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Comment les machines à blanchiment d’argent et les paradis fiscaux des îles Caïman et autres places financières extraterritoriales sont-ils nés ? D’où viennent les financements du terrorisme ? Comment la transparence bancaire peut-elle bénéficier à l’argent sale ? Pourquoi le Royaume-Uni est-il l’un des principaux fournisseurs de services financiers mondiaux ? Pourquoi les pays émergents restent-ils émergents et ne réussissent jamais à remonter la pente ? Quel a été l’impact financier de la Guerre du Viêt Nam sur le monde et quelle a été la réaction de Charles de Gaulle ? Quels sont les mécanismes financiers de la désindustrialisation des pays de la zone atlantique ? Comment fait-on taire les lanceurs d’alerte, sommes-nous toujours en démocratie ou n’est-ce plus qu’un mot décoratif ? Quels sont les effets des déclarations vertueuses des politiciens libéraux qui jurent, main sur le cœur, de lutter contre l’évasion fiscale, notamment en Grèce, en France et au Canada ? Le capitalisme admet-il réellement la concurrence « libre et non faussée » ailleurs que dans les rapports rassurants des « think tanks » à destination des médias et du grand public ? Dans quelle mesure le contribuable lambda – vous et moi – subventionnons le secteur privé ? Comment ledit secteur privé arrive-t-il à générer des profits à partir d’entreprises typiquement étatiques comme les écoles, les routes et les ponts ? Quelle proportion des richesses mondiales est cachée dans les paradis fiscaux ? C’est toute la face cachée de la corruption financière internationale qui va défiler devant vos yeux avec ce documentaire primé… et cette toile d’araignée englobe le Québec et le Canada au même titre que de multiples autres pays.
C'est en 1319 qu'une charte signée par le roi Édouard II consacre l'autonomie de la Cité et le rôle prépondérant des guildes (plus tard « vénérables compagnies ») dans son administration. Depuis la monarchie a toujours respecter le traité. N'ayant pas de compte à rendre à l'Angleterre ou à la monarchie, son parlement délègue un ambassadeur au Parlement de Westminster. Le territoire ne se confond pas avec le « Greater London ». La City se nomme aussi le « Square mile », c’est un statut sui generis. Une ville dans la ville, administrée par la City of London Corporation. Elle dispose d’une juridiction et d’une police propres, gère les écoles, le ramassage des ordures… pour les 8 000 habitants du périmètre et les 24 000 entreprises qui y sont implantées. Élections: Le droit de vote et les électeurs sont uniquement dévolus aux représentants de guildes et corporations de métiers. En 2019 il y en a toujours plus de 100 (nommés "liveries": de maçons, menuisiers, électriciens, actuaires, avocats, médecins, tisserand, courtiers financiers, etc.). De différentes grosseurs et structures elles partagent le même objectif: appuyer le commerce, l'éducation, la charité et le compagnonnage, et travaillent dans le meilleur intérêt de la communauté où elles œuvrent. À tous les ans elles élisent le "Sheriff de la City", confirment l'élection du "Maire Lord" et jouent un rôle proéminent dans les événements de la City. Ni la capitale de l'Angleterre qui se nomme Londres, ni Chambre des Lords pas plus que la reine n'ont à redire sur les agissements de la City. Un paradis fiscal à l'intérieur de l'Angleterre.
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