Avocat au service de la Commission Cliche, coordonnateur gouvernemental des négociations avec le Front Commun en 1979 et en 1981 et 1982. Lors de la négociation des conventions collectives des employés de l’État québécois, le premier ministre a engagé Lucien Bouchard pour ficeler les décrets devant régir les conditions de travail des fonctionnaires (santé, éducation et ministères). |
 |
Les résultats ont
marqué, entre autres, un recul de 20 % de la rémunération de ceux-ci, une année d’expérience non reconnue et une législation abusive et coercitive niant le droit à la libre négociation. Ce n’était pas grave, ajoutant son couac à celui du gouvernement, ce n’étaient que des fonctionnaires paresseux disaient-ils dans la propagande!
Ce dernier fut un ministre conservateur zélé sous le règne de son ami d’alors, Brian Mulroney, l'homme aux enveloppes brunes.
Notre chère Lucien vota contre le libre choix des femmes à l'avortement et en tant que ministre de l'Environnement s'assura que le ministère n'importune pas les entreprises polluantes.
 |
Avec d'autres personnalités du monde politique, Lucien Bouchard fonde le Bloc québécois un parti politique fédéral obstructionniste sur la scène fédérale
canadienne. L'objectif était d'aider un parti
nationalise québécois à faciliter l'indépendance du
Québec, ne cherchant pas de candidatures hors
Québec, il renonçait au pouvoir et finit par se
camper dans la position de défendre uniquement les
intérêts du gouvernement du Québec quel qu'il soit. |
Cette démarche fut un prélude et accessoire à l'arrivée des
troupes réformistes de Stephen Harper
|
29 Janvier
: dès son arrivée au Parti Québécois, il fait un coup de force et impose de reléguer aux poubelles le programme démocratiquement travaillé par des élus en comités et adopté par les instances du Parti depuis des années. Il impose sa propre feuille de route qui exclut dorénavant toute référence à la social-démocratie. |
Au
fil des mois il repositionne le parti à droite de
l'échiquier politique québécois.
Un de ses objectifs est de transformer le Québec en plaque tournante de l'énergie dans le nord-est du continent nord-américain.
Il confie le mandat à Hydro-Québec de développer le pétrole/gaz de la province. Comme maître d'œuvre de sa politique, le 1er octobre 1996 il nomme André Caillé à la présidence d'Hydro-Québec. Antérieurement ce dernier voyait aux affaires de Gaz Métropolitain (aujourd'hui Gaz Métro-Valener.
En 2017
Énergir).
Depuis les années du premier ministre
Daniel Johnson Père, le Québec s'était doté d'un outil
important dans le domaine des mines, il s'agit de la SOQUIP.
Selon une nouvelle stratégie concoctée par
André
Caillé et endossée par Bouchard, l’avenir énergétique du Québec passe désormais par le gaz
naturel plutôt que par l’hydroélectricité et l’éolien.
Hydro-Québec doit donc se lancer dans l’exploration et la distribution du gaz naturel. Cela se
fera aux dépens de
la
Société québécoise d'initiative pétrolière (SOQUIP) qui se voit forcée de vendre à Hydro-Québec une partie
importante de sa participation dans Noverco, et donc dans Gaz métropolitain.
(en 2017
Énergir)
En 1997, Hydro-Québec s’allie à IPL Energy Alberta pour prendre le contrôle complet de
Noverco, société mère de Gaz Métropolitain
(en 2017,
Énergir). C’est le début de la
fin pour SOQUIP. Pour la
remplacer complètement, Hydro-Québec crée la division «
HQ Pétrole et Gaz ».
( 01 )
De son côté, le gouvernement Bouchard décide, en 1998, de neutraliser définitivement
SOQUIP, en la plaçant sous la tutelle de la Société générale de financement (SGF), dont elle
devient une des 12 filiales. SOQUIP conservera son Conseil d’administration, mais perdra son
identité et ses moyens d’action. Ce n’est
plus qu’une question de temps avant qu’elle ne
disparaisse complètement de l’organigramme de la SGF.
