Marc-Yvan Côté, bio-politico-judiciaire au fil du temps  |   
 
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		Les fuites à l’Unité 
		permanente anticorruption du Québec (UPAC) 
		étaient organisées, et non pas le fruit d’une source agissant seule, 
		selon la Couronne.   
		
		C’est ce qu’a laissé 
		entendre un procureur de la Directrice des poursuites criminelles et 
		pénales (DPCP) 
		devant la Cour suprême. 
		
		Le 16 mai 2019, Me 
		Richard Rouleau s’exprimait dans la cause de la journaliste 
		
		
		Marie-Maude Denis, journaliste 
		à la Société CBC/Radio-Canada qui conteste l’obligation de révéler les 
		sources de ses reportages dans le cadre du procès pour corruption, 
		fraude et abus de confiance de l’ex-ministre Marc-Yvan Côté 
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31 octobre 2018 Le DPCP demande de repousser la cause opposant Marie-Maude Denis à Marc-Yvan Côté  | 
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Nouveau rebondissement dans le litige qui oppose l'ex-vice-président de la firme de génie Roche Marc-Yvan Côté à la journaliste et animatrice de l'émission 
Enquête Marie-Maude Denis.  |   
La Directrice des poursuites criminelles et pénales (DPCP) demande à la 
Cour suprême de reporter l’audition de cette cause, prévue le 12 décembre 
2018, à une date indéterminée.
 
Elle dit faire cette requête en raison d'éléments « nouveaux, pertinents et privilégiés » provenant de l’enquête sur les fuites d’informations confidentielles à l’Unité permanente anticorruption (UPAC).
 
Aucun des éléments à l’origine de la requête n’est divulgué par le DPCP, qui offre cependant de les transmettre 
« sous scellés et confidentiellement » au plus haut tribunal du pays.
 
Le litige entre Marc-Yvan Côté et 
Marie-Maude Denis oppose le droit à un procès juste et équitable au principe de protection des sources journalistiques, fondamental à la liberté de presse.
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6 avril 2018 Le début du procès de Nathalie Normandeau et Marc-Yvan Côté encore retardé
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La Cour supérieure ordonne la suspension du procès de Nathalie Normandeau, Marc-Yvan Côté et leurs quatre coaccusés tant que les tribunaux n'auront pas statué
sur la nécessité ou non pour la journaliste Marie-Maude Denis de dévoiler ses sources.  |  
  
Le juge Louis Dionne a entériné la suggestion des procureurs de la défense et de la Couronne, qui souhaitaient que la question du témoignage de Mme Denis 
journaliste à Radio-Canada, à propos de ses sources d'information, soit réglée avant le début du procès. 
Dans un jugement rendu le 22 mars, le juge Jean-François Émond, de la Cour supérieure, a ordonné à la journaliste de Radio-Canada de venir témoigner 
au procès.  « Bien que ce report représente un inconvénient pour les témoins, nous estimons qu'il est préférable de régler la question du 
dévoilement des sources journalistiques avant d'amorcer le procès », a déclaré Me Justin Tremblay, procureur de la Couronne.
 
Source - Société CBC/Radio-Canada  |  
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26 mars 2018 Procès Normandeau-Côté: requête Jordan rejetée  |  
 
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 La Cour du Québec rejette la requête en arrêt des procédures pour délais déraisonnables déposée 
par l’ex-vice-première ministre Nathalie Normandeau, l’ancien vice-président de Roche Marc-Yvan Côté, et leurs quatre coaccusés.
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Le juge André Perreault a statué que c’est un plafond de 18 mois qui s’applique à cette cause hautement médiatisée qui sera entendue devant juge seul en
Cour du Québec.  Techniquement, cette limite est déjà défoncée puisque les mandats d’arrestation visés ont été émis le 16 mars 2016, veille de 
l’arrestation des coaccusés, le jour du dépôt du budget du gouvernement du Québec.  
Estimant la fin du procès au 22 juin 2018, le juge calcule qu’il faudra donc 27 mois et 6 jours pour aller au bout des procédures.  Il soustrait ensuite 
49 jours de délais imputables à la défense, ce qui porte le total à 25 mois et 18 jours.  
«Quant à la complexité particulière de l’affaire, le 
ministère public soumet que la présente affaire est d’une complexité particulière telle que le délai net est raisonnable malgré que le plafond présumé se situe à 
18 mois», écrit ensuite le juge Perreault dans sa décision rendue publique.  
Ici la décision du juge André Perreault, 
le 28 mars 2018 | 
 
Source - Le Journal Le Soleil  |  
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12 février 2018 Premier test passé pour la Loi sur la protection des sources journalistiques
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Premier test réussi pour la nouvelle Loi sur la protection des sources journalistiques. Les journalistes Marie-Maude Denis de Radio-Canada et Louis Lacroix de Cogeco et L’Actualité n’auront pas à divulguer des renseignements identifiant leurs informateurs, tel que le réclamait la 
défense dans le procès de Marc-Yvan Côté, Nathalie Normandeau et leurs quatre co-accusés.   |  
 
Le juge André Perreault de la Cour du Québec a rendu un jugement étoffé de 34 pages pour annuler les assignations à comparaître des deux journalistes 
d’enquête.  En commençant son analyse, le juge Perreault souligne que sa décision s’inscrit dans un nouveau cadre législatif, avec l’adoption le 18 
octobre 2017 de la Loi sur la protection des sources journalistiques, venue modifier la Loi sur la preuve au Canada.  
L’avocat de Marc-Yvan Côté proposait de faire écouter au journaliste Lacroix différentes voix de «suspects» pour qu’il identifie «Pierre» en salle de cour.  Le juge André 
Perreault n’approuve pas la méthode proposée. «Les tribunaux ne doivent pas devenir des organismes d’enquête là où ces derniers échouent, estime le juge. Ce 
n’est pas leur rôle de se lancer dans une chasse aux employés ripous de l’État».  
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7 avril 2018 Le juge et 
	ex-directeur des poursuites criminelles et pénales Louis Dionne vole au secours du gouvernement Couillard et du Parti 
	Libéral du Québec   |  
	
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Analyse par Richard Le Hir : Avocat et conseiller en gestion, ministre délégué à la Restructuration dans le cabinet Parizeau (1994-95)
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Vendredi
matin le 6 avril 2018, au palais de Justice de Québec, le sort des poursuites contre
	
	Nathalie Normandeau, l’ex-vice-première ministre du gouvernement 
	Charest, et contre
	
	Marc-Yvan Côté, ex-ministre sous
	
	Robert Bourassa et organisateur libéral sous
	
	Jean Charest et Dr Philippe Couillard, a été scellé. 
	
