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Dossier: Nickel sur la ville de Québec - Poussière rouge sur la ville
Lent empoisonnement de la population du quartier de Limoilou à Québec
  Au fil des événements

Le rapport du Port de Québec (APQ) avec les citoyens des quartiers limitrophes se résume à de la propagande et de la mauvaise foi.   Pour ne pas payer les effets pervers des activités de transbordement, l'administration portuaire, Arrimage Québec et l'association des armateurs ont été jusqu'à contester les lois du Québec.  N'eût été un groupe de citoyens qui leur mis des bâtons dans les roues, la population du quartier Limoilou continuerait à s'empoisonner lentement et surtout silencieusement.   Mettre une bâche sur un tas de poussière, malgré que le geste porte le nom prétentieux de "geste de mitigation", cela ne règle pas un problème de fond.  Le port de Québec s'agrandira et rien ne garantit la bonne foi des administrateurs qui viennent de gagner une manche importante en faisant déclarer les lois du Québec inopérantes sur le territoire du port. 

Depuis 15 ans les lois environnementales fédérales se sont ratatinées au point de ne plus avoir grand effet, les recours sont tellement longs qu'il y a déni de justice pour la population.  En 2018, il y a un recours collectif en marche et la population pourrait se voir dédommagée financièrement mais cela ne guérira pas le mal-être de la santé altérée par la poussière des gens d'affaires et leur porte-queue portuaire. Un deuxième recours collectifs sur un trop de poussière est présentement devant les tribunaux.

C'est confirmé depuis 2012, il y a de la poussière de nickel, à un taux excédant les normes de protection de la santé des personnes, qui se loge dans les poumons des résidents de Limoilou, et passe librement entre les deux oreilles des politiciens et politiciennes.   Alors que les fonctionnaires du Port de Québec s'embourbent dans une complicité de laisser-faire, les pollueurs déposent leurs chèques de paye dans leur ville de résidence à l'abri de leur propre pollution, comme à Stoneham, Lévis, Côte-Saint-Luc et Hampstead (Montréal).  Ci-dessous une présentation de la suite des événements au fil du temps.
                                                                                                      
- JosPublic

En 2012, Véronique Lalande alertait les médias après qu'un nuage de poussière d'oxyde ferreux eut recouvert Limoilou et le Vieux-Québec.   En mai 2017, le regroupement citoyen dont elle fait partie dépose un mémoire sur les thèmes connexes des poussières et de la qualité de l'air.

Regard
 
               

 

       

 

 

Le quartier Limoilou de Québec sous la poussière toxique

2020

16 avril 2020
Port de Québec: la Cour suprême n'entendra pas le gouvernement

Le gouvernement du Québec essuie un ultime refus et ne pourra faire appliquer toute sa législation environnementale au Port de Québec : la Cour suprême du Canada a refusé d’entendre son appel.

Cela signifie que le jugement de la Cour d’appel du Québec est maintenu.  Celle-ci avait décidé que ce sont les lois fédérales qui ont préséance au Port de Québec, et que ce dernier n’est pas soumis à toute la Loi sur la qualité de l’environnement du Québec, même si ses installations s’y trouvent.

Comme à son habitude, la Cour suprême n’a pas offert de motifs pour son refus d’entendre ce bras de fer juridique qui dure depuis plus de 10 ans.

IMTT/Terminal de réservoir international Matex, une filiale canadienne d'une compagnie états-unienne dont les propriétaires et administrateurs sont de la ville de New-Orleans dans l'État de la Louisiane, a fait front commun avec l’Administration portuaire de Québec, de qui elle loue les terrains pour ses activités commerciales. Elles ont toutes deux fait valoir que les installations et activités d’IMTT relèvent de l’autorité exclusive du Parlement du Canada, de sorte que la législation invoquée par le Québec serait inapplicable et inopérante.

La Cour supérieure a conclu que le site actuel des installations d’IMTT appartient au gouvernement du Canada et qu’IMTT est une entreprise de juridiction fédérale. La Loi sur l’environnement ne s’applique pas à cette entreprise : les dispositions invoquées « sont constitutionnellement inopérantes par rapport aux activités et installations d’IMTT », selon la Cour.

Ici pour l'accès au texte complet - Source: La Presse pour la Fiducie de soutien à La Presse

 
 

4 mars 2020
Le deuxième recours collectif sur la poussière dans Limoilou rejeté

La Cour supérieure rejette la deuxième action collective concernant la poussière dans Limoilou, estimant que l’argumentaire de Véronique Lalande «ne passe pas le test de l’analyse factuelle».   

Il s’agit d’un revers sur toute la ligne pour Véronique Lalande, qui avait cependant eu gain de cause lors de la première action collective concernant un épisode de poussière rouge émanant du Port de Québec en octobre 2012. La deuxième action collective concernait une plus large zone de la ville centre et une plus longue période, soit de l’automne 2010 à août 2019.   

«À l’évidence, il existe nécessairement plusieurs sources au problème. La preuve scientifique irréfutable montre que la contribution des activités portuaires aux troubles invoqués est à toutes fins pratiques nulle», conclut le juge Jacques G. Bouchard.  Il juge même que l’Administration portuaire de Québec (APQ) et la Compagnie d’arrimage de Québec (CAQ) «ont démontré un comportement exemplaire».   

En plus de rejeter l’action collective, le juge indique que les demandeurs doivent payer les frais de justice, incluant notamment la préparation et le témoignage des experts, le travail des interprètes et la transcription des témoignages.

Source: Journal de Québec de QMI/Québecor Médias de Québecor Inc pour Pierre Karl Péladeau

 
 

21 janvier 2020
Nouveau cas de poussière d’oxyde de fer chez Arrimage Québec

L'incident est survenu dans la nuit du 18 au 19 décembre 2019 au quai 52, dans le Port de Québec

Un nouvel incident lié à la poussière d’oxyde de fer est survenu en décembre 2019 aux installations d’Arrimage Québec.  Si l’entreprise parle d’un événement mineur et isolé, l’Initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec y voit une preuve supplémentaire des risques que posent les activités portuaires sur l’environnement et la santé publique.

Le déversement s’est produit lors du chargement de boulettes de fer à bord du navire Rixta Oldendorff, amarré au quai 52. Un nuage de poussière d’oxyde de fer a été émis durant l’opération et des particules du composé chimique se sont retrouvées sur le quai, ainsi que sur la glace, près du navire

Ici pour le texte intégral

 
 

20 janvier 2020
Deuxième recours collectif sur la poussière: 60% des résidents initialement inscrits maintenant exclus

Dans le cadre du 2e recours collectif contre l’administration portuaire de Québec, les représentants des résidents ont concédé que 60 % des résidents inclus dans la zone ne se qualifient pas pour une indemnisation

C’est ce que l’avocat des demandeurs Véronique Lalande et son conjoint a annoncé dans le cadre des plaidoiries qui se déroulent cette semaine.  Ce deuxième recours touchait initialement une plus large zone ainsi qu’une période plus grande débutant à l’automne 2010 et se terminant au 31 août 2019.

