Le jeudi 24 janvier 2019, 
Greta Thunberg a participé à un déjeuner-conférence introduit par 
Marc Benioff 
au Forum économique mondial de Davos, en Suisse (WEF). Benioff est PDG et fondateur de 
Salesforce 
ce qui lui rapporte un salaire annuel de 30 millions$, ainsi que co-fondateur de Breakthrough Energy (promotion 
du nucléaire) avec
Bill Gates et d’autres milliardaires de même type. 
| 
	 
	Étaient également 
présents au panel Jane Goodall, 
	elle est représentante des Nations Unies avec le titre de Messagère 
de la paix. 
	 
	 
	Bono 
(chanteur de U2 et « activiste »), 
	Will.i.am (fondateur des 
	Black Eyed Peas et 
« philanthrope ») et la jeune Greta Thunberg.  | 
	
	 | 
25 janvier 2019 le réseau 
de télévision CNN écrit sur son site internet: Jeudi le 24 janvier 2019, Greta Thunberg a prononcé un 
discours impromptu lors d’un déjeuner aux invités prestigieux, comme les stars 
de la musique Bono et Will.i.am, Marc Benioff, PDG de Salesforce, l’ancien 
président de Goldman Sachs Gary Cohn, et une série de banquiers et 
investisseurs.  Elle les a incendiés.  Extrait du discours: 
| « | 
 
On dit que la crise climatique est 
quelque chose que nous aurions créé, mais ce n’est pas vrai, car si tout le 
monde est coupable, alors personne n’est à blâmer.  Pourtant c’est bien la 
faute de quelqu’un », a déclaré froidement Thunberg. « Certaines 
personnes, certaines entreprises, certains décideurs en particulier, savaient 
exactement quelles richesses inestimables ils sacrifiaient pour continuer à 
gagner des sommes inimaginables.  Et je pense que beaucoup d’entre vous ici 
aujourd’hui appartiennent à ce groupe de personnes.  | 
» | 
	
		
		  | 
		 Greta Thunberg, qui a 
		fait la déclaration suivante [0:40s] : | 
Les paroles de Thunberg ont 
rapidement été lancées dans la stratosphère internationale des médias mondiaux 
et des réseaux sociaux.  Dans les textes des médias, il est 
essentiel de noter l’usage des mots : impromptu et incendiés dans 
ce cas employées par CNN.
25 janvier 2019 sur le site 
internet de France 24 :
| « | 
 
Certains disent que la crise climatique 
est quelque chose que nous avons tous créé, mais ce n’est pas vrai. Parce que si 
tout le monde est coupable, alors personne n’est à blâmer, et quelqu’un l’est 
pourtant. Certaines personnes, certaines entreprises, certains décideurs en 
particulier, savaient exactement quelles richesses inestimables ils sacrifiaient 
pour continuer à gagner des sommes inimaginables.  Et je pense que beaucoup 
d’entre vous ici aujourd’hui appartiennent à ce groupe de personnes », a-t-elle 
dit dans son discours impromptu, prononcé sans une seconde d’hésitation.  | 
» | 
27 janvier 2019 EZ News écrit :
| « | 
 
Jeudi le 24 janvier 2019, Greta Thunberg 
a prononcé un discours impromptu lors d’un déjeuner aux invités 
prestigieux comme Marc Benioff, PDG de Salesforce, Gary Cohn, ancien président 
de Goldman Sachs et officiel de l’administration Trump, les musiciens Bono et 
Will.i.am, et une série de banquiers et investisseurs.  | 
» | 
 28 janvier 2019 sur le 
site 
Pluralist 
:
| « | 
 
Greta Thunberg aurait fait un trajet de 
32 heures en train depuis son domicile en Suède jusqu’en Suisse et aurait campé 
par une température de zéro degrés pour incendier, dans un discours 
impromptu, des célébrités et des titans économiques.  A l’heure du 
déjeuner, elle a accusé les prestigieux invités d’avoir causé le réchauffement 
de la planète alors qu’ils venaient de passer les quelques jours précédents à 
pontifier sur les solutions à apporter.  | 
» | 
Comme l’ont montré les extraits 
ci-dessus, les médias internationaux insistent beaucoup sur l’idée que le 
discours de Thunberg était spontané.  Comme nous allons le 
démontrer, ce n’était pas le cas.  Il ne s’agit là que d’un nouvel exemple 
de médiatisation du discours mis dans la bouche de Thunberg par les ONG et les 
trusts qui la manipulent.
Le 22 janvier 
2019, trois jours avant le « discours impromptu » à Davos une vidéo a 
été téléchargée sur YouTube
par Uphill Media.  
Dans cette vidéo de Thunberg filmée avant son 
voyage de Stockholm à Davos, les principaux points du message,
à 26 secondes, sont quasiment 
mot pour mot ceux du « discours impromptu » 
au WEF de Davos :
	
		  | 
	
Vidéo : Wathever it take, le 22 
janvier 2019 | 
| « | 
 
Certains disent que la crise climatique 
est quelque chose que nous avons tous créé. Mais ce n’est qu’un nouveau mensonge 
commode. Parce que si tout le monde est coupable, alors personne n’est à blâmer.  
Certaines personnes, certaines entreprises et certains décideurs en particulier 
savent exactement quelles richesses inestimables ils sacrifient pour continuer à 
gagner des sommes d’argent inimaginables  | 
» | 
Cela n’a pas pu échapper aux 
organisateurs de Davos qui, dans un effort concerté avec Greenpeace et 
Extinction Rebellion, partageaient déjà l’e-publicité 
suédoise dans le cadre de l’événement du Forum économique et sur les réseaux 
sociaux – avant le déjeuner-conférence de Salesforce où Greta Thunberg 
devait dire cela pour les médias.  
Le fait que les médias, et les 
autres acteurs en présence, aient présenté le discours comme spontané sans se 
demander s’il l’était ou non, servait à donner une image d’authenticité 
enfantine à la messagère, sinon au message lui-même.  Quel que soient leurs 
motivations, c’est pour le moins malhonnête.
	
		| 
		 
		23 janvier 2019, 
		vidéo reprise 
		
		par Extinction Rebellion. 
		Titre Greenpeace International, compte Twitter, 22 
		janvier 2019 : 
		
		Traduction du tweet : Nos 
		dirigeants se comportent comme des enfants, mais heureusement, certains 
		de nos enfants, eux, se comportent comme des leaders. 
		Regardez @GretaThunberg appeler les délégués présents au Forum 
		économique mondial (#WEF19) de cette semaine à faire #ToutCeQuilFaudra 
		pour remédier à la crise climatique !)  | 
 | 
 
