Laurent Lessard, bio-politico au fil du temps |
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L'ex-ministre a l'occasion de mettre à profit son carnet
d'adresses au service de l'industrie du génie-conseil qu'il
a tellement défendu. On se souviendra qu'il refusait la
tenue d'une commission d'enquête comme celle de la juge
Charbonneau; il
avait refusé d'enquêter à ville de Laval
malgré la corruption qui lui avait été rapportée; au
ministère des Transports d'où sortait une odeur nauséabonde
de corruption, il ne fit rien de significatif pour corriger
la trajectoire.
Il vient de se joindre à une firme de génie-conseil de
Thetford Mines, mais qui a un rayonnement provincial. Il y
fera du développement des affaires dans les domaines de la
transformation alimentaire et de la transformation du bois
Source - Le Journal de Québec |
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Après avoir mis "aux vidanges" les enseignements récents de la commission Charbonneau sur la corruption dans l'industrie de la construction, ainsi que
les avis récents de la vérificatrice générale du Québec, qui déplorait récemment la vulnérabilité du Ministère par rapport aux firmes privées, nous apprenons que des
"réclamations d'extras" par des firmes privées seront vérifiées par des firmes privées. Ce geste fait partie de l'attitude copain copain avec le secteur privé que
démontre le gouvernement Couillard. Pour autre preuve ce mandat de 22 millions$ attribué pour le certificateur indépendant du projet Turcot à un consortium formé par les firmes
d'ingénierie
ARUP,
MMM et
SM n'a pas été approuvée par l'Autorité des marchés financiers (
AMF), contrairement à ce qu'ont affirmé le ministre des Transports,
Laurent Lessard, et son ministère. |
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5 octobre 2016
Un autre ex-attaché du ministre Laurent Lessard le met dans l'embarras |
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Pierre-Olivier Lussier a été licencié par M. Lessard en avril 2015 et est allé travailler directement chez Rémabec, une entreprise qui transigeait pourtant avec le
ministère.
Or, les règles déontologiques prévoient qu'« un membre du personnel d'un cabinet ne peut, dans l'année qui suit la cessation de ses fonctions, accepter d'occuper un emploi au
sein d'une entreprise avec laquelle il a eu des rapports officiels, directs et importants au cours de l'année qui a précédé la cessation de ses fonctions ».
Qui plus est, Rémabec est la société mère de Pyrobium, l'entreprise que dirige Yvon Nadeau, un autre ex-employé du ministre plongé dans la controverse.
Le ministre a déclaré en chambre que M. Lussier avait signé des engagements au moment de son embauche et qu'à son départ il a donc réitéré son engagement de
respecter les règles d'éthique d'après mandat, selon lui.
Source - Sur Journal de Québec |
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29 septembre 2016
Un ex-organisateur libéral approuvait les subventions qui ont profité à la conjointe du ministre Lessard |
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John Mackay, ex-dirigeant de la SHQ |
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Le grand patron de la Société d’habitation du Québec qui approuvait les subventions pour les projets gérés par la conjointe de Laurent Lessard est un
ex-organisateur libéral. John MacKay a été nommé au moment où Lessard était responsable des Affaires municipales.
Source - Journal de Québec |
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En plus de Pyrobiom et du centre Mont Adstock, l’ex-conseiller politique de Laurent Lessard, Yvon Nadeau, était aussi mêlé à une fondation et une
entreprise privée, Oléotek et Innoltek, qui ont sollicité du financement au gouvernement.
Pendant la seule période où M. Nadeau était responsable du bureau de comté de M. Lessard, de 2003 à 2013, Oleotek a reçu pas moins de 6,6 M$ en subventions du
gouvernement du Québec, dont une majeure de 5 M$ en avril 2011, a relevé le PQ. Pas plus tard qu'en avril 2015, alors que M. Nadeau était toujours à l'emploi de M.
Lessard, Innoltek revendiquait auprès du gouvernement qu’il améliore un incitatif fiscal sur les biocarburants, a révélé la CAQ.
Rappelons que M. Nadeau a quitté définitivement le bureau de M. Lessard en mai 2015, soit le jour où il a appris que son autre entreprise, Pyrobiom, recevrait une
subvention de 3 M$ du gouvernement.