Au départ, l’ensemble des quartiers de la Basse-Ville de Québec étaient inclus dans ce recours, soit quelque 36 650 résidents selon les chiffres de 2016.  Or, Me François Pinard-Thériault a indiqué que 23 290 de ces résidents ne se qualifiaient pas pour un dédommagement, selon la jurisprudence dans ce type de cause. 

C’est essentiellement le quartier Saint-Sauveur, une partie de St-Roch et le nord de Limoilou qui se trouvaient dans la zone noire et qui sont maintenant exclus du recours.  Les quelque 6 642 résidents de la zone jaune, c’est-à-dire le Vieux-Limoilou, et les 6 718 résidents de la zone rouge, Vanier et le quartier Maizerets, seraient indemnisés si le juge Jacques G. Bouchard donne raison aux demandeurs.

Les demandeurs se basent sur le fait que les quelque 80 résidents de ces deux zones interrogés ont dit avoir composé avec une poussière en « quantité excessive » pendant cette période.  Les résidents de la zone jaune du Vieux-Limoilou, plus touchés en raison des vents dominants, devraient recevoir 1 000 $ par année pour la période de 2010-2019, selon les demandeurs. 

Quant à la zone rouge de Vanier, les résidents devraient recevoir 750 $ par année, toujours selon les demandeurs.  Arrimage Québec fera ses plaidoiries le 22 janvier 2020.

Source: Journal de Montréal de QMI/Québecor Médias de Québecor Inc pour Pierre Karl Péladeau

 
 
 
 
 

15 mars 2020
Poussière à Limoilou:
les citoyens vont en appel

Les citoyens de Limoilou vont porter en appel le jugement qui a rejeté complètement le recours collectif intentés contre le Port de Québec et la compagnie Arrimage de Québec, qui étaient accusés d’affecter la qualité de l’air du quartier sur une période de neuf ans, s’étendant de 2010 à 2019.

Soulevant de nombreuses erreurs dans l’analyse de la preuve, Véronique Lalande et Louis Duchesne sont d’avis que le juge a erré dans l’évaluation du lien entre les activités portuaires et la quantité de poussière qui se retrouve en quantité abondante et de façon récurrente dans la zone visée par le recours.

Tout en rejetant la responsabilité du Port et d’Arrimage, le juge Jacques G. Bouchard de la Cour supérieure a reconnu que le problème de poussière est bien réel.  «Aux yeux du Tribunal, ces témoins paraissent sincères et crédibles. À n’en point douter, cette poussière leur cause des inconvénients sérieux.»  Il a toutefois conclu que «la contribution des activités portuaires aux troubles invoqués est à toutes fins pratiques nulle» et que le Port et Arrimage «ont démontré un comportement exemplaire».

Dans un courriel transmis dimanche soir aux membres du recours, les bureaux d’avocats Trudel Johnston & Lespérance et Jean-François Bertrand inc, indiquent que les délais pourraient être longs. «Nous ne savons pas encore quand la Cour d’appel entendra la cause, mais aucune décision sur cet appel n’est attendue dans la prochaine année.»

Source: Le Soleil de Québec pour la Coopérative nationale de l’information indépendante (CN2i)

 
 

21 janvier 2020
Poussière dans Limoilou: aucun lien de causalité ni de dommage, plaide Arrimage Québec

L’Administration portuaire n’admet aucun lien de causalité entre la poussière dans Limoilou et les activités portuaires, et aucun dommage aux résidents

C’est ce qu’a lancé d’emblée l’avocat Sylvain Chouinard au juge chargé de trancher le recours collectif sur la problématique de poussière dans Limoilou.  Les défendeurs ont reconnu «un événement, en octobre 2012, et nous avons payé pour», a dit Me Chouinard. 

Selon un expert d’Arrimage Québec, un maximum de 2,8 % des poussières peut potentiellement provenir des opérations.  Les «demandeurs vivent dans un milieu urbain industrialisé, ce qui amène des désagréments», a plaidé l’avocat. 

De plus, Me Chouinard a soutenu que seul un petit nombre de résidents a fait part d’inquiétudes pour la santé liées à ces poussières, et ces manifestations d’inquiétude n’étaient «pas objectives», selon Me Chouinard.  Il parle plutôt de «témoignages dirigés par l’information reçue de Mme Lalande dans les médias et le documentaire Bras de fer»

D’autre part, un nouvel épisode de déversement d’oxyde de fer a été recensé chez Arrimage Québec dans la nuit du 18 au 19 décembre 2019. Les autorités ont été informées et Urgence-Environnement s’est rendue sur place lors de l’incident.  Bien que l’épisode ne puisse être mis en preuve dans le cadre du recours collectif, Mme Lalande croit que cet événement est une preuve supplémentaire de ce qui se passe.  «En continu, ça se produit, l’incident du 19 décembre 2019, pour moi, bien, c’est le dernier d’une longue suite triste», dit-elle. 

Source: Télévision TVA Nouvelles  de QMI/Québecor Médias de Québecor Inc pour Pierre Karl Péladeau

 

2019

 
 
 
 

29 octobre 2019
Poussière rouge: la Ville voulait «contrôler» l'instigatrice du mouvement

Mario Girard

En 2015, la Ville de Québec appuyait le Comité de vigilance du port parce que, de cette façon, il était plus facile de « contrôler » Véronique Lalande, celle qui a attiré l’attention sur l’épisode de poussière rouge touchant Limoilou en 2012.

C’est ce qu’il a été possible d’apprendre, le 29 octobre 2019, alors que le patron du Port de Québec, Mario Girard, a pris la parole.  Un témoignage rendu dans le cadre du procès qui porte sur l’ensemble des contaminants diffusés dans l’air par le Port de Québec et Arrimage Québec depuis 2010.

En matinée, les avocats représentant les défendeurs y sont allés rondement avec le témoin. Les choses se sont toutefois corsées lorsque M. Girard a été contre-interrogé par l’avocat représentant les citoyens.  « Le Port formera dans la prochaine année un nouveau comité environnemental, Port-Ville, avec des intervenants crédibles.  Il espère ainsi que ce nouveau comité se substitue au Comité de vigilance », pouvait-on lire dans un courriel présenté à la Cour.

Si le PDG a dit ne pas se souvenir d’avoir eu une discussion avec la Ville à cet effet, il a admis
« qu’à l’époque », il faisait face à « un comité qui accusait le Port d’empoisonner les gens de Limoilou ».  « La situation était alors extrêmement tendue », a dit M. Girard, en ajoutant qu’aujourd’hui, l’entente « était meilleure ».  De nombreux extraits de journaux et d’entrevues radio ont aussi été présentés en preuve pour amener le témoin à admettre les torts de son organisation.

Source: Journal de Québec de QMI/Québecor Médias de Québecor Inc pour Pierre Karl Péladeau

 
 

26 septembre 2019
Environnement : les lois fédérales s'appliquent au Port de Québec, confirme la Cour d'appel

Au terme d'un long bras de fer juridique, la Cour d'appel confirme que les lois fédérales s'appliquent aux installations du Port de Québec.