Tout cela fait la preuve d'une 
campagne médiatique bien orchestrée.
Le 15 décembre 2018, Greta Thunberg est devenu 
une vedette internationale suite à son discours lors de la 
COP24 à Katowice, en 
Pologne, qui a été 
publié le 15 décembre 2018 par Connect4Climate 
(un programme de partenariat international de la 
Banque mondiale) et d’autres 
organismes.  
La vidéo est 
rapidement devenue virale.  La 
description du discours par 
Quartz (15 décembre 2018) est représentative de la manière dont les médias 
mondiaux ont présenté l’événement au public :
	
	
| « | 
  Greta 
Thunberg, une jeune suédoise de 15 ans qui milite pour le climat, n’a pas mâché 
ses mots lors des négociations sur le climat de la COP24 à Katowice, en Pologne, 
cette semaine.  S’adressant mercredi aux pays réunis pour la plus 
importante réunion de négociations sur le climat depuis les pourparlers de Paris 
en 2015…  dans un discours de moins de cinq minutes, Thunberg a fustigé les 
dirigeants, lors des pourparlers, pour leurs décennies d’inaction et de mesures 
insuffisantes face à la crise climatique.  | 
» | 
	
	
		  | 
	
Greta 
Thunbergs conférence à Katowice.  Durée : 1m:15s 
Mais le mauvais montage d’une vidéo suédoise a révélé par inadvertance une vérité gênante : il n’y avait 
 
presque personne dans 
l’auditorium quand Thunberg a parlé : voir à la fin de la vidéo lorsqu'ils 
montrent Greta arriver sur les lieux.  C'est un désert de chaises vides.  | 
	
		| 
		 
		Photo ci-dessous: Greta Thunberg 
		arrive quelques minutes avant le moment du discours dans une salle de 
		conférence complètement désertée par les congressistes  | 
	
	
		 | 
	
	
		| 
		 
		Photo ci-dessous: Greta Thunberg 
		revient de la tribune accompagnée par son père (son agent de relations 
		publiques) où elle a prononcé son discours devant une salle vide  | 
	
	
		 | 
	
Le décalage entre les objectifs réels du 
Forum 
économique mondial (« Mondialisation 4.0 : Façonner une architecture mondiale à 
l’ère de la Quatrième révolution industrielle ») et la 
manière dont les choses sont présentées au public est plus 
perceptible dans les images suivantes partagées sur les réseaux sociaux :
	
	
		
			| 
			  « Ce 
	que vous faites fait une différence, et vous devez décider de la différence 
	que vous voulez faire » – Jane Goodall  | 
		 
	 
	
		
			| 
			 
			  | 
		 
		
			| 
			 
	 Jane Goodall avec 
			Greta: photo originale prise lors du Forum de Davos. Portez 
			attention aux slogans sur le panneau arrière.  | 
		 
	 
	 | 
	
		| 
		 
		  | 
	 
	
		| 
		 
	 Jane Goodall avec Greta: 
		la photo passée au logiciel "Photoshop" a fait disparaître les slogans 
		de campagnes commerciales du Forum de Davos  | 
	 
 
	 | 
 
La manipulation est si éhontée 
qu’on en reste coi.  Comme par magie, le mot « Salesforce » (« Force 
de vente ») et l’expression « Fourth Industrial Revolution » (« Quatrième 
révolution industrielle ») n’apparaissent plus dans l’image.
Effacée, la contradiction 
évidente entre l’importance sans précédent des métaux précieux de la Terre, dont 
le 
coltan et le 
cobalt
– indispensables à la « quatrième révolution 
industrielle », dont l’exploitation minière a décimé la population des 
chimpanzés que Goodall prétend défendre. 
	
	
| « | 
 
De nombreux métaux et minéraux utilisés 
dans ces technologies sont extraits de lieux d’habitats menacés de chimpanzés 
dans le bassin du Congo. L e contrôle de ces ressources a également alimenté les 
conflits entre les peuples, conflits qui ont causé la mort de plus de cinq 
millions de personnes.  
                            
Jane 
Goodall Institute 
(extrait du site internet de l'institut)  | 
» | 
	
Tel est le principal rôle des ONG inféodées aux multinationales.  Faire oublier les faits et passer le 
message messianique pour écoblanchir la réputation des bailleurs de fonds. 
	
	|   | 
 
La mobilisation pour le climat  | 
	  | 
 
Ici, nous avons une ONG qui devrait s’inspirer du style sobre et 
« froid » (selon le réseau de télévision CNN: de Thunberg : La
Climate Mobilization (Mobilisation pour 
le climat).  
Fondée en 2014, lors de la Marche pour le climat, 
la fondatrice 
et directrice exécutive de cette ONG américaine est la psychologue 
Margaret 
Klein Salamon.
La Climate Mobilization a un objectif principal : 
« Notre 
mission est de sauver la civilisation ». Pour ce faire, Salamon parle 
d’une « mobilisation de type guerrier, comme celle du front intérieur 
états-unien 
pendant la 
Seconde Guerre mondiale » :
	
	
| « | 
 
La Climate Mobilization rassemble de 
plus en plus de gens qui savent que le changement climatique risque de causer 
l’effondrement de la civilisation au cours de ce siècle.  Nous croyons, avec de 
nombreux scientifiques et analystes connus de l’environnement, que la seule 
façon de préserver un climat sûr, stable et favorable à la civilisation humaine 
est de lutter contre les changements climatiques par une mobilisation de 
l’échelle de la Seconde Guerre mondiale.  | 
» | 
	
	
	La force de Salamon, en tant 
	que psychologue spécialisée dans le changement climatique, est exactement ce 
	que les États du monde mentionnés dans l’Annexe I font aujourd’hui en créant 
	des des « nudge units » (cellules d’influence) pour appliquer la science du 
	comportement aux politiques des gouvernements. 
	
		| 
		 | 
		
		 
		« Salamon est titulaire 
	d’un doctorat en psychologie clinique de l’Université Adelphi et d’un 
	diplôme en anthropologie sociale de Harvard. Par le biais de Climate 
	Mobilization, Salamon applique ses connaissances psychologiques et 
	anthropologiques à la résolution du problème du changement climatique. Elle 
	est l’auteur du blog 
	
	The Climate Psychologist. »  | 
	
La
Marche pour le Climat de 2014 avait été 
organisée par le 
Global Call for Climate Action (GCCA/TckTckTck),
Climate Nexus 
(« Climate Nexus s’est donné pour mission de changer la 
manière de parler du changement climatique »), 350.org,
USCAN et 
Avaaz/Purpose.  À la tête de ce groupe 
d’ONG se trouvait le Rockefeller Brothers Fund, avec la Fondation V.K. 
Rasmussen.
De plus, Climate Nexus est un projet parrainé par 
Rockefeller Philanthropy Advisors, une organisation sans but lucratif.
| « | 
 
Lorsque la Climate Mobilization a été 
fondée, lors de la Marche pour le climat en 2014, il n’y avait pas de groupe sur 
le climat revendiquant publiquement la nécessité d’une transition urgente à 
l’échelle de la Seconde Guerre mondiale. Depuis lors, nous avons travaillé à la 
création d’une aile < mouvement climatique d’urgence » au sein du mouvement 
climatique général.>  
Source  | 
» | 
	
	Onze des membres du
	
	comité consultatif
	de la Mobilisation pour le climat sont: 
| 
 
Betsy Taylor : présidente de
Breakthrough Strategies & Solutions, co-fondatrice de 
1Sky (financé par la Clinton Global Initiative) qui a fusionné avec 350.org 
(incubé par la Rockefeller Brothers Foundation) en 2011, et dont les conseils 
consultatifs comprennent 350.org et Ceres (partenaire d’investissements de 
350.org ) 
Laura Dawn Murphy : ancienne
directrice de création de MoveOn.Org [mère d’Avaaz] 
 Paul Gilding : ancien directeur 
exécutif de Greenpeace International, conseiller en stratégie et fondateur de la 
Changing Markets Foundation (« La Changing Markets Foundation a été créée pour 
accélérer et élargir les solutions aux défis du développement durable en 
s’appuyant sur la puissance des marchés ». Parmi les clients figurent Unilever, 
BHP Billiton, DSM, Ford et DuPont.] 
Jamila Raqib : directrice 
exécutive de l’Institut Albert Einstein (« Raqib a travaillé avec le Dr Gene 
Sharp, le plus éminent spécialiste mondial de l’action stratégique non violente 
depuis 2002. En tant que directrice de l’Institut Albert Einstein, elle promeut 
l’étude et l’utilisation de l’action stratégique non-violente. »]  | 
 