Source - Journal de Québec |
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Le ministre Laurent Lessard est revenu ébranlé de sa rencontre avec le commissaire à l’éthique, qui enquête en lien avec les projets impliquant son
ex-conseiller politique, Yvon Nadeau. La voix tremblante, le souffle court, le député de Lotbinière-Frontenac s’est arrêté devant la presse parlementaire avant d’entrer au caucus libéral précédant
la période des questions à l’Assemblée nationale. «Vous me permettrez parfois de oui, peut-être, être un peu nerveux, a-t-il avoué. Surtout de cette situation, parce que ce n’est pas à tous les jours qu’on
a à défendre son intégrité. Puis après treize ans et demi à l’Assemblée nationale, c’est la première fois que ça m’arrive.»
Conseiller politique, PDG et gestionnaire de chalets
À cela s’ajoutent les informations dévoilées par l’opposition péquiste, à l’effet que M. Nadeau gérait aussi des chalets appartenant à un
promoteur privé au
Mont Adstock. La députée péquiste
Agnès Maltais soutient que M. Nadeau a bénéficié d’un avantage indirect, puisque M. Lessard, en 2008, a annoncé une subvention de 1,1 M$ pour rénover le Mont
Adstock. Sans subvention, il n’y aurait probablement pas eu de chalets. M. Nadeau, qui a été président du conseil d'administration du Mont
Adstock pendant qu’il était conseiller politique pour M. Lessard, aurait joué un rôle clé dans l’attribution de la subvention à la station de ski et dans la
concrétisation du projet de chalets par un promoteur privé. Questionné à ce sujet, M. Lessard a confirmé qu'il savait que M. Nadeau gérait des affaires
en même temps qu'il travaillait à son bureau de comté
Source - Journal de Québec | |
13 septembre 2016 Yvon Nadeau et Laurent Lessard: plus que des anciens collègues |
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Le PDG de Pyrobiom Énergies de Thetford Mines, Yvon Nadeau, n’entretenait pas uniquement des liens professionnels avec le député-ministre Laurent
Lessard, mais aussi personnels puisque ce dernier est le parrain de son fils. Or, TC Media Nouvelles a en sa possession une vidéo qui démontre clairement qu’une relation d’amitié était déjà bien
établie entre le couple et Laurent Lessard, et ce, bien avant le dépôt de la demande de financement au gouvernement du Québec en février 2014. D'après des images tournées lors de la visite de
l’ancien premier ministre Jean Charest à Thetford Mines, pendant la campagne électorale de 2012, on y aperçoit Laurent Lessard présentant le fils du couple Donato-Nadeau à son chef de parti. «C’est
le fils à Yvon. C’est mon filleul», s’est-il exclamé.
Source - Métro de TC Média | |
13 septembre 2016
Une autre tuile s’abat sur Lessard |
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La conjointe et partenaire d'affaires de l'ex-conseiller Yvon Nadeau à Lessard, qui a bénéficié d’une subvention de 3 M$, travaillait elle
aussi au bureau de comté du ministre.
Stéphanie Donato, qui est depuis peu adjointe de direction chez Pyrobiom, a également travaillé en tant qu’attachée politique au bureau du député de Lotbinière-Frontenac, Laurent Lessard, de 2012 à
2015. Il était alors ministre des Forêts.
Selon le registre des entreprises, Énergies d’Amérique, qui est présidée par Yvon Nadeau, est aussi premier
actionnaire de la société de portefeuille de M. Nadeau, une compagnie à numéro, qui est elle-même premier actionnaire de Pyrobiom.
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14 septembre 2016
Laurent Lessard n’a jamais reçu d’avis écrit du commissaire |
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Laurent Lessard et son ami Yvon Nadeau |
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Le ministre Laurent Lessard, qui n'a finalement jamais reçu d'avis écrit du commissaire à l'éthique, savait que la réembauche de
son conseiller de longue date, en 2014, risquait de lui causer des problèmes en raison de la subvention de 3 M$ sollicitée par son entreprise.
Contrairement à ce qu’avait laissé comprendre récemment le ministre Lessard, jamais le commissaire à l’éthique ne lui a produit d’avis écrit.
