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Yánis
Varoufákis
Économiste et homme politique |
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Tous les textes à propos ou par
Yánis Varoufákis sur cette partie du site |
Les personnes imbriquées et les exclues du pouvoir politique et économique -
Ridicules accusations de haute trahison envers Varoufákis
Mise en contexte de la démission deYánis Varoufákis
, ex-ministre des finances de la Grèce
Comment je suis devenu un économiste marxiste erratique
par Yánis Varoufákis
-
Avec
ou sans compromis, avec ou sans contradictions.
Porte d'entrée dans le monde intellectuel de
Yánis Varoufákis: l'homme intègre
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Panagiotis GRIGORIOU
Historien et ethnologue |
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État de la vie
des grecs en 2015 - Animation par la
famille patate |
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Michel
ONFRAY
Philosophe
et
écrivain |
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La gauche radicale grecque est-elle
d'une grande médiocrité intellectuelle? |
Le philosophe Michel Onfray n'en revient pas. Il est déçu du premier
ministre grec, Aléxis Tsipras, et il s'interroge. Ses questions sont d'une
telle pertinence qu'on les croirait adressées à nos politiciens québécois,
surtout ceux et celles qui prônent l'indépendance du Québec. Sans présumer
d'un plan B ou C, leur stratégie face à un refus du gouvernement fédéral de
négocier après un référendum favorable à l'indépendance ne s'affiche pas
publiquement (et je ne suis pas assez naïf pour croire qu'ils le feraient).
C'est pourquoi je profite de cette chronique pour vous inviter à faire un
parallèle entre les politiciens grecs et québécois, tous deux en «petite
séduction» pour un grand projet de société. J'aurais dit "état d'esprit ténu,
État déchu", mais le philosophe se demande: à propos des politiciens de la
Grèce:
comment dit-on
"minus habens" en grec ? -
JosPublic |
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Tuer le projet
européen |
Supposons que vous considérez
qu'Aléxis Tsipras est un "twitt" incompétent. Supposons que vous souhaitez de
tout coeur voir Syriza perdre le pouvoir et être exclu du gouvernement.
Supposons que vous accueillez la possibilité de pousser ces ennuyeux grecs hors
de l'Euro? Malgré tout, rien ne justifie une liste aussi folle de revendications
telles qu'exigées par l'Eurogroupe
envers la Grèce. |
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Aléxis Tsipras
Premier ministre de la Grèce |
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Dette de la Grèce:
Aléxis Tsipras ne capitule pas, il poursuit sa stratégie |
Dans le cadre des négociation de la dette
de la Grèce envers les créanciers européens et du Fonds monétaire
internationale, le gouvernement grec a fait connaître ses propositions
le 9 juillet 2015. Dès le lendemain matin, comme chaque fois depuis des
semaines, la propagande médiatique se déchaîne : Tsipras aurait
capitulé, cédé, renoncé etc.…Tout est fait pour humilier la Grèce.
Pourtant, face à un véritable blocus financier visant à mettre le pays à
genoux et sans autre rapport de force que son peuple, la Grèce résiste
pied à pied. Les propositions comportent certes des concessions.
Beaucoup sont d’ailleurs graduées dans le temps et conditionnelles à la
situation économique. Mais l’essentiel est ailleurs : elles sont
assorties d’une réforme fiscale qui taxe les hauts revenus et surtout
d’une aide financière importante et d’un rééchelonnement de la dette.
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5 juillet 2015: Jour du référendum Grec sur la dette de l'État et discours du
Premier ministre |
Près de 10
millions de Grecs inscrits sur les listes
électorales étaient invités à voter dimanche
dans 19 159 bureaux de vote à travers tout
le pays. Et c'est le "non" qui l'a emporté,
confirmant ainsi la position du gouvernement
face à ses créanciers. Ce dernier se dit
désormais prêt à de nouvelles négociations
même si Berlin s'annonce déjà sans pitié, à
l'image de son ministre de l'Economie qui a
déclaré qu'Alexis Tsipras "a coupé les
derniers ponts" avec l'Europe. Mais la
négociation reprend le 6 juillet 2015 comme
le souhaitait le gouvernement Grec. |
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La leçon du peuple grec à tous les peuples terrifiés devant l'oligarchie
financière mondiale |
Grèce: 61,21% des gens ont refusé l'offre des créanciers mondiaux qui leur était présenté lors d'un référendum dimanche le 5 juillet 2015. Redonner du sens au mot "politique". Pas la petite politique, celle de cour de récré à laquelle s'adonnent si souvent les (ir)responsables politicailleux, mais la politique au sens noble du terme, faite de convictions, d’engagement. Et de rapports de force. Voilà la réussite du Parti politique Syriza dirigé par Aléxis Tsipras, de son équipe ministérielle et d'une majorité de citoyens et citoyennes grecs qui acceptent le jeu de la démocratie et refusent l'entonnoir vers la dictature économique qui leur était offerte. |
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Aléxis Tsipras
Premier ministre de la Grèce |
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Les maux à mots d'Aléxis Tsipras,
Premier ministre de la Grèce |
Un
texte sans interprétation journalistique et un
discours sans langue de bois, voilà qui
rafraichit l'intellect.
Dans le cadre de la crise économique en Grèce,
il est temps de lire les mots de ceux qui
combattent les maux des banquiers qui ont pris
en otage le Conseil européen. Leur objectif
semble être de détruire toute solidarité entre
les personnes pour imposer leur plan
d'action. Ce dernier contient tous les éléments
pour transformer le citoyen en esclave du
patronat, en consommateur et en prédateur envers
ses semblables. L'équipe ministérielle d'Aléxis
Tsipras à la tête d'une coalition de partis
politiques grecs
(Syriza-Anel)
représentant les citoyens et citoyennes autant
de Grèce que de partout en Europe qui veulent
voir s'implanter une démocratie efficace et qui
tient compte du bien commun. Ces politiciens et
politiciennes tentent de remettre l'économie à
sa place, parmi les autres outils du bien vivre
ensemble. |
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C'est peut-être un scandale d'ampleur
européenne qui couve actuellement dans le
bureau du procureur d'Athènes : le
gouvernement de Georges Papandréou aurait
invité l'Elstat, l'institut statistique grec,
à surestimer le déficit 2009 pour mieux
faire passer les réformes auprès du peuple
grec |
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Dans l'histoire des Agences de notation
financière il faut se rappeler l'épisode
historique qui a vu l'agence Moody's dégrader la
note de la Grèce, générant des troubles sociaux
et politiques dans le pays avant l'arrivée au
pouvoir du général Metaxas, fasciné par les
régimes fascistes. Moody's exprimera ses
regrets, annoncera la fin de la notation des
dettes publiques des pays avant de ressortir son
funeste carnet de notes en 1975 |
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Grèce : la faillite planifiée des États
souverains |
A travers des montages financiers plus
ou moins savants, les mêmes milieux
financiers qui se trouvent à l'origine
d'une crise que les « petits citoyens »
payent déjà, empocheront des intérêts
substantiels des prêts consentis à la
Grèce |
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Jean-Jacques CHAVIGNÉ
de Démocratie et Socialisme |
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Si la Grèce était une banque, ils l’auraient déjà
sauvée depuis longtemps |
Mars 2010 - Lors
du débat sur le projet de
Constitution européenne, les
partisans de cette Constitution
insistait sur la paix qui
régnait aujourd’hui en Europe.
Nous répondions alors que
construire une Europe de la «
concurrence libre et non faussée
» s’était prendre le risque
d’opposer les peuples européens
entre eux. Là encore, c’est
malheureusement ce qui est en
train d’arriver. | |
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