Gus Speth : fondateur du World 
Resources Institute et co-fondateur du Natural Resources Defense Council. 
Révérend Lennox Yearwood, Jr : 
président du Caucus Hip Hop 
Richard Heinberg : membre senior 
du Post Carbon Institute 
Lise Van Susteren : Psychiatre 
américaine, nommée au conseil d’administration du Climate Project d’Al Gore en 
2009, a organisé la première conférence sur les impacts psychologiques du 
changement climatique en 2009, co-auteur de « The Psychological Effects of 
Climate Change » publié par la National Wildlife Federation, où elle siège au 
conseil d’administration. 
Michael Mann : Scientifique 
américain du climat 
David Spratt et Philip Sutton : Spratt est 
directeur de 
Breakthrough – National Centre for Climate Restoration. 
Spratt et Sutton ont co-écrit le livre Climate Code Red en 2008. -
Liste complète.  | 
 
L’interconnexion de la direction 
générale du complexe industriel et financier à but non lucratif est très 
développée. Comme cette série d’articles se concentre sur la stratégie de 
marketing elle-même plus que sur ceux qui la construisent, les biographies 
ci-dessus étaient volontairement brèves.
La percée des mobilisations 
climatiques dans la politique a commencé avec la campagne « Mobilize California » 
(#Mobilizeca).  
Naomi Klein et son ONG Leap (Leap L.A. Coalition), ainsi qu’une 
coalition d’organisations « partageant les mêmes idées », ont dirigé les efforts 
de mobilisation pour le climat.
La coalition, en partenariat avec 
Paul Koretz, membre du Conseil municipal de 
Los Angeles, s’est efforcée de créer 
une « Mobilisation climatique de Los Angeles à l’échelle de la Seconde Guerre 
mondiale ».
		  | 
Vidéo : Naomi Klein au lancement du Groupe de travail 2025 de Los Angeles sur la mobilisation pour la justice climatique [4m:59s].  | 
En mai 2018, le Conseil a décidé à 
l’unanimité « de se pencher sur la création du premier département de 
mobilisation d’urgence climatique du pays et de budgéter 500 000 dollars comme 
capital de démarrage. En juin 2018, Berkeley a déclaré l’urgence climatique et 
s’est engagé dans une mobilisation d’urgence pour le climat et une transition 
juste, pour mettre fin aux émissions de gaz à effet de serre et commencer 
à réduire l’excès de carbone dans l’atmosphère aussi rapidement que possible. » 
D’autres villes allaient bientôt suivre. 
Ici, il est essentiel de noter le 
vocabulaire : « réduire l’excès de carbone dans l’atmosphère. »  Les 
discussions sur la réduction ou l’élimination des émissions de carbone durent 
depuis longtemps. Ce n’est pas une coïncidence. C’est encore une fois 
stratégique.
Deux jours avant la Marche 
pour le climat de 2014,
le 19 septembre 2014, on trouve ce qui suit dans un 
article intitulé « La fondatrice de la Climate Mobilization explique à 
Bridget pourquoi la psychologie – et non la science – pourrait être la clé de la 
fin du déni climatique aux États-Unis » :
	
	
| « | 
 
En 356 mots, l’appel de la Climate 
Mobilization’s à la mobilisation demande au gouvernement des États-Unis de se 
mobiliser comme pendant la Seconde Guerre mondiale pour lutter contre les 
changements climatiques : nous devons réduire nos émissions nettes de gaz à 
effet de serre de 100 % d’ici 2025, déployer un système pour éliminer les gaz à 
effet de serre de l’atmosphère de toute urgence, comme si nous étions en temps 
de guerre, et faire des réductions nettes de GES à l’échelle mondiale, une 
priorité politique absolue toute aussi urgente.  | 
» | 
	
	
	La montée en puissance 
	des mobilisations sur le climat au sein des ONG sans but lucratif est 
	expliquée dans l’extrait ci-dessous, qui décrit comment le terrain a été 
	préparé à travers le programme du Parti Démocrate 
	états-unien et le 
	
	
	
	Green New Deal [New Deal vert] 
	 
	:
	
	
| « | 
 
Notre impact est évident : les
branches militantes du Parti démocrate ainsi 
que les chapitres d’organisations tels que 350.org et le Sierra Club adoptent 
nos prescriptions comme exigences fondamentales. La députée du Congrès 
Alexandria Ocasio-Cortez a signé notre engagement de mobilisation et s’est
prononcée ouvertement sur la nécessité d’une 
mobilisation d’urgence dans le cadre de la campagne en faveur d’un comité 
spécial sur le New Deal vert à la Chambre des députés. 
Source  | 
» | 
	
	
	La reconfiguration actuelle de 
	la domination occidentale n’est pas différente de ce qui s’est produit dans 
	le passé.  De même que l’éducation, la santé, les arts et tous les 
	secteurs de la société ont été façonnés et financés par des fondations et 
	leurs capitaux [aux États-Unis, NdT], la « quatrième révolution industrielle »
	d’aujourd’hui est aux mains de l’élite dominante.  Y compris la 
	Marche pour le climat de 2014, qui a vu naître la Climate 
	Mobilization.
Extinction Rebellion (dont 
il sera question dans la partie V) a
trois revendications
très larges, et la première d’entre elles est que les 
gouvernements doivent « adopter des mesures politiques juridiquement 
contraignantes pour réduire les émissions de carbone à zéro d’ici 2025 », ce 
qui fait écho aux 
arguments avancés par le complexe 
industriel et financier à but non lucratif, 
la Banque mondiale, etc, en 2014.
	
		| 
		 
L’expression « zéro 
émissions nettes » ne signifie pas  « zéro émissions ». Cela signifie 
que la quantité d’émissions rejetées dans l’atmosphère et la quantité 
« absorbée » doivent être les mêmes.  Zéro-Net, donc, nécessite des 
investissements publics massifs dans les technologies développées et lancées par 
la 
« Mission Innovation » de Bill Gates. 
		 
		
		À titre 
d’exemple, on peut lire le projet de loi 
« Sortir des combustibles fossiles pour un avenir meilleur », qui a fait l’objet de beaucoup d’éloges : « Nous devons 
augmenter considérablement le financement fédéral (public) de la Recherche et du 
développement pour mettre au point les technologies nécessaires à une décarbonation de notre économie ».  La proposition intitulée 
		Mission 
Innovation a été faite avec Bill Gates dans le cadre de 
l’Accord de Paris sur le climat, et s’engageait à
doubler les investissements publics dans les technologies énergétiques. » 
		  | 
		
		
		 | 
	
Il est essentiel de savoir que le World Economic Forum (WEF) et Mission 
Innovation sont devenus 
partenaires le 1er juin 2017.
Zéro-Net signifie la 
séquestration géologique du carbone et une foule d’autres technologies qui 
garantissent que les affaires (et les émissions) – se poursuivront sans 
changement. Vous pouvez voir vous-mêmes que si nous sommes inondés de 
protestations contre les pipelines, il n’y a aucune opposition aux projets de 
séquestration géologique du carbone qu’on voit émerger, comme
l’Alberta Carbon Trunk Line
au Canada.
Et de fait, la terminologie 
« zéro » [émissions] et « presque zéro » du rapport de synthèse du RE5 2014 a 
opportunément été remplacée dans le domaine public par « zéro net ».
	
