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Philippe
Couillard l’admet lui-même. Il a fait plusieurs erreurs de parcours par le
passé. Son engagement ferme envers l’Arabie saoudite, une monarchie bafouant
allègrement les droits de la personne, un régime qui applique la charia à la
lettre, là où les femmes sont des moins que rien et où l’homosexualité vous
condamne à la potence, demeure très certainement sa plus notable d’entre
toutes.
On en sait
fort peu sur ce qui a amené l’actuel chef des libéraux en Arabie saoudite.
Encore moins sur ce qu’il y a fait. On sait seulement qu’il s’est enrichi
grâce à ce pays, qu’il a contribué, de 1992 à 1996, à la fondation du
département de neurochirurgie de l’hôpital de Darhan appartenant à la
pétrolière Aramco, et qu’il a été conseiller du ministre de la Santé
saoudien, Abdullah bin Abdulaziz Al Rabiah, durant quelques années, et ce, à
partir de 2009.
Mais qui au
juste est ce mystérieux Abdullah bin Abdulaziz Al Rabiah ?
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Après s'être retiré de la
vie politique en 2008,
Philippe Couillard a
travaillé comme consultant
auprès du ministre saoudien
de la Santé, Abdullah bin
Abdulaziz Al-Rabeeah.
Il a expliqué
que son séjour dans la
péninsule arabique lui avait
fait réaliser à «quel
point nos libertés sont
précieuses et à quel point
il ne faut pas permettre
qu'elles soient érodées,
même un peu». |
«Si, aujourd'hui, on
parle des libertés des
autres, des droits des
autres, demain, de quelles
libertés parlerons-nous?
s'est-il demandé. Il faut
être conscient de ça, et
j'ai connu, moi, c'est quoi
un régime autoritaire. J'ai
connu, moi, c'est quoi un
régime qui exclut, je l'ai
vu.» Le chef du
Parti Libéral du Québec
prononçait ces paroles à
l'antenne de TVA Nouvelles
le 12 septembre 2013. Ce qui
ouvre la porte à un
questionnement et des
commentaires sur le jugement
de l'homme politique.
Il est toujours difficile de
dénicher des informations
sur les dirigeants d’une
dictature. Al Rabiah (vous
me permettrez de l’appeler
ainsi) ne fait pas exception
à la règle. L’on sait
toutefois qu’il appartient à
la famille royale. Il est né
à Riyad en 1954. C’est un
médecin-chirurgien qui a
fait ses études, en partie,
en Alberta et en
Nouvelle-Écosse (mais aussi
à l’Université du roi Saoud
et à l’Université Ling
Khalid). Il s’est plus
particulièrement fait
connaître pour son expertise
dans la séparation des bébés
siamois. En 2009, Al Rabiah
a été nommé ministre de la
Santé du royaume saoudien.
Il n’a fait ni une ni deux
et a dès lors demandé à
Philippe Couillard, un ami
du royaume, d’agir à titre
de conseiller spécial auprès
de sa personne. Offre que
Couillard s’est empressé
d’accepter.
Il est vrai que Couillard avait conservé d’excellents contacts avec l’Arabie
saoudite, habitée par un peuple qu’il dit toujours admirer. Lors de son
passage au sein de l’Aramco de 1992 à 1996, il avait tissé un réseau de
relations avec des gens provenant de toutes sortes d’horizons. On peut
comprendre qu’un dirigeant de la dictature saoudienne ait voulu bénéficier,
lui aussi, des conseils du bon docteur Couillard…
À propos de l’Aramco, plus importante compagnie de pétrole au monde, il faut
savoir que ses installations de Darhan ne sont rien d’autre qu’un ghetto
opulent situé à l’intérieur même de l’Arabie saoudite ultra conservatrice.
Les libertés interdites par la famille royale dans le reste du pays y sont
hypocritement autorisées aux Américains, aux Canadiens et autres profiteurs
de tout acabit qui s’y enrichissent grâce au pétrole, et ce, parce qu’elles
sont appliquées derrière des barricades, bien à l’abri des regards du petit
peuple qui, lui, se fait tabasser par la police saoudienne s’il ne respecte
pas la violente charia.
