C'est principalement grâce à trois médecins en
conflits d'intérêts et le Parti Libéral
du Québec un ramassis d'affairistes à l'orée de la
psychopathie sociale que les
Dr Philippe Couillard,
ex-premier ministre,
Dr Gaétan Barrette et
Dr Yves Bolduc
respectivement ex-ministre de la Santé du Québec - que la
médecine est devenue une entreprise comme les autres. Vendre des
petits pois en canne et soigner la populace même combat. Des
cabinets de médecins, une ancienne profession libérale, de gens
respectés et
dédiés disait-on, transformés en société d’affaires comme rêve de
tous les exploiteurs patentés en compagnie.
ue ce soit
le syndicat des médecins ou le
Collège des médecin du Québec, dans la
pratique, ils sont là pour défendre les revenus et le statut
social de leurs membres et certainement pas
pour protéger la population. Trop d’histoires, présentées par
l'avocat des patients maître
Jean-Pierre Ménard, en font la preuve
et ne nous dévoilent que la pointe de l’iceberg de la
déliquescence.
Aujourd'hui pendant une consultation avec notre médecin de
famille, le bon docteur prend le téléphone pour régler des
détails administratifs de son bureau d’affaires, pendant que
nous poirotons assis devant lui, il gère son commerce et
facturera ce temps en double à la RAMQ. Du côté du
Ministère de la Santé, il y a une
pléthore de médecins qui ne pratiquent plus et une
armée de gestionnaires qui protègent la
profession et tentent d'implanter le système des lignes de
montage de Toyota.
Convaincus et convaincants ils et elles finissent pas influencer
les élus sur l'inévitabilité de ce système kafkaïen.
Pas entendu un politicien ni une
politicienne parler de l’introduction du salariat sur une plus
grande échelle depuis des lustres. Prendre soin pour le profit
est une contradiction à régler.
Outrés par les non-dits, les louvoiements, et les réponses en langue de bois utilisés par le gouvernement du Parti Libéral du Québec pour définancer notre Assurance publique de santé au
bénéfice de quelques profiteurs, de nombreux médecins, chercheurs et décideurs ont voulu faire connaître leur analyse de la situation et font circuler un texte qui clôt le bec aux ramancheurs qui
participent au système de santé du Québec que parce qu'ils et elles y cultivent leurs conflits d'intérêts...