	
	
Avec « le capitalisme en danger 
d’effondrement » (une citation énigmatique d’Al Gore), et la croissance 
économique mondiale en chute libre après des années de stagnation, la campagne 
de Greta Thunberg doit être vue pour ce qu’elle est : une distraction de grande 
envergure qui n’a rien à voir avec la protection du monde naturel, et tout à 
voir avec la fabrication du consentement – le consentement des citoyens 
nécessaire pour débloquer des trésors publics, et autres fonds publics, sous 
couvert de protection du climat.
Mais avant d’aller plus loin dans 
la description de ce qu’on peut, à juste titre, qualifier de plan sans précédent 
de renflouement mondial sous bannière politiquement correcte, nous devons voir 
comment on peut manipuler et manœuvrer la société pour qu’elle accepte de  
lâcher ces fonds.
	| 
 
Donc, la stratégie pour débloquer des fonds publics – et ainsi 
sauver le capitalisme –  est l’urgence climatique lancée sur Twitter. 
#climatestrike + 
#fridaysforfuture + #ExtinctionRebellion= 
#climateemergency  | 
	
	  
	Commentaire de 
	JosPublic | 
	
	 
	Il tombe sous le sens que si vous n'êtes 
	pas abonné à Twitter rien de tout cela ne viendra à vos yeux!!!! 
	 
	
	C'est donc la preuve que tous 
	ces militants de l'internet vivent dans une bulle sans que des milliards 
	d'humains sachent quoi que ce soit de leur catastrophisme.   | 
 
	|   | 
 
Comment amener le public en mode d’urgence : « la maison est en feu »  | 
	  | 
 
Si vous ne connaissez pas la jeune Suédoise 
Greta Thunberg, vous pouvez voir en elle le pendant international de la députée 
démocrate américaine Alexandria Ocasio-Cortez.  
Comme la politicienne-rock-star 
de New York 
			Alexandria Ocasio-Cortez, Thunberg est une jeune femme charismatique dont le 
savoir-faire en matière de réseaux sociaux, la clarté morale et l’intrépidité à 
l’égard du pouvoir ont poussé des foules d’admirateurs à descendre dans la rue 
pour un monde meilleur et à sommer les politiciens et dirigeants de ne pas faire 
obstacle à la lutte contre le réchauffement climatique.
Thunberg a affirmé sur Twitter qu’il y a eu des grèves 
étudiantes pour le climat sur tous les continents sauf l’Antarctique – 70 000 
grévistes au total la semaine dernière.
	
		
		
			
				| 
				 
Note du webmestre: 
dans ce 
cas, elle ou ses conseillers poussent le bouchon un peu loin.  
JosPublic se 
questionne. J'aimerais savoir combien d'enfants font la grève de l'école du 
vendredi en Afghanistan ? 
				 
				
				 Oups! il faudrait construire les écoles que les 
états-uniens et 
				canadiens disaient vouloir bâtir lorsqu'ils ont commencé leur guerre là bas.   On s'encourage avec des chiffres dérisoires et même si tous les enfants du monde 
feraient la grève, le cynisme du 1% des riches ne bougerait pas d'un iota et 
ils puniraient leurs propres enfants en les empêchant d'aller au centre d'achat la fin de 
semaine suivante ou les priveraient de twitter pendant un mois et le tout 
s'effondrerait.  | 
			 
		 
		 | 
		
		  | 
	
Pendant ce temps, l’adolescente suédoise 
a continué à fustiger les élites de Davos dans un anglais impeccable :  « Les 
adultes n’arrêtent pas de dire : Nous devons aux jeunes de leur donner de 
l’espoir », dit-elle.  « Mais je ne veux pas de votre espoir… Je veux que vous 
agissiez comme vous le feriez en temps de crise. Je veux que vous agissiez comme 
si la maison était en feu. Parce que c’est le cas. » –
Les enfants arrivent, 28 janvier 2019, The Nation.
	
		|   | 
	
	
		
		
			
				| 
				 
		  | 
			 
			
				| 
		 
		 traduction du texte 
		ci-dessus « Mener le public en mode urgence, 
		une nouvelle stratégie pour le mouvement climatique »  | 
			 
		 
		 | 
	
	
		| 
		  | 
	
En avril 2016, La Climate 
Mobilization a publié un article intitulé 
« Faire passer les gens en mode urgence : Une nouvelle stratégie pour le 
mouvement climatique. »
Le document sur la stratégie 
commence par ces mots :  
	
	
| « | 
 
Imagine qu’il y ait un incendie 
dans ta maison.  Qu’est-ce que tu fais ?  À quoi tu penses ?  Tu 
fais tout ce que tu peux pour essayer d’éteindre le feu ou de sortir de la 
maison. Tu réfléchis à la meilleure façon d’éteindre l’incendie ou de sortir de 
la maison.  Nos sens sont aiguisés, on est concentré comme un rayon laser, 
et on se met tout entier dans l’action. Tu entres en mode d’urgence.. 
 
Faire passer les gens en mode 
urgence », page 2.  | 
» | 
	
	
	Dans le document, 
	Margaret 
Klein Salamon 
	introduit « le concept de ‘mode d’urgence' », dans lequel les 
	individus ou les groupes donnent le meilleur d’eux-mêmes pendant une crise 
	existentielle ou morale – souvent en réalisant de grands exploits grâce à 
	une concentration très ciblée.  Elle dit que « l’objectif du mouvement 
	climatique doit être de faire passer le public du mode « normal » au mode 
	d’urgence ». [page. 2] 
Le mode d’urgence est activé par 
un déclencheur.
	
	
| « | 
 | 
 
Cela a d’énormes implications pour la communication, la 
défense et la stratégie du mouvement climatique. Parce que le mode d’urgence est 
contagieux, la meilleure stratégie pour les militants et les organisations 
climatiques est de passer eux-mêmes en mode d’urgence et de communiquer aussi 
clairement et catégoriquement que possible sur l’urgence climatique, le besoin 
de mobilisation urgente et le fait qu’ils sont en mode urgence 
-
Faire passer les gens en mode 
urgence : Une nouvelle stratégie pour le mouvement climatique  | 
» | 
	
	
	Et maintenant, en 2019, nous 
	pouvons constater que la stratégie décrite dans le document a été déployée 
	en temps réel, dans la vraie vie.
	
	
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Puisque les publicités émotionnelles 
créent une impression plus profonde et plus viscérale sur les centres de mémoire 
du cerveau, les spécialistes du marketing mesurent les réponses cérébrales aux 
contenus en utilisant des outils neurométriques comme le codage facial, les 
tests de réponse implicite, le suivi oculaire et l’imagerie par résonance 
magnétique (IRM).  
– Le pouvoir dangereux de la publicité 
émotionnelle, 14 avril 2016  | 
» | 
	
	
		  | 
Vidéo : house on fire. 25 janvier 2019, Greta Thunberg – « Discours « Notre 
maison est en feu », Réunion annuelle du Forum économique mondial 2019 [Durée : 6m:3s]  | 
	
		
		
			
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				| 
				  Traduction 
				du texte de la photo ci-dessus: < Je ne veux pas que vous 
				ayez de l’espoir, je veux que vous paniquiez… et que vous 
				agissiez comme si la maison était en feu. >  | 
			 
		 
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			« Notre maison est en feu. » 
			Une partie de mon discours au Forum économique mondial aujourd’hui. Merci de m’avoir 
invitée ! »  | 
		 
	 
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			« Notre maison est en feu ». Greta Thunberg, 16 ans, exhorte les 
			leaders à agir pour le climat ».  | 
		 
