Quand le physicien
						David Mendels  est rentré de voyages en 
						janvier 2020 et qu’il a vu grimper les taux de 
						contamination au Coronavirus Covid-19 en Asie, il a 
						compris vite que les tests sanguins individualisés 
						seraient un des enjeux et une des solutions du problème.
						
						
						Directeur 
						technique d’une entreprise française en développement –
						
						Xrapid-, spécialisée en intelligence artificielle et 
						microbiologie, forts de leur expérience avec les tests 
						pour la
						
						malaria, lui et ses collègues ont rapidement mis au 
						point un système infaillible pour mesurer la 
						fiabilité des tests Covid. 
						
						C’est ce qu’il 
						nous explique : « Le Covid est un virus trop petit 
						pour être vu en microscopie optique, mais quand est 
						arrivée la crise en France, on avait déjà deux ou trois 
						mois de retard sur les Chinois et les Coréens qui 
						avaient développé des tests de diagnostic rapide. »
						
						Se basant sur un 
						appel d’offres du ministère de la Défense pour aider à 
						vaincre l’épidémie, profitant du confinement, l’équipe 
						autour de David Mendels s’est mise au travail. 
						
						
						
						
						Après les choses 
						ont traîné un peu.  Mais face à la quantité de 
						laboratoires se mettant à fabriquer des tests dans un 
						but pas uniquement humanitaire, des médecins parisiens 
						de l’hôpital 
						du Kremlin-Bicêtre, missionnés par l’Institut 
						Pasteur, ont collaboré, leur envoyant 5 des 11 tests 
						représentant plus de 2 000 dispositifs à tester.
						
						Le marché du test 
						Covid vendu en pharmacie autour de 40/50 euros (78$ en 
						argent canadien)  et sur Internet entre 15 et 99 
						euros (154$  argent canadien)- est très lucratif.   
						Jusque-là, tout va bien.   C’est ensuite que 
						l’histoire défie l’entendement.
						
						Le ministère de la 
						Santé a homologué une liste de 23 tests le 20 mai 2020, 
						dont la plupart, selon les propres termes, du physicien 
						sont « tous pourris ».   Entendez par 
						là qu’ils peuvent diagnostiquer des personnes saines 
						comme étant malades du Covid.  Et plus grave, des 
						personnes malades, saines. 
						
						Sur les 11 
						tests sur lesquels a travaillé David Mendels, un seul a 
						franchi la barre de la fiabilité selon les critères 
						établis par la haute autorité de santé (HAS) 
						en matière de spécificité et de sensibilité.  
						Pourtant dans la liste finale, la plupart y compris les 
						pires, ont été homologués par le Ministère.  
						
						
						« Je ne suis 
						qu’un scientifique donc je ne sais pas s’il y a 
						malveillance ou incompétence derrière cela » 
						explique, sidéré, le docteur en physique « Mais quand 
						les résultats se perdent à plusieurs niveaux comme c’est 
						le cas ici, on est en droit de se poser la question de 
						ceux qui contrôlent les contrôleurs.  Et on est 
						également en droit de nous demander si tout s’est passé 
						de la sorte pour la gestion de la crise du Covid ? » 
						
						
							
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								Denis 
								Robert, journaliste : La réponse est 
								malheureusement oui.  Cet entretien révèle 
								un nouveau scandale de santé publique et montre 
								que, pour des raisons troubles, sans doute liées 
								au lobbying des labos, des tests -remboursés par 
								la sécurité sociale dont on savait qu’ils 
								n’étaient peu voire pas fiables, ont été mis en 
								vente.  Plus précisément, cela signifie que 
								des personnes qui pensent ne pas avoir le Covid 
								puisqu’elles ont été testées négatives l’ont 
								certainement…   | 
								
								
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