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Préméditant de poser un geste terroriste, Bain avait fait du repérage autour de la salle Le Métropolis où se 
tiendrait la soirée des élections pour les militants du Parti Québécois.  
 
«Mon plan était de tuer le plus de séparatistes possible. La chef, les députés, les leaders, leur structure», 
avait-il écrit à la Dre Marie-Frédérique Allard, refusant de répondre oralement à la psy, de peur que leur conversation ne soit enregistrée.  Bain 
expliquait aussi être prêt à tuer des policiers et à faire feu sur 
Pauline Marois s’il l’avait croisée.   
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 Un fou?  Eh que non!  Aucun médicament dans son sang, déclare le médecin toxicologue 
judiciaire.  Tout simplement une haine débordante comme celle de tous ces anglophones qui demande, sur les réseaux sociaux et au bas des textes des journaux anglophones du Canada, à tuer du 
francophone.  Au point que certains journaux ont fermé leur section des commentaires des lecteurs.  
On a voulu tuer ma première ministre et le Bloc Québécois demande à
Tit-Pet Trudeau de nous protéger.... Ça c'est de la colonne... Pathétique! Pas un mot du Parti Québécois!!!  Au moins, la sentence du 18 novembre 2016 reconnaît la gravité du geste.  Par contre. il aurait dû être jugé 
selon la loi anti-terrorisme du Canada.  En 2018 il demande la clémence du tribunal.  S'il court après il pourrait bien finir par être déclaré 
terroriste. Ce qui mettrait en contexte son geste et l'intention de ceux et celles qui l'appuient. 
La cour d'appel a finalement refusé d'amoindrir la sentence en 2019.  Un de 
moins de qui se protéger pour les 20 prochaines années. Finalement le bout du 
chemin juridique la cour suprême du Canada refuse d'entendre sa cause.  | 
   
Commentaire de JosPublic
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La Cour suprême refuse d'entendre l'appel de Richard Henry Bain 
31 octobre 2019 source 
JdM et l'agence La Presse Canadienne  |   |   
				 
				
				La Cour suprême 
				refuse d'entendre l'appel de Richard Henry Bain qui devra donc 
				purger sa peine complète avant de pouvoir faire sa demande de 
				libération conditionnelle. 
Il a été condamné à la prison à 
vie, sans possibilité de libération avant 20 années d'incarcération, pour 
l'attentat de la soirée électorale du 4 septembre 2012.  Le sexagénaire voulait 
faire réduire sa peine avant de pouvoir faire sa demande de libération 
conditionnelle hâtivement. Il avait été débouté devant la Cour d'appel.  Il 
avait donc porté sa cause devant le plus haut tribunal du Canada qui refuse de 
l'entendre.  
				
				
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La sentence de Richard Henry Bain est maintenue 
20 mars 2019 JdeM  |   |   
				 
				
				L’auteur de 
				l’attentat au Métropolis de Montréal Richard Henry Bain devra 
				bel et bien purger 20 ans derrière les barreaux avant d’être 
				admissible à une libération conditionnelle, a tranché mercredi 
				le 20 mars 2019 la Cour d’appel du Québec. 
				
				« N’eût été [de 
				l’arme qui s’était enrayée], le résultat aurait été un massacre 
				aux proportions immenses », a rappelé le tribunal, en 
				estimant que malgré des erreurs du juge de première instance, la 
				peine devait être maintenue. 
				
