Actif |
bien
matériel ou
immatériel
qui a une
valeur
monétaire |
Agence de
notation
financière
|
Elles
émettent des
opinions sur
la capacité
d'un
emprunteur à
faire face
aux
remboursements
des dettes
qu'il a
contactées.
Elles notent
aussi bien
les
entreprises
que les
communes
emprunteuses,
les régions
ou les Etats
et donnent
une
information
attendues
par les
marchés.
Les notes
s'échelonnent
du mythique
triple A
au D. Plus
la note est
élevée, plus
le risque
est faible.
Un État
noté AAA (le
maximum)
est assuré
de pouvoir
lever
des capitaux
aux quatre
coins de la
planète et à
un taux
relativement
faible. Plus
la note
baisse, plus
le taux
d'intérêt
augmente,
car les
investisseurs
réclament
alors une
prime de
risque.
Quelles sont
les agences
? L'activité
est très
concentrée.
Il n'y a que
trois
grandes
agences de
notation
financière
dans le
monde: deux
américaines
– Standard
and Poor's,
Moody's – et
Fitch |
Autorité des marchés financiers |
|
Banque
centrale
européenne |
C'est la
banque
centrale de
l'Union
européenne.
Indépendante,
elle gère la
politique
monétaire
unique. Sa
mission
principale
est
d’assurer la
stabilité
des prix,
afin de garantir
une
croissance saine
et durable |
Banques de dépôt |
institutions
financières
qui offrent
à leurs
clients
(particuliers
et
entreprises)
des services
économiques:
dépôt et
prêt
d'argent |
Banques
d'investissement |
institutions
financières
qui offrent
aux grands
investisseurs
(entreprises,
gouvernements,
...) des
services sur
les marchés
boursiers |
CDS
(pour «Credit
Default
Swap»)
|
C'est une
sorte
d'assurance
qui permet à
un
établissement
financier de
se protéger
du risque de
défaut de
paiement
d'un crédit
en payant
une prime.
Prenons
l'exemple
d'une
entreprise
qui émet une
dette de x
millions
d'euros.
L'établissement
bancaire qui
a fourni le
crédit
souhaite se
protéger: il
paie donc
une prime
annuelle à
un vendeur.
Et en
échange, si
un événement
spécifié
dans le
contrat tel
qu'un défaut
de paiement
intervient,
et seulement
en ce cas,
la dette est
transférée
au vendeur
de
protection
contre
paiement des
x millions
d'euros,
correspondant
à la valeur
du capital.
A charge
pour lui de
récupérer ce
qu'il peut
auprès de
l'entité de
référence. |
Défaut de
paiement |
C'est le
non-respect
d'un contrat
liant un
débiteur à
un
créancier.
Un pays est
dans cette
situation
s'il ne peut
régler une
échéance de
dette ou
d'intérêts.
On parle de
défaut
partiel (ou
sélectif)
quand cela
ne concerne
qu'une
partie de la
dette. |
Dette
souveraine
|
C'est la
dette émise
ou garantie
par les
États. |
Économie |
|
Effet de levier |
recours par
une
entreprise à
des capitaux
à crédit en
complément
de ses fonds
propres,
afin
d'investir
dans des
placements
qui,
normalement,
procureront
des
bénéfices
supérieurs
au coût de
l'emprunt |
Éthique
des affaires |
|
Eurobonds
|
Également
appelés
«obligations
européennes»,
ou encore
«euro-obligations».
En clair, au
lieu que
chacun
emprunte
dans son
coin, à des
taux très
variables
(faibles
pour
l'Allemagne,
élevés pour
la Grèce),
les pays de
la zone euro
se
rassemblent
pour émettre
en commun
une partie
de leur
dette. Une
fois
l'argent
emprunté, il
est
redistribué
aux pays.
Avec ce
système, les
marchés ne
peuvent plus
faire la
différence
entre des
titres de
dette grecs
et des
titres
allemands.
Ainsi, les
premiers
bénéficient
de la
solidité des
seconds.
Finis les «spreads»
entre dette
hellénique
et dette
germaine:
les
eurobonds,
garantis par
l'ensemble
des Etats de
la zone
euro,
auraient par
définition
un taux
unique. Ce
qui, on le
devine,
bénéficierait
plus à la
Grèce qu'à
l'Allemagne.
Mais ce pas
vers
davantage de
fédéralisme
européen est
surtout
perçu comme
indispensable
par une
partie des
acteurs
économiques
et
politiques
pour
résoudre la
crise de la
dette dans
la zone
euro.
Ces titres
de dette
fédérale
seraient
émis par une
agence de la
dette
européenne.
Certains
voient dans
le FESF les
prémices
d'une telle
institution.