	En effet le juge Louis Dionne de la Cour supérieure, Division de Québec, 
	affecté à la Chambre criminelle et pénale et agissant en gestion de 
	l’instance, a statué qu’il fallait régler la requête sur l’assignation à 
	témoigner de la journaliste
	
	Marie-Maude Denis avant de reprendre les procédures.  
	
	La tentative de contraindre la 
	journaliste à révéler ses sources devant le tribunal s’inscrit dans une 
	série de requêtes déposées par les avocats des accusés pour faire annuler le 
	procès.  Une première décision, rendue par la
	
	Cour du Québec, a donné raison à la reporter de l’émission 
	Enquête.  Mais un second jugement, de la
	
	Cour supérieure celui-là, a infirmé cette décision.  L’affaire a 
	été portée en appel, et c’est cet appel — qui pourrait être entendu le 9 
	mai 2018.  
	
	En effet, la décision rendue 
	par la Cour d’appel serait elle-même susceptible d’appel devant la
	
	Cour suprême, reportant encore plus loin une éventuelle date d’audition 
	du procès dont l’issue sera elle aussi susceptible d’appel tant en Cour 
	d’appel qu’en Cour suprême.   
	
	Ne retenez pas votre souffle, 
	nous ne connaîtrons jamais la fin de ce procès, et c’est justement ce que 
	souhaitent le gouvernement Couillard, le PLQ, les accusés, le
	
	commissaire Lafrenière de l’UPAC, Jean Charest et toutes les 
	personnalités et amis du Parti Libéral du Québec susceptibles d’être 
	assignés comme témoins dans cette affaire (dont le juge Louis Dionne 
	lui-même pour son inaction dénoncée par des policiers en 2011 lorsqu’il 
	était Directeur des poursuites criminelles et pénales), ce qui illustre à quel 
	point notre système de justice est pourri et corrompu jusqu’à la moelle. 
	
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4 avril 2018 
Marc-Yvan Côté veut la récusation du juge  |  
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Nouveau rebondissement dans un dossier qui n’en manque pas : à six jours de l’ouverture prévue du procès de Marc-Yvan 
Côté, les avocats de cet ex-ministre libéral demandent à la Cour supérieure de récuser le juge André Perreault, créant du même coup une ligne de fracture entre les 
accusés.  |  
  
Devant la multiplication des requêtes, l’ex-vice-première ministre
Nathalie Normandeaua choisi de faire cavalier seul.  Elle a demandé le 4 avril 2018 un procès séparé, puisqu’elle souhaite que les procédures 
commencent « le plus rapidement possible ». 
Les avocats de Marc-Yvan Côté,
Mario W. Martel et
France Michaud, de même que les accusés
François Roussy et
Bruno Lortie — qui se représentent seuls —, adoptent une tout autre stratégie. Ils souhaitent qu’une requête en arrêt des procédures pour cause de fuites médiatiques soit entendue avant l’ouverture du 
procès, prévue le 9 avril 2018.  Puisque le juge Perreault refuse d’accéder à leur demande, ils demanderont formellement à la Cour supérieure, vendredi le 6 avril 2018, de le récuser.  Le 
juge Perreault ne s’est pas rangé à leurs arguments, en soulignant que le témoignage de la journaliste « ne portait pas sur l’innocence des accusés ».  En cela, le magistrat de la 
Cour du Québec a implicitement déclaré que la requête en arrêt des procédures était mal fondée, estime la défense.  Sa conduite, écrivent-ils, « prive les [accusés] d’un procès juste et 
équitable », d’autant que la « logique » commande selon eux qu’une requête en arrêt des procédures soit entendue avant l’ouverture d’un procès. 
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 15 février 2018
 Marc-Yvan Côté s’adresse à 
la Cour supérieure  | 
  
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 Trois jours après la décision du juge André Perreault de la Cour du Québec, l'avocat 
de Marc-Yvan Côté s’est adressé à la Cour supérieure, le 15 février 2018, pour lui demander d’ordonner aux journalistes Marie-Maude Denis et Louis Lacroix de divulguer des 
renseignements permettant d’identifier leurs sources.  |  
 «
L’affirmation du juge de première instance que la découverte des sources ne permettrait probablement pas de remonter aux auteurs du coulage est complètement 
gratuite.  Il est probable que la découverte des sources justifie de nouveaux témoignages de nature à identifier les auteurs du coulage et leur motivation», ajoute-t-il. 
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18 décembre 2017 Marc-Yvan Côté réclame un arrêt des procédures à cause des fuites  |  
 
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 Marc-Yvan Côté réclame l’arrêt des procédures pour lui et ses 
co-accusés; les nombreuses fuites de la preuve policière dans les médias l’ont privé de son droit d’être présumé innocent,  affirme-t-il. 
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Courriels, enregistrement vidéo des interrogatoires, déclarations des témoins, documents de perquisition, notes policières, registre téléphonique; l’ex-vice-président de Roche 
Marc-Yvan Côté estime qu’à 15 reprises, des informations policières le concernant lui ou ses co-accusés ont fait l’objet de fuite dans les médias.  
Dans sa requête déposée le 7 décembre 2017 en Cour du Québec par son avocat Me Jacques Larochelle, M. Côté estime qu’en raison de ces fuites et de leur impact 
dans l’opinion publique, ses droits constitutionnels ont été violés. L’arrêt des procédures est le seul remède, ajoute-t-il. 
Ici la décision du juge André Perreault, 
le 28 mars 2018  |  
 
