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Depuis le 6 juillet 2009, le Dr.
Philippe Couillard a une compagnie
dûment enregistrée au Québec. Il est
prévu que dans le cadre de ses activités
professionnelles il puisse opérer un
Centre hospitalier de soins de courte
durée à Saint-Félicien au Saguenay. Tous les ans il met à jour
les données de cette entreprise auprès
du Registraire des entreprises du Québec.
Voir la fiche de 2014.
Ne soyons donc pas surpris de voir le
Parti Libéral du Québec faire encore
plus de place au secteur privé dans le
système de santé du Québec, puisque ce
sera la porte de sortie des trois
médecins en chef d'un parti politique
formé de cupides arrivistes aux frais de
l'ensemble des citoyens et citoyennes du
Québec.
- JosPublic,
le 16 janvier 2015
2008: Un saut dans le
secteur privé de la santé |
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«Je suis très heureux d'avoir l'occasion
de participer à la croissance de
Persistence Capital Partners, un fonds
qui vise à améliorer l'efficacité du
système dans son ensemble. Nous
partageons les mêmes valeurs et
objectifs pour les soins de santé au
Canada, soit d'offrir des soins de
qualité aux patients, en plus de
répondre à l'évolution des besoins des
usagers du système de santé», déclara le
Dr Couillard, par voie de communiqué de
presse. |
Loi québécoise du lobbyisme
L'ancien ministre de la Santé du
Québec Philippe Couillard ne croit pas
qu'il a violé l'esprit de la loi sur le lobbyisme en s'associant à un fonds
d'investissement privé en santé, moins
de deux mois après avoir quitté
son poste, ni en s'associant au
Groupe santé Medisys à ce moment
propriété de PCP.
Après avoir confirmé son statut
de partenaire de la firme Persistence
Capital Partners (PCP), qui injectera
des capitaux dans des cliniques de santé
privées au Canada, il a dû défendre sa
décision. Il a souligné qu'il ne pourra
pas tenter d'influencer les décideurs
québécois pendant les deux prochaines
années, en vertu des dispositions de la
Loi sur l'éthique en matière de lobbyisme.
Mais après il n'y verrait aucun problème!
« Le privé
n’est pas le
loup dans la
bergerie » |
Jimmy St-Gelais, sur son
blogue "Pour que demain
soit" rapporte, le 18 août
2008, que ci-dessus, ce sont les
paroles mêmes de l’ancien
ministre de la santé
Dr Philippe Couillard.
Cela serait peut-être
véridique dans un
encadrement légiférant
les activités du secteur
privé, mais il est
présentement inexistant
chez
nous et le Québec
semble se diriger vers
le modèle américain
plutôt que celui plus
équitable de la France.
( 05 )
Alors pourquoi monsieur
Couillard quitte-t-il le
public s’il
n’envisage pas une
future manne pour le
privé dans le domaine de
la santé?
 |
Comment
préserver le
régime
public,
comme il
prétendait
le faire à
l’émission
Tout Le
Monde En
Parle,
en
favorisant
le
développement
du privé au
détriment
des services
publics? Un
illogisme
dénué de
tout sens.
La mise en
concurrence
du privé
avec le
public,
concept à la
mode dans
les sphères
néolibérales,
n’avantage
en rien le
maintien de
l’universalité
des
soins. Elle
engendre, au
contraire,
la
détérioration
de la
qualité des
services
dans le
public en
drainant des
ressources
financières
et humaines,
comme ce fut
le cas en
Grande-Bretagne. |
Il sera un «
conseiller stratégique
» pour l’entreprise
Persistence Capital
Partners (PCP),
c’est-à-dire le général
en chef de l’attaque
contre la forteresse de
la santé publique. Il
connaît les rouages et
les faiblesses du réseau
et il met en vente ses
connaissances au plus
offrant malgré les
possibles conflits
d’intérêts. En dépit de
la période de
prescription de deux ans
l’interdisant de faire
de la représentation
personnelle auprès des
gestionnaires
gouvernementaux, rien
n’empêchera l’un de ses
collaborateurs de
prendre le relais avec
en mains les judicieux
conseils de l’ancien
ministre.