Les «eurobonds»
sont le
grand combat
de
Jean-Claude
Juncker, le
président de
l'Eurogroupe.
L'Italie
aussi y est
favorable.
Mais
l'Allemagne
pas du tout,
en tout cas
pour le
moment. |
La Fed
(Réserve
fédérale
américaine) |
C'est la
banque
centrale des
États-Unis.
Elle a pour
mission de
mettre en
place la
politique
monétaire
américaine.
La FED doit
aussi
réguler
l'activité
bancaire
américaine
et être
préteur en
dernier
ressort pour
les banques
commerciales.
Avec la
Chine et le
Japon,
l’autre
grand
détenteur de
dettes
américaines
est la
banque
centrale
elle-même. |
Finance |
|
Fonds
d'investissement |
|
Fonds
européen de
stabilité
financière
|
Le «Fonds
européen de
stabilité
financière»,
créé en mai
2010 pour
venir en
aide aux
pays de la
zone en
difficulté,
est doté
d’une
capacité
d’emprunt de
500 milliards
d’euros. Il
est garanti
par les
17 pays de
la zone
euro.
Il a vu ses
pouvoirs
étendus au
fur et à
mesure:
après le
sommet de
mars 2011,
il est
autorisé à
acheter
directement
de la dette.
Après celui
du 21
juillet 211,
il peut
aussi en
acheter sur
le marché
secondaire
(celui de
l'occasion,
en quelque
sorte). |
Fonds
souverains
|
Ces fonds
d'investissement
sont détenus
ou contrôlés
par des
Etats. Ils
sont devenus
aujourd'hui
une nouvelle
catégorie
d'acteurs de
la
globalisation
financière à
côté des
fonds de
pension, des
fonds de
capital
investissement
(«private
equity funds»)
ou des fonds
de gestion
alternative
(«hedge
funds»). |
Haircut (ou
décote) |
Perte
encaissée
par un
créancier
quand un
débiteur
renonce à
lui
rembourser
l'intégralité
de sa dette
dans le
cadre d'une
restructuration.
Dans le cas
de
l'Argentine,
cette décote
avait par le
passé
atteint
jusqu'à 70%. |
Liquidité |
actif qui a
un faible
écart entre
son cours
d'achat et
son cours de
vente. La
monnaie est
l'actif le
plus liquide |
Marché
financier
(primaire et
secondaire)
|
Le marché
financier se
divise en
deux types:
le marché
primaire et
le
secondaire.
Sur le
premier
(appelé
aussi marché
du neuf),
les titres
(actions,
obligations)
sont
proposés
pour la
première
fois à un
prix
d'émission.
Sur le
marché
secondaire,
s'échangent
les titres
déjà
existants
(qui ont
déjà été
émis sur le
marché
primaire).
Sur ce
marché dit
aussi
d' «occasion»,
les titres
sont achetés
et revendus
pour obtenir
des
plus-values.
Ces deux
marchés ne
sont plus
physiquement
installés
nulle part;
les
transactions
se font par
ordinateurs,
avec selon
les cas des
intermédiaires
plus ou
moins
nombreux. |
Marché
interbancaire
|
mécanisme
par lequel
les banques
qui ont des
liquidités
excédentaires
(grâce aux
dépôts de
leurs
clients)
peuvent les
prêter à
court terme
aux banques
qui en ont
besoin pour
équilibrer
leur
trésorerie.
Le taux
d'intérêt
est fixé
selon
l'offre et
la demande |
Marché
monétaire
|
Il permet
aux banques
de se prêter
de l'argent
entre elles,
à court et
moyen
termes. Il
est régi par
plusieurs
taux,
notamment le
«libor» à
Londres, les
Fed Funds
aux
États-Unis
et l'Euribor
dans la zone
euro. La
banque
centrale
peut
intervenir
sur ce
marché pour
réguler la
liquidité du
système
bancaire
dans son
ensemble et
orienter
ainsi le
niveau des
taux
d'intérêt. |
Obligations
(en anglais:
bond)
|
Acheter une
obligation
revient à
acheter une
part d'un
emprunt émis
par l'Etat,
une
entreprise
ou un
organisme
public :
c'est un
titre de
créance. Les
obligations
sont
utilisées
par les
entreprises
ou les Etats
pour
emprunter de
l'argent
directement
sur les
marchés
financiers.
Elles ont un
rendement
prédéterminé
au moment de
l'acquisition.
Elles sont
un placement
moins risqué
(et donc
moins
rentable)
que les
actions, qui
sont des
titres de
participation
dans des
sociétés. |
Papier commercial
(PC) |
Le papier
commercial
est synonyme
de billets
de
trésorerie.