Le gouvernement du Québec contestait la décision de la Cour supérieure qui, en 2016, avait confirmé que la Loi sur l'environnement ne s'appliquait pas à la compagnie IMTT-Québec filiale de Terminal de réservoir international Matex, d'une compagnie états-unienne dont les propriétaires et administrateurs sont de la ville de New-Orleans dans l'État de la Louisiane. L'entreprise avait ajouté sept réservoirs à ses installations sans demander de certificat d'autorisation environnemental au gouvernement québécois.

La Cour d'appel en vient aussi à la conclusion que les dispositions de la Loi québécoise sont constitutionnellement inapplicables. « IMTT n'a donc aucune autorisation à demander aux autorités provinciales (...) pour construire ses réservoirs et quais de chargement dans le Port de Québec et y mener ses activités », indiquent les juges de la Cour d'appel, dans leur décision de 82 pages. Le plus haut tribunal de la province est quand même venu resserrer le jugement de la Cour supérieure en lui donnant une portée moins large.

La décision n’est cependant pas une victoire totale pour le port, prévient David Robitaille. Selon l’expert, la loi québécoise sur la qualité de l’environnement peut s’appliquer en zone portuaire aux activités qui ne sont pas liées à la navigation. La loi sur la qualité de l’environnement s’applique également au Port. "Ce n’est pas une victoire totale pour le Port, la Cour est quand même très nuancée."

Tout le détail ici - Source: Société Canadian Broadcasting Corporation (CBC)/Radio-Canada pour le gouvernement du Canada

 
 

16 septembre 2019
Arrimage Québec et le Port de Québec retournent à la case départ

Véronique Lalande et Louis Duchesne

Les poussières excessives dont se plaignent les résidents de Limoilou proviennent non pas des opérations de manutention de vrac du Port de Québec, mais bien plutôt du réseau routier, selon Arrimage Québec et l’Administration portuaire de Québec (APQ).

Le juge Jacques G. Bouchard, de la Cour supérieure, a commencé le 16 septembre 2019 à entendre le second procès en recours collectif intenté contre Arrimage Québec et l’Administration du Port de Québec (APQ).  Alors que le premier procès ne concernait que l’épisode de poussière rouge survenu le 25 octobre 2012, le deuxième réfère au problème récurrent de poussières que vivent 38 000 résidents de la basse-ville depuis 2010. 

Les demandeurs, Véronique Lalande et Louis Duchesne, réclament des dommages compensatoires pour troubles et inconvénients de même que des dommages punitifs pour atteinte à leur droit à un environnement sain garanti par la Charte des droits et libertés de la personne. Ils demandent 1000 $ par année par citoyen touché. 

Les requérants réclament aussi une injonction contre la Compagnie Arrimage Québec afin de la forcer à cesser d’émettre de la poussière et des contaminants qui dépassent les normes.  Pour l’avocat d’Arrimage Québec, Me Sylvain Chouinard, «ce qu’on demande à Arrimage, c’est d’opérer sur des bases qui n’existent nulle part ailleurs dans le monde».

L’avocat des demandeurs, Me François Pinard-Thériault, a souligné que ces derniers «ne seraient pas là si le problème était anecdotique». «De 2010 à aujourd’hui, il y a eu à de multiples reprises des épisodes où la poussière a envahi le quartier Limoilou», a plaidé Me Pinard-Thériault, qui attribue ces épisodes aux opérations de manutention de vrac du Port de Québec. Selon lui, les mesures d’atténuation mises en place par Arrimage Québec et le Port de Québec sont clairement insuffisantes.  «Notre prétention, c’est qu’ils n’ont pas adopté les meilleures pratiques», a-t-il dit. 

Les procureurs d’Arrimage Québec et de l’APQ ont tous deux rappelé que la zone visée par le recours est située à environ 1,5 km des installations portuaires, dans un milieu urbain «très industrialisé» et «ceinturé par un réseau de transport lourd». 

L’avocat de l’APQ, Me Vincent Rochette, a indiqué à cet égard qu’entre le 3 août 2017 et le 6 août 2018, des échantillons de poussières avaient été recueillis dans 24 points de collecte situés à l’intérieur et à l’extérieur de la zone concernée par le recours. Les résultats auraient révélé que plus de 97 % de ces poussières ne provenaient pas des activités de manutention de vrac du Port de Québec, a-t-il précisé. 

Selon ces expertises, c’est le transport routier qui serait «le plus grand responsable» des poussières, plus particulièrement les abrasifs et les sels de déglaçage qui, au printemps, «sont libérés avec le vent et le passage des véhicules», a dit Me Rochette.  «Il y a aussi l’architecture des quartiers qui expose de manière accrue les résidents aux poussières qui proviennent du transport», a-t-il ajouté.

«Collante» et «abrasive»

Les demandeurs ont fait entendre lundi six résidents importunés par le problème de poussière. La plupart ont décrit une poussière grise «collante» ou «abrasive», et difficile à nettoyer. Les balcons et les meubles de balcon sont «toujours sales», tout comme les fenêtres et les bords de fenêtres, ont-ils mentionné. 

Chloé Barabé, qui habite dans les Lofts du Couvent, sur la 8e Avenue, a dit avoir lavé ses fenêtres «trois ou quatre fois cet été». «Si on ne les lave pas, la lumière n’entre plus dans notre unité», a-t-elle précisé.

Pauline Beaudet, qui demeure sur la 2e Avenue, a raconté ne plus pouvoir utiliser sa corde à linge «parce que le linge devient sale à cause de la poussière», a-t-elle expliqué. Mme Beaudet s’est également dite inquiète pour sa santé. «C’est de la poussière de quoi, on le sait pas. On en mange, on en respire... Est-ce que ça peut être nocif ? On le sait pas.»

Une autre résidente, cette fois de la rue d’Hedleyville, a elle aussi fait part de ses craintes pour la santé de sa famille. Carole Desmarais, son conjoint et leur fils souffrent de «bronchites à répétition», a témoigné Mme Desmarais, qui n’a toutefois jamais eu d’avis médical quant à la cause de ces bronchites. «On a été sans médecin de famille pendant sept ou huit ans», a-t-elle justifié. 

Selon elle, les poussières, qui seraient de différentes textures et couleurs (beige, grise et noire), s’accumuleraient rapidement, notamment sur sa table de patio. «Je la nettoie, et la poussière revient après 20 minutes», a illustré celle qui doit aussi nettoyer régulièrement le revêtement extérieur (blanc) de sa maison et qui ne peut laisser ses deux portes-patio ouvertes sans devoir faire ensuite «un grand ménage» à l’intérieur. 

Tous les témoins entendus lundi ont convenu ne pas avoir fait analyser l’origine des poussières.

Les demandeurs ont prévu de faire témoigner une soixantaine de citoyens de la basse-ville au total pendant le procès, qui se déroulera jusqu’en décembre. Les témoins du Port de Québec, notamment l’ancien pdg Ross Gaudreault et l’actuel pdg Mario Girard, se feront ensuite entendre.

Source: Le journal Le Soleil de Québec propriété de Capitales Médias pour Martin Cauchon

 

29 octobre 2019
«Le port de Québec n’empoisonne pas Limoilou», répète Mario Girard

Le port de Québec n’empoisonne pas Limoilou. C’est le mantra que le pdg Mario Girard a répété sur tous les tons devant le tribunal. Surtout sur un ton excédé.