Mais, somme toute, ce
chirurgien ne semble pas
comprendre que le privé
n’est pas le remède
miracle aux maux qui
rongent le système
universel. C’est une
fausse prétention. La
seule et unique cause
est le manque de
personnel, nonobstant la
gestion privée ou
publique.
Ce n’est pas le privé
qui constitue le
véritable loup dans la
bergerie, mais bien cet
ancien ministre
transfuge qui a traversé
de l’autre coté de la
clôture tout en
prétendant travailler
pour le maintien de
l’équité et de
l’universalité des
soins.
Une pure hypocrisie
selon
JosPublic
Information stratégique
L'ancien ministre de la Santé détient des
informations privilégiées, ce qui implique
que la Loi sur l'éthique pourra facilement
être contournée.
« |
S'il
ne s'en sert pas personnellement, il va
pouvoir les refiler à quelqu'un de son
entreprise et faire du lobbying auprès du
gouvernement, et profiter des affaires qui
s'en viennent
— Bernard
Drainville
Député provincial de la circonscription de
Marie-Victorin,
Région de la Montérégie |
» |
Mais M. Couillard a déclaré à la Presse
Canadienne qu'il n'avait plus accès aux
informations internes du ministère de
la Santé. Il a dit qu'il avait été embauché
pour sa compréhension des tendances des
systèmes de santé au pays. Il a soutenu
qu'il respecterait les règles régissant ses
activités après son passage en politique.
La Loi sur la transparence et l'éthique en
matière de lobbyisme empêche un ancien
ministre de faire des représentations auprès
de son ex-ministère et de ses organismes
durant deux ans après avoir quitté
son poste.
De
son côté, le Dr Alain
Vadeboncoeur, de Médecins
canadiens pour un régime public,
trouve curieux que
M. Couillard annonce sa décision
le lendemain même de la
diffusion de la
Déclaration de Montréal,
ce plaidoyer pour le maintien et
l'amélioration du régime public
de soins de santé, signé par une
trentaine de
personnalités médicales.
|
 |
Alain Vadeboncoeur |
|
« Comme individu, chacun est libre
d'aller où il veut, ce qui m'embête, enfin,
je suis déçu. Mais ce qui m'embête un peu
c'est qu'il avait ouvert les portes, mais en
essayant quand même de baliser l'entrée du
privé. Et je trouve que ça envoie un message
particulier à la population », a déclaré
le Dr Vadeboncoeur.
De son côté Jean-Marc Salvet, l'éditorialiste du journal Le
Soleil à Québec, le 23 août 2008, y voit une
faute de la part de Couillard. Le commissaire au lobbyisme a
beau nous apprendre que contrairement à
ce que Philippe Couillard avait affirmé
publiquement, il aurait bel et
bien rencontré les patrons de Persistence Capital Partners alors qu'il
était toujours ministre, et discuté de
son «avenir», cela ne relève pas de son
mandat, tel que dicté par la loi.
Philippe Couillard n’aurait pas dû
participer aux conseils des ministres
des 18 et 25 juin, qui ont élargi la
place du secteur privé en santé.
À ce
moment-là, il avait déjà entrepris des
discussions avec Persistence Capital
Partners, son futur employeur.
L’ancien ministre a commis une faute. Peu importe que les conversations aient
été « générales », elles entachent la
légitimité d’une opération
d’élargissement au privé lancée ces
derniers mois. |
|
Des ministres du gouvernement Charest
ont dû avaler de travers en apprenant que Philippe Couillard
avait décidé de s’allier à Persistence
Capital Partners (PCP), le premier fonds
d’investissement privé en santé au
Canada. Eux savaient ce qui avait été
décidé tout juste avant la démission de
leur collègue.
Bien des citoyens pouvaient
encore accorder le bénéfice du doute à
Philippe Couillard. C’est ce que nous
avons nous-mêmes fait.
C’était avant d’apprendre, plus tard,
que le Conseil des ministres du 18 juin
avait étudié un décret autorisant les
cliniques privées, comme celles de Medisys
(que possède PCP), à effectuer
une cinquantaine de traitements médicaux
ou de chirurgies. Le décret finalement adopté le 25
permet, lui, de réduire de moitié les
frais d’établissement pour ces
cliniques.