Il permet
aux
entreprises
d'emprunter
directement
auprès
d'investisseurs
ou d'autres
entreprises
sans passer
par le
système
bancaire, en
obtenant des
conditions
très proches
de celles du
marché
monétaire
tout en
diversifiant
leurs
sources de
financement |
Papier commercial
(PCAA)
|
Les PCAA sont des produits structurés à l'aide de la titrisation. L'opération consiste d'abord à acheter les actifs de différents prêteurs (hypothèques, prêts-bail auto, créances sur cartes de crédit, etc.) pour les regrouper dans une fiducie.Pour financer l'achat de ce portefeuille d'actifs, on émet ensuite du papier commercial, soit des titres de dettes à court terme (30 à 90 jours). Lorsqu'une émission arrive à échéance, d'autres investisseurs réinvestissent. Ainsi, la roue tourne. Sauf s'il n'y a plus de demande. L'explosion des défauts de paiements sur les hypothèques à risque (subprime) aux États-Unis a asséché la demande pour le papier commercial adossé à des actifs qui en contiennent.
|
Pénurie de crédit
(Credit
crunch) |
réduction
par les
banques des
prêts
accordés à
leurs
clients
lorsque le
marché est
en crise ou
qu'elles ne
trouvent
plus de
liquidités à
un taux
satisfaisant
sur le
marché
interbancaire |
Restructuration
de la dette
|
C'est un
changement
des termes
du contrat
qui lie
débiteurs et
créanciers.
Cela peut se
traduire par
exemple par
un
rééchelonnement
de la dette. |
Spread |
Écart entre le taux d'un placement réputé sans risque (une obligation allemande par exemple) et celui d'un placement à risque (une obligation grecque). Ce qui revient à évaluer la prime de risque exigée par les marchés.
|
Subprime |
Il s'agit
d'un prêt
accordé à un
emprunteur
qui possède
des
garanties
inférieures
à celles
exigées
habituellement.
Le taux
d'intérêt
est plus
élevé que
pour un
emprunt
habituel,
étant donné
que le
risqué de
défaut de
paiement est
plus élevé |
Titrisation
|
La titrisation est
un montage financier
qui permet à une
société d'améliorer
la liquidité de son
bilan.
Techniquement, des
actifs sélectionnés
en fonction de la
qualité de leurs
garanties sont
regroupés dans une
société ad hoc qui
en fait
l'acquisition en se
finançant par
l'émission de titres
souscrits par des
investisseurs.
L'entité ainsi créée
perçoit les flux
d'intérêts et de
remboursement sur
les créances qu'elle
a achetées aux
banques et les
reverse aux
investisseurs via le
paiement d'intérêts
et le remboursement
de leurs titres.
Initialement cette
technique a été
utilisée par les
établissements de
crédit dans le but
de refinancer une
partie de leurs
encours c'est-à-dire
transformer en
titres négociables
des prêts à la
clientèle.
Actuellement, les
spécialistes
proposent à certains
grands groupes
industriels de
titriser des
créances
commerciales de
façon récurrente, de
titriser des
immeubles
d'exploitation,
stocks... en
bref de
rendre
liquide
presque tout
le bilan |
Trader
|
Que l'on
peut
traduire par
«opérateur
de marché».
Il achète et
vend des
titres pour
l'établissement
qu'il
représente
en tentant
de dégager
des profits.
Souvent, il
est
spécialisé
dans un
marché:
celui des
actions, des
obligations,
des devises,
par exemple.
Normalement,
il ne fait
pas ce qu'il
veut, il a
des normes
et des
plafonds à
respecter.
Mais il peut
arriver que
les traders
et les
contrôles
dérapent |
Trésor
américain |
Désigne le
ministère
des Finances
américain |
Ventes à
découvert |
Ceux qui
spéculent
jouent avec
différents
types
d’instruments:
les CDS (credit
default
swaps) et
les «ventes
à
découvert».
Concrètement,
cela
consiste à
vendre un
titre (une
action par
exemple) que
l'on ne
détient pas
mais dont on
suppose
qu'il va
baisser,
afin de
réaliser une
plus-value.
Cette
pression
contribue à
faire
baisser les
cours.
«Par
exemple, je
vends
aujourd'hui
une dette
italienne,
pour demain,
au prix de
100. Moi,
j'anticipe
que la
dette,
demain, ne
vaudra plus
que 50 ( je
spécule à la
baisse ). Si
ça se
vérifie, que
demain la
dette ne
vaut plus
que 50, je
l'achète 50
et je la
revends 100
( le prix
qu'on a fixé
hier ).
Résultat: je
fais un
bénéfice de
50, grâce à
une
spéculation
à la baisse,
sans avoir
disposé de
la dette »
|
|