( 02 )
En 2013 nous ressentons encore les effets de cette
décision face aux compagnies minières (gaz, schiste,
pétrole)
 |
Privatiser ou ne pas
privatiser la distribution de l'eau potable à Montréal? Telle
était la question à Montréal sous la direction de l'administration Bourque-Eloyan.
Peu de gens savent que toute cette histoire fut concoctée à Québec.
La machination impliquait Lavalin, le Fonds de Solidarité de la FTQ,
l'Union des producteurs agricoles UPA, La Chambre de commerce de Montréal, la Lyonnaise des eaux et
le ministère des Affaires municipales sous
la direction de Rémy Trudel.
( 08 )
24 novembre 1996. Pendant ce temps, le ministère des Affaires
municipales du Québec et son ministre péquiste Rémy Trudel y
allaient d'affirmations contradictoires concernant la privatisation
de l'eau, se prononçant en faveur de celle-ci un jour et contre le
lendemain. |
Les délégués du Parti Québécois ont adopté une résolution demandant à leur propre gouvernement d'empêcher la
privatisation de l'eau à Montréal et dans toutes les municipalités du Québec,
malgré que les ministres
Serge Ménard (ministre d'État à la Métropole) et
Rémy Trudel aient insisté pour faire rejeter la proposition.
Le projet de loi sur les
Sociétés d'Économie Mixte (public-privé) présenté en novembre 1996 par le ministre
Rémy Trudel, bien
qu'il excluait le partenariat dans les services de l'eau potable, des incendies
et de la police, laissa tout de même la porte entrouverte pour ce qui concerne
les services d'eau potable et d'eaux usées : il est spécifié dans le projet de
loi qu'un éventuel projet de privatisation de l'eau pourrait se concrétiser en
obtenant l'aval du Conseil des ministres. Ce projet de loi a toujours force de
loi au moment où vous lisez ces lignes.
En décembre 1997, face
au barrage créé par la Coalition québécoise pour une gestion
responsable de l'eau - Eau Secours!
( 09 )
,
Lucien Bouchard a dû reculer lors du Symposium sur l'eau et créer la
Commission sur la gestion de l'eau (Commission Beauchamp BAPE) qui
elle recommanda de ne pas privatiser la gestion de l'eau.
 |
 |
Durant cette période, Lucien Bouchard s'acharne à détruire la grande coalition souverainiste. Rassemblée par Jacques Parizeau à l'occasion du référendum et réunissant avec le Parti québécois et le Bloc québécois les grandes centrales syndicales, les organisations communautaires, les artistes et les groupes de femmes, elle n'a pas résisté à l'électrochoc du déficit zéro. Et pour s'assurer que la coalition soit bel et bien détruite, le gouvernement Bouchard a adopté 11 lois d'exception antisyndicales pendant une des périodes de relations de travail parmi les plus calmes de notre histoire. |
Alors que M. Parizeau avait réussi à rallier les groupes de femmes à la cause souverainiste en promettant la Loi sur l'équité salariale au lendemain de la marche Du pain et des roses de 1995, Lucien Bouchard s'est aliéné les mêmes groupes en répondant aux revendications de la Marche mondiale des femmes de 2005 avec une ridicule augmentation de 10 ¢ de l'heure du salaire minimum. Cette attitude a conduit les groupes de femmes à prendre l'initiative de fonder un nouveau parti souverainiste. ( 03 ) Comme rassembleur, on fait mieux!
Son obsession conservatrice l'empêche de voir d'autres solutions que la mise à la retraite de plus de 35 000 employés de l’État québécois pour répondre à sa législation du déficit zéro. Il est premier ministre et cette opération de son gouvernement a créé un chaos qui dure encore de nos jours. Le plus ironique, c’est que les départs à la retraite ont été comblés par de nouvelles embauches et le retour des nombreux retraités par le biais d'agences de placement privées et ce à la demande expresse des établissements.
 |
Le 14 décembre 2000. Un «jour sombre du parlementarisme québécois», où les élus ont dénoncé des propos sur la communauté juive que le militant indépendantiste Yves Michaud a toujours nié avoir tenus.
«La présence d'un tel trouble-fête au sein de son caucus l'a conduit à opter pour l'exécution parlementaire», écrit l'ancien député Mathias Rioux dans une lettre qu'il a fait parvenir aux médias.