Après avoir découvert que la conjointe de M. Nadeau, Stéphanie Donato, qui est aujourd’hui adjointe de direction chez Pyrobiom, avait déjà aussi travaillé au bureau de comté de
Lotbinière-Frontenac, on a pu en apprendre davantage. Il appert que M. Lessard est aussi le parrain du fils de M. Nadeau
Source - Journal de Québec |
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12 septembre 2016
Le Commissaire à l'éthique ouvre une enquête |
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La demande faite au commissaire par la députée de Taschereau, Agnès Maltais, précise que Laurent Lessard aurait commis un manquement à
l'article 16 du Code d'éthique et de déontologie des membres de l'Assemblée nationale dans l'octroi d'une subvention à l'entreprise de son ancien employé.
Comme le prévoit le Code, le commissaire enquête à huis clos. Si celui-ci en vient à la conclusion qu'un manquement a été commis, il remettra sans délai un rapport d'enquête au
président de l'Assemblée nationale énonçant les motifs à l'appui de ses conclusions et ses recommandations.
À la suite de ce dépôt, le rapport d'enquête du commissaire deviendra public. Jusqu'à la fin de ce processus, le commissaire à l'éthique
et à la déontologie ne formulera aucun commentaire.
Source - Le Peuple de Lotbinière |
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6 décembre 2016 Le commissaire au lobbyisme blanchit Yvon Nadeau, ce conseiller du ministre des Transports |
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Au terme de trois mois d'enquête, le commissaire au lobbyisme
conclut que M. Nadeau et son entreprise ne se sont pas livrés à du lobbyisme illégal.
«Les travaux de vérification du Commissaire au lobbyisme du Québec n'ont pas permis d'établir que des activités de lobbyisme, au sens de la Loi sur la transparence et
l'éthique en matière de lobbyisme, ont été exercées par M. Nadeau ou d'autres personnes pour le compte de l'entreprise Pyrobiom Énergies inc. auprès de
titulaires de charges publiques du gouvernement du Québec ou de M. Lessard», peut-on lire dans un court communiqué publié le 6 décembre 2016
L'affaire n'est pas close pour autant. Le commissaire à l'éthique, Jacques St-Laurent, a lui aussi ouvert une enquête sur les liens entre MM Lessard et
Nadeau. Une enquête qui est toujours en cours, a confirmé la porte-parole de Me St-Laurent, Dominique Baron.
Le commissaire au lobbyisme dit s'en remettre à Me St-Laurent pour donner suite «aux autres questions, d'ordre éthique, soulevées par les médias entourant les
relations de M. Nadeau et de son entourage avec le ministre Lessard».
Quant à JosPublic il s'en remet à son jugement, et à la lecture des textes de cette page, on peut penser que celui qui faisait
du lobbyisme n'était pas Nadeau mais Laurent Lessard lui-même. Il faut toujours se méfier des rapports basés sur des mandats qui ne sont pas remis en contexte par les journalistes lors de
la publication des résultats.
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4 octobre 2016
L’ex-conseiller politique de Laurent Lessard, Yvon Nadeau aurait menti sur son CV |
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Sur son profil LinkedIn, M. Nadeau indique qu’il a travaillé pour Innoltek pendant seulement six mois, jusqu’en avril 2014, soit tout juste avant de revenir travailler
au bureau de comté de Laurent Lessard.
Or, si le communiqué diffusé par l’entreprise dit vrai, M. Nadeau aurait plutôt été directeur général d’Innoltek jusqu’en novembre 2014.
«Était-il tellement mal à l'aise avec sa situation qu'il a traficoté son CV», a questionné la députée péquiste
Agnès Maltais, au Salon bleu de l'Assemblée nationale. Si ce qui est rapporté par voie de communiqué est exact, cela voudrait donc dire M. Nadeau aurait
cumulé, pendant six mois, les fonctions de directeur général d’Innoltek et de conseiller politique du ministre Lessard.
Toujours dans son communiqué, Innoltek,
révèle d’ailleurs que c’est parce que M. Nadeau en est actionnaire qu’il siège sur leur conseil d’administration, une information qui n’apparaît pas au registre
des entreprises. Selon ce qu’a appris Cogeco Nouvelles, M. Nadeau détiendrait 16 % des actions d’Innoltek.
