La bourse des truands cravatés et des écologistes appâtés?
Après avoir créé une crise financière aussi importante que celle de 1929, après s’être emparé de la bourse du pétrole, des produits de haute technologie, de l’immobilier, voilà que
les gens de finance verdissent leur portefeuille et entraînent les écologistes dans le marché de la spéculation et des produits dérivés
Depuis l'avènement du Protocole de Kyoto en 1985, l'observateur éclairé finit par comprendre qu'il n'y a pas de réelle
réduction des gaz à effet de serre et que la bourse du carbone permettra au plus grand pollueur de polluer encore plus. Donc, il tombe sous le sens que toute
cette démarche est une arnaque pour que certains s'enrichissent en spéculant sur des bouts de papiers représentant du tonnage de GES pendant que les plus grands
et riches pollueurs pourront continuer à nous empoisonner au quotidien. Commençons par crever la baloune de ce que je nomme le «médiamensonge des GES et
du combat contre les changements climatiques» et ensuite regardons le «politicomensonge» à propos du marché des échanges de permis de polluer et s'il aidera vraiment à la diminution de la
pollution.
Simple rappel, c'est évident que le protocole de Kyoto n’a pas tout faux, sauf qu’il embrasse la notion de «Bourse du carbone», c'est-à-dire que les pollueurs peuvent continuer de polluer avec l’achat de permis d’émissions. Le parlement du Québec, par l’adoption du projet de loi 42, y adhère unanimement et s’acoquine avec
une compagnie privée, la Chicago Climate Exchange (CCE) pour créer le Montréal Climate exchange (MCE). Qu'est-ce qui cloche ici? C'est que les bourses du carbone dans le monde sont presque toutes la propriété des grands pollueurs et des banques d'affaires qui nous ont mené à la crise financière et économique que nous vivons présentement