe et 
									sensible comme la neutralité religieuse de 
									l'État. », a déclaré la députée Fatima 
									Houda-Pepin.  
									
									
									Madame Houda-Pepin a fait appel, le 15 
									novembre 2013, sur les ondes de Radio 
									Canada, aux chefs des différents groupes 
									parlementaires afin d'avoir une rencontre au 
									sommet sur la neutralité religieuse de 
									l'État afin de dégager un consensus fort sur 
									les éléments qui les rassemblent. 
									 
									
									
									« Si l'objectif de toute la classe 
									politique est de lutter contre les 
									intégrismes, comment expliquer ce climat 
									suffoquant de partisanerie politique à 
									outrance ? Peut-on travailler ensemble pour 
									l'intérêt commun au lieu de se déchirer sur 
									des foulards au grand bonheur des groupes 
									radicaux qui œuvrent à saper les bases de 
									notre démocratie ? » - a conclu la 
									députée Fatima Houda-Pepin. 
									
								 
							 
						 
					 
					
					
					
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					des textes en lien direct avec le sujet: 
					
					
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