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30 septembre 2016 Laurent Lessard contredit par son prédécesseur péquiste |
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Le ministre des Transports Laurent Lessard ment quand il soutient qu'il n'a que repris des dossiers de son prédécesseur péquiste quand il est allé
faire pression pour un projet de coopérative d'habitation en 2003, soutient l'ancien député de Frontenac, le péquiste
Marc Boulianne.
M. Lessard, à l'époque où il était secrétaire parlementaire du ministre des Affaires municipales
Jean-Marc Fournier, s'était retrouvé dans les bureaux de la Société d'habitation du Québec
(SHQ) pour faire pression sur la direction afin qu'un projet parrainé par son employé Yvon Nadeau soit approuvé. M. Nadeau se trouvait aussi à la réunion, dirigeant la présentation que le
député Lessard avait cautionnée de sa présence.
Avant de frapper à la porte de la SHQ, M. Nadeau avait tâté le terrain au ministère des Finances pour des avantages fiscaux. Comme le projet
n'était pas viable sans un coup de pouce de l'État, le refus des deux organismes avait signé l'arrêt de mort du projet du responsable du bureau de circonscription de Laurent
Lessard.
Le 29 septembre 2016, en début de journée, M. Lessard a défié les journalistes pour qu'ils interrogent son prédécesseur.
« Quand je suis arrivé comme député, j'ai repris les dossiers de Marc Boulianne, mon prédécesseur. M. Boulianne travaillait fort avec ce groupe-là auprès de la SHQ.
Posez la question à M. Boulianne ! », a lancé M. Lessard. Des sources proches de ces tractations à l'époque ne se souviennent pas
d'interventions du député péquiste auprès de la SHQ pour le dossier « Agora ».
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29 septembre 2016 Lessard et Nadeau avaient fait pression sur la Société d'habitation du Québec |
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Avant même l'arrivée de M. Lessard au Conseil des ministres, alors que le député de la
circonscription de Lotbinière-Frontenac venait d'être nommé «adjoint parlementaire» de
Jean-Marc Fournier, responsable des Affaires municipales, MM. Lessard et Nadeau avaient obtenu une rencontre avec la direction de la Société d'habitation du
Québec
(SHQ) pour faire la promotion d'un projet locatif destiné aux personnes âgées dans la circonscription de M. Lessard.
M. Nadeau était au même moment responsable du bureau de circonscription du député, un poste qu'il a occupé dès 2003, après l'élection de son mentor politique. Aux
responsables de la SHQ, M. Nadeau avait demandé des changements aux règles pour l'approbation de son projet - un concept architectural particulier, les appartements
proposés étaient de forme hexagonale. Le tandem Lessard-Nadeau était venu faire pression pour l'approbation de ce projet, dans le programme Accès-Logis, même s'il ne
répondait pas aux normes de la SHQ. Le projet n'a finalement pas été accepté, même si l'adjoint parlementaire du ministre Fournier, Laurent Lessard, avait jugé bon de
cautionner la demande par sa présence.
M. Nadeau faisait «un lobby intense et rentrait partout dans la machine administrative» - la SHQ faisait l'objet de «beaucoup
de pression politique» pour que ce projet soit jugé acceptable, indiquent des sources proches du dossier à l'époque.
Source - Le journal La Presse | |
28 septembre 2016 La conjointe du ministre Lessard travaille grâce aux subventions |
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Sans les millions versés par le programme Accès logis, Johanne Binette n’aurait pas de travail, car l’entreprise qui l’embauche ne pourrait pas
fonctionner. Mme Binette occupe depuis mars 2011 un poste de chargée de projets au Groupe ressources techniques Beauce-Appalaches
(GRTBA), à Thetford Mines, dans la circonscription de Laurent Lessard. Pendant que ce dernier était ministre des Affaires municipales entre 2009 et 2012, cinq projets d'habitation
communautaire menés par le GRTBA ont été approuvés par le ministère pour un total de 12,7 millions $. Deux d’entre eux ont même été approuvés en juillet 2012, quelques semaines avant l’élection
provinciale, nous apprend le site web de l’entreprise.