Les experts scientifiques engagés par le Port de Québec et la Compagnie Arrimage Québec (l’autre partie défenderesse) témoigneront en novembre devant le juge Jacques G. Bouchard de la Cour supérieure.

Selon le pdg Mario Girard, ils viendront expliquer que seulement 3 % des poussières retrouvées dans Limoilou viennent des activités du Port de Québec. «Une quantité négligeable et infinitésimale», répète le grand patron du port.

Ici pour la suite du texte - journal Le Soleil de Québec propriété de Capitales Médias pour
Martin Cauchon

 
 

16 septembre 2019
Comment faire confiance à des gens qui fraudent Revenu Canada?  Pourquoi les dirigeants ne sont-ils pas en prison ?

 

L’entreprise basée dans le Port de Québec condamnée à près de 650 000$ d’amende par Revenu Canada.

Une entreprise ne peut pas agir seule, donc les responsables sont:

Andrew Chodos
Bonnie Roberta Chodos
Jean-François Dupuis
Denis Dupuis, président

Et l'on devrait accorder de la crédibilité à des personnes qui ont avoué leur crime au fédéral, pour venir dire la vérité dans un procès où leur pratique pratique commerciale est mise en cause. 

Au Québec il reste à voir ce que va faire Revenu Québec, peut-être ronronne-t-il pour ne pas déranger la faune politico-affairiste du Québec.

Ici pour quelques détails

 
 

21 septembre 2019
La Couleur de la poussière

Éditorial de Mylène Moisan

Le Port et Arrimage a été reconnu coupable de cet épisode, qu’on a prétendu «exceptionnel», de poussière rouge, tombée en quelques heures pendant un jour d’octobre 2012.

Le juge Pierre Ouellette a écouté les deux parties, les citoyens réclamaient un partage
collectif de 4,2 millions $ pour l’ensemble des 20 000 résidents d’un territoire défini, le
Port et Arrimage plaidaient pour du cas par cas, que chaque citoyen touché passe en
cour pour établir le montant qu’il pourrait recevoir. 

Un deuxième recours collectif a été déposé et revoilà tout ce monde de retour devant le tribunal.

La seule chose qui change, c’est la couleur de la poussière.

Ici pour l'éditorial complet de Mylène Moisan du journal Le Soleil de Québec propriété de Capitales Médias pour Martin Cauchon

 

2018

8 novembre 2018
Les citoyens veulent 4,2 M$ pour la poussière rouge

Les avocats de Véronique Lalande et de Louis Duchesne au procès « de la poussière rouge » ont abaissé leurs demandes : ils réclament 4,2 M$ à Arrimage Québec pour quelque 20 000 résidents des arrondissements La Cité-Limoilou et Les Rivières

Les avocats des demandeurs ont plaidé que la voie du recouvrement collectif était celle à suivre, puisque celle du recouvrement individuel serait inefficace en entraînant « un faisceau de procès individuels », et injuste parce que la Compagnie Arrimage Québec ne paierait pas pour la totalité des dommages causés.

Pour les demandeurs, il est clair que l’ensemble des résidents des zones rouge et bleue a subi un préjudice commun et que leur droit à un environnement sain a été violé.

Arrimage Québec, qui rejette l’idée d’un recouvrement collectif, doit faire sa plaidoirie vendredi, avant que le juge prenne l’affaire en délibéré.  Rappelons que l’entreprise a finalement admis l’hiver dernier être à l’origine de cet épisode de poussière, qui est survenu à la suite d’activités de transbordement d’oxyde de fer au port de Québec.

Ici pour le texte intégral - Source: Journal de Québec de QMI/Québecor Médias de Québecor Inc. pour Pierre Karl Péladeau

Véronique Lalande de l'arrondissement Limoilou
Véronique Lalande de Québec

17 octobre 2018
Recours collectif: Véronique Lalande
livre son récit

La poussière rouge sur les menottes et le visage de son bébé de neuf mois. L’inquiétude.  Les recherches.  Les échantillons. Véronique Lalande a raconté son histoire des dizaines de fois.  Mais hier, c’était l’occasion, cruciale, de donner sa version au tribunal.

La requérante de l’action collective contre le Port de Québec et la Compagnie Arrimage Québec a commencé à témoigner mercredi le 17 octobre 2018, six ans ou presque après le fameux épisode de poussière d’oxyde de fer qui a recouvert une partie de la Basse-Ville de Québec.

Depuis son arrivée dans le quartier Limoilou en 2010, Véronique Lalande, pourtant habituée à la pollution urbaine, se questionne sur la poussière métallique qui recouvre ses balcons et ses fenêtres presque quotidiennement.

Avec son conjoint Louis Duchesne, elle a aussitôt avisé les techniciens de la Ville de Québec ainsi que ceux d’Urgence-Environnement.  La Limouloise n’a aucune idée d’où vient la poussière rouge.  Les techniciens, eux, ne se posent pas longtemps la question.  «Ça doit venir du Port. As-tu le droit d’entrer, toi?» se demandent-ils entre eux.

Les techniciens prennent des échantillons pendant que Véronique Lalande les regarde travailler.  Elle a fermé les fenêtres et garde son bébé à l’intérieur.  Sujette aux allergies saisonnières, Véronique Lalande ressent les picotements typiques.  Elle appellera la Direction de la santé publique pour signaler l’événement.  Plus tard ce jour-là, elle constate que le ministère de l’Environnement a publié un communiqué de presse sur l’événement du nuage de poussière rouge, qu’il classe dans la catégorie 2, pas les plus légers, mais pas les plus graves.

En soirée, le technicien du ministère de l’Environnement la rappelle en lui disant que la source de la contamination est bien au Port de Québec, dans le terminal Beauport, à deux kilomètres de chez Véronique Lalande.  La couleur rouge s’explique par la composition de la matière : de l’oxyde de fer.  «Le technicien me dit qu’à court terme, il ne devrait pas y avoir d’impact pour le bébé», rapporte Mme Lalande.

Véronique Lalande va voir le site Web du Port de Québec et surtout les photos du terminal Beauport.  Elle y voit les énormes monticules de minerais en vrac qui débarquent des navires.  «Le niveau d’anxiété se met à monter, confie la témoin. Je savais qu’on était dans un quartier industriel, mais de découvrir quelque chose d’aussi gros, aussi près de ma résidence, ça a été un choc.»

Le lendemain, la citoyenne rappelle à la Ville de Québec et à la Direction de la santé publique, via la ligne Info-Santé.  Aucun des préposés n’est au courant du problème.

Un chef pompier l’appelle et lui indique avoir fait une visite au port. «La quantité était importante et le territoire qui en avait reçu était plus grand que je le pensais alors je reste avec mes inquiétudes», dit Véronique Lalande.

Source - Le Soleil

Véronique Lalande et Arrimage Québec
Véronique Lalande et le recours collectif

15 octobre 2018
Début du procès contre le Port de Québec: déjà une victoire pour les citoyens

Véronique Lalande

Alors que débute le procès contre le Port de Québec et Arrimage Québec, dans l’épisode des poussières polluantes d’octobre 2012, Véronique Lalande et Louis Dufresne peuvent déjà dire mission accomplie.