Philippe Couillard a manqué de
jugement en participant à ces séances
ministérielles. Aujourd’hui, il a l’air
de celui qui pourrait profiter
personnellement de ce qu’il a mis en
place. De quoi alimenter le cynisme
ambiant.
Abus de pouvoir ? Abus de confiance ?
M. Couillard ne peut plus avoir le
bénéfice du doute. Pas tant qu’il ne se
sera pas expliqué.
L’ex-élu de Jean-Talon est un homme
intelligent. Il ne cache pas la haute
estime qu’il a de lui-même. Mais il
devrait mettre son orgueil de côté et
reconnaître qu’il a manqué de jugement.
S’il a toujours à cœur le système
public de santé et croit que l’apport du
privé — pour autant qu’il soit
circonscrit et maîtrisé — peut assurer
sa pérennité, il doit expliquer en quoi
ces élargissements étaient nécessaires.
Sur cet aspect des choses, le
gouvernement Charest doit aussi faire
son bout de chemin.... De ce côté ce fut le
silence radio le plus complet.
Note: L'enquête du Commissaire au lobbyisme du Québec a plus
tard révélé qu’il avait conclu une entente avec les
présidents de PCP le 17 mai 2008, plus d’un mois avant sa
démission du Cabinet. Tout le printemps, au total c'est
environ 6 mois, il avait négocié
les termes de son embauche, alors qu’il était ministre et
déposait des projets de loi. |
 |
«C’était une erreur»,
avoue-t-il au journaliste Alec Castonguay.
Il fait une longue
pause, le regard perdu dans la magnifique vue du
centre-ville.
«J’ai souvent pensé que ma façon de m’en
aller avait manqué d’élégance. J’aurais dû m’expliquer. Il
n’y avait pas d’irrégularité, pas de conflit d’intérêts,
parce que PCP ne fait pas affaire avec le gouvernement. Mais
une part de moi veut réparer cette sortie.» |
« Il n'y a rien d'étonnant de voir monsieur Couillard devenir un partenaire actif du secteur privé. En dépit de son discours sur le maintien d'un régime public, sa décision est en parfaite continuité avec ses actions passées qui ont permis de mettre en place les conditions pour favoriser le recours au privé dans le secteur de la santé et des services sociaux. Mais son passage au privé confirme aussi nos appréhensions maintes fois exprimées que l'accessibilité et l'universalité aux soins de santé sont en péril », affirme
Francine Lévesque, présidente de la
Fédération de la santé et des services sociaux-CSN.
La présidente de la
fédération rappelle que
c'est sous la gouverne de
Philippe Couillard et de
l'actuel gouvernement que le
recours au privé s'est
grandement développé. |
|
Elle mentionne notamment l'adoption de la loi 33 qui permet le recours aux assurances privées pour différentes chirurgies ou encore la fermeture annoncée de 2 200 lits en soins de longue durée et de leur transfert vers le privé.
L'héritage de M. Couillard comprend également le recours aux partenariats public-privé pour la construction des deux centres hospitaliers universitaires à Montréal et l'agrandissement de l'hôpital Hôtel-Dieu de Québec, de même que de la construction d'un CHSLD en Montérégie dont la propriété sera entièrement transférée au privé à l'échéance du contrat de partenariat.
Rapport du responsable au lobbyisme
«Au cours des mois précédant son
départ de la vie politique le 25 juin
2008, Philippe Couillard a rencontré à
quatre reprises les représentants du
fonds d'investissement privé en santé
Persistence Capital Partners (PCP), son
futur employeur. PCP n'a toutefois
commis aucune infraction à la loi sur le
lobbyisme dans le cadre de ces échanges.»
C'est ce que conclut le
commissaire au lobbyisme, André C. Côté,
dans un rapport rendu public. Le commissaire n'a toutefois pas fait
enquête sur les agissements de
l'ex-ministre, puisque son mandat ne le
lui permet pas.
