Si
l'on retient de la révolution égyptienne de 2011 la
figure du jeune internaute branché, si l'on
découvre, en 2013, celle, plus sombre, du jeune
cagoulé vêtu de noir, il en est une que la plupart
des médias ignorent alors même que son rôle est
incontestable dans le cycle de mobilisations que
connaît l'Égypte depuis deux ans, et au-delà depuis
la fin des années 1990 : celle du petit salarié,
qu'il soit ouvrier, fonctionnaire ou employé. |