« Pour moi, de s’être tenus debout ensemble, avec toutes celles et tous ceux qui ont appuyé la bataille, c’est déjà une victoire en soi » , s’exprime celle qui, avec son conjoint, sont à l’origine du recours collectif visant à dédommager les citoyen-ne-s affectés par cet épisode de pollution atmosphérique causé par le transbordement à ciel ouvert de métaux au Port de Québec.

À ce jour, le Port de Québec a déjà dépensé 2,5 millions $ pour préparer sa défense.  Cette somme comprend les montants engagés par l’administration du port de la capitale nationale pour le procès qui s’ouvre aujourd’hui, mais également pour le second recours collectif autorisé par la cour pour des incidents similaires qui ont eu lieu depuis 2010.  Ce second procès doit avoir lieu quelque part en 2019.

La partie défenderesse (le port et Arrimage) déploie tous les moyens pour tenter de limiter les montants de réparation à verser à la population incommodée.  Le Port de Québec peut compter sur un groupe d’experts de Corem, Norda Stelo et SNC-Lavalin, regroupant un ingénieur et spécialiste de la qualité de l’air, un biologiste et expert en environnement, un géologue et spécialiste en minéralogie.

De son côté, le couple Lalande-Dufresne a eu peine à trouver un expert scientifique désireux de les appuyer.  En effet, qui osera s’aventurer, sachant que ceux qui sont en face sont les mêmes qui donnent les contrats habituellement et qu’en acceptant de témoigner en appui aux citoyen-ne-s qui se lèvent pour dénoncer, il se coupe de contrats futurs?

Véronique et Louis ne comptent plus les heures passées bénévolement pour monter la preuve et répondre aux requêtes de la partie adverse.  Ils n’ont d’ailleurs pris qu’une semaine de vacances cet été afin de conserver le reste pour être présents en cour pendant les quatre semaines que durera le premier procès.

 Pour la suite du texte
Sur le Journal de Québec

Port de Québec dépense pour l'orgueil pas la santé
Santé à Limoilou. Le port de Québec en faute

12 juillet 2018
De l’argent dépensé par le Port
«pour une question d’orgueil»

Produits non couverts qui s'envole au vent

L’instigatrice des deux actions collectives contre le Port de Québec trouve qu’il est « navrant »que ce dernier ait dépensé 2,5 millions $ en frais d’avocats et d’experts, de « l’argent jeté par orgueil », selon elle.

Véronique Lalande a réagi au reportage du Journal de Québec qui faisait état d’une facture de 2,5 millions $ en frais juridiques et en expertises payés par l’Administration portuaire de Québec (APQ). Ces sommes ont été déboursées depuis janvier 2013, pour les deux actions collectives. Celles-ci demandent réparation pour les dommages subis par 35 000 citoyens de Limoilou à la suite d’épisodes de dispersion de poussières de métaux.  Mme Lalande, qui est l’instigatrice des deux actions collectives, avec son conjoint Louis Duchesne, se désole de cette situation. « C’est navrant », lâche-t-elle.

D’autant plus que des études démontraient déjà au début des années 1980 que les activités du port polluent l’air et l’eau, fait-elle remarquer.
« Alors qu’aujourd’hui, on se retrouve avec une problématique qui coûte des millions à la communauté. On continue de jeter de l’argent pour une question d’orgueil, pour se défendre et pour bloquer. Ce sont des millions de dollars qu’on investit dans un orgueil selon moi mal placé. »

En comparaison, les honoraires payés aux avocats et experts du groupe de citoyens sont « bien humbles », souligne Mme Lalande. Ceux-ci dépendront des gains au terme des deux procès.

Elle estime que ces sommes auraient pu être mieux investies par le Port, notamment en mettant à couvert les activités de manutention du vrac, qui occasionnent des poussières.  « L’argent qu’on investit là-dedans (dans les actions collectives), contre les citoyens, c’est de l’argent qu’on ne met pas à investir dans ces activités pour les rendre conformes. »

Le PDG du Port, Mario Girard, insiste souvent sur le fait que le Port ne reçoit pas d’argent public pour ses opérations. Véronique Lalande oppose qu’il gère un bien collectif. « Le Port de Québec est une agence fédérale autonome. Elle relève du ministère des Transports. L’entité est séparée, mais elle gère un bien public, qui sont les terres de la Couronne. Et l’argent qu’elle investit là-dedans, elle ne le redonne pas au gouvernement et au Trésor public. »

Source - Journal de Québec

 
 
 
 
 

18 octobre 2018
Une requête pour réduire le territoire touché

Véronique Lalande et Louis Duchesne

Une requête déposée, puis retirée par les demandeurs l’hiver dernier, qui visait à réduire « de 25 à 30 % » le territoire concerné par le recours collectif, a été au cœur d’un débat lors du contre-interrogatoire de Véronique Lalande au procès « de la poussière rouge ».

«Pour moi, le territoire [du recours collectif] représente toujours celui qui a subi les effets plus importants en lien avec le déversement de poussière rouge», a affirmé, le 18 octobre 2018 Mme Lalande, après avoir expliqué que personnellement, elle avait remise en question à un certain moment une portion de territoire dans Saint-Sacrement, puisqu’elle n’avait recueilli aucun témoignage de citoyens de cet endroit.  Seul un article de journal de l'époque en faisait état.

L’étendue du territoire touché par l’incident est au cœur du procès.  Les défendeurs estiment que la zone touchée est «restreinte».  Pour les demandeurs, ce sont plutôt des dizaines de milliers de citoyens de la Basse-Ville qui doivent être indemnisés. 

L'avocat du Port/Arrimage a aussi questionné Mme Lalande sur le chèque de 600$ que lui a remis la compagnie dans les jours suivant l’incident, mais que la citoyenne du Vieux-Limoilou n’a jamais encaissé.  Elle a témoigné avoir été «choquée» quand elle a vu le montant, «complètement dérisoire» par rapport aux inconvénients subis et aux craintes générées.  L’absence de factures des citoyens pour des services de nettoyage, malgré que la requête réclame 2 000$ par requérant pour de telles dépenses, a également été soulevée.

Source - Journal de Québec

Véronique Lalande et la poussière rouge
Véronique Lalande et le Port de Québec

16 octobre 2018
Poussière rouge: Limoilou n’aurait pas été le seul quartier touché

Des résidents de Limoilou, mais aussi des secteurs de Saint-Roch et de Vanier, sont venus témoigner lundi le 15 octobre 2018 dans le cadre de l’action collective portant sur l’épisode de poussière rouge de 2012 qui met en cause l’entreprise de transbordement portuaire Arrimage du Saint-Laurent (ASL).

Le matin du 26 octobre 2012, Guy Gagnon, un résident du secteur de Vanier, sort sur sa terrasse pour y prendre son café.  Sur sa table en verre, il voit une sorte de poussière rouge.  « Je suis surpris parce que c’est la première fois que je vois ça », a-t-il raconté dans son témoignage lundi au palais de justice de Québec.