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 Marc-Yvan Côté ne veux plus être jugé par un jury. Il réclame maintenant un procès devant 
un juge seul.  Le juge Richard Grenier de la Cour supérieure avait convoqué la Couronne et les sept coaccusés pour une conférence de gestion.  Les discussions en salle de cour étaient frappées 
d'une ordonnance de non-publication.  
Nathalie Normandeau, son ex-chef de cabinet
Bruno Lortie,
Marc-Yvan Côté, l'ex-attaché politique péquiste
Ernest Murray, l'ex-président de Roche
Mario W. Martel, l'ex-vice-présidente de Roche 
France Michaud et l'ex-maire de Gaspé 
François Roussy font face à 15 accusations de fraude envers le gouvernement, complot, corruption de fonctionnaire et abus de confiance. Les allégations couvrent la période de 2000 à 
2012.  Au début mai 2017, 14 mois après le début des procédures, la Couronne a choisi de déposer 
un acte d'accusation direct, une procédure qui a annulé l'enquête préliminaire, prévue pour cinq semaines à partir du 5 juin 2017, et envoyé tous les accusés illico à l'étape du procès.  
La défense s'était montrée très insatisfaite de se faire priver de l'enquête 
préliminaire, une étape où la poursuite explique à un juge les grandes lignes de la preuve divulguée aux accusés. Au terme de l'exercice, le juge décide si les accusés doivent subir un procès 
sur chacune des accusations portées.  La suite le 4 août 2017. Jusqu'à maintenant, les sept coaccusés avaient tous fait le choix d'un mode de procès permettant un procès devant jury. 
L'avocat de Marc-Yvan Côté, Me Jacques Larochelle, a déposé au dossier de la cour un avis 
indiquant que son client voulait maintenant faire un nouveau choix de procès devant juge seul. 
Source - Journal Le Soleil  |  
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9 mai 2017 Des gestes d’abus de confiance auraient été posés en France
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L’ex-vice-première ministre 
Nathalie Normandeau, l’ex-ministre et organisateur libéral Marc-Yvan Côté et leurs cinq coaccusés font désormais tous face à des accusations d’abus de confiance liés à des événements qui 
auraient pu se dérouler non seulement au Québec, mais aussi en France.  Voilà ce que révèle l’acte d’accusation direct déposé le 8 mai 2017 par la Couronne devant le juge de la Cour supérieure 
Raymond Pronovost, au palais de justice de Québec.   Le document confirme par ailleurs le maintien des accusations de fraude et de complot contre l’ensemble des accusés. 
 La quasi-totalité des chefs d’accusation annoncés le 17 mars 2016 — date de l’arrestation des suspects à la suite d’un vaste coup de filet de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) — apparaît encore 
dans l’acte d’accusation.   Certains d’entre eux ont cependant été modifiés, faisant passer le nombre de chefs d’accusation à 15, par rapport à 13.   « Il y a des 
chefs qui ont été disjoints à cause des périodes. Il y avait eu des amendements législatifs. Il y a d’autres chefs qui ont été joints en élargissant la période », a résumé le procureur de la Couronne, 
Claude Dussault. | 
 Source - Journal Le Devoir  |  
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L'ex-ministre et collecteur de fonds Marc-Yvan Côté et la Vice-première ministre 
Nathalie Normandeau ont obtenus gain de cause.  Le juge Richard Grenier a statué, que la poursuite ne pouvait exiger un procès devant jury, car la moitié des chefs d'accusation qui pèsent contre 
eux encourent des peines de moins de cinq ans.. 
  
La décision accélérera sûrement davantage les procédures, estime l'avocat de Mme Normandeau, Me Maxime Roy.  La sélection d'un jury, et par la suite ses délibérations, auraient pu ajouter plusieurs semaines au procès.  Me Roy s'est par ailleurs réjoui du fait que le procès se tiendra devant un juge impartial.  Il était «évident» à son avis que la notoriété de Mme Normandeau l'aurait empêchée d'avoir un procès juste et équitable. 
 « Un juge impartial...encore faut-il en trouver un ou une qui n'aurait pas été nommé par le Parti Libéral du Québec ou qui n'aurait pas d'autres attaches dans son placard.  Finalement, 
on se débarrasse de la populace, ces gens qui tentent de vivre leur vie plutôt honnêtement et qui perdraient de l'argent et du temps à jouer au jury pendant que les politiciens et gens d'affaires se vautrent dans la fange profitable.  C'est bien 
généreux de votre part maître avocat de nous remettre à notre place. » 
- JosPublic  |  
  
1er juin 2017 «Vous pouvez aller vous faire foutre, l'éthique, vous 
ne connaissez pas ça.»  |   
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 La firme Roche, pour laquelle M. Côté travaillait a été mêlée à des activités de 
financement politique illégal.  L'ex-président 
Mario Martel a été accusé en 2016 de fraude, complot et corruption, comme M. Côté.  Des courriels montrent que M. Côté a agi comme intermédiaire.
 