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Selon le représentant de la a Directrice des poursuites criminelles et pénales, Richard Bain est un « terroriste » 
20 avril 2018
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Durant la semaine du 15 avril 2018, l'avocat de
Richard Henry Bain, Alan Guttman, a demandé à la 
Cour d’appel du Québec de réduire 
la période à 10 ans, arguant que son client n’avait jamais été accusé de terrorisme, mais qu’il avait été condamné « en grande partie » comme si 
ça avait été le cas. 
La Couronne a répliqué vendredi le 20 avril 2018, en demandant d’augmenter la peine à 25 ans, en qualifiant à maintes reprises le meurtrier de « terroriste ».
  |  
  
« Tout comme d’autres terroristes avant lui [Bain] a échoué, explique Me Galiatsatos, en 
rappelant que Bain n’a finalement pas commis de tuerie de masse, car son arme s’est enrayée.  Mais malheureusement, son comportement lâche et égoïste a 
brisé des vies, des gens ont perdu leur innocence.  C’est une triste tache dans notre histoire. » 
Richard Henry Bain devrait s’abstenir de demander une peine plus clémente, tant son crime est « répugnant », affirme la Couronne, qui réclame plutôt de rehausser la 
sentence du meurtrier qu’elle qualifie de « terroriste ». 
Croisade « absurde » 
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« Le 4 septembre 2012, armé de fusils d’assauts, d’explosifs, et d’assez de munitions pour équiper une petite 
armée, il a tenté de mettre à genoux la démocratie », écrit le procureur Dennis Galiatsatos en guise d’introduction dans un document déposé à la Cour 
d’appel. Pour le procureur, Bain mérite 
l’appellation de « terroriste », pour l’attaque mortelle commise au Métropolis le soir où l’ex-chef du Parti québécois Pauline Marois remportait les 
élections générales provinciales. 
Le meurtrier de 67 ans avait tiré un seul coup avant que son arme ne s’enraye, mais la balle avait été 
fatale pour le technicien Denis Blanchette.  Le technicien Dave Courage avait quant à lui été blessé.  |  
  
« Une petite fille a perdu son père en raison d’une croisade absurde voulant que “les Anglais se réveillent”, déplore le procureur, en référence aux paroles de Bain lors de son arrestation.  L’harmonie culturelle et linguistique a été secouée.  Le Canada a été 
propulsé sur la scène mondiale pour toutes les mauvaises raisons. » 
Aucune date d’audience n’a encore été fixée pour l’appel de la sentence, mais elle pourrait avoir lieu dès l’automne.  En attendant, Bain continue de 
purger sa peine dans un pénitencier fédéral. 
|   | 
20 ans de prison ferme pour Richard Henry Bain le tueur de séparatistes 
18 novembre 2016  |   |   
L
’auteur de l’attentat du 4 septembre 2012 au Métropolis, purgera 20 ans de prison avant d’être admissible à une libération conditionnelle (an 2032), a décidé le juge 
Guy Cournoyer de la Cour supérieure du Québec, le 18 novembre 2016, au palais de justice de Montréal.  
Ce dernier a insisté sur l'aspect «politique des gestes», qui étaient «motivés par la haine basée sur les opinions et 
croyances des membres du Parti Québécois.»  Le juge a estimé que le crime commis par Bain était 
plus près du meurtre prémédité que de l'homicide involontaire. 
  |  
Henri Bain lors de son arrestation le 4 septembre 2012
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Trouvé coupable en 
août 2016 du meurtre non prémédité du technicien Denis Blanchette, en marge 
de l'élection de la chef du Parti québécois Pauline Marois, Richard Henry Bain, 
66 ans, à automatiquement été condamné à la prison à vie.   Il restait à 
déterminer combien de temps il devra passer derrière les barreaux avant de 
pouvoir demander une libération conditionnelle. La Couronne demandait 25 ans, 
tandis que la défense demandait 10 ans. 
Le juge a décidé 
qu'une période de 20 ans serait la plus adéquate avant que M. Bain puisse être 
éligible à la libération conditionnelle.     | 
 
 
										Les réactions 
										
										
										L'avocat de l'accusé s'est dit très 
										déçu. « Je n’ai jamais pensé d’avoir 
										20 ans », a dit Me Alan Guttman en 
										ajoutant qu'il envisage fortement la 
										possibilité de faire appel. 
										