Il soutient que Lucien Bouchard a voulu «enlever de sa route» un candidat intéressé par la circonscription de Mercier. M. Rioux n'est pas tendre envers l'autre parrain de la résolution dénonçant Yves Michaud, le chef libéral Jean Charest. «On imagine aisément la jubilation du chef de l'opposition officielle de déposer une résolution accusant fallacieusement un militant séparatiste d'antisémitisme et de racisme», dit-il.
Mais il réserve ses mots les plus durs pour son ancien chef, alors premier ministre du Québec. «Durant le règne de Lucien Bouchard, les péquistes ont connu les affres du centralisme démocratique qui a longtemps prévalu à une autre époque, en d'autres lieux.» |

|
M. Rioux affirme «avoir été roulé dans la farine par des manipulateurs». «L'Assemblée nationale est devenue un tribunal par la volonté de deux hommes.»
«À de nombreuses occasions, Yves Michaud a témoigné de ses liens d'amitié avec la communauté juive de Montréal. Il a loué le courage d'un peuple qui a fait naître un pays souverain au coeur du monde arabe. En déclarant que les juifs n'avaient pas le monopole de la souffrance, il n'a pas voulu stigmatiser cette communauté, tant s'en faut. Il a choisi de rappeler, avec à-propos, que d'autres peuples victimes du génocide [arménien, rwandais, etc.] vécurent l'ostracisme.»
Peloton d'exécution
En s'excusant à son tour auprès de M. Michaud, Matthias Rioux explique vouloir «redonner à notre Parlement national le lustre qu'il a perdu en se transformant en peloton d'exécution». Il trouve réconfortant «que d'anciens parlementaires acceptent aujourd'hui de relever la tête et reconnaissent leur erreur». Évidemment Lucien Bouchard, qui ne s'est jamais excusé, persiste et signe. ( 04 )
 |
Vente de feu des entreprises québécoises d'eau embouteillée
Sous la direction du Premier ministre, la Société de développement industriel (SDI) regroupe presque la totalité des embouteilleurs d'eau du Québec et les fusionnent sous une entité qui se nommait Patrimoine des eaux du Canada. Elle devient Patrimoine des eaux du Québec. À peine déposés, les bilans des entreprises, voilà que Danone d'Europe achète le tout. |
 |
Un beau pactole pour une multinationale française qui comme les autres n'aura pas à payer de redevances à l'État sur l'eau captée dans le sous-sol québécois. ( 05 )
20 décembre 2003 - C'est l'ancien premier ministre Lucien Bouchard qui invita la multinationale Parmalat à exploiter les eaux de l'esker de Saint-Mathieu-d'Harricana en Abitibi.
Résultat: Nous avons donné gratuitement notre eau à des gens qui, selon les journaux italiens, pratiquaient l'escroquerie! Parmalat a depuis fait faillite. Eau Vive Harricana est maintenant propriété de la banque d'affaires J.P Morgan (Morgan Stanley) sous le vocable de Eaux Vives Water dont le siège social est basé à Toronto depuis 2007 ( 06 )
M. Bouchard a refait surface avec le
Manifeste des lucides dans lequel les auteurs agitaient le spectre du vieillissement de la population et de la dette, comme M. Bouchard l'avait fait avec le déficit, et prônaient son remboursement à même des hausses faramineuses des tarifs d'électricité.
Les «lucides» se font également les avocats d'une augmentation des frais de scolarité, d'une réforme de la taxation et d'une plus grande ouverture à l'entreprise privée. |
 |
En conférence de presse avec "Les Lucides" |
|
Ce manifeste
est un pur épouvantail, devenu le livre de chevet d'un autre
Conservateur, le premier ministre du Québec Jean Charest
(2003-2012) et les saintes écritures pour les éditorialistes
de Power Corporation of Canada.
Même le monde des arts goutte aux purges du prêcheur
Bouchard et il parvient à faire souffrir ceux qui tentaient de se
faire respecter par les dirigeants oligarques de l'Orchestre
Symphonique de Montréal. Il s'attaque férocement aux musiciens. Sans contrat de travail depuis le 31 août 2003, c'est en 2005
par ses manigance que Lucien Bouchard en tant que membre du conseil d'administration de l'OSM, les pousse dans leurs derniers retranchements, la grève.