Seul un commissaire à
l'éthique, un poste qui
n'existe pas à Québec,
aurait pu le faire. «Il est
essentiel d'affirmer que le Commissaire
au lobbyisme n'a pas pour mandat
d'évaluer la conduite de M. Couillard ni
de déterminer si en initiant des
démarches qui l'ont conduit à rencontrer
MM. Sheldon et Stuart M. Elman (de PCP)
entre mars et mai 2008 pour
discuter d'une éventuelle
association, il se plaçait
dans une situation pouvant
comporter des éléments de
conflits d'intérêts ou de
conflits de rôles, par
rapport à sa charge et à
certaines décisions qu'il
devait prendre» (…) au sujet
des cliniques privées,
indique M. Côté dans son
rapport. |
 |
Stuart M. Elman (de PCP) |
|
Quelques jours avant de quitter la
politique, Philippe Couillard a signé
deux décrets favorables aux cliniques
privées, l'un précisant la cinquantaine
de traitements médicaux pouvant y être
dispensés et l'autre visant à réduire le
coût de leur permis d'exploitation. Mais
selon le commissaire, PCP, propriétaire
des cliniques privées Medisys, n'a pas
tenté de faire pression sur M. Couillard
pour qu'il signe ces deux règlements.
|
«Rien ne permet de douter de la
véracité de l'affirmation faite par M.
Couillard que tout au plus des
considérations à portée générale sur les
systèmes de santé au plan canadien et
international ont pu être évoquées» lors
des quatre rencontres entre le 17 mars
et le 17 mai 2008.
En entrevue à La Presse le 20 août
2008, quelques jours après son passage
chez PCP, M. Couillard reconnaissait
qu'il avait eu des contacts
avec son futur employeur
lorsqu'il était ministre. |
«On a eu des rencontres, uniquement
des conversations générales. Dans les
quelques jours qui ont précédé ma
démission, il est devenu apparent qu'on
pouvait envisager une collaboration
professionnelle, mais ça s'est
concrétisé après le 25 juin»,
avait-il dit.
Le commissaire révèle toutefois que dès
le 17 mai, un peu plus d'un mois avant
sa démission, Philippe Couillard a signé
un «protocole d'entente» avec PCP «fixant les conditions de rémunération
et d'autres considérations matérielles».
«Le même soir, MM. Couillard et Stuart Elman
se rencontraient pour un souper, auquel
participaient leurs conjointes, dans un
restaurant de Montréal», indique
André C. Côté. M. Couillard a ensuite
confié le mandat à ses procureurs de
finaliser la négociation et de rédiger
un contrat formel.
Élection à la
tête du PLQ en 2013
Le 17 mars
2013, une fois Couillard de retour dans le
vestiaire après l’allocution de victoire, le président du
Fonds PCP
( 06 ), Sheldon Elman, qui a été son patron pendant
quatre ans, se fraie un chemin pour le féliciter.
Sources:
Magazine Actualité pour Rogers Communication,
Voir
pour Urbacom de Pierre Paquet, Finance & Investissements,
Pour que demain soit par Jimmy Saint-Gelais, Ici
Radio-Canada pour la
Société CBC/Radio-Canada, La
Presse/Gesca pour Power Corporation of Canada,
Le Devoir pour SPEQ Le Devoir Inc.,
Génération Nationale,
Point de bascule, TVA Nouvelles pour
Québecor |
Choix de photos,
fusion de textes, mise en page,
références et titrage
par :
JosPublic
Mise à jour: 16 janvier 2015 |
Ci-dessous:
des textes en lien direct avec le sujet:
Notes et Référence encyclopédique
05
|
Le Québec semble se diriger vers le modèle américain plutôt que celui plus équitable de la France -Sur Le Devoir, le 21 novembre 2005 |
Retour au texte |
06
|
Persistence Capital Partners crée le
premier fonds d'actions privé canadien
dédié aux soins de santé
- Sur News Wire en anglais |
Retour au texte |
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Dr Philippe Couillard, Conflits d'intérêts, paradis fiscaux,
nominations partisanes, Pietro Perrino, Arthur T. Porter, Louis
Roquet, éthique, Affaire Yves Bolduc, Privatisation de la santé,
PCP-Medisys, Arabie Saoudite, Conflits d'intérêts, Collusion,
Politique, Parti Libéral du Québec, PLQ, Québec, Gouvernement,
Député, ministre, Philippe Couillard, neurochirurgien, Dr Philippe
Couillard, Premier ministre du Québec, Chef du Parti Libéral du
Québec, fédéraliste, paradis fiscaux, Philippe Couillard, Biographie
politique |