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 400 
000 $ pour couvrir 25 millions $  | 
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												L’ex-financier montréalais bien en vue 
											
												Dr Hans Black,, 
												reconnu coupable de fraude aux 
												États-Unis, a réussi à échapper 
												à la faillite au Québec en 
												offrant 400 000 $ à ses 
												créanciers sur des dettes 
												totales de 25 millions $.  
											
												
												
												«C’était ça ou on n’avait 
												rien du tout», a commenté, 
												dépité, Me Marc-André Blain, 
												l’avocat qui représente des 
												investisseurs dans la firme de 
												Black, Interinvest, à la sortie 
												de l’assemblée des créanciers 
												tenue le 19 avril 2016.  
											
												
												
												Hans Black, 63 ans, a déclaré en 
												août être insolvable après le 
												dépôt d’une poursuite civile 
												pour fraude contre lui aux 
												États-Unis. 
												
												
												Selon un dossier de cour, il 
												aurait mené jusqu’à la fin de 
												2013 un train de vie somptueux,
												«beau temps mauvais temps», 
												utilisant les services d’un 
												chauffeur privé à temps plein et 
												voyageant au moins une fois par 
												mois dans des hôtels 5 étoiles 
												en Europe et aux États-Unis.  
											
												
												
												«Il y a un investisseur qui 
												perd 10 millions à lui tout 
												seul. Il va recevoir un chèque 
												de 160 000 $ et c’est tout», 
												a déploré Me Blain.  
										
												
												
												« Si c’était à refaire... »  
											
												
												
												Me Blain a dit toujours 
												suspecter Black de cacher de 
												l’argent à l’étranger.   
												«On n’a pas été capables de 
												le démontrer, mais ça ne veut 
												pas dire que ce n’est pas le 
												cas», a-t-il dit.  
											
												
												
												Selon lui, ses propres clients 
												s’en tirent le mieux parce 
												qu’ils ont mis des hypothèques 
												sur des propriétés somptueuses 
												de Black à Mont-Tremblant et à 
												Westmount.   «On va 
												essayer de les vendre. Si 
												c’était à refaire, ce dossier-là 
												aurait dû être enquêté au 
												criminel», a-t-il dit.  
											
												
												
												L’avocat de Black, Me Neil 
												Stein, a demandé au syndic de 
												faire exclure le journaliste du 
												Bureau d’enquête de QMI de la 
												salle du Bureau du surintendant 
												des faillites où se tenait 
												l’assemblée.   Il a 
												ensuite tout fait pour empêcher 
												notre photographe de prendre des 
												photos de son client, à la 
												sortie de la salle.  
											
											
												
												
												Jusqu’au printemps 2015, Hans 
												Black frayait avec le gratin 
												financier montréalais. Il 
												siégeait même au conseil 
												d’administration de l’Orchestre 
												symphonique de Montréal.  
											
												
												
												L’ex-ministre libéral des 
												Finances
												
												Yves Séguin a déjà travaillé 
												pour lui et l’actuel premier 
												ministre Philippe Couillard a 
												présidé le conseil 
												d’administration de la compagnie 
												Amorfix Life Sciences de 2010 à 
												2012 après y avoir été invité 
												par Black. Celui-ci a d’ailleurs 
												déjà décrit en entrevue M. 
												Couillard comme «un bon ami».  
											
												
												
												Les Américains ont engagé une 
												procédure civile pour fraude en 
												mars 2015 impliquant notamment 
												la vente d’actions d’Amorfix et 
												un conflit d’intérêts de Black 
												avec cette entreprise. Il a été 
												reconnu coupable par défaut en 
												décembre.  
											
												
												
												Selon le procureur représentant 
												l'État du New-Hampshire 
												Eric Forcier, la procédure 
												avec ses créanciers ne libère 
												pas Black des amendes de 706 000 
												$ US auxquelles il a été 
												condamné aux États-Unis. 
												
													
														
															
															
																
																	
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L’avocat de Black, Me Neil Stein, a fait obstruction au photographe de l'Agence de presse QMI pour qu’elle ne prenne pas de photos de Hans Black utilisant même sa mallette 
pour taper contre son appareil  | 
																	 
																 
															 
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Le 20 avril 2016 nous apprenons que L’ex-financier montréalais bien en vue Hans Black, reconnu coupable de fraude aux États-Unis, a réussi à échapper à la faillite au Québec 
en offrant 400 000 $ à ses créanciers sur des dettes totales de 25 millions $. 
 
Le 26 février 2016, nous apprenons que l'homme d'affaires offre des miettes pour se dégager de ses dettes. 
 