Finalement ils prévaudront sur sa vision et contribueront à
sauver l'orchestre de Montréal.
Une
de leur action pendant la grève fut de tenir un
concert-bénéfice organisé par la Coalition québécoise pour
une gestion responsable de l'eau -
Eau Secours!. Les fonds furent répartis entre les
deux organismes.
Voici un souvenir de ce mémorable
spectacle Mer & Mots
 |
 |
Il prend la direction des négociations chez Olymel, propriété d'agriculteurs
ayant fait des mauvais choix de gestion tout en se comportant comme des énarques auprès de leurs employés.es.
( 07 ) Bouchard leur suggère la ligne dure comme à chaque fois
qu'il s'implique dans un dossier et conspire pour diminuer les revenus des gagne-petit. 30% de coupures sur des salaires déjà faméliques, pendant que les propriétaires cultivateurs obtiennent du gouvernement encore plus de subventions. |
Ensuite on le retrouve impliqué en tant qu'avocat conseil dans le scandale de l'Îlot Voyageur de l'Université du Québec à Montréal. Après que la firme qui l'emploie ait facturé 2,7 millions $ à l'Université du Québec à Montréal. Évidemment cela ne l'empêchait pas de continuer à prêcher sur la place publique avec ses "lucides" pour exiger la hausse des frais de scolarité des étudiants pour payer le déficit des universités.
Pour meubler ses loisirs, M. Bouchard siège aux conseils d'administration, entre autres, des entreprises Saputo et Transcontinental ainsi que de la Société du Havre, où il se fait le promoteur du projet d'implantation d'un casino à proximité d'un quartier populaire de Montréal.
« |
"Finalement, Lucien
Bouchard est une catastrophe"
Mais une mystérieuse énergie négative l’a
souvent dominé. Homme d’humeurs plus que de
convictions, démissionneur compulsif, toute sa
vie il a sauté dans des canots de sauvetage,
abandonnant le navire qui l’avait accueilli
-
Yves Beauchemin |
» |
25 janvier 2011: il devient président du conseil d'administration de l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) (incluant le schiste/shale)
avec le mandat d'ouvrir le dialogue avec les Québécois sur l'exploitation des gaz de schiste et des ressources pétrolières du Québec.
Lucien Bouchard a dû faire face à l'opposition d'une partie importante de la population, inquiétée par les impacts environnementaux et l'aspect invasif des méthodes d'extraction. C'est la multinationale Talisman Energy, une société albertaine qui a reçu des avis d'infractions du ministère de l'Environnement dans le cadre de ses opérations au Québec, qui le rémunérera. |
 |
Avec une facturation oscillant entre 700$ et 800$ de l'heure, le mercenaire lobbyiste pourra asseoir sa propagande sur la crédibilité acquise à la direction du parti politique Bloc Québécois qui siège à la chambre des communes fédérale, et acquise également comme le Premier ministre du Québec qui, avec André Caillé lorsque celui-ci était président d'Hydro-Québec, passait à la télévision presque tous les soirs pour rassurer la population privée d’électricité à cause du verglas, en 1998. Il pourra aussi rappeler qu'il fut victime de la bactérie mangeuse de chair qui lui fit perdre une jambe.
C'est Talisman Energy basée à Calgary qui avait suggéré le nom de l'ancien premier ministre au comité chargé de trouver un successeur à André Caillé à la tête de l'Association pétrolière et gazière du Québec.
Selon ce qu'a précisé une porte-parole de Talisman, l'entreprise paiera «des honoraires professionnels» pour les services de M. Bouchard par le biais d'une entente signée avec Davies Ward Phillips & Vineberg, le cabinet d'avocats où travaille l'ancien premier ministre. Selon ce qu'on peut lire sur le site du cabinet, Lucien Bouchard «est un associé qui fait partie des groupes de pratique Droit des sociétés et droit commercial, Droit de la concurrence et examen de l'investissement étranger, et Litige».