Les entrées de Couillard dans ce coin du monde étaient si importantes et si
rentables que lorsqu’il accéda au conseil d’administration de la minière
Canadian Royalties, en 2009, aux côtés, encore une fois, de son bon ami
Arthur Porter, le président de la compagnie, Glenn J. Mullan, affirma
vouloir profiter des contacts privilégiés des deux hommes au Moyen-Orient et
au Sierre Leone pour trouver 350 millions$ devant servir au financement des
opérations de la mine. Démontrant de ce fait à quel point les accointances
de Couillard en Arabie saoudite étaient recherchées.
En Arabie saoudite, la charia s’applique à tous et partout (à part dans
l’enceinte barricadée de l’Aramco, il est vrai). Le National post a donc
demandé à Philippe Couillard s’il s’était senti à l’aise de conseiller un
ministre saoudien de la Santé qui laissait ses hôpitaux punir les gens pour
un méfait ou un autre, punition qui pouvait impliquer de leur sectionner la
moelle épinière, par exemple. Couillard a refusé de répondre à la question.
On peut le comprendre…
Al Rabiah a été congédié du ministère de la Santé en avril 2014, pour des
raisons indéterminées, alors que la crise du SRAS frappait le royaume. Il a
alors été nommé à titre de conseiller à la cour royale, là où il contribue
depuis à l’application de l’inique charia, la loi islamique.
Avant d’agir à titre de ministre de la Santé, Al Rabiah était l’un des
directeurs de la Garde nationale d’Arabie saoudite; il était principalement
responsable des affaires sanitaires. Il a occupé ces fonctions de 2003 à
2009. La Garde nationale regroupe les soldats d’élite du royaume. Leur
mandat étant de protéger la famille royale et de réprimer, dans la violence,
toute dissidence politique. En 2011, c’est ce corps d’élite qui a été envoyé
en renfort au Barheïn, régime totalitaire et tout aussi répressif que ne
l’est l’Arabie saoudite, afin d’y mâter les manifestations liées au
printemps arabe.
Dès 1975, la Garde nationale a été entraînée par Vinnel Corporation, une
compagnie privée américaine. Des vétérans de la guerre du Vietnam ont
enseigné aux soldats d’élite du royaume comment combattre les insurrections.
Dès les années 1990, la faiblesse des équipements militaires de la Garde a
été constatée. L’Arabie saoudite a réglé le problème en achetant des armes
auprès, entre autres, du Canada et des États-Unis (Ce qui contribue toujours
à faire taire bien des critiques).
La Garde nationale n’est pas seulement engagée dans les opérations
contre-insurrectionnelles. Elle a aussi le mandat de protéger les oléoducs
du pays et la compagnie Aramco pour laquelle Philippe Couillard a travaillé
dans les années 1990. Ce sont les étrangers vivant comme des pachas derrière
les remparts de l’Aramco, permission en main du roi pour le faire en autant
que les misères du peuple vivant de l’autre côté soient ignorées par
ceux-là, qui doivent se sentir rassurés de jouir d’une telle protection!
En 2014, la compagnie canadienne General Dynamics a signé un contrat
d’environ 10 milliards de dollars avec l’Arabie saoudite, contrat facilité
par le gouvernement canadien de Stephen Harper. Ce contrat prévoit la
livraison de chars d’assaut légers (entre autres pour la garde nationale qui
les utilisera pour toutes sortes de manoeuvres plus inquiétantes les unes
que les autres), des mesures de formation militaire et de services de
soutien. Ce contrat constitue une violation des règles établies par le
ministère canadien des Affaires étrangères et du commerce international,
règles qui indiquent « que le Canada contrôle rigoureusement les
exportations de matériel et de technologies vers les pays où les droits
humains de leurs citoyens font l’objet de violations graves et répétées de
la part du gouvernement, à moins qu’il puisse être démontré qu’il n’existe
aucun risque raisonnable que les marchandises puissent être utilisées contre
la population civile ». Dans le cas de l’Arabie saoudite, un régime
totalitaire foulant au pied les droits humains au quotidien, là où on
pratique les punitions corporelles, il est amplement démontré que les
populations civiles sont directement menacées par de telles armes. Surtout
qu’elles sont destinées à la Garde nationale qui n’en est pas à ses
premières violations des droits humains.