 
Le 3 octobre 2015, le Montréalais Dr Hans Peter Black est reconnu coupable au New Hampshire pour une fraude boursière où il aurait dissimulé un conflit d’intérêts important avec Amorfix, une entreprise qui a eu à la tête de son conseil 
d’administration l’actuel premier ministre du Québec, Philippe Couillard. 
Un bon ami du Dr Couillard tel qu'il l'affirme lui-même, le Dr Black, président de la firme d'investissement Interinvest, était à nouveau poursuivi.  Cette fois, c'était par la 
Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis.  
De plus il 
fait l'objet de poursuites civiles et d'une enquête criminelle aux Bermudes.  Il aurait notamment détourné six millions de dollars d'une cliente.  L'homme est bien connu de la Haute autorité financière du Québec ayant 
payé des amendes à répétition pour avoir ignoré volontairement les règles à suivre au Québec.  Aujourd'hui il est banni par les instances des autorités financières de la province de Québec au Canada et de l'État du 
New Hampshire aux États-Unis.  
Mais l'éthique de monsieur lui fait dire qu'il ne veut plus faire d'affaires au Québec, nous sommes trop tatillons.  Ci-dessous un portrait sommaire du gestionnaire de 
fortunes du 1% des riches qui souhaitent s'en mettre encore plus dans les goussets.  Qu'est-ce que le bon Dr Couillard est encore allé faire dans cette galère?   Son expérience avec Arthur-T. Porter n'était pas 
assez stimulante?         - JosPublic 
 
L’ancien financier montréalais bien en vue Hans Black, reconnu coupable de fraude en décembre et endetté de 25 millions $, offre des miettes à ses créanciers qui le soupçonnent maintenant de cacher de l’argent dans des paradis fiscaux. 
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 Hans Black s’est retourné durant l’assemblée pour regarder l’avocat Marc-André Blain qui représente des créanciers allemands.  | 
 
 
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Le 25 février 2016, Black participait à l’assemblée générale de ses créanciers qui risquent de perdre des millions dans sa faillite personnelle.  
«Je ne veux pas voir de journaliste ici», a dit Hans Black au syndic qui présidait l’assemblée, visiblement en colère en apercevant les journalistes de QMI dans la salle du Bureau du surintendant des faillites du Canada, au centre-ville de Montréal.  
Black a annoncé son intention, en août 2015, de déclarer une faillite de 25,7 millions $.  
Si jamais sa proposition est acceptée par les créanciers, il s’agirait d’une des plus grosses, sinon la plus grosse faillite personnelle de l'année 2015 au Québec.  
Les montants dus à certains créanciers pourraient aussi faire de sa fraude l’une des plus importantes de l’histoire du Québec en termes de sommes perdues par des investisseurs individuels, selon l’avocat Marc-André Blain, qui représente des investisseurs allemands floués.  
L’assemblée des créanciers a été ajournée au 24 mars 2016, puisque Hans Black a annoncé son intention de bonifier sa proposition.  
On n’a pas voulu donner de détails sur les raisons du changement de dernière minute. Une partie de l’assemblée s’est d’ailleurs tenue à l’écart des médias.  
0,016 cent pour un dollar  
Dans sa proposition actuelle, Black propose de rembourser chaque créancier à hauteur de 0,016 cent pour chaque dollar de dette.  
Il offre donc de payer 400 000 $ sur des dettes totales de 25 millions $.  
Black dit n’être détenteur que de tableaux artistiques pour une valeur de 200 000 $.  
Une compagnie à numéro, contrôlée par des industriels allemands, figure au rang des créanciers pour 8,9 millions $.  
L’avocat qui représente cette compagnie, Me Marc-André Blain, a demandé à Hans Black comment il avait fait pour payer son vol Zurich-Montréal, qu’il a pris pour se rendre à cette réunion des actionnaires?   Hans Black a admis avoir payé en argent comptant le vol.   L’argent provenait de sa mère, a-t-il dit, chez qui il a dit vivre.  
Questionné sur des objets de valeur qui auraient disparu de son domaine de Mont-Tremblant, il a ajouté que de nombreux vols expliquaient pourquoi il n’y restait presque rien.  
Black a aussi été interrogé au sujet d’une mystérieuse compagnie établie à Monaco – un paradis fiscal – du nom de Mitsui Trading, qui a été représentée par l’avocat de Black, Neil Stein, et qui a fait un prêt à Black.  
«Avez-vous des actifs aux Bermudes, à Monte-Carlo, en Allemagne?» a demandé Me Blain. 
| 
« | 
 
La saga continue et le bon Dr Couillard semble l'avoir échappé belle! 
                                                           
          - JosPublic  | 
» | 
 
 
 
										
											
												
												
												Le 3 octobre 
												2015 le New Hampshire Bureau of 
												Securities Regulation a obtenu 
												un jugement qui force Black et 
												sa firme Interinvest à payer 
												plus d’un million de dollars 
												(706 000 $ US) en restitution à 
												des clients, en rachat d’actions 
												vendues illégalement, en 
												remboursement de frais excessifs 
												et en amendes à payer aux 
												autorités. 
												
												
												Black est aussi 
												banni à vie de la
												
												possibilité d’obtenir un 
												permis pour vendre des actions 
												au New Hampshire. Il ne s’est 
												jamais présenté à son procès et 
												n’a contesté aucune des 
												allégations contre lui.  Il 
												avait jusqu'au 3 novembre 2015 
												pour se faire entendre.
												
												( 05 ) 
												
												
												Hans Black a 
												longtemps été un Montréalais 
												bien en vue: Il a été membre du 
												conseil d’administration de 
												l’Orchestre symphonique de 
												Montréal jusqu’à ses récents 
												déboires. 
												
												
												C’est lui, entre 
												autres, qui avait convaincu 
												le dr. Philippe Couillard de se joindre 
												au conseil d’administration 
												d’Amorfix.  Interinvest 
												comptait même dans ses rangs, à 
												une certaine époque, 
												l’ex-ministre des Finances du 
												Québec Yves Séguin. 
												