L’action collective lancée par Véronique Lalande et Louis Duchesne vise à forcer l’entreprise de transbordement de minerai Arrimage du Saint-Laurent à indemniser les citoyens ayant subi des nuisances et des dommages à la suite de cet incident.

ASL a déjà reconnu être responsable de la propagation d’oxyde de fer dans l’air ce jour-là. Le procès doit maintenant déterminer qui doit être indemnisé, comment et jusqu’où sur le territoire.

L’appartement de M. Gagnon est au 7e étage d’un immeuble en copropriété situé sur la rue Isabelle-Aubert, près de la rivière Saint-Charles. Lorsqu’il entend parler dans les médias de l’épisode de poussière rouge dans Limoilou, il s’étonne. « Ce que je ne comprenais pas, c’est pourquoi on parlait toujours de Limoilou », a-t-il dit. « Le périmètre était probablement beaucoup plus grand que ce qui avait été vu au départ. »

Un point de vue qu’a mis en doute l’avocat de la compagnie, Me Sylvain Chouinard.  « Vous êtes à 4,5 kilomètres à vol d’oiseau du port.  Il est clair qu’il y a beaucoup d’activités industrielles différentes entre chez vous et le port », a-t-il dit au témoin.

Lundi sept personnes sont venues dire comment elles avaient vécu l’épisode et décrire le nettoyage qu’elles ont dû effectuer (quatre de Limoilou, deux de Saint-Roch et une de Vanier). On en attend neuf autres mardi et une quarantaine de témoignages sont au programme total du procès.

Source - Le Devoir

 Recours collectif poussière rouge à Québec
Poussière rouge contesté par Véronique Lalande

6 juillet 2018
Nouvel épisode de poussière au Port de Québec

Un nuage de poussière s’élevant des installations portuaires du secteur Beauport a été filmé par un citoyen, le 2 juillet 2018. Le Port de Québec confirme ce nouvel épisode, jugé «exceptionnel» et causé par une météo «extrême».

Pour l’initiative citoyenne Vigilance port de Québec, il s’agit d’une nouvelle preuve que les opérations de transbordement et d’entreposage doivent se faire «en circuit fermé», c’est-à-dire à couvert.  «Les canons à eau, c’est un moyen qui gère le périphérique et qui devrait être le dernier rempart. Ce ne sera jamais suffisant. La seule façon de contenir les opérations, c’est la mise sous couvert», a plaidé Véronique Lalande.

Celle qui mène une bataille pour la qualité de l’air dans les quartiers situés près du port depuis des épisodes de poussière rouge en 2012 a ajouté qu’il était un peu simpliste de limiter les contaminants à de l’oxyde de fer.

«La rafale, elle ne discrimine pas. Quand elle rentre dans le tas, c’est la soupe au complet de métaux toxiques manutentionnés dans les dernières semaines au port de Québec qui se retrouve dans l’atmosphère.» Mme Lalande estime que les épisodes visibles de poussière sont «la pointe de l’iceberg». «Normalement, cette fine poussière est invisible à l’œil.» 

Pour plus de détails - Sur Le Soleil

 
 

8 mars 2018
Action collective contre le Port: les citoyens croient que leurs arguments l’emporteront

Véronique Lalande a confiance que les arguments des citoyens prévaudront sur ceux des experts du Port dans le cadre de l’action collective sur la pollution de l’air dans Limoilou.

La citoyenne, qui est à l’origine avec son conjoint de deux actions collectives intentées contre l’Administration portuaire de Québec (APQ) et Arrimage Québec, estime que les expertises présentées par les citoyens sont solides.

« On considère que nos arguments sont extrêmement forts et le débat se fera devant les tribunaux. [...] Notre argumentaire est de loin supérieur », a soutenu Mme Lalande, en entrevue.

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Une victoire pour Véronique Lalande
Rapport Genivar poussière rouge de Limoilou

30 avril 2018
Une victoire d'étape: Le rapport de Genivar sera transmis aux appelants

Parce qu’elle estime que « l’immunité de divulgation » est inapplicable au rapport Genivar produit à la suite du premier épisode de « poussière rouge » qui s’est abattu sur le quartier Limoilou en octobre 2012, la Cour d’appel a ordonné que le rapport soit transmis à Véronique Lalande.

Le 19 juin 2017, le juge de la Cour supérieure Pierre Ouellet avait fait droit à une objection de la Compagnie d’arrimage de Québec (CAQ) et de l’Administration portuaire de Québec qui refusaient de divulguer à Véronique Lalande et Louis Duchesne un rapport préparé à leur demande par une firme d’ingénieurs-conseils.  La CAQ s’opposait alors à cette divulgation « en s’appuyant sur le privilège relatif au litige ».

Cependant, comme les appelants ont soutenu que ce rapport était « susceptible de participer de manière déterminante à leur preuve », ils ont choisi de porter la décision du juge de première instance en Cour d’appel.  Selon le tribunal composé des juges Yves-Marie Morissette, Julie Dutil et Claude C. Gagnon, le seul but du rapport Genivar était « une mise à niveau générale des méthodes de manutention de la CAQ pour contrôler les émissions de poussières rouges ».

Dans ces conditions, « l’immunité de divulgation est inapplicable et le juge aurait dû ordonner la divulgation du rapport Genivar aux appelants », ont-ils tranché en précisant que la CAQ avait désormais 10 jours pour le dévoiler aux appelants.

Source - Journal de Québec

 

2017

25 octobre 2017
Poussière rouge dans Limoilou:
Bras de fer de deux frères

Une petite histoire de quartier qui débouche sur une grande aventure humaine.  Les frères Jonathan et Jean-Laurence Seaborn résument ainsi leur nouveau documentaire "Bras de fer", qui porte sur la mobilisation citoyenne ayant suivi le dépôt d’un nuage de poussière rouge sur le quartier Limoilou. 

Pendant cinq ans, les deux cinéastes ont suivi Mme Lalande et son allié et conjoint, Louis Duchesne, dans leur lutte contre Arrimage du Saint-Laurent, le Port de Québec et les autorités gouvernementales périphériques. Une lutte médiatique d’abord, puis judiciaire avec le dépôt d’un recours collectif, mais surtout une lutte citoyenne.

«Si le Port s’est mis à suivre sa poussière et a installé des canons à eau, ce n’est pas à cause du gouvernement, c’est à cause de l’action des citoyens», est convaincu Jean-Laurence.

Pour leur documentaire de 78 minutes, qui est maintenant terminé, les Seaborn ont accumulé plus de 100 heures de tournage et 50 heures d’archives. Une œuvre que l’on pourrait assimiler à du bénévolat puisque l’aide financière de la SODEC est arrivée en fin de parcours, pour l’adaptation au grand écran.

La sortie officielle est prévue cet hiver au Clap et au cinéma Beaubien à Montréal. Le film, distribué par Spira, sera également présenté région par région, accompagné par ses réalisateurs qui ont hâte d’aller à la rencontre du public.

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9 février 2017
Agrandissement du port de Québec:
exit les poussières?

L'étude d'impact environnemental portant sur le projet d'agrandissement dans le secteur Beauport fait très peu de cas de la poussière, déplore l'Initiative citoyenne de vigilance du port de Québec.