										
										Pour Me Guttman, l’état mental de 
										Richard Henry Bain aurait dû être pris 
										en considération.  « C’est presque une 
										sentence de mort », a-t-il ajouté, 
										compte tenu de l'âge qu'aura son client, 
										soit 86 ans, lorsqu'il sera éligible à 
										une libération conditionnelle, un 
										élément dont il estime que le juge 
										aurait dû tenir compte aussi. 
										
										
										Le procureur de la Couronne n'a pas 
										caché sa satisfaction.  
										« J’accepte sans aucune réserve le 
										jugement sur la peine et j’espère que 
										les victimes sont satisfaites aussi », 
										a déclaré Me Dennis Galiatsatos. 
										
										
										Une des victimes, Dave Courage, s'est 
										pour sa part dit très content. « Les 
										gens ont fait leur job », 
										a-t-il résumé.  Le technicien de 
										scène, Gaël Ghiringhelli, est aussi 
										satisfait.   
										 
										
										À propos 
										des victimes blessées.  
										 
										« C’est une page tournée et je suis bien 
										content de la décision. Mais ce n’est 
										pas tout à fait terminé parce que la 
										
										
										partie du 
										gouvernement 
										n’est pas réglée. » 
										
										d'affirmer M. Ghiringhelli. 
|   | 
 «
Coupable», a lancé le président du jury, après 11 jours de délibérations.  | 
  | 
 
 
Le 23 août 2016 Richard Henry Bain a été déclaré coupable à la fin d'un procès avec jury. 
 Quelques déclarations de l'intimé:
 
Après qu'il soit allé voir le Métropolis 
«par curiosité», sachant que le Parti 
									québécois y tiendrait son rassemblement en 
									soirée.   Il en avait fait le tour 
									trois fois et avait même demandé à un 
									préposé à l'arrière si c'était bien là 
									l'entrée du club.   C'est après 
									cette reconnaissance des lieux qu'il est 
									retourné à sa pourvoirie de La Conception, 
									dans les Laurentides, pour prendre ses armes 
									à feu, des munitions et des bidons d'essence 
									et laisser une grande quantité de nourriture 
									à son chat.
(source) 
Lors du procès il a été confronté à ses réponses écrites et verbales lors de 
rencontres avec la psychiatre Marie-Frédérique Allard, le 18 septembre et 
le 9 novembre 2012:  «J’aurais été capable de tirer sur les policiers à l’entrée et pénétrer dans le 
club avec quatre gallons d’essence. J’aurais continué à tirer et tout le monde 
se serait étendu au sol ou aurait couru vers l’entrée principale. J’aurais alors 
pu mettre le feu là aussi, avec mes 4 gallons d’essence», peut-on lire dans le document déposé en 
Cour. 
Bain dit: «Ça ne me ressemble tellement pas [de dire ça], 
avait-il témoigné. Pour moi, c’est à cause des médicaments tel que le 
Cymbalta.»  
  
	
		
			| 
			 
Or, une toxicologue 
judiciaire a dit en Cour qu’aucune trace de Cymbalta n’a été retrouvée dans le sang de l’accusé. 
			
Dennis Galiatsatos, procureur de la Couronne, a aussi rappelé qu'après son arrestation, l'accusé avait écrit qu'il souhaitait «tuer le plus de séparatistes possible» 
et que si son arme ne s'était pas enrayée, il aurait continué à tirer - jusqu'à atteindre Mme Marois, s'il en avait eu l'occasion. 
			 | 
			
			 |     
L'avocat de la Couronne a plaidé que Bain avait des opinions politiques bien arrêtées, même après son arrestation - il a même téléphoné de la prison à une station de 
radio 
anglophone montréalaise pour défendre sa thèse de la partition de Montréal ville bilingue dans un Québec séparatiste  
Le verdict est finalement tombé, après 11 jours de délibérations.   Richard Henry Bain est reconnu coupable de meurtre non prémédité du technicien 
de scène Denis Blanchette.   L'homme de 65 ans est aussi déclaré coupable de trois tentatives de meurtre, notamment sur Dave Courage et le policier Stéphane Champagne de la Sûreté 
du Québec.  
	