Source - Journal de Québec |
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L’ex-conseiller politique de Laurent Lessard n’a pas versé un sou des revenus de location des chalets qu’il gère au mont Adstock, malgré une entente notariée avec la station de ski qui
a reçu un million $ en subvention. Entre 2011 et aujourd’hui, la station n’a pas touché un sou des revenus de location. Le propriétaire des chalets gérés par Yvon Nadeau s’était pourtant
engagé à verser 1 000 $ par année et 4 % des revenus de location pour chaque chalet en échange de terrains cédés gratuitement pour 99 ans. Mario Côté un contributeur à la caisse électorale du Parti Libéral du Québec a confié la gestion des cinq chalets
à l’ex-conseiller politique de Laurent Lessard en 2010.
Source - Journal de Québec | |
13 septembre 2016
Subvention à Pyrobiom : enquête élargie |
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Le PQ et la CAQ demandent de leur côté aux commissaires à l'éthique et au lobbyisme d'élargir leurs enquêtes. Laurent Lessard n'a jamais caché ses
liens avec ses anciens employés, Yvon Nadeau et Stéphanie Donato. Yvon Nadeau, PDG de l'entreprise Pyrobiom, travaillait pour le ministre Lessard en 2014,
alors qu'il cherchait à obtenir du financement. Sa conjointe, Stéphanie Donato, était aussi attachée politique de Laurent Lessard de 2012 à 2015 alors qu'il
était ministre des Forêts. En juillet 2016, Pyrobiom a obtenu une subvention de 3 millions$ du ministère des Ressources naturelles pour son projet de biomasse.
La députée Maltais trouve très alarmant le fait que la présence de M. Lessard à la conférence de presse du 4 juillet, entourant l'octroi de la subvention de 3 millions $ à
Pyrobiom Énergies, entreprise dirigée par Yvon Nadeau, pourrait avoir été annulée afin d'éviter les questions d'un journaliste de TC Media. «C'est très grave
parce que ça veut dire qu'il était pleinement conscient qu'il y avait des liens trop forts et que c'est un problème éthique. S'il a annulé sa présence pour ne pas être
vu dans la photo de la subvention, ça veut dire que M. Lessard savait très bien qu'il avait atteint une limite qu'il n'aurait jamais dû franchir.»
«Ça me dit que M. Lessard n’a pas compris ce que c'est que l'éthique, où les Québécois sont rendus», affirme la porte-parole du PQ en
matière d’éthique, Agnès Maltais.
Source - Sur TVA Nouvelles |
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27 août 2016
Régis Labeaume refuse de participer au dîner de con de Laurent Lessard ...sans le nommer |
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Toujours aigri envers le fédéral qui l’a laissé tomber dans le dossier du pont de Québec, le maire
Régis Labeaume
refuse de se « faire fourrer » à nouveau par les politiciens et d’embarquer dans le « spectacle » entourant un troisième lien entre les deux rives.
« Québec, on s’est fait fourrer [avec la peinture du pont].Parlez-moi pas du tunnel et que le fédéral va mettre de l’argent [...] Les tunnels, c’est toujours un désastre financier. Il n’y a pas un gouvernement qui
va embarquer là-dedans », peste le maire de Québec en entrevue éditoriale au Journal de Québec.
Selon lui, la question du tunnel reliant Québec et Lévis est teintée « d’inconscience et de naïveté » en matière de coûts, d’où la nécessité de rendre publiques les études. « Ça va être extrêmement cher », plaide-t-il, estimant les sommes nécessaires
entre « 2 et 5 milliards de dollars ».
«Si j’ai raison sur le coût et qu’il y a des politiciens qui nous disent qu’ils veulent le bâtir, je ne les crois pas. Ils vont vouloir avoir notre vote
et une fois élus, ils vont nous expliquer que "ah! les finances ne sont pas comme on avait pensé, on ne pourra pas le construire, c’est trop cher"»,
peste-t-il, refusant d’être convié à ce « dîner de cons ».
Source - Journal de Québec |
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12 septembre 2016
Uber : le ministre Lessard ne rallie pas l'industrie du taxi |
L'un après l'autre, les représentants de l'industrie du taxi sont sortis déçus, de leur rencontre respective avec le ministre des Transports du Québec, Laurent
Lessard, qui les avait invités à discuter de
l'entente conclue avec Uber. Afin d'adopter une approche commune, ils entendent d'ailleurs se réunir
entre eux mardi matin.