«Juste un mot pour te dire qu'on a eu une rencontre avec Mario Martel (merci de l'avoir 
facilitée).  Bonne rencontre, avec possibilité de suivi intéressant pour tout le monde», a écrit M. Couillard à M. Côté en octobre 2008.
 Contacté par l'agence de presse QMI, M. Côté a refusé de donner plus de détails sur ses liens 
d’affaires avec M. Couillard et a plutôt choisi l'insulte.  Donc...L'ex-vice-président de Roche ingénierie, ex-député de Matane, ex-collecteur de fonds pour le parti libéral du Québec, l'ex-blâmé 
par la Commission Gomery, l'ex-banni à vie du Parti Libéral du Canada, l'ex-témoin devant la Commission 
Charbonneau ayant admis avoir fait du financement illégal, l'accusé et arrêté par l'Unité permanente anticorruption du Québec pour financement illégal de parti politique... fait 
une leçon d'éthique à un journaliste!!!!!! 
Source - Agence de presse QMI  |  
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30 mars 2017 Marc-Yvan Côté bel et bien impliqué dans la campagne de Philippe Couillard
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«Marc-Yvan Coté ne fait plus d’activités au Parti libéral du Québec depuis 2011», avait affirmé, en avril, Maxime Roy, directeur des communications du PLQ.   
Or, une série de courriels obtenus par l'Agence QMI contredisent ces affirmations. 
«Yes, Yes, Yes», se réjouit Lise Grondin dans un courriel adressé à Marc-Yvan Côté le 17 mars 2013, dans les heures qui ont suivi l’élection de Philippe 
Couillard à la tête du Parti libéral du Québec.   La militante de longue date et ancienne chef de cabinet de
Michel Bissonnet lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale n’était pas seulement heureuse de partager sa joie avec M. Côté.  Elle tenait aussi à le remercier 
de son implication dans la campagne.  
«Même si tu étais dans l’ombre, félicitations d’être toujours là, et encore là... reste avec nous, on va en avoir besoin. Amitiés. XX», écrit-elle.  
Dès le lendemain, M. Côté lui répond, se disant «heureux du résultat».
«Il reste beaucoup de travail à faire», écrit-il avant de déplorer les tristes états financiers du PLQ après l’ère Charest: 
«2 000 000 $ de dettes, incroyable après avoir amassé autant d’argent.»   Il poursuit en critiquant l’«organisation très centralisée» 
composée «de carriéristes et non de gens de terrain». Il conclut: «Même s’il faut additionner, j’espère que l’erre [sic] Johnson soit terminée 
[sic].»   M. Côté faisait référence à l’ancien premier ministre libéral
Daniel Johnson, toujours influent au PLQ. 
De plus, le 22 mars 2013, quelques jours après la victoire du chef libéral, une adjointe de M. Côté lui signale par courriel que «Josée Lévesque du bureau de 
Philippe Couillard» a besoin de lui parler.   Mme Lévesque était, en 2013, organisatrice en chef de la campagne à la direction du PLQ de M. Couillard dans 
l’Est-du-Québec. | 
 Source - Sur le Journal de Québec  |  
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 1er avril 2016 "
Premier Tech" congédie Marc-Yvan Côté  |  
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 Jean Bélanger, président de
Premier Tech  |  
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Malgré son bannissement à vie du Parti libéral du Canada
( PLC ) à la suite de son passage devant la
Commission Gomery sur le scandale des commandites, malgré son témoignage devant la
Commission Charbonneau et les perquisitions effectuées chez lui par l'Unité permanente anticorruption (UPAC), l'ex-ministre Marc-Yvan Côté a continué de bénéficier de la confiance de Premier 
Tech, qui l'a maintenu à son conseil d'administration pendant 22 ans avant de rompre les liens avec lui, le 17 mars 2016, jour de son arrestation par l'UPAC. 
 
Lire la suite - Sur Le Soleil  |  
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17 mars 2016
 Marc-Yvan Côté mis sous arrêt par l'UPAC  |  
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Groupe de personnes mises sous arrêt par l'Unité permanente anti-corruption le 17 mars 2016 |  
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Marc-Yvan Côté est
soupçonné d'avoir été au coeur du financement illégal des partis politiques pour le compte de la firme Roche
( 14 ) entre 2005 et 2012, selon l'affidavit rédigé par un enquêteur de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) en vue de l'obtention du 
mandat de perquisition exécuté au domicile de l'ancien ministre libéral en février 2014. 
«Dans l'est du Québec, la firme Roche obtenait 50 % des contrats avec de l'influence politique, tandis que dans l'ouest, le pourcentage est de 
l'ordre de 80 à 90 %», pouvait-on lire dans cet
affidavit obtenu par certains médias, dont Le Soleil,en avril 2014.  
Ce financement des partis politiques aurait permis à Roche d'obtenir des contrats d'ingénierie auprès de municipalités, tout en incitant les autorités 
provinciales à subventionner ses projets.  | 
  
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 31 mars 2016 
Marc-Yvan Côté en collusion avec Sam Hamad et la firme Premier Tech  |  
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Le ministre libéral 
Sam Hamad aurait « offert son aide » à son « ami » 
Marc-Yvan Côté, alors haut dirigeant de Premier Tech, pour tenter de convaincre ses collègues du Conseil du Trésor de donner une importante subvention à l'entreprise du 
Bas-Saint-Laurent en 2010.   C'est du moins ce que soutient Marc-Yvan Côté dans des courriels obtenus par Radio-Canada.  
Or, en 2008, l'ex-ministre libéral Marc-Yvan Côté évoquait dans un courriel avec Yves Goudreau, vice-président au développement corporatif de
Premier Tech, la nécessité de faire une 
« contribution significative » à une soirée de financement de Sam Hamad.   Sam Hamad aurait également donné des informations confidentielles des 
délibérations au Conseil du Trésor alors qu'il était ministre du Travail, selon des échanges de courriel rapportés par l'émission Enquête de Radio-Canada, entre Marc-Yvan Côté et des dirigeants de Premier Tech.   
Aucun des courriels cités n'est écrit par Sam Hamad.   Marc-Yvan Côté, arrêté à la mi-mars 2016, est accusé de fraude et de corruption pour son rôle dans le financement illégal des partis politiques pour la firme Roche.  
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28 février 2014 Perquisition chez Marc-Yvan Côté  |  
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La perquisition-éclair s'est déroulée à l'heure du dîner chez M. Côté, dans le rang Saint-Antoine Nord, à Baie-Saint-Paul, dans un secteur plutôt isolé.  
Marc-Yvan Côté a travaillé comme vice-président au développement des affaires chez la firme de génie-conseil Roche, entre 1994 et 2005.  
Selon ce que
 Le Soleil a appris, il était une personne d'intérêt dans le cadre de la perquisition qui a été réalisée le 29 janvier dernier dans les nouveaux bureaux de Roche situés sur l'avenue Wilfrid-Pelletier, dans le secteur Sainte-Foy.
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			Une cinquantaine de policiers ont investi les bureaux de la firme d'ingénierie situés sur l'avenue Wilfrid-Pelletier.   Les premiers policiers étaient sur place dès 6h30.   Des éléments de preuve ont été saisis et des témoins ont été interrogés, mais aucune arrestation ne devrait être effectuée. 
																						La perquisition a été menée par le Service des enquêtes sur la corruption, le bras policier de l'UPAC.   Un employé de Roche qui n'a pas voulu s'identifier soutient qu'à son arrivée il a rencontré les policiers de l'UPAC dans l'entrée de l'édifice, qui avaient une liste de noms de personnes avec lesquelles ils voulaient s'entretenir.   Comme son nom n'était pas sur la liste, les policiers l'ont empêché d'entrer dans l'édifice.   Plusieurs employés de la firme ont dû faire demi-tour à leur arrivée au travail.  
																				