Le groupe mené par Véronique Lalande et Louis Duchesne a déposé son mémoire ciblant les thèmes connexes des poussières et de la qualité de l'air à l' Agence canadienne d'évaluation environnementale.  Une centaine de citoyens cosignent le document.  Ils dénoncent notamment le fait que l'Administration portuaire de Québec (APQ) n'a pas mesuré les poussières qui retombent déjà sur le voisinage ni modélisé celles liées aux opérations futures du quai multifonctionnel, mais seulement celles potentiellement générées pendant la phase de construction. 

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Véronique Lalande et Louis Duchesne un mémoire
Mesure de poussière par Véronique Lalande

17 janvier 2017
La pollution n’est plus un problème,
affirme Mario Girard

  Mario Girard

Les émissions de poussières de métal dans le quartier Limoilou sont chose du passé selon le patron du Port, Mario Girard, qui souligne que son projet d’agrandissement prévoit des installations couvertes sans risque d’émissions.   « Les mesures de mitigation, elles fonctionnent », a-t-il déclaré en entrevue au Devoir en marge d’une présentation du projet d’agrandissement du Port pour le grand public au Terminal de Croisières.   M. Girard souligne que les citoyens de Limoilou peuvent suivre en temps réel les concentrations de poussière dans l’air à la Station des Sables sur site Web.   « Elle est là la confiance dans Limoilou. Il y a des gens qui nous appellent, qui sont contents de pouvoir constater de leurs yeux à eux que tout ce qu’on dit sur la poussière dans Limoilou, c’est réglé. » 

À ceux qui s’inquiètent de l’impact du projet sur la qualité de l’air, le patron du Port insiste sur le fait que toutes les futures installations de vrac solide se feront à couvert.  Un argument qui ne convainc pas tout le monde.  « Les vieilles installations vont encore être à découvert. S’ils veulent desservir un client qui n’a pas les moyens de payer cher, il va prendre les vieilles infrastructures à découvert », plaide le président d’ Accès Saint-Laurent-Beauport Daniel Guay.  Son groupe s’inquiète en outre de l’ajout de « vrac liquide » et de « produits dangereux » dans le secteur « à moins de 2 kilomètres des résidences de Beauport. »

Source - Journal Le Devoir

 

 
Un film sur la poussière rouge de Québec
Les frères Seaborn et la poussière sur Québec
Véronique Lalande et l'étude sur l'air
 

1er mai 2017
L’étude sur la qualité de l’air dans Limoilou sera élargie à la Basse-Ville et Vanier

Le maire Régis Labeaume en a fait l’annonce en conférence de presse, lundi le 1er mai 2017, confirmant la signature d’une entente de financement de 440 000$ avec la direction de la santé publique (DSP) du CIUSSS (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux). «Dans deux ans, on connaîtra la vérité», avait déclaré le maire de Québec en novembre 2015, dans la foulée des épisodes controversés de poussières rouges.   Il faudra donc vraisemblablement attendre jusqu’en 2019 avant de connaître les résultats de cette étude.   Un retard qui s’explique, selon le maire et la Santé publique, par une modification du mandat initial et un «roulement de personnel assez particulier» à la DSP.   L’élargissement de l’étude à la Basse-Ville et au secteur de Vanier fait «beaucoup de sens», a indiqué le docteur François Desbiens, directeur de la Santé publique.  En effet se dit JosPublic, ils gagnent encore 2 ans à ne rien faire.

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Ville de Québec renonce à la qualité de l'air
Poussière sur la ville de Québec et Limoilou

16 janvier 2017
Qualité de l’air : la Ville de Québec fait preuve de laxisme, dit l’opposition

La chef de l'opposition à l'hôtel de ville de Québec, Anne Guérette, accuse l'administration Labeaume de se traîner les pieds dans plusieurs dossiers de santé publique qui nuisent à la qualité de vie des citoyens.  Elle cite notamment en exemple la poussière rouge dans le secteur Limoilou

« Comment comprendre que dans plusieurs dossiers de santé publique, les citoyens […] aient tant de difficulté à se faire entendre auprès de l’administration pour que les nuisances qui ont un impact négatif sur leur qualité de vie cessent? », demande Anne Guérette.  « Malgré le temps qui passe, malgré des annonces d’intervention potentielle, il y a zéro résultat.»

La chef de l'opposition à l'hôtel de ville de Québec soutient que les élus municipaux « ont le pouvoir et le devoir » d’agir afin de protéger la santé, la sécurité et la qualité de vie des citoyens, et ce, dans des délais raisonnables.  « C’est fondamental. Nous avons une obligation de résultat. Malgré les promesses, malgré les comités, malgré même les investissements financiers, il n’y a pas de résultat, il est temps que ça change », dit-elle.

Source - Radio-Canada Nouvelles

 
 

6 janvier 2017
La poussière rouge hante encore Arrimage du Saint-Laurent, qui embauche Marcel Aubut comme lobbyiste

Marcel Aubut, lobbyiste

Arrimage en a assez et, début janvier 2017, a embauché Marcel Aubut comme lobbyiste.   Les démarches de ce dernier visent «à faire lever cette suspension des versements d'une subvention dûment attribuée et confirmée», lit-on dans l’inscription au registre des lobbyistes.

Il s’agit d’un vieux projet réalisé depuis belle lurette, explique la porte-parole de l’entreprise, Johanne Lapointe.   La subvention avait été octroyée pour la construction d’équipements comme des convoyeurs dans le but d’éviter le va-et-vient des véhicules polluants.   «En modernisant des équipements, on devient moins dépendant aux énergies fossiles», souligne-t-elle.

«Deux projets d’Arrimage ont été subventionnés pour la modernisation d’équipements dans le secteur Beauport», confirme le porte-parole Guillaume Paradis, au ministère des Transports (MTQ).   L’un date de 2008, l’autre de 2011.  Sauf que «dans l’entente, le promoteur, Arrimage, s’engage à respecter les lois, règlements et normes en vigueur».  Et à la suite de l’épisode de poussière rouge de 2012, deux avis de non-conformité ont été remis.

Entrave au travail d’un fonctionnaire

Par ailleurs, le Directeur des poursuites criminelles et pénales a donné un constat d’infraction à Arrimage au motif d’entrave au travail d’un fonctionnaire du ministère de l’Environnement.  Fin 2012, le Ministère des Transports du Québec MTQ a donc suspendu les versements.   Il reste 352 000 $ à verser pour le premier projet.   Pour le deuxième projet, 3 658 000 $ avaient été consentis, mais Arrimage n’a pas reçu un sou.   Le MTQ est au courant de l’embauche de Marcel Aubut, mais M. Paradis ajoute qu’aucune rencontre n’a encore eu lieu.   Si cela se produit, ce sera fait dans le respect de toutes les lois, assure-t-il.

Source - Journal de Québec

 

2016

 
 
 
 

13 septembre 2016
Recours collectif sur la poussière rouge: trop tôt pour interroger le pdg du Port

Les citoyens de Limoilou engagés dans une poursuite en recours collectif n'ont pas - encore - le droit d'interroger le pdg du Port de Québec,  Mario Girard, sur les émissions de poussière.