Premier à rencontrer le ministre Lessard, Guy Chevrette, le porte-parole du Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT),
n'a pas caché sa frustration à l'issue de son entretien. Aux 18 questions qu'il dit avoir posées au ministre, il a obtenu des réponses qui lui
ont visiblement déplu.
« Ils pensent qu'ils ont la vérité, ils considèrent qu'Uber oeuvre dans la légalité présentement », a-t-il dénoncé au cours d'un impromptu de
presse dans le hall de l'Assemblée nationale.
« C'est clair, c'est évident, pour lui, tout est légal, tout est parfait [dans l'entente], malgré toutes les preuves tangibles qu'on lui donne. »
Benoit Jugand, du Regroupement des travailleurs autonomes Métallos (RTAM), a de son côté mentionné que le gouvernement Couillard fermait la porte à sa principale
demande, celle de suspendre l'entente avec Uber en attendant que le gouvernement entende l'industrie du taxi.
Le RTAM voulait« donner la chance au ministre de faire un pas en arrière », mais il ne l'a pas fait, a déploré M. Jugand.
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24 août 2016
« Le doute, c’est la mère de tous les vices » . Les lessarderies sont revenues |
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Au micro d'une radio Laurent Lessard a lancé « Le doute, c’est la mère de tous les vices.» Ce
sont les philosophes qui ont dû être insultés. Pensez à
René Descartes, qui pratiquait le doute méthodique! Un vicieux, si l’on en croit Laurent Lessard ! On pourrait croire que le ministre n’aime pas la
pensée. Car il a déjà déclaré:
« Non! ON RÉFLÉCHIT PAS! ».
JosPublic
savait qu'il fallait collecter 100 000$ pour devenir ministre mais il croyait qu'une des conditions (non légale)
pour devenir député.e était de savoir s'exprimer.
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8 septembre 2016
Un proche du ministre Lessard choyé par le gouvernement |
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Yvon Nadeau (à gauche), ex-conseiller politique de Laurent Lessard, aujourd’hui PDG de Pyrobiom Énergies, Pierre Arcand, ministre de
l’Énergie et des Ressources naturelles et Julie Boulet, ministre responsable de la Mauricie lors de l’annonce d’un projet de 7,2 M$ à Parent, dont 3 M$
sont subventionnés par le gouvernement. |
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Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, s’était rendu sur place pour annoncer une aide
financière correspondant à 40 % des coûts d’implantation (7,2 M$) du projet de transformation de résidus forestiers en biocombustible par Pyrobiom Énergies inc.
Le PDG de cette entreprise, Yvon Nadeau, a longtemps été responsable du bureau de comté du ministre Laurent Lessard, à
Thetford Mines.
Après avoir momentanément quitté la politique pour mieux se concentrer sur Pyrobiom, M. Nadeau est revenu travailler pendant un an au bureau de comté de M. Lessard, soit de mai 2014 à mai
2015, alors que ce dernier était ministre de la Forêt.
Source - Le Courrier de Frontenac |
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24 août 2016
Lessard ne fera pas le grand ménage au ministère du Transport du Québec |
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Le nouveau ministre du Transport du Québec, Laurent Lessard, ne juge pas qu'un grand ménage soit nécessaire au ministère qu'il dirige
désormais. Il entend toutefois « appliquer religieusement »
les recommandations de son prédécesseur
Robert Poëti. Donc il devrait faire effacer les adresses courriels du MTQ des six firmes de génie-conseil les
plus actives au Québec et qui ont accès aux locaux et aux informations du MTQ... La réponse est loin d'être évidente....
Source - Huffington Post Québec |
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23 août 2016
Priorité d'une voie sous-fluviale entre Québec et Lévis |
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Lors de l’une des premières entrevues qu’il a accordées le 22 août 2016 à titre de ministre des « Transports, de la Mobilité durable et de
l’Électrification des transports » (retenons ces mots), Laurent Lessard a soutenu que le « troisième lien » entre Québec et
Lévis était pour lui un dossier « incontournable ». Ce fut un des seuls sujets sur lesquels il s’est montré affirmatif. Pourquoi ? Cela irait dans le sens de ses intérêts comme
résidant de la Rive-Sud, près de Québec : « Je le vis, le problème de trafic. Lorsque tu t’enfarges tous les jours dans les deux ponts, l’idée
vient facilement. Tous les jours, on rentre sur les ponts, c’est bloqué », a-t-il déclaré au 93,3 à Québec. Il faut savoir que ce « troisième lien » serait un tunnel sous-fluvial entre la
Rive-Sud et la partie est de Québec.