	 
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25 janvier 2019, 
‘Ressentez la peur’ : Le changement climatique est maintenant au centre des 
conversations à Davos, CNN :
	
	
| « | 
 
Feel the fear  (Ressentez la peur) – 
L’esprit de l’événement s’est reflété dans deux participants qui avaient peu en 
commun : l’un est un ancien vice-président des États-Unis et l’autre une jeune 
écolière suédoise de 16 ans.  Ce qu’Al Gore et Greta Thunberg ont en 
commun, c’est la colère contre les dirigeants d’entreprises qui n’agissent pas 
assez contre le changement climatique.  « Je ne veux pas que vous ayez 
de l’espoir, je veux que vous paniquiez, je veux que vous ressentiez la peur que 
je ressens tous les jours », a dit Thunberg aux participants  | 
» | 
	
	
		
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					Traduction du texte de 
					la photo ci-dessus: « La séquestration du carbone est une 
					technologie très importante, qui ne compte pas assez 
					d’investissements » – chef de la mission climat des 
					Nations Unies et leader de la B-Team Christina Figueres, 6 
					mai 2015  #FaussesSolutions  | 
				 
			 
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	|   | 
 
Au centre du document stratégique  | 
	  | 
 
Au cœur du document stratégique ‘Faire passer les gens en 
mode urgence : Une nouvelle stratégie pour le mouvement climatique’, il y a 
l’idée selon laquelle les citoyens doivent d’abord faire face, puis accepter le 
fait d’une urgence qui met leur vie en danger, pour pouvoir passer au nécessaire 
mode urgence. 
Une fois ce mode déclenché, se déploiera une 
« énorme quantité de 
ressources pour résoudre la crise » qui deviendrait rapidement la priorité 
absolue et évidente de la société. Plus le mouvement climatique fournira « des 
structures d’engagement des populations, à savoir des orientations claires et du 
soutien aux personnes prêtes à lutter contre le réchauffement climatique – plus 
vite les gens passeront en mode urgence » [page. 7][page. 4 & page. 5].
Alors que les restrictions budgétaires se font en mode non 
urgent, en mode urgence, « toutes les ressources disponibles/nécessaires sont 
consacrées à l’urgence et, si nécessaire, les gouvernements empruntent des 
grosses sommes d’argent ». [page. 9]  
	
	
| « | 
 
La mobilisation économique prend la forme 
d’une restructuration d’urgence de l’économie industrielle moderne. Elle 
touchera la grande majorité des citoyens, elle monopolisera une très grande 
partie des ressources disponibles et aura des répercussions dans tous les 
secteurs de la société. Ce n’est rien de moins qu’une révolution sociale et 
industrielle coordonnée par les gouvernements. La mobilisation, c’est ce qui 
arrive quand une nation entière entre en mode urgence, et les résultats peuvent 
être vraiment stupéfiants. » [p. 8]  | 
» | 
	
Intentionnellement ou non, le texte de Salamon a 
des échos d’exceptionnalisme américain.  Des signes de nationalisme et de 
supériorité culturelle apparaissent tout au long du document et en exemple: « Nous avons 
aussi fait d’énormes progrès dans le domaine des sciences. Nous avons inventé le 
premier ordinateur, la transfusion sanguine et la technologie radar. Le Projet 
Manhattan a produit la première bombe atomique au monde en moins de trois ans – 
un exploit moralement catastrophique mais néanmoins stupéfiant de planification, 
de coopération et d’ingéniosité scientifique. »
Dans toutes ces lignes, on ne trouve pas trace de la 
réduction ou de l’arrêt des émissions à effet de serre. Notez que le mot 
« arrêter » n’apparaît pas une seule fois dans le document, et que le mot 
« réduire » apparaît une seule fois : « Si nous réduisons seulement l’emprise de 
l’industrie des combustibles fossiles sur les politiciens, le problème se 
résoudra de lui-même. »  Le langage doucement persuasif d’aujourd’hui est le 
reflet du langage et des exigences énoncés dans le document de stratégie : 
« restaurer un climat sûr et stable », « réduire l’excès de CO2 » et 
« refroidir 
la planète ».
	
	
| « | 
 
La façon dont nous réagissons aux 
menaces – en entrant en mode d’urgence ou en restant en mode normal – est très 
contagieuse. Imaginez que l’alarme d’incendie se déclenche dans un immeuble de 
bureaux. Faut-il le prendre au sérieux ? Comment savoir s’il s’agit d’un 
exercice ou d’un véritable incendie ? La réponse à ces questions dépendra 
principalement des réactions de ceux qui vous entourent, en particulier de ceux 
qui font office de leaders. S’ils discutent et prennent leur temps pour sortir 
du bâtiment, vous penserez qu’il s’agit d’un exercice. S’ils se dépêchent avec 
un air sérieux et concentré qui traduit l’urgence et le danger, vous penserez 
que le danger est réel et vous sortirez le plus vite possible. » [page 14]  | 
» | 
	
	
	Le document pointe que la 
	crise climatique est une « menace majeure pour l’économie mondiale » 
	(surligné en rouge dans le document original).  Ce qui n’est pas dit, 
	mais qu’on comprend vite, c’est que le climat peut aussi être utilisé pour 
	sauver l’économie mondialisée [page. 21].  En somme, pour sauver le 
	capitalisme.
	
	
| « | 
 
Nous ne pouvons pas taire que la 
mobilisation d’urgence ne peut être coordonnée que par un « grand » gouvernement 
qui ait le pouvoir de dépenser sans limite pour sauver le plus de vies possible. 
[p. 22]  | 
» | 
	
	
	Le document témoigne également 
	d’une joyeuse camaraderie avec les oppresseurs de la classe ouvrière et les 
	plus faibles :
	
	
| « | 
 
Les campagnes de pression devraient 
s’intensifier et s’affirmer jusqu’à devenir perturbatrices. Cependant, même 
pendant les manifestations, nous devons rester ouverts et accueillants. Nous 
devrons nous montrer fermes et inébranlables mais nous ne sommes pas « contre » 
ceux que nos manifestations ciblent.  Nous n’avons rien à gagner à les 
diaboliser.  Nous avons besoin de ces dirigeants pour faire ce qu’il faut.  Notre 
ton ne doit pas être colérique mais urgent et insistant. 
Notre ton doit être sérieux et patriote. 
Nous appelons l’Amérique à conduire le monde dans une opération héroïque et 
salvatrice !  Les manifestants doivent démontrer un esprit de sacrifice et 
prendre, par exemple, le risque d’être arrêtés ou d’entamer une grève de la 
faim, pour susciter l’empathie du public.  Le respect d’une stricte non-violence 
est essentiel pour gagner un large soutien du public et n’est pas 
négociable. » [page. 28]  | 
» | 
	
	
	Ce document est stupéfiant à 
	bien des égards.  L’auteur ne perd pas une seconde à se pencher sur les 
	sociétés et les nations qui bénéficient de la civilisation industrielle sur 
	notre planète limitée – ni sur celles qui sont sacrifiées sur l’autel de 
	cette même civilisation.
Le but explicite de la stratégie 
n’est pas la protection de ce qui reste du monde naturel, mais celle de la 
« civilisation organisée » [page. 2] et de notre « civilisation 
fonctionnelle mondialisée ».  L’étymologie du mot civilisation, est 
civil.  
	