		
			
				
					
						
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						| 
						 
						Un homme armé 
						âgé de 62 ans a été arrêté par le SPVM derrière la salle 
						du Métropolis où se rassemblaient les militants 
						péquistes, tard mardi soir le 4 septembre 2012.  | 
					 
				 
			 
			 | 
		   
	
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			   | 
			  | 
		  
		
		
		Juste avant minuit le 4 septembre 2012, Mme Pauline Marois parlait devant un parterre plein à craquer à la salle 
de concert 
		Métropolis de Montréal.   Les militants du 
		Parti Québécois célébraient 
leur victoire de justesse devant les Libéraux de 
		Jean Charest, battu dans 
sa propre
		circonscription de Sherbrooke.   À l'arrière Messieurs Blanchette et Courage sortaient pour permettre à monsieur Blanchette machiniste de scène de 
griller une cigarette avant de défaire la scène de la soirée. 
		
			
				
					| 
					 
					Richard Henry Bain est sorti de sa camionnette GMC Yukon stationnée à l'arrière du Métropolis.    
					
					Il était habillé d'une robe de chambre et d'un masque de 
ski noir.   Il était armé d'un fusil d'assaut semi-automatique CZ858 une copie d'un AK-47 produit en Russie.   Il portait aussi un fusil et d'autres étaient dans son véhicule avec des munitions. 
					
					Il transportait aussi de la gazoline.   Il avait planifié de piéger les participants à l'intérieur de la salle, copiant ainsi la version du
					Montreal's Blue 
Bird Café où 37 personnes avaient péri cette façon.  
					
					Lorsque Bain s'est approché de l'entrée il tira une seule rafale qui traversa le poumon et le coeur de Monsieur 
Blanchette avant de frapper monsieur Courage à la hanche et au coccyx. 
					
					Son fusil s'est enrayé et deux cycles de feu sont restés coincés dans le chargeur.   
					 
					
					Un policier la vu et lui a ordonné de ne plus bouger.   
					 | 
					
					 | 
				 
			  
		
		Alors Bain a essayé d'allumer une canisse de pétrole tout en fuyant se protégeant avec l'aide d'un fusil à main de 9mm.  Un 
deuxième officier de police s'est joint à la chasse et sa fuite se termina à quelques mètres de là. 
		 
		
		À l'intérieur Madame Marois fut bousculée et projetée hors de la scène par des agents de sécurité. Quelques minutes 
plus tard elle y est revenue, malgré les avertissements de ses gardes du corps et a demandé à la foule de rester calme, puis elle a terminé son discours. 
		
		À l'extérieur c'était toute une scène différente.   « Les anglais se réveilles c'est le moment de payer 
		» 
criait Bain pendant que la police l'emmenait à l'auto-patrouille.   La caméra de Radio-Canada qui s'adonnait à être dans les parage capta clairement 
qu'il incitait les anglais à se réveiller.  
		
		Mme Marois et le Parti Québécois ont fait bien attention de ne pas en ajouter et ont tenté d'éviter d'enflammer la 
situation. 
		 
			
				
4 septembre 2012 -
Peu avant minuit mardi soir Pauline Marois, chef du Parti québécois et première ministre désignée, prononçait son discours de la 
victoire, au Métropolis de Montréal - une salle pouvant accueillir jusqu'à 2 300 personnes. - 
Vêtu d'un peignoir bleu et d'une cagoule noire, Richard Henry Bain, résidant de La Conception qui aura 62 ans le 8 septembre 2012, s'est approché de l'entrée
des artistes, derrière le Métropolis.  
M. Bain a tiré en direction de la salle et atteint deux techniciens. À l'intérieur de la salle, le son de l'arme a été couvert par le vacarme des
militants, qui n'ont rien entendu. 
La mort de Denis Blanchette, technicien de scène de 48 ans, père d'une fille de 4 ans, a été constatée sur place. Il aurait empêché le tireur d'entrer
dans le Métropolis. 
Un autre technicien de 27 ans, Dave Courage, a été touché au niveau du bassin. Il a été opéré à l'Hôpital général de Montréal et son état est stable. 
Un troisième homme a été traité pour choc nerveux au même hôpital, puis a reçu son congé. - 
Rapidement, un agent de la Sûreté du Québec a tiré le blessé à l'intérieur du Métropolis et verrouillé la porte. Le suspect a allumé un incendie à l'extérieur 
de la salle.  - 
	