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22 août 2016
Nomination de Laurent Lessard à la tête du Ministère Transport Québec |
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Le
Dr Philippe Couillard souhaite avoir enterré la controverse entourant la
vente de la chaîne RONA en remplaçant
Jacques Daoust par Laurent Lessard comme ministre du Transport. La carrière politique de Lessard n'inspire pas grand monde. Encore un "yes-man" ou "béni-oui-oui".
Sera-t-il à la hauteur de
Robert Poéti qui a dénoncé Jacques Daoust d'avoir laissé le ministère du Transport sous la férule des collusionneurs/corrupteurs!
Source - Ici Radio-Canada |
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22 août 2016
Les "colporteurs de projets nombrilistes" se réjouissent de la nomination d'un dès leurs |
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Dossier du doublement de l’autoroute 55 entre Saint-Grégoire et l’autoroute 20 ainsi que la mise à jour de l’étude pour la 955, la Promenade des Voltigeurs, l’amélioration du réseau routier sur le territoire de la MRC ou de l’ajout d’un éventuel pont à
Drummondville. "Notre ministre régional prend du galon…" ajoute le maire de Drummonville. Imaginons maintenant la liste de Noël que
soumettra la région de Laurent Lessard l'ex-maire de Thetford Mines, Chaudière-Appalaches. Tout ce beau monde faisant fi de la petite quantité
de population régionale qui paie des taxes et qui ne travaille pas au noir dont la facture sera transférée aux salariés.es qui vivent à Montréal et Québec!
Ah Bon! disent les nombrilistes.
- JosPublic
Source - L'Express de Drummonville |
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12 février 2014 Laurent Lessard aurait refusé de s'impliquer pour éradiquer de la corruption dans la construction
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Le commissaire Renaud Lachance a demandé au témoin Serge Larouche, président-directeur général de Ganotec, s’il
avait dénoncé l’attitude de M. Cyr aux autorités compétentes. Il n’était alors pas encore question de l’argent que M. Larouche affirme avoir versé à
Gérard Cyr.
M. Larouche a rapporté qu’il a demandé à un avocat de dénoncer la situation auprès du président d’alors de la Commission de la construction du Québec, André Ménard. Il en a
personnellement parlé au ministre libéral du Travail, Laurent Lessard, en 2005.
« Une fois ou deux j’ai parlé au ministre du Travail. J’ai parlé soit directement à la CCQ, soit demandé
à un avocat de parler à la CCQ. Et c’est assez difficile de se faire entendre. J’ai eu quelques bons résultats par moments. Je me souviens
d’une fois où j’ai parlé à un ministre du Travail (il a plus tard affirmé qu’il s’agissait de Laurent Lessard) en 2005 et je n’étais pas le seul entrepreneur
présent. C’était à Trois-Rivières dans un hôtel, un samedi matin. Puis la réponse du ministre, c’était _ on parlait de Gérard Cyr, du
Syndicat des tuyauteur local 144 de la fédération états-unienne de la construction et la réponse c’était ‘ah, on ne peut pas toucher à ça, là’», a
raconté M. Larouche. |
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Serge Larouche, PDG de Ganotec |
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4 avril 2013
Laurent Lessard parle-t-il vraiment français? |
La directive du
gouvernement de Pauline Marois selon laquelle les ministres du Québec doivent utiliser le français dans les communications officielles lors de
rencontres intergouvernementales a soulevé bien des questions, mercredi. Pourtant, rien de plus normal : un gouvernement s'exprime dans sa langue
officielle.
Même l'ami de ce carnet, Laurent Lessard, a soutenu que c'est ce qu'il faisait lorsqu'il était ministre. L'ennui, c'est qu'on se demande si le
député libéral de
Lotbinière-Frontenac et whip en chef de l'opposition officielle s'exprime vraiment dans la
langue de Molière ou plutôt dans un idiome étrange dérivé du français, forgé par son cerveau et compréhensible par lui seul.