		| 
 
Or, il n’y a rien de civil dans la 
civilisation industrielle que nous avons construite.   La sauvagerie de notre système 
économique mondial, qui s’est déchaîné sur la biosphère et sur la vie des êtres 
sensibles et des humains non blancs, n’est certainement pas une cause de fierté 
– et ne mérite sûrement pas d’être protégée.  Le système économique 
capitaliste mondialisé qui soutient la civilisation industrielle, doit au 
contraire être déconstruit.    | 
		
		 | 
	
Il est à la fois ironique et 
révélateur que les sociétés mêmes qui ont le plus bénéficié de 
l’industrialisation, celles de l’Occident (et surtout de l’Amérique du Nord), 
n’aient jamais été aussi malheureuses.  Aujourd’hui, nous assistons à une 
multiplication sans précédent des maladies mentales et des dépressions – avec un 
pourcentage énorme de la société qui dépend d’antidépresseurs pour pouvoir 
fonctionner au quotidien.
Mais le plus flagrant de ce 
document, c’est que malgré les références à
Pearl Harbour, à la bombe atomique et aux innombrables efforts de guerre 
américains, tous cités comme des exemples remarquables de l’ingéniosité 
américaine, NULLE PART il n’est fait état de l’impact du militarisme sur le 
climat et l’écologie. 
On sait pourtant que le 
département de la Défense des États-Unis est le plus grand consommateur de 
pétrole aux États-Unis et le plus grand consommateur institutionnel de pétrole 
dans le monde.  Étant donnée la contribution phénoménale du militarisme aux 
émissions mondiales de gaz à effet de serre et à la dégradation de 
l’environnement, cette omission dépasse l’entendement.  Le racisme 
environnemental inavoué et l’éco-impérialisme pur et dur sont tangibles dans les 
fondamentaux du complexe industriel à but non lucratif.
	
	
| « | 
 
Voici l’horrible vérité : même si chaque personne, chaque 
automobile et chaque usine cessait tout à coup d’émettre des gaz à effet de 
serre, la Terre irait, la tête la première et à pleine vitesse, vers un désastre 
total pour une raison majeure. L’armée produit suffisamment de gaz à effet de 
serre, à elle seule, pour mettre le monde entier, avec tous ses habitants, 
grands et petits, en danger d’extinction imminente. » – 
The Green Zone : 
The Environmental Costs of Militarism, par 
Barry Sanders, le 1er mai 2009 
[The environmental of militarism podcast].  | 
» | 
	
	
	Le pouvoir du conformisme (la 
	capacité de pousser les gens à penser tous la même chose) est un aspect-clé 
	de L’ingénierie sociale.  Ce pouvoir est malheureusement souvent 
	occulté ou largement sous-estimé.
	
	
| « | 
 Les leaders 
de la pensée et les leaders de la société civile : Si les gens connus et estimés 
du public passent en mode urgence, ils influenceront de manière significative le 
grand public. » – [page. 30]  | 
» | 
	
	
	
		
			| 
			 | 
		 
		
			| 
			 
			Traduction du tweet ci-dessus: « L’horloge du climat a sonné minuit. 
			Chaque ville/village, Etat/province, et pays doit rejoindre Oakland 
			en déclarant l’état d’urgence climatique et en lançant une 
			mobilisation d’urgence et une transition jute pour protéger 
			l’humanité. »  | 
		 
	 
	
	 | 
	
		
			 | 
		 
		
			| 
			 
			Traduction du tweet ci-dessus: 
			« Le moment où la crise climatique atteint un degré effrayant est 
			aussi celui du plus grand espoir. Quatre nouveaux gouvernements de 
			villes ont déclaré l’état d’urgence climatique au cours de ces deux 
			seules dernières semaines. »  | 
		 
	 
	 | 
 
« La course à la mobilisation 
est lancée, les villes du monde entier déclarent l’urgence climatique et 
s’engagent en faveur de la mobilisation climatique. Votre ville se 
joindra-t-elle à eux ? »  Le site de Climate Mobilization.
Sans surprise, dans la 
foulée de son ascension fulgurante parfaitement symétrique avec celle de 
Thunberg, Extinction Rebellion a annoncé une restructuration massive de 
l’organisation. Son expansion mondiale est menée par Salamon,
[Source] 
qui a lancé le compte Twitter de Extinction Rebellion US 
le 31 octobre 2018 – le même jour que le lancement d’Extinction Rebellion au 
Royaume-Uni. 
Le site Web états-unien 
d’accompagnement a été lancé le 
3 novembre 2018, et le compte du groupe 
Facebook états-unien, le 
4 novembre 2018. Entre son
lancement 
officiel le 31 octobre 2018
au Royaume-Uni et le 6 décembre 2018, il s’est formé 
plus de
130 groupes dans 22 pays. 
Le 29 janvier 2019, Il y avait des 
groupes d’Extinction Rebellion dans 50 pays. Les revendications 
d’Extinction Rebellion ne sont pas seulement complémentaires à la stratégie 
d’urgence de la Climate Mobilization, elles en sont un reflet de miroir, avec le 
slogan Tell the truth (« Dites la vérité »).
	
		
		
			
				| 
				 
				  | 
			 
			
				| 
				 
				Traduction du 
				tweet ci-dessus: « Des mouvements de masse pour un changement 
				de masse » #ExctinctionRebellion - La Terre en premier: 
				comment bâtir un mouvement de masse. Formation d'une journée 
				complète durant la réunion EF d'été organisée par le mouvement 
				des droits des animaux.  | 
			 
		 
		 | 
	
L’article de Yale Climate 
Connections du 
20 septembre 2018, « Plaidoyer pour une 
mobilisation pour le climat : les villes doivent déclarer l’état d’urgence » 
(« Climate Mobilization Plea : Cities Must Declare Emergency ») utilise le 
« langage de l’urgence climatique » qui se répand grâce à l’influence de 
plusieurs campagnes croisées : la campagne de Thunberg, les manifestations 
d’Extinction Rebellion, le Green New Deal, les grèves climatiques générales et 
les grèves climatiques de la jeunesse de FridaysForFuture.
	
	
	
	
| « | 
 
Bernie Sanders, 
un indépendant proche des Démocrates qui se présente à l’investiture démocrate, 
n’est pas le seul homme politique qui établit des parallèles entre le changement 
climatique et le fascisme.   
La députée démocrate de New York 
Alexandria Ocasio-Cortez, qui est vue comme une championne progressiste,
a parlé
de la nécessité d’un engagement de type Seconde Guerre mondiale dans la 
lutte contre le réchauffement planétaire.  En 2016, le Parti démocrate a inclus 
des 
termes similaires 
dans son programme officiel. 
Le fait que ce message fasse désormais partie du 
discours politique américain peut être attribué en partie à la
Climate Mobilization, un organisme sans but lucratif en grande partie 
dirigé par des bénévoles et fondé en 2014. »  | 
» |   
	 