Qu’on retourne le problème d’un côté ou de l’autre, qu’on découvre un jour
ceci ou cela à l’égard des agissements de l’actuel premier ministre du
Québec en Arabie saoudite, il n’en demeure pas moins qu’une chose peut être
dite dès maintenant. Et c’est qu’il faut être d’une immoralité sans nom pour
se mettre au service d’une telle dictature. Une dictature qui tue ses
opposants. Qui décapite en public. Qui fouette des femmes pour les punir du
viol qu’elles ont subi. Un moment donné, il faut appeler les choses par leur
vrai nom. Un type qui s’est enrichi d’argent sale (placé dans un paradis
fiscal en plus) auprès d’une dictature coupe-gorge administrée par des
tortionnaires qu’il refuse toujours aujourd’hui de condamner est une crapule
qui ne devrait jamais diriger un peuple.
Couillard est indigne de la fonction de premier ministre du Québec!
Interrogé par La
Presse en janvier
2013, M. Couillard a
expliqué avoir une
«affection» pour
le peuple arabe.
Il disait avoir
côtoyé en Arabie des
«gens qui pensent
comme moi, qui
veulent que leur
pays progresse, qui
sont convaincus de
la nécessité
d'éloigner la
religion de
l'administration de
l'État».
Qui sait,
peut-être des
partisans d'une
charte de la
laïcité. |
 |
|
La choniqueure du journal La
Presse,
Lysiane Gagnon a
consacré quelques
commentaires à la relation
de Philippe Couillard avec
l'Arabie Saoudite:
Il y a dans le passé de M.
Couillard des zones
troubles, en tout cas des
décisions pas totalement
nettes.
(…) Ainsi du fait qu'il ait
accepté un poste de
conseiller auprès du
ministre de la Santé de
l'Arabie saoudite. On dira
qu'il avait bien le droit
d'aller gagner de l'argent
où il voulait, d'autant plus
qu'il avait déjà pratiqué
dans ce pays comme
neurochirurgien.
|
Un pareil choix dégage un
malaise réel. Qu'aurait-on
dit d'un médecin québécois
devenant conseiller auprès
des gouvernements de Franco,
Mussolini ou Staline? Or, la
dictature saoudienne n'a
rien à envier à ces
régimes-là en termes de
cruauté et d'abus contre les
droits de l'homme.
L'Arabie saoudite est l'un
des pays du monde où les
femmes sont les plus mal
traitées. C'est le principal
exportateur du wahhabisme,
idéologie meurtrière à la
base de l'islamisme radical.
Les Juifs n'y ont pas
davantage droit de cité que
dans l'Allemagne «judenfrei»
dont ont rêvé les Nazis.
M. Couillard est en bonne
compagnie, faut-il dire. Le
Canada maintient des
relations diplomatiques avec
l'Arabie saoudite depuis que
Brian Mulroney y a dirigé
une mission commerciale en
2010, au retour de laquelle
il a fait un vibrant
plaidoyer pour le
rapprochement entre les deux
pays.
Le pétrole parle plus fort
que la morale.
|
De son côté le chroniqueur
de Québecor, Richard
Matineau, se questionnait le
16 septembre 2013, à savoir
si Philippe Couillard
défendrait une liberté à
deux vitesses ?
Tout le monde connaît la
chaîne télévisée Al
Jazirah.
Mais saviez-vous qu’en
Arabie Saoudite, il
existe un journal du
même nom ?
|
Journal officiel du
pouvoir (pour ne pas
dire : outil de
propagande), ce
quotidien fondé en 1972
couvre de façon
exhaustive les activités
de la famille royale.
Pas question d’énoncer
la moindre critique :
ici, on flatte le
pouvoir dans le sens du
poil.
Un roi adoré de son
peuple ?
Si je vous parle de ce
journal, c’est que dans
l’édition du 16 mai
2011, un chroniqueur
d’Al Jazirah a raconté
une discussion qu’il a
eue avec Philippe
Couillard (qui a
conseillé pendant
plusieurs années le
ministre de la Santé
saoudien).
« Je n’oublierai
jamais quand l’ancien
ministre de la Santé du
Canada (sic) m’a rendu
visite, peut-on
lire.
« Quand nous nous
sommes mis à parler de
l’actualité, il m’a
dit : si je n’étais pas
venu en personne au
Royaume et si je n’avais
pas vu ce que j’ai vu,
il aurait été difficile
pour moi de comprendre
la force du lien qui
existe entre le peuple
saoudien et son Roi.