												
												
												Le New Hampshire 
												a donc obtenu un jugement par 
												défaut contre Black. 
												
												
												«Interinvest 
												et Black se sont engagés dans un 
												stratagème pour frauder des 
												résidants du New Hampshire», 
												affirment les procureurs dans un 
												communiqué.  «Interinvest 
												et Black ont manqué de dévoiler 
												un conflit d’intérêts matériel 
												dans la rémunération provenant 
												de compagnies dans lesquelles 
												les fonds de clients étaient 
												investis», poursuivent-ils. 
												
												
												
												Paiements 
												irréguliers 
												
												
												Une des 
												compagnies où Black a été 
												rémunéré à l’insu de ses clients 
												est la compagnie Amorfix Life 
												Sciences, selon les allégations 
												des autorités américaines. 
												
												
												Selon une 
												déclaration sous serment de 
												Black, des paiements de 30 000 à 
												40 000 $ US, présentés comme des 
												remboursements de dépenses, 
												auraient été faits entre 2009 et 
												2014 par Amorfix à Black sans 
												que les clients de Black, à qui 
												il vendait du Amorfix, soient au 
												courant. Il s’agissait ni plus 
												ni moins que d’une rémunération 
												déguisée, selon la poursuite. 
												
												
												Philippe 
												Couillard, actuel premier 
												ministre du Québec, a été 
												président du CA d’Amorfix de 
												2010 à 2012. Il a aussi été 
												membre des comités d’audit, de 
												rémunération, de gouvernance et 
												des finances de l’entreprise. 
												
												
												À l’époque, des 
												articles dans La Presse et The 
												Gazette et un reportage de 
												l’émission Enquête de 
												Radio-Canada remettaient 
												pourtant déjà en question la 
												probité de Black. 
												
												
												
												Penny stocks non 
												conformes 
												
												
												Les procureurs 
												disent aussi que Black a omis de 
												dévoiler les nombreuses 
												poursuites et sanctions 
												réglementaires contre lui.  
												Il a recommandé l’acquisition 
												d’actions non appropriées (dont 
												celle d’Amorfix).  Il n’a 
												pas bien fait état des frais 
												qu’il réclamait pour ses 
												conseils.  Et il a vendu 
												des penny stocks hautement 
												risqués dont la vente au New 
												Hampshire n’était pas autorisée. 
												
												
												Le procureur 
												Adrian LaRochelle a eu des mots 
												très durs envers Black.  «Comme 
												conseiller, Black avait le 
												devoir de veiller à l’intérêt de 
												ses clients, mais il a plutôt 
												choisi de les exploiter», 
												a-t-il dit. 
												
												
												«Pendant 
												qu’il achetait plusieurs penny 
												stocks hautement risqués dans le 
												compte de ses clients, (il) a 
												reçu plus d’un million $ US de 
												ces mêmes compagnies sans 
												divulguer cet arrangement.  
												En tant que fiduciaire de ses 
												clients, (il) se devait de 
												dévoiler ces conflits d’intérêts 
												sérieux, mais a manqué à ce 
												devoir», a aussi affirmé le 
												procureur Eric Forcier. 
												
												
												
												Les Américains 
												veulent scruter des comptes au 
												Québec 
												
												
												La Securities 
												and Exchange Commission (SEC) 
												veut avoir accès aux comptes de 
												clients de Black au Québec.  
												La Cour a demandé que la SEC 
												réclame un jugement par défaut 
												contre Black d’ici mars 2016. 
												
												
												Les clients de 
												Black avaient des comptes à la 
												banque privée suisse Pictet (qui 
												a un bureau à Montréal) et à la 
												Banque Nationale, selon des 
												documents consultés par notre 
												Bureau d’enquête. 
												
												
												La SEC s’est 
												adressée à la Cour supérieure du 
												Québec en décembre pour forcer 
												ces banques à lui fournir de 
												l’information sur ces comptes. 
												«Avec cette information, la 
												(SEC) pourra calculer (les) 
												frais illicites soutirés aux 
												clients (de Black)», dit la 
												SEC. 
												
												
												
												Stratagème 
												frauduleux 
												
												
												Selon les 
												allégations de la SEC, formulées 
												en juin 2015, Hans Black 
												«était responsable (de 2008 à 
												2013) de la vaste majorité des 
												investissements faits dans 
												Amorfix» et «rendait 
												compte au conseil 
												d’administration (d’Amorfix) des 
												progrès réalisés dans cette 
												stratégie» donc au Dr 
												Philippe Couillard. 
												
												
												Il a fait 
												investir 1 million $ US à ses 
												clients dans Amorfix pendant 
												cette période. «Hans Black et 
												Interinvest ont sciemment 
												investi l’argent de clients dans 
												(Amorfix et trois autres penny 
												stocks) sans révéler un conflit 
												d’intérêts matériel aux clients 
												d’Interinvest», dit la SEC. 
									
									
										
										
										«Les paiements que 
										Zurmont (une firme de Black) a 
										obtenus de Tyhee, Wi2Wi et Amorfix 
										servaient principalement à rembourser 
										des dépenses pour des voyages et des 
										repas somptueux consommés lors de plus 
										de 80 voyages d'affaires», dit la 
										SEC.      
									
