Celle
d’affirmer qu’il existerait des races humaines qui
présenteraient des différences biologiques justifiant des
rapports de domination entre elles et des comportements de
rejet ou d'agression.
Le racisme est
le fait de croire en la supériorité d'un groupe humain.
Défini comme une race, ce groupe serait supérieur à tous les
autres. C’est la haine d'un de ces groupes humains.
Dans le
langage courant, le terme "racisme" se rapporte le plus
souvent à la xénophobie qui en est la manifestation la plus
évidente.
D'où vient
le racisme?
Depuis
toujours, la notion de racisme existe : ce n'est pas une
idée nouvelle. Cependant le mot racisme est entré dans le
dictionnaire
Petit Larousse en 1930.
En effet, les
Égyptiens s'opposaient à ceux qui ne parlaient pas leur
langue. (Par exemple en 2019:
canadiens anglais face aux francophones et aux
autochtones ou amérindiens, les
ukrainiens non russophones,
états-uniens
anglophones face aux hispanophones, etc.)
Les
Romains, eux, se sentaient supérieurs à
leurs voisins car leur unique but était d'envahir leurs
territoires. (Par exemple en 2019, les
japonais envers les
chinois, les
états-uniens impliqués dans 90
guerres larvées ou ouvertes: comme en Irak,
Afghanistan,
Venezuela,
Syrie,
Cuba, etc. ou renversement de gouvernement)
Quant aux Chinois de cette époque, ils se sont
interrogés sur le degré d'intelligence des navigateurs qui
atteignaient leurs territoires, et commencèrent à
"comparer" les peuples entre eux.
Au 16e siècle,
les
Espagnols
ont instauré le racisme colonial. Ils
comparaient les autochtones à des animaux, car ceux-ci ne
portaient pas d'habits, soulevaient de lourdes charges,
peignaient leur corps, et ne parlaient pas la même langue
que la leur. Ensuite, les
Portugais, les
Hollandais,
les
Français suivirent l'exemple espagnol et finalement l'Angleterre
emboita le pas: Ils les
obligèrent à les servir, tout en les maltraitant.
Le racisme est
une idéologie prônant que les humains peuvent être divisés
selon différents groupes raciaux avec diverses
caractéristiques héritées et immuables.
Le racisme
estime que ces différences expliquent les inégalités dans
les sociétés.
Début du
racisme
Alors que la
xénophobie, la peur à l’égard de personnes considérées comme
étrangères à nous-mêmes, a pendant longtemps constitué un
élément des cultures humaines, le concept de « race »
apparaît dans la langue anglaise vers le XVIIe (17ième)
siècle. Les Nord-Américains adoptent ce terme dans leurs
écrits scientifiques vers la fin du XVIIIe (18ième) siècle.
Les scientifiques du XIXe (19ième) siècle entreprennent
d’étudier le racisme. À cette époque, l’idéologie du
racisme permet d’expliquer les conflits politiques et
économiques un peu partout sur la planète, et de légitimer
la position dominante du capitalisme britannique dans le
système économique mondial.
Le racisme est
un phénomène universel, bien visible dans de nombreux
groupes ethno raciaux. La population blanche n’en a pas
le monopole.
Vers le milieu
du XIXe siècle, plusieurs racistes s’entendent sur le fait
qu’on peut répartir la population du monde entre une variété
de races constituées de groupes humains partageant des
attributs phénotypiques similaires, tels que la couleur de
la peau et la texture des cheveux. Ce processus
consistant à cataloguer les races, nommé « racialisation
», est un préalable à l’émergence du racisme comme
idéologie.
L’idéologie
raciste repose sur trois suppositions erronées.
Premièrement, les différences biologiques vont de pair
avec des différences culturelles.
Deuxièmement, la constitution biologique prédétermine
les réalisations culturelles d’un groupe.
Troisièmement, la constitution biologique limite le
niveau de développement culturel qu’un groupe peut
atteindre. Les recherches montrent le caractère erroné
de ces suppositions, qui reposent en bonne partie sur la
thèse insoutenable voulant que la nature (biologie) soit le
seul agent causal.
Les nombreux
faits qui démontrent l’existence de différences plus
marquées à l’intérieur des groupes qu’entre eux et l’impact
des facteurs sociaux sur les comportements ébranlent
sérieusement les croyances racistes. Pour tout dire, si le
terme « race » s’emploie dans le langage courant, surtout
pour désigner les différentes couleurs de la peau, il n’est
guère utile sur le plan biologique.
Note de
JosPublic
Usurpation
de mot:
Depuis son apparition dans les dictionnaires, le mot race
est utilisé à toutes les sauces de la discrimination. Si
l'on peut être raciste envers un
Israélien, on ne le peut pas envers une personne
juive à moins de croire comme les
Allemands nazis sous Hitler que le juif est une race!!!
Par contre, on
peut dire que les gens qui vivent en Israël sont
majoritairement juifs et forment un peuple, bien que
d'autres religions existent en Israël. Depuis 1949, le débat
est constant quant à la religion juive et l'État. Pour
le moment,
rien dans la constitution du pays n'indique qu'il y ait
une religion d'État. C'est un des cas les plus difficiles à
évaluer, car certains chercheurs ont même tenté de voir si
la religion juive ne serait pas dans l'ADN de l'individu. |
 |
La religion n'est pas une race, mais un signe
distinctif d'une personne qui peut changer de religion,
mais pas de caractéristiques morphologiques. Si un catholique
peut devenir bouddhiste il en va autrement d'une personne à
la peau noire qui voudrait devenir blanc. Il est évident qu'il y a de
la discrimination et des préjugés envers les pratiques
religieuses que l'on retrouve dans les institutions, dans
les lois et règlements puisque ce sont
des humains qui les votent ou les appliquent. La
discrimination et le préjugé sont tellement forts dans le cas
de croyances religieuses qu'elles motivent des guerres de
religion qui ne portent pas toujours leur nom.
La
discrimination religieuse se pratique dans la majorité des
religions et certaines vont jusqu'à justifier le meurtre d'un
apostat.
En 2019, les personnes les plus discriminées sont les athées
ou laïques.
Voir ici le texte de Valérie Borde.
Source: Agence de
presse QMI pour
Québecor Inc.; R. Carter, "The Politics of Provenance: Genetics, Culture and
identity," in Racism and Justice, S. Hier, D. Lett
and B. Bolaria (eds.) (2009); A. Fleras, Unequal
Relations (2010); Hier, S. and B. Bolaria (eds.).
Race and Racism in 21st Century Canada (2007);
Satzewich, V. and N. Liodakis, 'Race' and Ethnicity in
Canada (2007); E. Kallen, Ethnicity and Human
Rights in Canada (1995); R. Miles, Racism
(1989); F.C. Henry, W. Mathis and T. Rees The Colour of
Democracy (1995) et l'Encyclopédie Canadienne |
Choix de photos, collection de textes, mise en page, références et titrage par :
JosPublic
Mise à jour le 5 mars 2019 |
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