	
	
	
| « | 
 
Je suppose que de nombreux militants 
continueront d’être attirés par les manifestations contre les infrastructures de 
combustibles fossiles. Je leur recommande de s’efforcer autant que possible de 
faire connaître la voie à suivre (mobilisation d’urgence pour renoncer aux 
combustibles fossiles et à l’agriculture intensive carbonée, plus la réduction 
des émissions de carbone pour que la terre revienne à une température plus 
basse) du mieux qu’ils peuvent, dans leurs communications verbales et 
non-verbales. Cela peut être simplement en portant un bandana dans les 
manifestations, comme Rosie the Riveter, ou en déployant une banderole pour une 
mobilisation climatique à l’échelle de la Seconde Guerre mondiale pour sauver le 
climat et arriver à zéro émissions nettes d’ici 2025, ou encore en diffusant 
tout cela à grande échelle dans les communiqués de presse et sur Internet« . – 
Avril 2016, Mener le public en mode d’urgence : Une nouvelle stratégie pour le 
mouvement climatique, avril 2016 [page. 30].  | 
» |   
	 
	 | 
	
	
		
			| 
			 
			  | 
		 
		
			| 
			 
			
			Bill McKibben 
			15 août 2016 : 
			« Nous sommes attaqués par le changement climatique et notre seul 
			espoir est de nous mobiliser comme nous l’avons fait pendant la 
			Seconde Guerre mondiale » 
fondateur de 350.org, illustration par Andrew Colin Beck 
			[Source : 350.org]  | 
		 
	 
	 | 
 
	
	
		  | 
Vidéo présentation : 2 minutes 2 minutes d’introduction à la mobilisation pour le climat [Durée : 2m:23s] 
		[Vidéo non traduite, NdT]
  | 
	|   | 
 
Un climat de peur : le capitalisme est aujourd’hui en chute libre  | 
	  | 
 
	
| « | 
 
Le capitalisme est en crise, selon 
Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial. » – 
17 janvier 2017, Deutsche Welle  | 
» | 
	
Avant le rassemblement de Davos de 
janvier 2019, un économiste de haut niveau de Wall Street a averti les 
investisseurs que la route sera difficile, avec une croissance économique 
mondiale « aujourd’hui en chute libre ». Les gros titres actuels sont la version 
économique de l’émission de radio « La Guerre des mondes » d’Orson Welles. 
	
		| 
		 | 
		
 
3 janvier 2019, The Globe and Mail, « La croissance économique 
mondiale en chute libre » : 
	
	
| « | 
 
Le stratège de Merrill Lynch Ajay 
Singh Kapur a récemment écrit que « la croissance [économique] mondiale connaît 
actuellement un ralentissement général, profond et persistant », créant des 
conditions de marché qui, je crois, rendront la vie très difficile aux secteurs 
des matières premières et au-delà… 
Depuis août 2017, la croissance de l’activité manufacturière ralentit 
rapidement, entraînant dans sa chute les prix des métaux. »  | 
» |   
	
		   | 
	
15 janvier 2019 :
	
	
| « | 
 
La croissance économique mondiale 
ralentit, y compris au Canada, selon de nouvelles données de l’Organisation de 
coopération et de développement économiques (OCDE).  | 
» | 
	
21 janvier 2019 :
	
	
| « | 
 
Le FMI et les dirigeants d’entreprises mettent en 
garde contre le ralentissement de l’économie mondiale à la veille du Sommet de 
Davos : « Les dirigeants d’entreprises se sont joints au Fonds monétaire 
international pour avertir que l’économie mondiale ralentit plus rapidement que 
prévu, ce qui donne une tonalité pessimiste à la réunion annuelle du Forum 
économique mondial de cette semaine.  | 
» | 
	
21 janvier 2019 :
	
	
| « | 
 
La croissance chinoise de 6,6% en 2018 est la plus 
lente depuis près de 3 décennies… »  | 
» | 
	
1er février 2019 :
	
	
| « | 
 
Le plus grand fonds de pension du monde perd 136 
milliards de dollars en trois mois »  | 
» | 
	
	|   | 
 
A la rescousse : un renflouement 
politiquement correct  | 
	  | 
 
	
| « | 
 
IL FAUT DEVERROUILLER LA VISION 
HABITUELLE DE LA CROISSANCE DU 21e SIÈCLE – Accélérer l’action climatique dans 
des temps d’urgence – Le moment est venu du « tout ou rien ». L’investissement 
de 90 billions de dollars américains pour construire les bonnes infrastructures 
dès maintenant ouvrira une nouvelle ère de croissance économique. En 
investissant judicieusement, nous contribuerons à stimuler l’innovation, à 
améliorer la santé publique, à créer toute une série de nouveaux emplois et à en 
faire beaucoup contre le changement climatique galopant. Se tromper nous 
enfermera dans un avenir très polluant, peu productif et profondément 
inégalitaire. » – Le site web de la 
Nouvelle Economie Climatique, 
Rapport 
complet  | 
» | 
	
Suite à la mobilisation de
Rise for Climate du 8 septembre 2018 (un suivi de la Marche 2014 pour 
le Climat, rebaptisée People’s Climate Movement – Mouvement populaire pour le 
climat – en 2017), le seul objectif de l’accélération du langage de l’urgence 
climatique a finalement été dévoilé lors du 
Sommet One Planet (Sommet Une Planète) du 26 septembre 2018 à New 
York :
	
	
| « | 
 
Le 26 septembre 2018, lors du 
Sommet One Planet à New York, le président français Emmanuel Macron et Larry 
Fink, de BlackRock, ont annoncé la création du Climate Finance Partnership 
(Partenariat finance du Climat, acronyme anglais CFP).  Un pas important a donc 
été franchi dans les efforts visant à combiner les capitaux afin d’engager et de 
mobiliser des capitaux institutionnels à grande échelle pour des solutions 
climatiques.  Les parties, dont BlackRock, les gouvernements de la France et de 
l’Allemagne, ainsi que les fondations Hewlett, Grantham et IKEA, se sont engagés 
à travailler ensemble pour finaliser le dessein et la structure de ce qu’ils 
présentent comme le phare des outils d’investissement en capital mixte d’ici la 
fin du premier trimestre 2019.  | 
» | 
	
	
		| 
 
26 septembre 2018, 
« Les gouvernements et les organisations 
philanthropiques annoncent un partenariat novateur avec BlackRock pour mobiliser 
et déployer le financement climatique à grande échelle ».  
		
BlackRock est un des 
principaux actionnaires du complexe militaro-industriel des USA, notamment des 
firmes d’armement Raytheon et Lockheed Martin.   
		
Si on note que l’armée des USA 
équipée par ces firmes est le 
premier pollueur de la planète, l’ampleur de l’escroquerie devient 
stupéfiante, NdT]  | 
		
		 
		  | 
	
	
	
| « | 
 
La France, l’Allemagne, les 
fondations Hewlett, Grantham et IKEA, et le gestionnaire d’actifs BlackRock ont 
présenté aujourd’hui le Climate Finance Partnership lors du One Planet Summit à 
New York.  Le Climate Finance Partnership est une collaboration sans précédent 
entre organismes philanthropiques, gouvernements et investisseurs privés, qui se 
sont engagés à développer conjointement un outil d’investissement pour  investir 
dans les infrastructures climatiques des marchés émergents .  | 
» | 
	