																		
												
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													Lire la suite 
													- Sur Le Soleil  |    |  
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														12 juin 2014 
														Témoignage devant la Commission Charbonneau  | 
													 
													
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												Le nom de Marc-Yvan Côté a surgi 
												à la Commission lors du 
												témoignage d'André 
												Côté, ancien vice-président, 
												municipalités et bâtiments, chez 
												Roche.   Ce dernier a déclaré 
												qu'il avait usé de son influence 
												auprès de l'ancien chef de 
												cabinet de Nathalie Normandeau, 
												Bruno Lortie, pour faire avancer 
												les projets de la firme en attente 
												d'une subvention du ministère 
												des Affaires municipales.   Lors 
												de son témoignage, Marc-Yvan 
												Côté a répondu qu'il considérait 
												Bruno Lortie comme son « fils 
												adoptif », mais que cette amitié 
												n'avait pas eu d'impact sur la 
												progression de ses dossiers.   
												Durant son témoignage, Marc-Yvan 
												Côté a toutefois admis qu'il 
												savait que Roche remboursait par 
												l'entremise de bonis ou de 
												fausses allocations de dépenses 
												des employés qui contribuaient 
												aux partis politiques.  
											
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																	10 mai 2005 
																	Témoignage devant le juge Gomery  | 
																 
																
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														Il comparaît devant la commission Gomery sur le 
														scandale des commandites.   Ses révélations 
														"il avoue avoir reçu 120 000 $ en argent comptant pour financer des élections", lui valent d'être banni du 
PLC. 
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1994  
					
					En janvier, il quitte la vie politique. Le mois suivant, il est nommé vice-président au développement des affaires chez Roche. Il restera en poste jusqu'en 2005, mais travaillera ensuite toujours pour la firme de génie-conseil, à titre de consultant. 
					
								1989  
					
					Il devient ministre de la Santé et des Services sociaux, succédant à Thérèse Lavoie-Roux. 
					1985  
							
							Robert Bourassa le nomme ministre des Transports. 
					1983  
								
								Il est réélu, cette fois dans Charlesbourg. Il représentera ce comté durant plus de dix ans 
					
					1980  
Il est l'un des organisateurs de la campagne du Non lors du référendum.
																
									 
									1976  
																
																Défait par le péquiste Yves Bérubé, il quitte la Gaspésie pour s'installer à Québec. 
					1973 
					 
					Ce professeur de géographie de la polyvalente de Sainte-Anne-des-Monts devient député libéral de la circonscription de Matane
							 
							
							
								
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							 Sam Hamad, Marc-Yvan Côté et 
								Premier Tech une collusion pour obtenir une subvention et un prêt à Jean Bélanger de Premier Tech,  | 
								 
							 
					
					
					
					
						
							
								
								
									
										
										  | 
									 
									
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										La perquisition-éclair s'est déroulée à 
										l'heure du dîner chez l'ex-ministre 
										libéral Marc-Yvan Côté, dans le rang 
										Saint-Antoine Nord, à Baie-Saint-Paul, 
										dans un secteur plutôt isolé  |    |   
										
									
									L'unité permanente anticorruption (UPAC) a 
									effectué des perquisitions, le 27 février 
									2014 dans la grande région de Québec, dont 
									une au domicile de l'ex-ministre libéral 
									provincial Marc-Yvan Côté. La 
									perquisition-éclair s'est déroulée à l'heure 
									du dîner dans le rang Saint-Antoine Nord, à 
									Baie-Saint-Paul, dans un secteur plutôt 
									isolé. 
									
									
									La porte-parole de l'UPAC Anne-Frédérick 
									Laurence a refusé de confirmer ou d'infirmer 
									si une intervention policière avait été 
									réalisée chez M. Côté.
									«On a fait des perquisitions dans la 
									grande région de Québec à différents 
									endroits. Il n'y a eu aucune arrestation», 
									s'est-elle limitée à dire. 
									
										
											| 
											 
											
											Selon les informations obtenues par le journal  Le 
									Soleil, cette perquisition était en 
									lien avec une autre perquisition effectuée 
									le 29 janvier 2014 au bureau de la firme 
									d'ingénierie Roche dans Sainte-Foy.  
											 
Un système présumé de fausse facturation et de financement. L'ex-ministre était une personne d'intérêt dans le cadre de la perquisition.   | 
											
											 |   
									
									
									Marc-Yvan Côté a travaillé comme 
									vice-président au développement des affaires 
									chez la firme de génie-conseil Roche, entre 
									1994 et 2005. 
									