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31 mars 2011 Lessard annonce une formation en éthique pour les élus municipaux |
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Le comble du cynisme de la part d'un parti politique qui est constamment en déficit démocratique et en collusion avec les bailleurs de fonds pour distribuer les contrats
gouvernementaux. Si le Parti Libéral ne trouve pas nécessaire de le faire pour ses députés.es au moins il y aura 8 000 élus.es municipaux qui se feront clarifier le cadre éthique à respecter, notamment pour éviter les risques de conflit d'intérêts.
M. Lessard a refusé de dire si les codes d'éthique, dont toutes les municipalités devront se doter d'ici décembre 2011, auraient permis d'éviter les vérifications administratives qui se
sont multipliées dans une dizaine de villes au cours des derniers mois, dont
Saint-Jérôme,
Laval et
Mascouche.
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13 juin 2011
Laurent Lessard : traducteur encore recherché |
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Décidément, le député provincial de la circonscription de Frontenac, région de Chaudière/Appalaches et ministre des Affaires municipales, Laurent Lessard,
commet bourde sur bourde langagière. Cette fois, il s'agit du projet de loi privé bétonnant l’entente Québecor-Ville de Québec. Ce qui se conçoit bien s'exprime
facilement ne semble pas s'appliquer au ministre. C'est vrai qu'il a déjà affirmé ne pas réfléchir! Patrick Lagacé |
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11 février 2010
Laval : pas de plainte, pas d’enquête, dit le ministre Lessard |
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Le ministre des Affaires municipales, Laurent Lessard, n’a pas l’intention de regarder de plus près les révélations faites par RueFrontenac.com
sur la promiscuité surprenante à Miami entre la famille du maire
Gilles Vaillancourt et les dirigeants et fondateurs de firmes qui font de bonnes affaires à Laval.
Répondant en Chambre à une question du député péquiste
André Villeneuve, M. Lessard a répliqué qu’« il n’y a pas de plainte qui a été déposée (sur cette situation) à ce jour. Si vous en formulez une pour que ce soit regardé, faites-le de façon
formelle et nous allons agir… ».
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26 août 2009 La corruption n'est pas un problème selon Laurent Lessard |
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Depuis sa nomination à titre de ministre des Affaires municipales, après un passage désastreux à l'Agriculture, Laurent Lessard y va d'une
déclaration assez étonnante.
Ce dernier juge que les cinq enquêtes policières sur des allégations de corruption à Montréal et la nouvelle affaire de copinage révélée par
La Presse et Radio-Canada sont des «cas isolés»
À ses yeux, la corruption n'est répandue ni dans la métropole ni dans les autres municipalités. «On parle de cas isolés. On ne fera pas une
grande commission d'enquête là-dessus.»
Rappelons que La Presse et Radio-Canada ont révélé que la Ville de Montréal enquête sur un voyage en Italie qu'a fait l'an dernier un haut
fonctionnaire,
Robert Marcil, à l'invitation d'un entrepreneur,
Joe Borsellino, qui a obtenu des contrats totalisant des millions de dollars avec la métropole. M. Marcil qui était directeur de la Réalisation des travaux, a démissionné le mois
dernier. À Montréal, il y a un énorme problème, mais Laurent n'y voit rien. Pas surprenant que personne ne pleure son départ du ministère de l'Agriculture.
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Hiver 2002 Controverse autour d'un puits à Irlande |
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Sous la gouverne de Laurent Lessard la ville de Thetford Mines s’impose sur le territoire de la municipalité d’Irlande et débute des travaux de forage dans
la controverse. C'est une agression et les forages se font dans les marais de la ville d'Irlande sans que ceux-ci aient donné leur accord. Le maire n'a
pas la réputation d'être écologiste. Les agriculteurs s'y opposent. Laurent Lessard demande l'aide du gouvernement du Québec pour forcer la municipalité
d'Irlande à se plier à ses exigences. Il était question d'un captage de 12 millions de litres par jour. Grâce au comité de citoyens d'Irlande et son
dynamique maire
Bruno Vézina, après plusieurs années de lutte le projet ne verra pas le jour. Grâce à S-eau-S de Chaudière / Appalaches et la
Coalition québécoise pour une gestion responsable de l'eau -
Eau-Secours! |
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Choix de photos, fusion de textes, mise en page, références et titrage
par : JosPublic
Mise à jour le 12 février 2019 |
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