« Je lui ai demandé
comment il est arrivé à
cette conclusion. Il m’a
dit : j’ai eu plusieurs
conversations ces
derniers jours avec des
employés d’hôtels, des
serveurs de restaurants,
des chauffeurs de taxi,
des fonctionnaires de la
compagnie aérienne, des
agents de l’État et des
hommes d’affaires.
« Il existe un
consensus : les
différentes classes font
confiance au
gouvernement, et j’ai pu
constater que les
sentiments du peuple
envers son Roi sont
sincères et honnêtes.»
« C’est la parole du
professeur Philippe
Couillard (et qui
veut le contacter, qu’il
me demande son numéro)… »
Liberté à deux vitesses
?
Difficile de ne pas
sursauter en lisant ce
texte.
En Arabie Saoudite, un
pays régi par la loi
islamique, les femmes
sont traitées comme des
citoyens de seconde
classe.
Elles ne peuvent pas
conduire une auto, ne
peuvent pas sortir du
pays sans l’autorisation
d’un homme, doivent
porter un voile intégral
et être accompagnées
d’un homme si elles
veulent faire du vélo,
doivent porter le voile
dans la rue, etc.
De plus, un homme ne
peut pas être condamné à
mort pour le meurtre de
son épouse.
Comment Philippe
Couillard, qui défend le
droit de porter le voile
au Québec, peut-il
apporter son soutien à
un homme qui interdit à
ses citoyennes de NE PAS
le porter ?
Sa défense de la liberté
serait-elle à deux
vitesses : une pour ici,
l’autre pour là-bas ?
Si cette chronique avait
été publiée dans un
journal obscur, je n’y
aurais pas fait
attention. Après tout,
il ne s’agit pas d’une
entrevue en bonne et due
forme, mais d’une
chronique subjective
rapportant une
discussion à bâtons
rompus qui se serait
déroulée « off
record ».
Mais il ne s’agit pas de
n’importe quelle
publication, mais du
journal officiel du
gouvernement saoudien !
Qui dit vrai ?
De deux choses l’une :
ou le chef du PLQ a bel
et bien tenu ces propos
étonnants. Ou le journal
officiel du gouvernement
saoudien publie
n’importe quoi.
Hâte d’entendre monsieur
Couillard — ou le consul
d’Arabie saoudite —
là-dessus.
 |
Couillard membre
du Comité de surveillance des activités de
renseignement de sécurité CSARS |
 |
Embarrassé par la
démission récente de
son président Dr
Arthur Porter,
l'organisme chargé
de la surveillance
des espions
canadiens voit
maintenant un autre
de ses membres placé
sur la sellette:
l'opposition
s'inquiète des liens
de Philippe
Couillard,
ex-ministre de la
Santé du Québec,
avec l'Arabie
saoudite.
Choisi par le
gouvernement Harper,
le Dr Couillard a
été nommé en 2010 au
Comité de
surveillance des
activités de
renseignement de
sécurité (CSARS),
l'organisme qui
surveille, au nom du
Parlement, les
activités du Service
canadien de
renseignement de
sécurité.
Les membres ont
accès aux dossiers
top secret des
services de
renseignement et
contre-espionnage.
Des informations qui
peuvent concerner
les alliés tout
comme les ennemis du
Canada.
La biographie du Dr
Couillard sur le
site du CSARS a
toujours indiqué
qu'il est également
conseiller du prince
Abdullah bin
Abdulaziz Al-Rabeeah,
ministre de la Santé
du royaume d'Arabie
saoudite. Cette
fonction n'a pas
fait beaucoup de
vagues, jusqu'à
maintenant.
Mais la démission du
président du CSARS
le 10 novembre 2012
a ravivé l'intérêt
des partis de
l'opposition. Arthur
Porter a démissionné
après que le
National Post eut
révélé ses liens
d'affaires avec un
lobbyiste
international établi
à Montréal qui
aurait servi
d'intermédiaire
entre la Russie et
des pays en
développement. Des
observateurs
parlaient d'un
risque de conflit
d'intérêts.
 |
L'affaire
a
suscité
un
intérêt
nouveau
envers
Philippe
Couillard
et
ses
propres
liens
avec
une
puissance
étrangère.