À l'APGQ, on a confirmé que M. Bouchard ne sera pas rémunéré par le lobby des énergies fossiles. En fait, aucun membre du conseil d'administration de l'APGQ n'est rémunéré par l'association elle-même, a rappelé son directeur, Stéphane Gosselin. Lui-même ne savait pas quelle forme allait prendre la rémunération de l'ancien premier ministre. «C'est une entente avec Talisman», a-t-il laissé tomber.
Au-delà des questions de rémunération, M. Gosselin — ancien chef de cabinet du ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation du Parti Libéral du Québec — a surtout salué l'arrivée de M. Bouchard à la tête de l'APGQ. «Ça confirme que le dossier est important pour le Québec puisqu'il attire des gens de grande qualité.»
1er mars 2011:
Première bourde dans le dossier des gaz de schiste
Lettre - Bouchard et le gaz de schiste
Marc Durand, docteur-ingénieur en géologie appliquée et professeur retraité du Département des sciences de la Terre de l'UQÀM - Le 1er mars 2011 Actualités sur l'environnement
J'ai toujours été un grand admirateur de Lucien Bouchard. Du temps où il mettait son côté engagé et émotif au service des Québécois, je louais son engagement en apparence toujours sincère. Comme lui, je suis pour le développement des ressources.
Le 24 février 2011, en entrevue à l'émission de télévision "24 heures en 60 minutes" avec Anne-Marie Dussault, j'ai fait les frais de l'un de ses emportements émotifs. Monsieur Bouchard, son patron Talisman Energies Inc. et l'industrie gazière sont en apparence très agacés par les trois textes que j'ai mis en ligne (http://www.facebook.com/pages/Marc-Drand-doct-ing-en-géologie-appliquée/188600667838189) et qui remettent en question le plan d'affaires que l'industrie avait concocté discrètement en 2008 et qui maintenant se trouve de plus en plus contesté. Mon analyse d'expert indépendant en géologie de l'ingénieur (dix ans directeur des études avancées, maîtrise et Ph.D. en géologie, consultant pour des tunnels dans les shales de Lorraine et Utica, etc.) met en relief une faille majeure dans ce processus: les coûts énormes dans la gestion des puits abandonnés. L'industrie ne s'est jamais préoccupée de ça. C'est pourtant obligatoire avec le nouveau procédé.
Monsieur Bouchard a eu recours à un procédé tout à fait inacceptable en entrevue: il a inventé des propos ridicules qu'il m'attribue, mais qui ne se retrouvent ni dans mes textes ni dans mes entrevues. Il avait commencé l'entrevue avec Mme Dussault en rappelant l'importance qu'il accordait à bien préserver sa réputation; pourtant, il n'a pas hésité à ridiculiser tout mon travail d'expert, d'une pirouette sans aucune autre forme de commentaire. Son intervention dans le dossier des gaz de schiste n'annonce rien de bon, si c'est le traitement qu'il réserve aux experts qui diffèrent d'opinion avec Talisman.
Signé: Marc Durand, doct-ing en géologie appliquée et professeur retraité du Département des sciences de la Terre de l'UQÀM - Le 1er mars 2011 |
 |
« |
Le retour du Père Fouettard....
Le problème chez Bouchard reste
et restera toujours le même, son
ton moralisateur. Sa toute
récente œuvre,
Lettres à un jeune
politicien,
comme l’ensemble de sa carrière
politique, est à l’image de
l’ego du personnage. Le
prophète, le sauveur c’est lui,
la masse, les petites gens, les
martyrs, c’est nous. Bien sûr
monsieur Bouchard, c’est certain
que lorsqu’on est entouré par le
père Bush, par Jean Charest, et
autres saltimbanques au domaine
Sagard, on doit bien se trouver
important. « We are magnificent
people and I raise my hat to all
of us. You are as beautiful as I
think I am » disait Landry
directeur de La Presse»
-
Olivier
Lamoureux-Lafleur |
» |
7 février, Lucien Bouchard quitte l'Association pétrolière et gazière du Québec. Il a démissionné de son poste de président de l'Association pétrolière et gazière du Québec. La firme gazière albertaine Talisman payait les honoraires de M. Bouchard à la tête de l'Association.
Le géant albertain a annoncé son retrait de l'APGQ, ce qui a eu pour conséquence la démission de Lucien Bouchard de la présidence.