									
									Ce jour-là, la cinquantaine de policiers de 
									l'UPAC étaient sur place afin de rencontrer 
									différents employés de la firme Roche et 
									étaient aussi à la recherche de factures. 
									Celles-ci auraient pu être utilisées dans le 
									cadre d'un faux système de facturation 
									visant à dégager des sommes d'argent 
									liquide. Ces montants auraient pu être 
									dépensés durant des élections, afin de 
									financer illégalement la campagne de 
									candidats. 
					
						
							| 
							
							 | 
							
							 
									
									Lors de sa comparution à la commission 
									Charbonneau, au printemps 2013, 
									l'ex-président au développement des affaires 
									chez Roche, Gilles Cloutier, a expliqué 
									comment il avait organisé une soixantaine 
									d'élections clefs en main alors qu'il était à 
									l'emploi de la firme de génie, entre 1995 et 
									2005. Il devait toujours obtenir 
									l'autorisation de Marc-Yvan Côté avant 
									d'aller de l'avant pour la mise en place de 
									ces élections clé en main.  | 
						 
					 
									
									
									Lors de son témoignage, il avait expliqué 
									dans les moindres détails comment il 
									parvenait à faire élire des maires. Dans sa 
									stratégie, le recours à l'argent comptant 
									était vital, afin de contourner les règles 
									mises en place par le Directeur général des 
									élections du Québec (DGEQ). 
									
									
									Avec l'argent comptant, il pouvait notamment 
									rémunérer des «bénévoles» ou payer en 
									liquide une partie de la facture en dépenses 
									d'imprimerie. 
									
									 
					
					
					
						
							
					
							  | 
							
													 
													
													Il a été beaucoup 
														question de Marc-Yvan 
														Côté, l’ancien ministre 
														libéral des Transports, 
														depuis le début des 
														travaux de la commission 
														Charbonneau.  En mai 
													2013, son nom a 
														été cité à une centaine 
														de reprises lors du 
														témoignage de 
														l’organisateur 
														d’élections clefs en 
														mains, Gilles Cloutier. M. Cloutier, un voleur 
														d’élections 
														professionnel, a été 
														recruté chez Roche par 
														M. Côté en 1995, en 
														raison de ses succès 
														dans l’élection 
														inattendue du maire 
														Pierre Bourque, 
													à Montréal.  | 
						 
					 
													
													La firme de 
														génie conseil cherchait 
														à élargir sa part de 
														marché dans le monde 
														municipal, où la 
														concurrente Dessau était 
														déjà fort active. M. 
														Côté fait partie de la 
														courte liste d’associés 
														qui ont élaboré la 
														stratégie de 
														«développement des 
														affaires» de Roche, qui 
														encourageait les 
														cadeaux, sorties, 
														grandes et petites 
														attentions  pour les 
														élus, sans oublier bien 
														sûr le financement 
														illégal. 
													 Entre en scène Gilles 
														Cloutier 
													
														
															| 
															 
															
															Depuis l’ère de
															
															Maurice Duplessis, 
															il marchande ses 
															services 
															d’organisateur dans 
															les municipalités. 
															Il paie ses 
															bénévoles, il 
															blanchit les dons 
															des firmes de génie 
															conseil par le 
															truchement de 
															prête-noms, il tient 
															une double 
															comptabilité à 
															l’insu des candidats 
															et des agents 
															officiels. Et il 
															rabat les plus gros 
															contrats publics 
															vers son employeur 
															une fois son poulain 
															confortablement 
															installé à l’hôtel 
															de ville. 
													
													C’est le prix à payer 
														pour une élection clefs 
														en mains réussie: une 
														victoire à peu de frais 
														pour un maire, en 
														échange de lucratifs 
														contrats pour les 
														entreprises qui 
														financent secrètement 
														les campagnes: firmes de 
														génie conseil, bureaux 
														d’avocats et 
														entrepreneurs en 
														construction. 
													
													L’intérêt de la firme 
														pour Gilles Cloutier 
														réside dans ses talents 
														d’organisateur. Il n’est 
														ni ingénieur, ni 
														spécialiste des plans et 
														devis. Là où 
													Bernard 
														Trépanier, pour Union 
													Montréal - le parti de Gérald 
													Tremblay, «vendait 
														des tables» et
														«ouvrait des portes», 
														Gilles Cloutier 
														transformait les 
														municipalités en 
														filiales de Roche. 
															 | 
															
															
																
																	
																	  | 
																 
																
																	| 
																	 
																	
																	Gilles Cloutier devant la Commission Charbonneau  | 
																 
															 
															 | 
														 
					 
						
							
								| 
								« | 
								
								 
								
								Pour une firme de génie, un gars qui est fort en organisation, en élections clefs en main, ça rapportait beaucoup
								
								  - Gilles Cloutier  | 
								
								» | 
							 
						 
													
														
															| 
															
															 | 
															
													 
													Si l’on en croit le 
														septuagénaire qui n’a 
														plus rien à perdre, M. 
														Côté était toujours 
														impliqué dans les 
														discussions pour le 
														versement de pots-de-vin 
														ou de 
													dons illicites aux 
														élus.  
													 
													Que ce soit pour 
														les 100 000 $ exigés par 
														Frank Zampino ou les 100 
														000$ nécessaires pour 
														ouvrir les portes du 
														bureau de Guy Chevrette, 
														M. Côté était mis dans 
														le coup, et il allait 
														chercher l’autorisation 
														de ses supérieurs 
														hiérarchiques pour 
														débloquer les fonds. 
													
													Le rôle de l’ex-ministre libéral reste 
														encore nébuleux. Avec 
														Gilles Cloutier, la 
														procureure en chef de la 
														Commission, Sonia LeBel, 
														fait un cours en 
														accéléré sur l’histoire 
														du financement 
														politique, et elle 
														néglige parfois d’entrer 
														dans les fins détails. 
													
													Ce n’est pas la 
														première fois que le nom 
														de Marc-Yvan Côté est 
														associé aux enveloppes 
														brunes. 
													
													
													C’était en mai 2005. 
														Gilles Cloutier 
														travaillait déjà depuis 
														dix ans sous la 
														bienveillante 
														supervision de Marc-Yvan 
														Côté.  
													 