Des policiers ont ensuite plaqué le tireur au sol.  Un policier en civil a pris au moins deux armes saisies au suspect, une arme de poing et un fusil
d'assaut.  
 
  |  
 «Les Anglais se réveillent, criait l'homme. 
It's gonna be fucking payback.»   |  
   |  
  - 
Pendant ce temps, alors qu'elle prononçait toujours son discours télédiffusé en direct, Mme Marois a été promptement entraînée dans les coulisses 
par ses gardes du corps. Elle est ensuite retournée au micro et a demandé aux militants de quitter la salle calmement.  - 
Une fois le suspect dans une voiture de patrouille, des policiers ont fouillé son véhicule de type Yukon GMC, garé dans le stationnement des Habitations 
Jeanne-Mance. Ils y auraient trouvé un bidon de liquide inflammable et une scie.  
- 
5 septembre 2012 - Pendant son interrogatoire Bain a été transporté à l'hôpital sous protection policière, en raison d'un léger malaise. C'est la Sûreté 
du Québec qui mène l'enquête.  
  
  |  
Richard Henry Bain racontant son histoire aux policiers et à la psychiatre le 5 septembre 2012  |  
   | 
23 août 2016 - Richard Henry Bain a été déclaré coupable à la fin d'un procès avec jury. - 
18 novembre 2016 - 20 ans de prison ferme pour Richard Henry Bain l
e tueur de séparatistes  
15 avril 2018 - L'avocat de Bain, dépose une demande de clémence de la cour d'appel du Québec pour 
faire modifier la sentence.  
	- 
	
20 mars 2019 - la cour 
d'appel lui refuse une diminution de sa peine (vie, possibilité de libération 
après 20 ans), et refuse à la Directrice des poursuites criminelles et pénales ( 
DPCP) une augmentation à 25 ans, donc le statut quo.  
  |  
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Le 
Bloc Québécois demande l'aide de Justin Trudeau  |   |   
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						Xavier Barsalou-Duval, député du Bloc québécois, estime que le
						«phénomène de la haine envers les Québécois, les francophones et, plus particulièrement, les indépendantistes est de plus en plus présent» 
dans les médias anglophones et il demande donc à la ministre du Patrimoine canadien Mélanie Joly d’intervenir. 
						
						
						Le député raconte
						avoir été particulièrement interpellé en lisant des commentaires d’internautes au bas d’un article publié le 6 août 2016 dans le quotidien montréalais
						«The Gazette».   Depuis l'attentat de 2012 
						qu’une augmentation exponentielle des commentaires 
						racistes se déploie librement dans les pages des 
						journaux anglophones canadiens.  | 
					 
				 
				
						
						«Certains commentateurs exprimaient un désir de tuer des Québécois.  Ça va trop loin et c'est inacceptable. Ces phénomènes sont trop récurrents.  Il faut 
briser le tabou», a-t-il affirmé.   
						Le député bloquiste souligne que ce type de discours aurait motivé Richard Henry Bain, auteur de l'attentat 
du Métropolis en 2012  
			
			Il mentionne que 
«l'absence de sensibilisation crée une forme d'acceptation».   Il somme donc la ministre 
			Mélanie 
Joly d’agir, puisqu’elle est selon lui, «la mieux placée pour traiter le problème». 
			 