										
										
										La SEC souligne que sur 
										les dix-sept millions investis, douze millions $ 
										se sont littéralement évaporés. Aucun 
										des penny stocks n'était rentable et 
										leur valeur s'est effondrée.   
										  
									
										
										
										La fraude est d'autant 
										plus sérieuse, selon la SEC, que Black 
										aurait menti à ses clients et aurait 
										sciemment ignoré les instructions qu'ils 
										lui avaient données.  Des investisseurs de Black lui avaient 
										dit vouloir placer leur argent dans des 
										placements sûrs et conservateurs.
										
									  
												
												
												La SEC dit avoir 
												retracé un paiement non divulgué
												«d’au moins 20 000 $» 
												d’Amorfix à une firme de Black 
												en janvier 2014 qui aurait servi 
												à financer un train de vie 
												somptueux de voyages et de repas 
												de luxe.  
											 
											
										
										
									
									
									
										
											| 
											 | 
											
											 
											
											
Le Dr Hans Black, un important gestionnaire 
de portefeuilles montréalais président de la firme d'investissement Interinvest, fait l'objet de poursuites civiles et d'une enquête criminelle aux Bermudes.  
											 | 
										 
									 
									
											
Interinvest, une entreprise de gestion de portefeuilles dont le siège social se trouve au centre-ville de Montréal, a des bureaux dans quatre pays. Elle fait surtout affaires avec de riches clients 
étrangers. Ses actifs dépasseraient les deux milliards de dollars. 
											 
									
									
Sur le site d'Interinvest, le Dr Black se présente comme un conseiller financier chevronné, consulté régulièrement par la prestigieuse émission Nightly Business Report, l'International Herald Tribune
et le Financial Times. Il est également membre du conseil d'administration de 
l'Institut de cardiologie et de l'Orchestre symphonique de Montréal. 
									
									
									
									Bureaux d'Interinvest à Montréal
									 
									
									
En 2008, M. Black a été poursuivi aux Bermudes par une cliente d'origine suisse, Regula Dobie, qui voulait récupérer une somme de 6 millions de dollars qu'elle lui avait confiée. 
									 
									
									
									
En juin 2014, un tribunal civil des Bermudes a donné raison à Mme Dobie. Selon le juge, M. Black a commis un détournement de fonds. Il avait promis à sa cliente de placer son argent dans un 
des fonds d'investissement d'Interinvest aux Bermudes. Mais les 6 millions de dollars ont plutôt été détournés sans son consentement vers une entreprise 
californienne, Wi2Wi
									
									
									
( 01 ), dont M. Black est président du conseil d'administration.   
									
Après le jugement, la cliente s'est plainte au service de police des Bermudes, qui a décidé de faire enquête. 
									 
									
									
Pour l'instant, aucune accusation criminelle n'a été portée contre M. Black, qui a refusé d'accorder une entrevue à Radio-Canada.  
									
									
Mais les problèmes de M. Black avec la justice ne s'arrêtent pas là. En 2008, un autre client d'origine suisse a déposé une poursuite contre lui, cette fois-ci à Montréal. La poursuite concerne une 
histoire similaire à celle de Mme Dobie, impliquant la même compagnie californienne et le même genre d'agissements.  
									
									
Il était un conseiller financier dûment accrédité par l'Autorité des marchés financiers
du Québec et a également été condamné en 2008 par l'AMF à verser une amende de 26 000 $. On lui reproche de ne pas avoir déclaré qu'il faisait l'objet de trois poursuites différentes, dont deux concernant des 
emprunts de 7 millions et 2 millions de dollars. 
									 
									
									
									
UN «GROS» TRAIN DE VIE MALGRÉ SES PROBLÈMES 
										
											
												| 
									 
									
Malgré ses ennuis financiers étayés dans plusieurs documents de cour, Hans Black a mené un grand train de vie au cours des dernières années.  
									
									
Sa luxueuse maison, située dans une des plus belles rues de Westmount (la photo de fond d'écran de ce dossier), fait l’objet d’un préavis de vente sous contrôle 
de justice depuis juin 2013 pour 3,7 M$. 
									
									
									Des résidences à 
									St-Rémi d’Amherst, près de 
									Mont-Tremblant, et à 
									Lugano, en 
									Suisse, sont aussi grevées d’hypothèques légales 
contre lui. 
									
									
									La maison de 
									Westmount contenait une 
impressionnante cave à vin de 300 bouteilles de grands crus. Il possède plusieurs œuvres d’art de grands maîtres, dont les peintres Georges Braque, 
									Victor Vasarely
									et 
Diego Rivera. Des 
vases grecs anciens, une épée étrusque, des sculptures, des chandeliers et de l’argenterie ont aussi été saisis.  | 
												
												
													
														
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															Janet and Hans Black avec Christina Scheppelman 
															
															Publié dans Salvatore Licitra Reception en Juin 
															2007  | 
														 
													 
												 
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Sa Rolls-Royce 1974 jaune décapotable a également été saisie par un huissier. Il aurait utilisé une Lamborghini, deux Rolls-Royce, plusieurs Mercedes et Range Rover récemment. 
									