Cette annonce survient alors qu'en octobre 2012, Talisman retirait ses investissements du territoire québécois. |
 |
En entrevue à Radio-Canada RDI, le porte-parole de Talisman Energy, Stéphane Perreault, a souligné l'importance du travail de M. Bouchard à la présidence de l'APGQ, qui a permis de faire cheminer plusieurs dossiers. « Il a joué un rôle important pour que les Québécois écoutent un peu plus ce que l'industrie a à dire, ce qu'elle a à proposer et connaissent les défis », dit-il.
Le départ de Lucien Bouchard de l'APGQ survient au lendemain de la décision du gouvernement du Québec de confier au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) un mandat pour mener une consultation élargie sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste dans la province.
L'APGQ précise cependant que le départ de M. Bouchard n'est pas lié à cette démarche de Québec mais plutôt au fait que le mandat du président du conseil d'administration est d'une durée d'un an, renouvelable une seule fois, et que le deuxième mandat de Lucien Bouchard arrivait à terme en mars.
« La décision de suspendre nos projets fait partie des décisions d'affaires. Le prix du gaz est bas. On a annoncé l'automne dernier qu'on radiait nos actifs d'une valeur de 109 millions au Québec. On ne voit pas un potentiel de commercialisation à court terme dans la province », ajoute-t-il.
L’ancien
premier ministre du Québec est un des membres du conseil
d’administration de Saputo qui détient le plus d’actions de
la société. Des documents réglementaires datés de la
mi-octobre 2015 montrent que son portefeuille d’actions de
Saputo atteint maintenant 3 millions $.
Lucien Bouchard est aussi un administrateur et actionnaire
important dans Transcontinental (1,3 M$ d’actions) et dans
Transforce (1,3 M$ d’actions).
Un
homme de droite, ben voyons donc! |
«Je m’étonne toujours, écrit Lucien Bouchard dans "Lettres à un jeune politicien", de cette insistance que certains mettent à me ranger à droite. » Après tout, continue-t-il, n’est-ce pas sous son gouvernement qu’ont été mis en place les garderies à cinq dollars, la Loi sur l’équité salariale, les programmes d’économie sociale et l’assurance médicaments ? Comment expliquer, alors, cette étiquette qu’il refuse, mais qui lui colle à la peau ? Comment expliquer, de même, l’inimitié de nombreux souverainistes à son endroit, alors qu’il a presque mené les Québécois à la terre promise en 1995 ? Bouchard avoue ne pas comprendre. Pourtant, s’il lisait son propre livre et écoutait les récentes entrevues qu’il a accordées à certains journalistes, il saisirait peut-être mieux les raisons de ce désamour - écrit Louis Cornellier
L'homme étant un chrétien catholique pratiquant, il semble ne pas avoir adhéré à la "théorie de la libération".
Il n'a pas fini de nous surprendre. Certains disent pourtant que c'est assez et qu’il pourrait prendre enfin sa retraite.
 |
 |
Sources:
Vigile site indépendant, Voir pour
Alexandre Taillefer, Radio-Canada pour la
Société CBC/Radio-Canada;
Le journal de Québec pour
Québecor inc.. |
Choix de photos,
fusion de textes, mise en page,
références et titrage
par :
JosPublic
Plus
récente mise à jour: 01 novembre 2015 |
Ci-dessous:
des textes en lien direct avec le sujet:
Notes & Références encyclopédiques: |
01
|
Qui tire les ficelles de la politique énergétique du Québec - Sur MétéoPolitique |
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02
|
Société québécoise d'initiative pétrolière (SOQUIP):
Triste histoire d’une société d’État dissoute dans l’idéologie corrosive du Néolibéralisme par Jacques-B. Gélinas
PDF 4 pages
SOQUIP
a
été
mise
en
place,
le
29
novembre
1969,
sous
les
règnes
du
Premier
ministre
du
Québec,
Daniel
Johnson
père
et
de
Jean-Jacques
Bertrand,
son
éphémère
successeur.
