|
 |
Pierre FORTIN
économiste |
|
|
|
Robert G EVANS
Économiste |
|
L'économiste Robert G Evans brise le mythe du coût des soins
de santé publics |
L’imagerie
médicale et les tests en laboratoire sont actuellement les
deux principales sources d’escalade des coûts. Quels en sont
les avantages? Personne ne le sait vraiment. Voilà ce dont
nous devons discuter au lieu de nous pencher sur des « choix
draconiens » visant à réduire le fardeau fiscal et à
rehausser les avantages des contribuables bien nantis et, ce
faisant, à ouvrir de nouveaux marchés pour les assureurs
privés. Les discours alarmistes sur la menace d’un « tsunami
gris » ne visent qu’à nous distraire des vrais enjeux |
|
|
|
Didier Truchot
Maître de
conférences en psychologie sociale à l'université de
Franche-Comté |
|
Un prof français en visite à
Gatineau n'est pas étonné des
problèmes en santé. Un système à
revoir en profondeur
|
Le professeur Truchot
déplore la réaction des
gouvernements qui, dit-il,
tendent à privatiser
davantage la santé au lieu
d'embaucher plus de
personnel infirmier. Selon
lui, cette solution ne fait
que creuser le fossé entre
les riches et les pauvres,
sans vraiment désengorger le
système. L'universitaire
français en a aussi contre
la tendance des
gouvernements à «trop
hiérarchiser» et à «changer
les structures trop
souvent». À son avis, l'État
ne fait qu'alourdir son
système sans donner plus de
services et les employés,
eux, se sentent toujours
plus loin des pôles de
décision
|
|
|
Combien vous coûte un médecin de famille? |
Une enquête
sur les coopératives de santé et les cliniques qui donnent
accès à des médecins de familles, moyennant paiement. Ces
frais servent à payer un abonnement à un médecin déjà
rémunéré par le système public. Un geste illégal autant de
la loi du Québec et de la loi Fédérale |
|
|
Sylvain JUTEAU
Citoyen de la région de la Mauricie |
|
Passer sous le bistouri indien |
En février 2010, Sylvain Juteau, a pris son courage à deux mains et a décidé d'aller
se faire opérer en Inde, après cinq années passées à
souffrir d'une hernie discale intraitable selon les
intervenants de la santé rencontrés au Québec. Cette expérience lui a ouvert les yeux sur un dur constat: la différence dans la rapidité des soins entre le réseau public québécois et les services offerts aux «touristes» médicaux est gigantesque. «En tant que contribuable et citoyen, ça m'a fait un choc.» |
|
|
Un médecin de famille... pour 340$ |
En pleine pénurie de médecins de famille, des cliniques privées offrent à des patients les services d'un médecin moyennant quelques centaines de dollars. Cette pratique, critiquée par le Collège des médecins, fait actuellement l'objet d'une enquête de la RAMQ
- Réplique par dr. Raynald RIOUX
"soyons réaliste" |
|
|
Bientôt une deuxième clinique privée à Québec |
Certains omnipraticiens effectuent de 10 à 12 consultations par heure. Ce rythme effréné décourage bien des médecins et pousse certains d'entre eux à réorienter leur carrière, analyse Marc Lacroix.
Réplique d'Alain Vadeboncoeur, vice-président de l'association Médecins québécois pour le régime public.
Les sophismes du docteur Lacroix |
|
|
Clinique privé à
Montréal |
|
Des sociétés d’État envoient leurs dirigeants dans des
cliniques privées |
Alors que le gouvernement répète sur toutes les tribunes vouloir limiter la contribution du privé dans le réseau de la santé, des sociétés d’État offrent chaque année des bilans de santé en clinique privée à des centaines de fonctionnaires. Une pratique qui est loin de faire l’unanimité. «Moralement, c’est assez difficile à défendre que des fonctionnaires soient envoyés au privé, ajoute le vice-président de Médecins québécois pour le régime public et chef de l’urgence à l’Institut de cardiologie de Montréal,
le Dr Alain Vadeboncoeur. Je ne suis pas vraiment impressionné.» |
|
|
1961,
entrée en vigueur de l'Assurance hospitalisation du
Québec |
|
Cette lettre ouverte a été envoyée le 30 janvier 2011 au premier ministre du Québec, au ministre de la Santé, aux fédérations médicales, à l'AQESSS, à l'OIIQ, l'INESSS,
au Collège des médecins. Elle a été en même temps soumise au Devoir, à La Presse et au Soleil.
Lors de sa soumission initiale, elle était cosignée par 38 experts en analyse du système de santé.
Depuis, de nombreux médecins, chercheurs et décideurs ont voulu rajouter leur signature
| | |
| |