Selon un dossier de cour, Hans Black aurait mené jusqu’à la fin de 2013 un train de vie somptueux, «beau temps mauvais temps», utilisant les services d’un chauffeur privé à temps plein et voyageant 
au moins une fois par mois dans des hôtels 5 étoiles en Europe et aux États-Unis.  
									
										
										
											
											
											Selon la banque de donnée de 
											"Offshore leaks", Hans Peter Black 
											est nommé en tant que membre du 
											conseil d'administration de la 
											compagnie
											
											Black Sea Profits Ltd. et 
											enregistré le 2 août 2000 sous une 
											juridiction non dévoilée.  
											(l'information couvre les années 
											2000 à 2010)  
										
											
											
											L'intermédiaire se nomme Sabourin 
											and Sun inc..  
										
											
											
											L'adresse de la compagnie au fichier 
											: Sabourin and Sun Inc. 3080 Younge 
											Street Suite 4064 Toronto Ontarion 
											M4N 2N1 Canada.  
											 
											Information publié le 21 septembre 
											2016 
											
										 
										
											
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												Il y a toujours moyen de ne rien voir  | 
												  | 
											 
										  
									
										
											
											
												
													
														
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Dr Philippe Couillard
( 02 ), chef du Parti Libéral du Québec et Premier ministre du Québec en 2015  | 
													 
												 
											 
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										«Bon ami» de Couillard 
										
											
												| 
												
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												Entre son départ du Parti Libéral du Québec
												
PLQ et son retour, Dr Philippe Couillard a siégé au conseil d'administration d'Amorfix de 2009 à 2012. Joint par l'Agence de presse QMI, Black s’est décrit comme un «bon ami» de Philippe Couillard.  
												 
												
												
Il a dit que la poursuite au New Hampshire était remplie de faussetés et que Philippe Couillard «était au courant des vrais faits». À la question de savoir s’il était un bon 
ami de Hans Black, Philipe Couillard a écrit au journaliste de l'agence QMI qu’il l’avait connu au Conseil d'administration d’Amorfix et dans quelques rencontres sociales. Il n’a pas affirmé ni nié être un ami intime. 
												 | 
											 
										 
										
										
										Dr Hans Peter Black 
										
										
La société de Hans Black, Interinvest Global Asset Management, est le plus grand actionnaire d’Amorfix, avec 15,5 % des actions en circulation. Interinvest a augmenté sa participation dans Amorfix 
à plus de 10 % de toutes les actions de l’entreprise en août 2010, le mois même où M. Couillard est devenu président du conseil. 
										
										
											
												
													|   | 
													
													 
													
													Évolution 
													et grandes lignes des transactions 
													concernant Amorfix et Interinvest Gobal Asset Management 
													et a quel moment se situe l'implication du Dr Philippe Couillard  | 
													  | 
												 
											  
										
										
											
												
													| 
													 
													
													
													Novembre 2004
													  | 
													
													 
													
poursuite, Cour supérieure. Une investisseuse allemande, Dorothea Lang, poursuit Intercoinvest, une société détenue par la mère de Hans Black. Elle lui reproche d’avoir détourné 2 M$ des 
fonds qu’elle lui a confiés. En 2007, Intercoinvest accepte de rembourser.   | 
												 
												
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													Février 2006  | 
													
													 
													
poursuite, Cour supérieure. La succession d’un investisseur allemand, Reinhard Waibel, reproche à Hans Black et sa mère d’avoir détourné 7,3 M$ de ses fonds dans les coffres d’Intercoinvest. 
En 2012, l’homme d’affaires accepte de rembourser la somme, mais rate des paiements à l’automne 2013 et en juillet 2014.  | 
												 
												
													| 
													 
													
													Novembre 2006  | 
													
													 
													
													Hans Black entre au conseil d’administration de la compagnie Amorfix.  | 
												 
												
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													Juillet 2007  | 
													
													 
													
													Amorfix fait son entrée à la Bourse de Toronto.  | 
												 
												
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									Novembre 2007  | 
													
									 
									
									L'AMF intente une mesure réglementaire contre Interinvest alléguant plusieurs violations;  | 
												 
												
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													Mars 2008  | 
													
													 
procédure de l’AMF. L’Autorité des marchés financiers (AMF) intente une procédure contre Interinvest Canada, une société d’investissement de Hans Black. Elle lui reproche de ne pas avoir 
maintenu le fonds de roulement minimal de 35 000 $ et ne pas lui avoir déclaré ce manquement.  | 
												 
												
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													Juillet 2008
													  | 
													
													 
													
poursuite, Cour supérieure. Un Suisse, Rolf Herzog, intente une poursuite de 2,2 M$ US contre Interinvest pour malversation et investissements illégaux. Il tente de récupérer son argent, 
détourné dans une compagnie californienne, Wi2Wi, dont Hans Black préside le conseil d’administration. Les fonds ont transité par une filiale d’Interinvest aux Bermudes, après être passés par Gibraltar, un autre paradis fiscal.  | 
												 
												
													| 
													 
													
													
													Juillet 2008  | 
													
													 
													
La compagnie Interinvest de Hans Black a publié un communiqué de presse hier pour soutenir que l’investisseur américain à l’origine de la poursuite au New Hampshire s’était déjà présenté au poste de 
gouverneur de l’État et qu’il avait fait des gains importants comme client d’Interinvest.
													  | 
												 