Ces
deux
premiers
ministres
avaient
pris
le
relais
de
ce formidable
mouvement
de
réappropriation
enclenché
par
René
Lévesque
et
Jean Lesage
avec
la
nationalisation
de
l’hydroélectricité,
en
1963,
puis
la
création
de
la Caisse
de
dépôt
et
placement
du
Québec
(CDPQ),
en
1965.
On
croyait
alors
que
si notre
sous-sol
recelait
des
hydrocarbures,
une
telle ressource
énergétique
devait
servir,
tout
comme
l’hydroélectricité,
au
développement
de
toute
la
nation,
plutôt qu’à
l’enrichissement
des
compagnies
privées.
C’est
ainsi
que
peu
de
temps
après sa
création, SOQUIP
rachète
les
droits
d’exploration
que
détient
la
multinationale Shell
dans
les
basses
terres
du
Saint-Laurent
et
le
contrefort
des
Appalaches.
Les
permis
d’exploration
que
possédait
déjà
Hydro-Québec
sont
aussi
transférés à SOQUIP...... |
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03
|
Les femmes sortent déçues de leur rencontre avec Lucien Bouchard - Sur TVA Nouvelles |
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04
|
Une cohorte
de parlementaires se comporte
en dégénérés.es politiques envers
Yves
Michaud - Sur MétéoPolitique |
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05
|
La multinationale Danone avale Patrimoine des eaux du Québec - Sur MétéoPolitique |
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06
|
Parmalat est aux prises avec un scandale financier d'une ampleur comparable à celui d'Enron
- Sur
MétéoPolitique |
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07
|
Olymel: les travailleurs de Vallée-Jonction n'ont pas oublié - Sur Ex-Rue Frontenac |
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08
|
Il faut
savoir que pour convaincre certains groupes des bienfaits de la privatisation il
a
fallu
leur promettre d'en bénéficier. On offrit à l'Union des producteurs agricole UPA les marchés
publics
(dont Maisonneuve) qu'ils acceptèrent, à la Chambre de Commerce de Montréal qui
était
en faillite technique,
on
offrit
la gestion des stationnements et des parcomètres de Montréal qu’ils acceptèrent
et qu'ils ont toujours d'ailleurs. Pour convaincre le Syndicat Canadien de la
fonction publique de laisser aller la gestion de l'eau par ses cols bleus et
cols blancs à Montréal on impliqua la FTQ et son Fonds de solidarité. Le deal
était
que si la FTQ pouvait convaincre les cols bleus et blancs de laisser aller la
privatisation de l'eau, la FTQ-Construction pourrait avoir le monopole de
la construction des rues et des infrastructures de l'eau. Le
Fonds
de solidarité
et
son partenaire SNC/Lavalin défrayèrent les coûts d’un voyage en Europe à des
représentants
du
Syndicat
des cols bleus pour leur
faire voir comment
la privatisation fonctionnait bien en Europe. Au retour les délégués
recommandèrent au Syndicat de ne pas accepter ce genre d'offre. Les travailleurs
et les citoyens.nes
montréalais en souffriraient.
Au niveau provincial le Ministère des affaires municipales travaillait le dossier de son côté:
Proposition d’un modèle québécois de privatisation des services d’eau-
Page frontispice du document - sur MétéoPolitique
PDF 1 page |
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09
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Plusieurs chapîtres du livre EauSecours! sont consacrés à la privatisation de la gestion de l'eau à Montréal. L'auteur Pierre-Louis Trudeau, journaliste et avocat spécialisé en environnement raconte l'histoire. Un an de recherches grâce à la collaboration d'Hélène Pedneault, cofondatrice de la Coalition, et une pléiade d'EauSecouristes ayant vécu la tentative de privatisation des infrastructures et de la gestion de l'eau au Québec.
EauSecours!
Éditeur Michel Brûlé |
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10
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Quelques livres
Bouchard, Lucien, À visage découvert,
Montréal, Boréal, 1992
Bouchard, Lucien, Lucien
Bouchard mot à mot, Montréal, Stanké, 1996
Vastel Michel, Lucien Bouchard
: en attendant la suite, Outremont, Lanctôt
Éditeur, 1996
Côté, André-Philippe et David,
Michel, Les années Bouchard, Sillery,
Septentrion, 2001 |
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11 |
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