«C'est
tout
à
fait
inacceptable.
Il
est
payé
par
l'Arabie
saoudite.
Je
trouve
dangereux
qu'il
siège
encore
au
CSARS.
Il
n'a
pas
à
travailler
pour
un
autre
pays
en
étant
à un
poste
aussi
sensible»,
s'offusque
la
députée
Maria
Mourani,
porte-parole
du
Bloc
québécois
en
matière
de
sécurité
publique.
Celle-ci
croit
que
le
premier
ministre
doit
obliger
Philippe
Couillard
à
choisir
entre
ses
deux
postes.
«Si
son
choix,
c'est
l'Arabie
saoudite,
qu'il
démissionne»,
dit-elle.
|
«Avant de le
condamner, il faut
l'entendre. Mais
c'est clair qu'il y
a une apparence de
conflit d'intérêts,
ce qui, souvent, est
aussi grave qu'un
conflit d'intérêts.
Le gouvernement doit
demander des comptes
à M. Couillard»,
ajoute le député
néo-démocrate
Sylvain Chicoine.
Le bureau du premier
ministre a défendu
le Dr Couillard
hier. «Il a été
déterminé pendant
les vérifications de
sécurité que le fait
d'occuper cette
position n'est pas
un conflit
d'intérêts», a
déclaré à La Presse
Andrew MacDougall,
porte-parole de
Stephen Harper.
«En raison des
événements récents,
le ministre de la
Sécurité publique va
revoir le processus
de sélection des
membres du CSARS»,
a-t-il toutefois
ajouté en référence
à la démission de M.
Porter.
Joint par La Presse,
Philippe Couillard a
expliqué son rôle
auprès du prince. «Ce
n'est pas comme si
j'occupais un emploi
pour le gouvernement
d'Arabie Saoudite,
ce qui serait un
problème, je suis
d'accord. Je suis
dans un comité
consultatif, qui se
réunit une fois ou
deux par année, et
qui se concentre
exclusivement sur
des questions de
santé», dit-il.
Les ONG
internationales font
souvent état de
tortures, de
châtiments corporels
et de non-respect
des droits des
femmes dans le
royaume
ultrareligieux. Mais
Philippe Couillard
se fait philosophe
lorsqu'on
l'interroge sur les
valeurs du
gouvernement
saoudien.
«C'est un
contexte culturel
différent du nôtre.
Est-ce que la
meilleure approche
est le retrait ou le
contact et le
partage des
connaissances?»,
demande-t-il le 23
novembre 2011.
 |
Le projet
ambivalent de Philippe Couillard
Par
Jérôme Blanchet-Gravel |
 |
Tout
récemment, le 17 mars 2013, Philippe Couillard était élu
chef du Parti libéral du Québec afin de succéder à Jean
Charest. Sans attendre, il annonçait sur toutes les tribunes
qu’il entendait faire du PLQ un parti revigoré.
Durant les prochaines semaines, le nouveau chef des libéraux
est censé faire une tournée du Québec, destinée à la
préparation d’un éventuel grand congrès d’orientation du
parti. Le 17 mars, avant la tenue du vote, Philippe
Couillard avait réitéré son intention d’intégrer le Québec à
la constitution canadienne, ce projet ô combien optimiste
qui risque de plonger de manière plus prononcée encore la
Belle Province dans une torpeur multiculturaliste avec
laquelle les pays occidentaux devraient d’ailleurs tous
éviter de flirter.
Pour lire la suite, rendez-vous sur ....Génération
nationale
Sources:
À partir d'un texte
de Patrick R. Bourgeois
webzine
Le Québécois:
Magazine Actualité pour Rogers Communication,
Voir
pour Urbacom de Pierre Paquet, Finance &
Investissements,
Pour que demain soit par Jimmy Saint-Gelais, Ici
Radio-Canada pour la
Société CBC/Radio-Canada, La
Presse/Gesca pour Power Corporation of Canada,
Le Devoir pour SPEQ Le Devoir Inc.,
Génération Nationale,
Point de bascule, Journal de Montréal et TVA
Nouvelles pour
Québecor |
Choix de photos, fusion de textes, mise en page,
références et titrage par :
JosPublic
Mise à
jour le 13 février 2015 |
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