												
													| 
													 
													
													
													Septembre 2008  | 
													
													 
													
amende de l’AMF. L’AMF impose une amende de 26 000 $ à Hans Black pour avoir omis de déclarer trois poursuites contre lui. 
poursuite de 6 M$ d’une investisseuse du Kenya contre Black pour investissements illégaux aux Bermudes;  | 
 
													| 
													 
													
													2009  | 
													
													 
													
le spéculateur financier montréalais Dr Hans Peter Black 
invite Dr Philippe Couillard à siéger au conseil d'administration d'une de ses compagnies.  | 
												 
												
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													Juin 2009 
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jugement aux Bermudes. Un tribunal
 de ce paradis fiscal donne raison à une citoyenne kenyane, Regula Dobie, qui reproche à Hans Black d’avoir détourné ses 6 M$, toujours dans l’entreprise Wi2Wi. Hans Black porte le jugement en appel. 
( 04 )  | 
												 
												
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Octobre 2009   | 
													
													 
													
Philippe Couillard est nommé au conseil d'administration d'Amorfix.
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													Novembre 2009  | 
													
													 
													
article de la Gazette. Le quotidien rapporte qu’une enquête criminelle est recommandée sur Hans Black aux Bermudes.  | 
												 
												
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													Novembre 2009  | 
													
													 
													
amende de l’AMF. L’AMF impose une amende de 41 260 $ à Hans Black pour ne pas avoir maintenu un fonds de roulement minimal de 35 000 $ et ne pas lui avoir déclaré ce 
manquement.  | 
												 
												
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													Novembre 2009  | 
													
									
										
											
												
													
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Il faut le croire: le bon Dr Couillard n'en savait presque rien et c'est presque faux.  
													
														
														
Novembre 2009 :reportage d’Enquête à Radio-Canada. Un segment de l’émission Enquête à Radio-Canada traite des différentes fraudes reprochées à Hans Black, 
dont l’enquête criminelle pour fraude aux Bermudes, qui n’a cependant pas mené à des accusations. M. Couillard a admis hier avoir été informé du contenu de ce reportage.  
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													Août 2010  | 
													
													 
article de La Presse. Le quotidien fait état des efforts de Regula Dobie pour saisir une forêt appartenant à Hans Black, après l’échec de son appel aux Bermudes.  | 
												 
												
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													Août 2010  | 
													
									
										
											
												
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												Août 2010 sur invitation de Hans Peter Black, le Dr Philippe Couillard devient président du conseil d'Amorfix; 
												
												
												Dr Couillard 
												affirme ne rien savoir 
												de l'histoire du financier, 
												enfin il change sa version et 
												dit qu'il en savait assez pour 
												poser une question lors d'une 
												réunion d'un conseil 
												d'administration, nous dit-il 
												en avril 2015.  | 
											 
										  
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													2010 à 2012  | 
													
													 
													
													M. Couillard était président du 
												Conseil d'administration d'Amorfix où siégeait Hans Black.  | 
												 
												
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													Mai 2010  | 
													
													 
													
													poursuite, Cour 
												supérieure.
Ramzi 
Mahmoud Al-Harayeri , coactionnaire de Wi2Wi, intente un recours en dommages de 4 M$ contre Hans Black. Il lui reproche de l’avoir empêché de liquider des actions et des options de la compagnie.  | 
												 
												
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													Octobre 2010  | 
													
													 
									
									Interinvest informe l'AMF qu'il préfère payer une amende plutôt que de produire ses états financiers;  | 
												 
												
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													Juillet 2011  | 
													
													 
													
													l’AMF révoque le permis. Interinvest ne peut plus vendre de produits financiers au Québec.  | 
												 
												
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													Août 2012  | 
													
													 
													
													amende de l’AMF. Une amende de 35 000 $ est imposée à Interinvest pour avoir refusé de lui transmettre ses 
états financiers de l’année se terminant le 30 juin 2010.  | 
												 
												
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									Octobre 2012 
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Départ de Philippe Couillard du conseil d’administration. Hans Black le remercie personnellement dans un 
									communiqué;  | 
												 
												
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													20 Août 2014  | 
													
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													16 avril 2015  | 
													
													 
													
													
													Au sein du Conseil d'administration de l’OSM 
													
													
													Black est un médecin de formation diplômé de l’Université McGill bien connu dans le gratin montréalais. Encore à ce jour, 
il siège au conseil d’administration de l’Orchestre symphonique de Montréal 
													(OSM). 
La porte-parole a dit ne pas être au courant de la poursuite pour fraude déposée contre Black. Le lendemain des questions de l'Agence de presse QMI, sans 
tambour ni trompette, l’Orchestre symphonique de Montréal vient de retirer Hans Black de la liste des membres de son conseil d’administration.
L’institution n’a pas statué sur son sort. «On est en consultations, dit la porte-parole. Dans les circonstances, on a retiré le nom en attendant.»
													Source JdM le 16 avril 2015 
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													Mars 2015  | 
													
													 
													
													accusé d’avoir 
												détourné des dizaines de 
												milliers de dollars des 
												actionnaires de l’entreprise, 
												donc sous le nez de M. 
												Couillard.  | 
												 
												
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													16 mars 2015  | 
													
													 
													