		
		
			
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				Chronique de Patrick Lagacé Neuf observations sur la saga Bain 
				27 août 2016  | 
				  | 
			 
		 
		
		
			
				
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					1   | 
					
					 
					
					Voici un homme qui est allé rôder autour du Métropolis pour faire du repérage avant le soir fatidique, qui est arrivé au Métropolis tard 
le 4 septembre 2012 armé d'un lourd arsenal et qui a admis après les faits s'être présenté à la soirée de victoire du Parti québécois pour tuer le plus de souverainistes possible... 
					
					
					Tout, dans les gestes et dans les mots de Bain, montrait une préméditation. 
					
					
					Et Bain est reconnu coupable de meurtre non prémédité, pas de meurtre prémédité ? 
					
					
					Étonnant.  | 
				 | 
					
					2
 | 
					
					 
					
					La loi canadienne est ainsi faite : les délibérations d'un jury sont secrètes. Aux États-Unis, une fois le procès terminé, les jurés sont 
libres de parler. 
					
					
					La décision ahurissante des jurés, au terme de 11 jours de délibérations marqués par un schisme, ne sera donc jamais expliquée. 
					
					
					Question : est-ce que la justice est bien servie quand un jury tranche sans l'ombre d'une explication, ne serait-ce que sommaire ? 
					
					
					Ici, non.  | 
				 
				
					| 
					
					3 | 
					
					 
					
					Au terme du premier procès de Guy Turcotte pour le meurtre de ses deux enfants, un jury a décrété que le cardiologue n'était pas 
criminellement responsable de ses actes (il a été reconnu coupable au terme d'un deuxième procès)... 
					
					
					A suivi une vague d'indignation publique et la naissance d'une légende urbaine : suffit de se dire en proie à une crise de folie pour être 
déclaré non criminellement responsable d'avoir tué quelqu'un. Nombre d'experts ont démenti cette légende urbaine, qui a la couenne dure. 
					
					
					L'avocat de Bain a plaidé la non-responsabilité criminelle. Le jury n'a pas retenu cette défense, une autre preuve que, non, ça ne « marche » pas toujours.  | 
				 
				
					| 
					 
					
					4  | 
					
					 
					
					Bain recevra sa peine le 6 septembre, quatre ans et deux jours après l'attaque du Métropolis, qui a coûté la vie à Denis Blanchette et 
bousillé celle de Dave Courage. 
					
					
					Il est inacceptable qu'un procès prenne quatre ans à accoucher : c'est injuste pour les victimes, c'est injuste pour les familles des 
victimes et c'est même injuste pour les accusés. 
					
					
					On dira que Bain a multiplié les singeries en cours de route, et c'est vrai. Reste que les procès criminels au Québec sont à l'image de 
celui de Bain : inutilement longs.  | 
				 
				
					| 
					
					5 | 
					
					 
					
					L'arme de Richard Henry Bain s'est enrayée providentiellement et c'est ce qui a permis aux policiers de l'appréhender avant qu'il ne 
tue - comme il l'a confessé après son arrestation - le plus de souverainistes possibles 
					
					
					N'oublions pas que c'est la chance qui a permis d'éviter un massacre, le soir du 4 septembre 2012.  | 
				 
				
					| 
					
					6 | 
					
					 
					
					N'oublions pas un autre fait : la Sûreté du Québec a agi comme une police amateur, ce soir-là. 
					
					
					Jamais, jamais, jamais Richard Henry Bain n'aurait dû agir avec autant d'impunité, de sa voiture à son entrée dans le Métropolis, pendant le discours de Pauline Marois. 
					
					
					Jamais, jamais, jamais la porte arrière du Métropolis n'aurait dû être laissée sans la surveillance de policiers armés. 
					
					
					L'attaque du Métropolis est un échec de la SQ.  | 
				 
				
					| 
					
					7 | 
					
					 
					
					Mais personne à la SQ n'a été blâmé pour cette débâcle. 
					
					
					L'enquête interne est restée secrète, dans la plus pure tradition d'opacité du gouvernement québécois. 
					
