Une saga qui témoigne de l'ampleur de la corruption, des conflits d'intérêts, de la collusion entre le monde des affaires, les fonctionnaires et les politiciens.nes.
Oui, il y avait nécessité de tenir une enquête publique. La Commission Charbonneau a fait ce qu'elle a pu compte tenu de son mandat Est-ce
suffisant? Certainement pas, puisque nous sommes en 2017 et le gouvernement du Parti Libéral du Québec n'a pas encore trouvé le temps de corriger les
problèmes qui ont donné naissance à la Commission. Revivons-nous l'histoire de Montréal des années 50,
à l'époque du maire
Jean Drapeau
et de son incorruptible chef de police
Pacifique Plante
? Nous y voilà, il faut une révolution des moeurs dans le domaine de la gestion du bien public. Vous trouverez dans ce dossier presque tous les personnages qui
se sont retrouvés devant la Commission Charbonneau sauf le propriétaire de l'entreprise BCIA Luigi Coretti et l'ex-chef de police de Montréal
Yvan Delorme, puisque la sécurité ne fait pas partie de l'industrie de la construction et que le mandat de la Commission l'empêchait de regarder ailleurs.
Finalement après avoir été arrêté par l'UPAC, les délais entre l'arrestation et le procès, causé par le définancement de la Direction des poursuites pénales,
ont mené à une fin d'histoire en queue de poisson. Le procès n'a pas eu lieu, le procureur de l'État québécois a renoncé à poursuivre. Triste jour pour la
démocratie et la société de droit dans laquelle nous pensions vivre
- JosPublic |