													Pendant que son 
														patron témoignait à la 
														commission Gomery, M. 
														Cloutier s’activait à 
														préparer le terrain pour 
														déloger Dessau de 
														l’hôtel de ville de 
														Blainville, un exploit 
														qu’il a réussi juste 
														avant de quitter… pour 
														Dessau.  | 
														 
					 
					
													L’ex-ministre libéral 
														avait recruté un homme 
														déjà marqué au fer 
														rouge. Dans les années 
														90, Gilles Cloutier 
														était «le chef» 
														du cartel du 
														déneigement, formé 
														d’entrepreneurs qui se partageaient les 
														contrats de déblayage 
														dans la région 
														métropolitaine. M. 
														Cloutier et ses 
														complices avaient plaidé 
														coupable en 2001, 
														écopant d’amendes de 
														plus d’un million de 
														dollars. «J’étais bon 
														dans ça [la 
														collusion]», 
														a-t-il concédé. 
													
													La condamnation de 
														Cloutier avait été 
														rapportée dans les 
														journaux. À son avis, 
														personne dans le petit 
														milieu de la politique 
														municipale ne pouvait 
														ignorer ses déboires 
														avec le Bureau de la 
														concurrence. 
													
													Il 
														est pour le moins 
														étonnant que M. Côté ait 
														choisi de s’associer à 
														pareil personnage, si 
														l’on accepte l’idée 
														qu’il avait fait une 
														regrettable erreur de 
														jugement,  
														dans son travail au 
														Parti Libéral du Canada, 
													section Québec.  
													 
													Tôt ou tard, il devra s’expliquer à la commission Charbonneau  
											
					
							
								
									
									
							    | 
								 
							 
					
					
					
						
							|   | 
							
 Scandale des 
commandites par le Parti Libéral du Canada  | 
  |    
					
						
							| 
							 
					En 2005, Marc-Yvan Côté a été mis en cause à la 
					commission Gomery, 
														chargée de faire la 
														lumière sur le 
														gaspillage des fonds 
														publics engloutis dans 
														le programme fédéral des 
														commandites. 
  
							Qu’il paraît modeste aujourd'hui, ce programme artificiel de 
														plus de 300 millions$ 
														pour sauver le Canada 
														des griffes des méchants 
														séparatistes, en 
														comparaison avec la culture 
														de corruption et de 
														collusion mise à jour à 
														la commission 
														Charbonneau.  | 
							
							
							 | 
						 
					 
					
						
							| 
					 
					Devant le juge John Gomery, le directeur
					général du Parti libéral
					du Canada – section Québec (PLC-Q), Michel Béliveau, 
					a révélé qu’il avait remis 120 000 $ à M. Côté pour financer 
					les 21 circonscriptions de l’est du Québec, lors de la 
					campagne de 1997.  Cette année là, M. Côté était l’un des 
					principaux organisateurs au Québec pour les troupes de Jean 
					Chrétien. 
Convoqué par la 
														commission Gomery, M. 
														Côté a reconnu son 
														erreur, ce qui lui a 
														valu d’être banni à vie 
									du Parti Libéral du Canada par Paul Martin. 
Le 7 novembre 2005, l'ex-ministre Marc-Yvan Côté en réaction à l'annonce de son expulsion, en conférence de presse, a déclaré que le premier ministre avait le 
droit de l'expulser à vie des rangs des libéraux fédéraux, mais qu'il ne pouvait l'empêcher de défendre les valeurs libérales.
 
Marc-Yvan Côté accepte une certaine part de responsabilité dans le scandale des commandites, mais refuse d'être 
condamné par le juge John Gomery.
 
Il explique qu'il est seulement coupable d'avoir fait confiance au directeur de son parti. Il ajoute qu'il n'a jamais sollicité ces fonds ni tiré profit 
personnellement de cet argent.  Il a affirmé qu'il n'avait pas été surpris de recevoir ces sommes en argent comptant, même s'il aurait préféré que ce ne soit pas le 
cas.  
								À
								Québec aussi, ces révélations font des vagues. 
								
								Luc Bastien le directeur de cabinet du ministre 
								de la Justice, Yvon Marcoux, a remis sa 
								démission.  Il a reconnu avoir reçu 10 000 $ au
								cours de la campagne 
								électorale de 1998 du Parti libéral du Québec.   
								  
								Lors de son témoignage devant Gomery, 
								l'ex-directeur du bureau de Québec de Gosselin 
								Communication, Bernard Thiboutot, avait 
								indiqué avoir versé à des consultants, dont Luc 
								Bastien, de l'argent provenant des commandites.
								  
							 | 
							
							
							 | 
						 
 
							
								
									
									
							    | 
								 
							 
					
						
					
					
						
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Marc-Yvan Côté règle ses 
							comptes avec Paul Martin 7 novembre 2005 Société Radio-Canada Information
  |   |    
L'ancien organisateur libéral pour l'est du Québec refuse le blâme que lui adresse la commission Gomery et s'en prend 
au premier ministre Martin, qui l'a banni à vie du PLC.   « Que du fiel », rétorque Jean Lapierre. 
L'ex-organisateur libéral Marc-Yvan Côté refuse le blâme que lui a adressé le juge John Gomery dans son rapport publié la semaine début novembre 2005.
 