					
					Pensez seulement que la directrice du Secret Service américain a dû démissionner après une série de ratés entourant la protection du 
président Obama, il y a deux ans. 
					
					
					Elle avait dû s'expliquer au Congrès, pour ces ratés. 
					
					
					Aucune transparence, aucune responsabilité de ce type pour la SQ. 
					
					
					Ahurissant.  | 
				 
				
					| 
					 
					
					8 
					   | 
					
					
	
		
			| 
					 
					
					Richard Henry Bain est-il un terroriste ? 
					  
			
					
					Plusieurs militants souverainistes ont pesté contre les médias, qui ne l'ont généralement pas identifié comme tel. 
			 
			
			
					Personnellement, je considère que Bain est davantage dans la lignée d'assassins motivés 
par des considérations politiques, dans la lignée de l'assassin qui a tué le sénateur et candidat à la présidence américaine 
			Robert F. Kennedy : la politique était bel et bien au coeur de ses 
motivations, une haine des souverainistes désinhibée.  | 
			
			
			 | 
		 
	 
 
					 | 
				 
				
					| 
					
					9 | 
					
					 
					
					Le 6 septembre, les plaidoiries sur la peine auront lieu. Bain risque de 10 à 25 ans de prison avant d'être admissible à une libération 
conditionnelle. 
					
					
					Bain n'a jamais eu un mot de regret à l'égard de ses victimes, un mépris bien incarné par ce sourire baveux qu'il affichait quand sa victime 
a témoigné, à la mi-juin... 
					
					
					Et c'est à ce sourire que je pense, quand je dis à Bain, dans sa langue maternelle :  
					
					
					May you rot in jail for a long, long time.  | 
				 
			  
		 
	
		
			
				
				
				
					
						
							| 
							 
C'était en 2012 et l'on a voulu tuer ma première ministre élue démocratiquement, est-ce du terrorisme ? 
  |     |    | 
				 Sources: Journal de Québec/Montréal pour 
				Québecor 
Inc.; The Globe & Mail pour
				The Woodbridge Co.; La Presse pour
				Power Corporation du Canada.  | 
				
				 
				Choix de photos, fusion de textes, mise en page, références et titrage par :
				JosPublic 
				Publication initial : 24 août 2016 La plus récente mise à jour le 
				31 octobre 2019  | 
			 
		 
		
		Ci-dessous: des textes en lien direct avec le sujet: 
		
		
			
				
					
					| 
 Notes & Références encyclopédiques:
  |  
 | 
 
Qui est l'avocat de Richard Henry 
Bain....
 
						 | 
						
  | 
 
Après plus de cinq ans de 
procédures judiciaires, l'avocat Alan Guttman est acquitté de 
l'accusation de complot pour l'importation d'une tonne de cocaïne qui pesait sur 
lui.  |   
							
							Dans 
							une décision quasi-unanime, les juges de la Cour 
							suprême ont convenu que l'écoute électronique des 
							propos du criminaliste et de son présumé complice 
							avait été effectuée illégalement.  
							
							L'écoute 
							électronique était la seule preuve de la Couronne 
							contre Alan Guttman - Source TVA Nouvelles, le 22 
							février 2001  | 
						
						 
						Retour au texte
						  |  
							
							À la 
							radio de Montréal pendant son incarcération!!! 
							 | 
							 
							On Sept. 19, Bain told radio station CJAD he had a vision from God for a 
											form of partition that would bring 
											peace to anglophones, francophones 
											and allophones. He didn't talk about 
											the shooting.  
											
											Duclervil said she found it "weird" 
											that her client was able to call 
											CJAD from prison and have such a 
											long conversation, considering she 
											never gets that much time on the 
											phone with Bain. The interview will 
											be treated as a statement from Bain 
											and introduced as evidence, she said, 
											adding it could be used to show 
											Bain's state of mind.   
											
											Duclervil said Bain has his own 
											cell in prison, but is in a wing 
											with two other inmates. 
											Source: Montreal Gazette  | 
  
  |  
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