													Amorfix Board authorizes exploration of strategic alternatives (en langage 
ordinaire, la compagnie ne vaut plus rien et doit fermer ses portes)  - 
Communiqué de presse d'Amorfix  | 
												 
												
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													8 avril 2015  | 
													
													 
													
													Amorfix Completes Optimization of Alzheimer's Disease Diagnostic and Seeks 
Strategic Partner for Development and Commercialization of the Assay 
(L'entreprise cherche un partenaire financier) - Communiqué de presse de Amorfix  | 
												 
												
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													23 avril 2015  | 
													
													 
													
													Amorfix Closed Secured Bridge Loan (prêt de transition de 40 000$ d'ici à ce 
que la compagnie trouve 1 million 200 $ US pour relancer la compagnie). - Communiqué de presse de Amorfix  | 
												 
												
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													Printemps 2015  | 
													
													 
													
													Déménagement 
													à San Francisco printemps 2015 - Amorfix announces move to San Francisco - Sur 
Biotechnology Focus  | 
												 
												  
										
											
												
													
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														Le 15 avril 2015, 
										le premier ministre du Québec, Dr 
										Philippe Couillard jure qu’il n’avait «ni 
										indice ni raison de penser» que Hans 
										Peter Black avait commis des 
										irrégularités avant de siéger avec lui 
										au conseil d’administration d’Amorfix.
										Une simple recherche dans Google et au 
										Palais de justice lui aurait pourtant 
										permis d’apprendre beaucoup de choses 
										sur son collègue.  
													 | 
												 
											 
										 
									 
									
										
										
										En 2009, 
											M. Black avait divers démêlés avec 
											l’Autorité des marchés financiers, 
											ce qui a entraîné, en 2011, la 
											révocation du permis d’Interinvest. 
											M. Couillard a fourni cette semaine 
											une réponse à la Gérald Tremblay : 
											il n’était pas au courant.  
									
										
										
										D’après ce qu’on 
											peut constater, M. Black aurait 
											vendu des titres risqués de sociétés 
											naissantes, comme Amorfix, à des 
											épargnants qui souhaitaient obtenir 
											des placements plus sûrs. C’étaient 
											de surcroît des sociétés dont le 
											financier était actionnaire. Il n’y 
											a toutefois aucun lien entre 
											M. Couillard et Interinvest.
										
										 
											
												
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													17 juin 2015  | 
													
													 
													
la Securities and Exchange Commission
(SEC) vient de déposer de nouvelles accusations élargies de fraude contre le gestionnaire de portefeuilles montréalais Hans Black.    | 
												 
											 
										 
									 
									
										
											
												
													
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													25 août 2015  | 
													
													 
													
													Black a annoncé son 
													intention, en août 2015, de 
													déclarer une faillite de 
													25,7 millions $.  | 
													 
												 
											 
											
												
													
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													3 octobre 2015, Applicable au 30 novembre 2015  | 
													
													 
													
													
Le New Hampshire Bureau of Securities Regulation a obtenu un jugement qui force Black et sa firme Interinvest à payer 
plus d’un million de dollars (706 000 $ US) en restitution à des clients, en rachat d’actions vendues illégalement, en remboursement de frais excessifs et en amendes à payer aux 
autorités.  Black est aussi banni à vie de la possibilité d’obtenir un permis pour vendre des actions au New Hampshire.  | 
													 
													
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													25 février 2016  | 
													
													 
													
													
Endetté de 25 millions $, il offre 400 000 $ (0,16 cents du $) des miettes à ses créanciers qui le soupçonnent maintenant de cacher de l’argent dans des paradis fiscaux.  | 
													 
													
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													20 avril 2016  | 
													
													 
													
													
													L’ex-financier montréalais 
													bien en vue Hans Black, 
													reconnu coupable de fraude 
													aux États-Unis, a réussi à 
													échapper à la faillite au 
													Québec en offrant 400 000 $ 
													à ses créanciers sur des 
													dettes totales de 25 
													millions $.  
													Selon le procureur américain 
													Eric Forcier, la procédure 
													avec ses créanciers ne 
													libère pas Black des amendes 
													de 706 000 $ US auxquelles 
													il a été condamné aux 
													États-Unis. Où prendra-t-il 
													l'argent ?  | 
													 
												 
											 
										 
									 
									
										
									
									
									
											
												
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													Le milieu de la 
											finance montréalais est un petit 
											monde. Un certain mystère entourait 
											le financier Hans Peter Black. « On 
											ne savait pas ce qu’il faisait », 
											signale Michel Nadeau, cet ancien 
											vice-président de la Caisse de dépôt 
											et placement du Québec qui est 
											aujourd’hui directeur général de 
											l’Institut sur la gouvernance. 
											« C’est un « wheeler and dealer haut 
											de gamme. »  | 
													
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										Manque 
											d’expérience?
  Une des premières tâches d’un 
											président de conseil 
											d’administration, c’est de savoir à 
											qui il a affaire au conseil et de 
											connaître de chacun les antécédents 
											qui pourraient nuire à la société. 
											Ne pas avoir procédé à une 
											vérification diligente dans le cas 
											de M. Black, « c’est un manque 
											d’expérience du monde des affaires » 
											de la part de M. Couillard, estime 
											Michel Nadeau. 
										
