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Louis-Gilles FRANCOEUR
Journaliste |
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17 juillet 2010 -
Lacs et rivières crient au secours |
18 juin 2010 - Le Canada incapable de gérer
son eau |
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Maude BARLOW
Présidente du Conseil des canadiens |
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Droit à l'eau — Harper interpellé par le
Conseil des Canadiens |
8 juillet
2010 - Estimant que
le manque d’accès à l’eau propre est «la plus
grande violation des droits de la personne dans
le monde», le Conseil des Canadiens demande au
premier ministre Stephen Harper de ne pas
s’opposer au vote sur le droit à l’eau qui doit
bientôt avoir lieu à l’Assemblée générale de
l’ONU |
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Marc LAIMÉ |
Après avoir été
journaliste (L’Autre
Journal,
Le Canard
Enchaîné,
Science et vie,
Le Monde
diplomatique...),
Marc
Laimé
exerce des
activités de
formation et de
conseil en
politiques
publiques de
l’eau et de
l’assainissement
auprès des
collectivités
locales. Il a
publié Le
Dossier de
l’eau. Pénurie,
pollution,
corruption
(Seuil, 2003) et
Les Batailles
de l’eau
(Terre Bleue,
2008) |
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Pour un nouveau paradigme de la gestion de l’eau |
20 janvier 2009 - A quelques semaines du 5ème Forum mondial de l’eau qui se tiendra à Istanbul du 16 au 22 mars 2009, sur fond d’inquiétude croissante sur la disponibilité et l’accès à cette ressource précieuse entre toutes, Carnets d’eau publie une réflexion exceptionnelle. Son auteur, Anne Spiteri, polytechnicienne, a longtemps travaillé dans le domaine de l’eau. Son expérience l’a conduite à remettre radicalement en cause les « fondamentaux » de la gestion de l’eau, élaborés dans les pays occidentaux depuis le XIXème siècle. Elle appelle à ne pas reproduire dans les pays du Sud ce qu’elle décrit comme une véritable impasse, environnementale, économique et sociale. Cette analyse devrait susciter un large débat. Légitime, car cette réflexion croise celles qui se développent aujourd’hui dans nombre de pays du Sud, très loin de la doxa
de « L’École française de l’eau »...
Conjointement, des chercheurs
canadiens remettent pour leur part
radicalement en cause le modèle
dominant de tarification de l’eau et
les « compteurs d’eau » sur lesquels
il repose |
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Gaétan BRETON
Professeur et Dr Science comptable |
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La Coalition Eau Secours! a vu le
jour à la fin de 1996 en réaction à une
menace de privatisation des services
d’eau de Montréal. Les rapaces qui
repèrent les officiers municipaux
vulnérables (Veolia, Suez et autres)
avaient rencontré en secret le maire,
Pierre Bourque, qui semblait pencher du
côté de la privatisation. Les
ministres responsables d’alors n’étaient
pas contre non plus. L’heure était donc
grave et certaines personnes ont décidé
de fonder un groupe pour empêcher la
catastrophe, car n’en doutons pas, c’eût
été une catastrophe comme ça l’a été
partout où l’on a privatisé les services
d’eau. Il faut ajouter qu’en 1996,
déjà 13 % des usines d’épuration des
eaux (soit 52 sur 390) étaient sous
contrôle privé. Mais les citoyennes sont
moins « regardants » pour l’épuration,
qui arrive après usage, que pour la
filtration, qui vient avant. Cela dit,
nous avons un déficit énorme en qualité
de l’eau rejetée dans la nature, surtout
en ce qui concerne les rejets
industriels. |
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