Les deux institutions identifiées 
comme contacts médias dans cette annonce sans précédent sont la Fondation 
européenne pour le climat (European Climate Foundation) et le déjà mentionné 
Climate Nexus – l’organisateur principal de la Marche pour le climat 2014.
Le 8 novembre 2018, l’article « The Climate 
Finance Partnership : Mobilizing Institutional Capital to Address the Climate 
Opportunity » Partenariat pour le financement de la lutte contre le changement 
climatique : Mobiliser les capitaux institutionnels soutenir les possibilités 
offertes par le changement climatique) révèle d’où viendra l’argent pour la « quatrième révolution industrielle » vendue au public sous couvert de 
protection de l’environnement:
	
	
| « | 
 
L’écart 
entre les investissements nécessaires et ceux qui sont 
réalisés actuellement n’est nulle part plus grand et plus dangereux, et les 
opportunités n’ont été aussi importantes, que dans les marchés émergents et en 
développement du monde.  Ces économies se caractérisent généralement par une 
forte croissance démographique, une augmentation rapide de la demande d’énergie 
et des besoins extraordinaires en investissements dans des infrastructures.  Mais 
ils ont aussi tendance à avoir des marchés financiers moins développés et des 
risques politiques et légaux plus élevés que les pays développés.  On peut donc 
pardonner en partie aux investisseurs institutionnels d’agir avec prudence, 
malgré les facteurs économiques et démographiques de long terme qui devraient 
les motiver. 
Une
 
analyse détaillée de la Banque mondiale a révélé que pour 100 
billions de dollars détenus par des fonds de pension et d’autres investisseurs 
institutionnels, moins de 2 billions de dollars sur une période de 25 ans ont 
été investis dans des infrastructures de marchés émergents. Et la fraction de 
cet investissement qui pouvait être considérée comme verte, propre ou 
respectueuse du climat était négligeable. 
Alors, que peut-on faire ? Que l’on voie la 
situation comme un défi sans précédent ou une opportunité sans précédent, il y a 
un accord véhément sur le fait que du capital institutionnel doit être 
« débloqué » (un des mots favoris des conférences sur le climat) et mobilisé 
rapidement, et à grande échelle.  | 
» | 
	
C’est là qu’apparaît clairement 
l’accélération de la demande d’alignement des différents pays sur l’Accord de 
Paris :  cet 
accord nous oblige à diriger les flux financiers sur le 
financement d’un développement faible en carbone et favorable au climat. 
	
		| 
		 
		Notez 
le mot « oblige ».  Ce qui était considéré comme non-contraignant, à moment 
donné, devient contraignant en pratique, lorsqu’il s’agit d’ouvrir les 
trésoreries et les caisses de retraite à nos suzerains entrepreneuriaux.  
		 
		
		Aucune prise de risque, mais tous les profits. 
		 
		
		Le 
double langage de Wall Street est délibérément opaque.   | 
		
		 
		  | 
	
Mais si on le traduit en langage 
quotidien, cela veut simplement dire qu’il y a moins de risques à utiliser 
l’argent d’une autre personne que le vôtre :
	
	
| « | 
 
Le financement mixte, ou le 
déploiement stratégique de capitaux publics ou d’autres capitaux concessionnels 
pour réduire les risques des investissements institutionnels, offre une réponse 
convaincante. Récemment, le groupe de travail sur le financement mixte, un vaste 
effort interdisciplinaire, a finalisé un 
rapport complet
identifiant les principaux obstacles à la 
mobilisation de capitaux institutionnels à grande échelle pour atteindre les 
objectifs de développement durable, et a ensuite conçu un 
programme d’action 
détaillé pour surmonter ces obstacles. » 
[Source]  | 
» | 
	
La Blended Finance Action Taskforce 
(Groupe de travail de l’Action pour le financement mixte) est composée de 
cinquante firmes majeures de la finance dont HSBC, le Credit Suisse, Citi, JP 
Morgan Chase, l’USAID, WEF-Sustainable 
Development Investment Partnership (SDIP), la Banque mondiale, Investec, la 
MacArthur Foundation, Allianz, la BERD, ClimateWorks (fondée par les fondations 
Hewlett, Packard et McKnight) et la Fondation Rockefeller.
[Liste complète]
	
	
| « | 
 
Le partenariat, coordonné par la Task Force on Philanthropic Innovation (Groupe de travail sur l’innovation 
philanthropique) et Aligned Intermediary, un groupe consultatif sur les 
investissements, a été conçu et structuré spécifiquement pour utiliser du 
capital gouvernemental et philanthropique et maximiser la mobilisation de 
capitaux privés vers les secteurs liés au climat dans les marchés émergents. 
[Source]  | 
» | 
	
Et ici encore, la dure réalité se 
dévoile un peu:
	
	
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Ce partenariat avec le plus grand 
gestionnaire mondial et ses clients investisseurs institutionnels internationaux 
devrait envoyer, aux gestionnaires de fonds et aux investisseurs 
institutionnels, le signal important qu’il y a des profits à réaliser dans des 
secteurs et des régions où ce capital n’a jamais été déployé… 
« Le partenariat visera à réaliser des 
investissements dans un ensemble ciblé de secteurs, notamment les énergies 
renouvelables, l’efficacité énergétique, le stockage de l’énergie et les 
transports à faible émission de carbone et électrifiés, dans trois régions, 
notamment en Amérique latine, en Asie et en Afrique.  | 
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		La mobilisation d’urgence climatique 
d’aujourd’hui doit être vue pour ce qu’elle est : une campagne stratégiquement 
orchestrée, financée et gérée par les institutions les plus puissantes du monde 
– pour la préservation du capitalisme et la croissance économique mondiale.  
		 
		
		Il 
s’agit du lancement d’une nouvelle industrie de croissance dans les pays du Sud 
et de la création de nouveaux marchés inexploités. Ceux qui nous conduisent au 
précipice, la 
B-Team de Richard Branson, l’Open 
Society Foundation, 
		Oxfam 
		[George Soros, NdT] et nombre de ceux qui servent de visage 
humain au capitalisme, ont déménagé leurs bureaux ou ont créé de nouvelles 
divisions en Afrique et en Amérique latine.   
		
		L’impérialisme occidental est également menacé par 
l’émergence d’une Chine en plein essor. Et pour être clair, il n’y aura pas de 
« quatrième révolution industrielle » pour la classe dirigeante occidentale, si 
elle ne parvient pas à s’approprier de manière définitive les richesses de 
l’Afrique en métaux et terres rares :  | 
		
		
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Bien que des progrès significatifs 
aient été réalisés dans la transformation politique et économique de l’Afrique, 
le continent continue d’être confronté à d’importants défis. Géopolitiquement, 
les nouvelles alliances économiques modifient les relations traditionnelles et 
les sphères d’influence. » Source : 
 
WEF, 2019]  | 
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Les ONG, pour servir ou plutôt seconder 
leurs bienfaiteurs entrepreneuriaux, ont déclenché une véritable tempête 
médiatique (résumée par le mantra « notre maison est en feu ») – afin de 
provoquer une « révolution climatique ». 
L’énergie collective de l’Occident, qui 
provient du mécontentement sociétal croissant, est captée et utilisée – 
transcendée pour en faire une nouvelle arme de choix pour coloniser les pays du 
Sud global.  C’est une révolution climatique en paroles seulement, son urgence 
n’a rien à voir avec la protection de notre Terre – ou du climat – ni 
aujourd’hui, ni demain. 
Il s’agit en fait de sauver, de protéger et d’étendre 
l’économie capitaliste – au détriment de notre planète déjà décimée.  Et rien 
d’autre.  Ce nouvel assaut de dévastation et de pillage de l’environnement – au 
nom de la révolution climatique – fera passer toute la violence historique de 
l’homme moderne contre la nature, jusqu’à ce jour, pour du babillage d’enfants 
de chœur.
Pourtant, rien de tout cela ne devrait nous 
surprendre.  Comme ce sont les oligarques qui ont financé, façonné et largement 
géré le mouvement climatique, il est tout naturel qu’ils soient les seuls à en 
bénéficier. 
Les élites au pouvoir ont reconfiguré notre oppression en révolution 
et nous l’ont revendue.  A travers l’exploitation de jeunes innocents, qui à leur 
tour ont exploité nos émotions et nos peurs collectives, nous l’avons avalée.  
Et bientôt, la jeune Greta, et tous les jeunes qu’ils ont exploités, seront 
abandonnés sur le bord de la route.  C’est la marche tout à fait normale du 
capitalisme.