											
												
													| 
													 
													
													« En le nommant président du conseil, on achetait sa crédibilité
														», fait-il observer.
														Comme Hans 
											Peter Black était l’actionnaire 
											principal d’Amorfix, M. Couillard ne 
											pouvait l’éjecter du conseil ; c’est 
											lui qui aurait dû partir. Ce qu’il 
											n’a pas fait pour un motif qu’on ne 
											connaît pas mais qui relève sans 
											doute de l’intérêt pécuniaire.  | 
												 
											  
										
										
										Son association avec PCP n’a pas 
											permis à Philippe Couillard de faire 
											fortune — et ses quelques actions 
											d’Amorfix non plus —, comme le 
											montre le rapport sur ses avoirs et 
											ses revenus qu’il a rendu public 
											durant la campagne électorale. « Sa 
											carrière dans le secteur privé n’a 
											pas donné de résultats flamboyants, 
											constate Michel Nadeau. Il a 
											probablement réalisé que le monde 
											des affaires, c’est difficile. » 
									 
									
									
									
									
Selon la poursuite déposée en mars, Hans Peter Black aurait touché des dizaines de milliers de dollars en paiements de la compagnie Amorfix et de trois autres entreprises à actions de quelques sous (penny stock) (Wi2Wi, Tyhee Gold Corporation, Williams Creek Gold) sans jamais 
le divulguer à ses clients. 
									
									
Les paiements auraient été faits dans une autre compagnie de Black, Zurmont Research. Black dit, de son côté, qu’il s’agissait de remboursements de dépenses. 
									
									
On lui reproche aussi d’avoir caché à ses clients les poursuites et les amendes de l’AMF contre lui. 
									
									
									
									Valeurs presque nulles 
									
									
Les actions d’Amorfix sont considérées comme extrêmement risquées. Elles auraient été vendues en faisant fi du profil d’investisseurs des victimes présumées, qui s’étaient déclarées comme des 
investisseurs conservateurs et non sophistiqués qui épargnaient en vue de leur retraite. Une part disproportionnée de leur portefeuille a été placée dans ces penny stock qui ont ensuite perdu énormément de valeur. 
									
									
Une des entreprises à penny stock, Tyhee Gold, vient d’être bloquée par la British Columbia Securities Commission (BCSC) pour des états financiers non divulgués. Une autre, Wi2wi, est déclarée sans 
valeur dans un document de 2010. Quant à Amorfix, sa valeur s’est effondrée à presque zéro depuis 2009. La compagnie a avoué à la mi-mars avoir des problèmes de liquidités et explorer toutes les options pour assurer sa survie. 
									
									
									
									DES AMENDES DE L’AMF DÈS 2008 
									
										
											
												
												
													
														
															
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															 Sylvain Théberge de l’AMF  | 
														 
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Hans Black a préféré payer une amende de 35 000 $ à l’AMF en 2012 plutôt que de divulguer les états financiers réels de sa compagnie et le niveau de son fonds de roulement. 
												
												
												Le porte-parole de l’AMF, 
												Sylvain Théberge, 
dit que Black avait reçu des amendes de plusieurs dizaines de milliers de dollars de 2008 à 2011 en lien avec un déficit dans son fonds de roulement. 
Certaines de ces amendes ont été données avant l’entrée en poste de Philippe Couillard chez Amorfix. 
												
Depuis 2011, Black n’est plus autorisé à vendre des produits financiers au Québec parce qu’il n’a jamais voulu fournir les informations financières requises.  | 
											 
										  
									
									
Selon les sources de l'Agence QMI, le dossier de Hans Black est suivi de très près en ce moment par l’AMF. 
									
									
Ce n’est pas d’aujourd'hui que des soupçons planent sur les activités d’investissement de Hans Black. Divers médias avaient rapporté en 2008, 2009 et 2010 les poursuites de deux investisseurs suisses 
contre Black, qui disaient avoir été dépouillés par lui de plusieurs millions. 
									
									
Hans Peter Black, un coadministrateur avec M. Couillard, aurait fait perdre frauduleusement des centaines de milliers de dollars à de petits épargnants et à 
une église du New Hampshire en leur vendant notamment des actions d’Amorfix en situation de conflit d’intérêts. Une simple recherche Google avant son arrivée et pendant sa présidence aurait pourtant permis à Philippe Couillard d’apprendre 
que son «ami» et coadministrateur Hans Black avait déjà été condamné par l’Autorité des marchés financiers du Québec, en plus de faire l’objet de poursuites judiciaires bien médiatisées.
  Selon un dossier de cour, la présence de M. 
Black au conseil d’Amorfix et le contrôle qu’il exerçait sur l’entreprise lui auraient rapporté des «bénéfices substantiels et de la considération». 
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Eric Forcier, qui a de la famille au Québec, est l’avocat du New Hampshire Bureau of Securities Regulation
qui pilote la poursuite civile contre Hans Black et sa firme de gestion Interinvest. 
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Sources: Agence de presse QMI pour 
Québecor Inc.; 
Radio-Canada pour la
Société 
CBC/Radio-Canada. Nouvelle fuite révèle des secrets "offshore" aux
Bahamas  | 
 
Choix de photos, fusion de textes, mise en page, références et titrage par : JosPublic 
Mis à jour le le 21 septembre 2016  | 
 
 
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