Deux ans après l'autorisation du premier recours collectif, qui vise uniquement l'épisode de poussière rouge du 25 au 26 octobre 2012, le juge Pierre Ouellet de la Cour supérieure estime qu'il est prématuré de permettre aux avocats de Véronique Lalande et Louis Duchesne d'interroger le patron de l'administration portuaire.

Dans une décision rendue le 9 septembre 2016, le juge Ouellet a accueilli la demande de la défense et casse les citations à comparaître envoyées à Mario Girard et Ivan Boileau, qui est lui vice-président de la Compagnie d'arrimage de Québec.

L'avocat des citoyens de Limoilou voulait rencontrer les deux cadres avant les interrogatoires des citoyens victimes de l'émission de poussière, prévus à la fin septembre 2016.  Il plaidait que l'interrogatoire des deux dirigeants était important afin «d'obtenir de plus amples informations qui ne sont que sous le contrôle des défenderesses dont les demandeurs ont besoin pour rencontrer leur fardeau de preuve».

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14 septembre 2016
Zones portuaires: Québec veut porter en appel le jugement sur les règles environnementales

Québec veut porter en appel le jugement qui, la semaine dernière, a confirmé la préséance des lois environnementales fédérales sur le port de Québec. Le 8 septembre 2016, un juge de la Cour supérieure a conclu que dans le litige qui oppose le gouvernement québécois à une entreprise qui exploite des terminaux de transbordement et d’entreposage de vrac liquide dans le port, c’est Ottawa et non pas Québec qui doit veiller à appliquer ses lois en matière d’environnement.  Le juge en arrive à cette conclusion parce que le port est une propriété publique fédérale. 

« Les immeubles loués par l’Administration portuaire de Québec à IMTT-Québec sont des immeubles fédéraux au sens de la Loi maritime du Canada », a écrit le juge Gilles Blanchet.   « Les activités et opérations d’IMTT-Québec […] relèvent de la Loi maritime du Canada [et] de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale », a conclu le juge, en déclarant « constitutionnellement inopérantes » toutes les dispositions de la Loi sur la qualité de l’environnement du Québec.

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2015

De juin 2014 à juin 2015
Constat par le député Côté

 Tout bouge si lentement, les ministères de l'environnement "ronronnent" comme d'habitude et n'osent pas affronter une compagnie qui leur tient tête.  Les partis politiques du Québec sont partis aux toilettes durant le débat, auraient-ils quelque chose à perdre à faire pression sur le gouvernement fédéral, dont c'est la juridiction? Pendant que la santé de la population se détériore, des ports privatisés à des sociétés privées comme à Québec n'ont de comptes à rendre à personne, même pas au vérificateur général du Canada.  La compagnie "Arrimage" - "le pollueur" continue de prendre des moyens mitigatoires pour montrer qu'il est un bon citoyen corporatif tout en continuant de polluer.   Seul le Parti Néo démocrate (NPD) fait de la pression politique pour tenter d'amener le Parti Conservateur à mettre au pas le pollueur non payeur.  Quant au maire de Québec, Régis Labeaume, il est occupé à organiser des ligues de hockey de garage dans son amphithéâtre Québecor.   Regardons ci-dessous le déroulement des événements depuis le mois de mai 2014.    
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JosPublic

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Du 2 octobre 2014 au 5 février 2015
Interventions de Raymond Côté

Du 2 octobre 2014 au 5 février 2015 : Interventions de Raymond Côté, fédéral, néo-démo crate de la circonscription Beauport-Limoilou à propos du nickel dans l'air de Québec.  Chambre des communes du Parlement canadien.

On constate le manque d'intérêt du Gouvernement de Stephen Harper et la politique systémique de laisser-faire le marché quitte à laisser la population s'intoxiquer. - JosPublic

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2014

De mai 2013 à mai 2014 
Douze mois de tergiversation politique

 

Confirmé!  Depuis 2012, de la poussière de nickel, à un taux excédant les normes de protection de la santé des personnes, se loge dans les poumons des résidents de Limoilou, et passe librement entre les deux oreilles des politiciens et politiciennes. Alors que les fonctionnaires du Port de Québec s'embourbent dans une complicité de laisser-faire, les pollueurs déposent leurs chèques de paye dans leur ville de résidence à l'abri de leur propre pollution, comme à Stoneham, Lévis, Côte-Saint-Luc et Hampstead (Montréal).

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2013

 
 
 
 

15 avril 2013
La poussière de nickel provient d'Arrimage Québec et l'entreprise le savait malgré ses manigances pour détourner l'attention du public

C'est bel et bien du Port de Québec que provient le nickel qui pollue l'air des quartiers centraux, confirme une analyse présentée le 15 avril 2013 par le ministère de l'Environnement (MDDEP).   Un avis d'infraction a été envoyé à Arrimage Québec, qui transborde le nickel qui transite par Québec, et un plan de correction devra être présenté d'ici le 3 mai 2013.

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21 mars 2013
Poussière Québec

Contrairement aux affirmations des responsables du Port de Québec, la poussière rouge qui s'est abattue sur le quartier Limoilou le 26 octobre 2012, n'était pas un incident isolé.  Le maire de Québec, les responsables du port et les propriétaires d'Arrimage Québec Inc. ont tenté de minimiser le problème.  Nous savons maintenant, preuve scientifique à l'appui, que le quartier est contaminé au nickel et autres polluants qui circulent dans l'air.

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18 mai 2013
Poussière toxique sur Québec, suite et fin ?

Véronique Lalande, la citoyenne de Limoilou qui a sonné l'alarme au sujet de la pollution dans l'air de son quartier, va se joindre au comité de surveillance des activités du port de Québec annoncé par le maire Régis Labeaume et la ministre Agnès Maltais.  Elle accepte d'en faire partie au nom de son groupe, Initiative citoyenne de vigilance du port de Québec, qu'elle a mis sur pied avec son conjoint dans la foulée des épisodes de poussière rouge et de nickel dans Limoilou.

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22 mars 2013
L'opinion des élus.es quant à la poussière à Québec

De l'attentisme au populisme primaire, les politiciens et politiciennes démontrent leurs intérêts, mais ne s'impliquent pas. Ils laissent la machine tournée, études, analyses, tribunaux, le temps passe en leur faveur, car la population oublie. Bientôt les médias ne parleront plus de l'affaire qui sera devant les tribunaux. Il y a de l'espoir du côté de Québec solidaire puisque le parti politique demande une analyse approfondie de l'impact du Port de Québec sur la santé de la population avant de permettre un agrandissement. Si le comité de citoyen qui a sonné l'alerte ne lâche pas, il y vraiment de l'espoir de voir la qualité de l'air s'améliorer au-dessus de Québec. Mais il est évident que cela coûtera des millions aux propriétaires d'Arrimage Québec propriété de Denis Dupuis et Andrew Chodos.

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21 mars 2013
Des recherches, études et enquête sur la poussière

Réveillée par une citoyenne, la Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale (DRSP) a annoncé qu'elle mettra son microscope sur le port de Québec.  D'autant plus que ce n'est pas la première fois que la DSP s'inquiète de la pollution venant de la zone portuaire.

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Quartier Limoilou