En point de presse à Québec, M. Côté, qui était organisateur du Parti libéral du Canada aux élections de 1997, reconnaît 
qu'il a fait une erreur en ne posant pas de questions sur la provenance d'une somme de 120 000 $ en espèces que lui avait remise l'ex-dirigeant du PLC-Québec Michel 
Béliveau. 
M. Côté se défend toutefois en soutenant qu'il ignorait que l'argent provenait du programme de commandites.   
Selon lui, l'argent lui avait été remis par un haut responsable de l'organisation du parti au Québec et non par des dirigeants d'agences de publicité impliquées 
dans le scandale. 
Il estime que le juge Gomery lui a fait une grave injustice. 
Paul Martin blâmé 
M. Côté, qui a agi pendant 30 ans comme organisateur libéral aux niveaux fédéral et provincial, en plus d'avoir été 
ministre à Québec, a profité de son point de presse pour littéralement régler des comptes avec le premier ministre fédéral. 
M. Côté n'a visiblement pas digéré la décision du premier ministre Paul Martin de le bannir à vie du Parti libéral du Canada, à la suite des conclusions du juge Gomery. 
Il a eu des mots très durs à l'endroit du premier ministre, affirmant que le bannissement allait à l'encontre de la démocratie et privait les gens d'une défense juste et 
équitable.   « L'exil, a-t-il dit, est utilisé par les régimes politiques faibles qui veulent éloigner leurs opposants politiques ou créer des écrans 
de fumée pour camoufler leur propre hypocrisie. » 
« Je ne peux, poursuit-il, appuyer en toute conscience quelqu'un qui n'était pas assez fier d'être Canadien pour afficher le drapeau de son pays sur ses bateaux 
[...] et qui a prôné et cautionné l'abolition de tous les paradis fiscaux, sauf ceux dans lesquels sa compagnie trouvait refuge. »
 
« Je ne peux, avance-t-il encore, appuyer quelqu'un qui a si peu de jugement qu'il s'entoure d'individus comme Jean Lapierre, cofondateur du Bloc québécois (...)
qui par son arrogance et son attitude méprisante continue de stigmatiser les relations entre les gouvernements fédéral et provincial. »
 
« En mon âme et conscience, je suis un plus fier libéral, Québécois et Canadien qu'il ne le sera jamais », 
a-t-il conclu, tout en refusant de dire à qui il avait remis les 120 000 $ reçus pour l'organisation de la campagne de 1997. 
Du fiel, dit Jean Lapierre 
| 
 
Réagissant aux propos de Marc-Yvan Côté, le ministre des Transports Jean Lapierre déclare qu'il n'a « pas le temps de se laisser distraire par ce fiel ».  
Accusé par M. Côté d'envenimer les relations Ottawa-Québec, M. Lapierre répond que « s'il y a quelqu'un qui facilite les relations entre le gouvernement fédéral et 
le gouvernement du Québec, c'est bien moi ». Le lieutenant québécois de Paul Martin évoque l'entente Ottawa-Québec sur les garderies, signée il y a quelques jours, 
comme résultat de son travail avec les représentants du gouvernement québécois.  | 
 |  
  | 
  
  |  
Surnommé le "ti-beu de Matane",
Marc-Yvan Côté répond aux inquiétudes des montréalais Serge Chapleau 1992 Mine de plomb sur papier 43 x 35.5 cm Don de M. Serge Chapleau Musée McCord  | 
  
							
						 
Ci-dessous: des textes en lien direct avec le sujet: 
						
							
								
																																
																																	
																																		| 
																																		 Notes & Références encyclopédiques:  | 
																																	 
																																 
																																
																																	
																																		| 
																																		 
																																		Aveux devant Gomery 
																																		
																																		 | 
																																		
																																		 
																																		Marc-Yvan Côté a avoué devant la commission Gomery - Sur Radio-Canada, le 10 mai 2005 - Constaté le 30 mars 2017: la société Radio-Canada a fait disparaître ce texte de son site internet. Cependant un chapitre de ce texte en traite ici  | 
																																		
																																		
																																		 Retour au texte  | 
																																	 
																																	
																																		| 
																																		 
																																		organisateur d'élections 
																																		
																																		 | 
																																		
																																		
																																			
																																				
																																					| 
																																					  
  | 
																																					
																																					 À propos de Gilles Cloutier, employé par la firme d'ingénierie Roche, sous la direction de Marc-Yvan Côté - Sur MétéoPolitique 
																																					
																																					 | 
																																				 
																																			 
																																		 
																																		 | 
																																		
																																		
																																		 Retour au texte  | 
																																	 
																																	
																																		| 
																																		 
																																		100 000$ exigés par  
																																		
																																		 | 
																																		
																																		
																																			
																																				
																																					| 
																																					  
  | 
																																					
																																					 À propos de Frank Zampino, ex-président du Comité exécutif de la ville de Montréal - Sur MétéoPolitique 
																																					
																																					 | 
																																				 
																																			 
																																		 
																																		 | 
																																		
																																		
																																		 Retour au texte  | 
																																	 
																																	
																																		| 
																																		 
																																		rôle nébuleux de 
																																		
																																		 | 
																																		
																																		
																																			
																																				
																																					| 
																																					  
  | 
																																					
																																		 À propos de Guy Chevrette, ex-ministre et ex-président-directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec - Sur MétéoPolitique  | 
																																				 
																																			 
																																		 
																																		 | 
																																		
																																		
																																		 Retour au texte  | 
																																	 
																																	
																																		| 
																																		 
																																		cours en accéléré 
																																		
																																		 | 
																																		
																																		
																																			
																																				
																																					| 
																																					  
  | 
																																					
																																		 
																																		À propos de Sonia LeBel, avocate, procureure en chef de la Commission Charbonneau - Sur Droit inc. 
																																		
																																					 | 
																																				 
																																			 
																																		 
																																		 | 
																																		
																																		
																																		 Retour au texte  | 
																																	 
																																	
																																		| 
																																		 
																																		mis en cause...  | 
																																		
							 
							
							Qu'est-ce que la
							
							Commission Gomery - Sur Wikipédia  | 
																																		
																																		 Retour au texte  | 
																																	 
																																	
																																		| 
																																		 
																																		ni ingénieur ou spécialiste 
																																		
																																		 | 
																																		
																																		
																																		 | 
																																		
																																		
																																		 Retour au texte  | 
																																	 
																																	
																																		| 
																																		 
																																		Michel Béliveau et les commandites 
																																		
																																		 | 
Des enveloppes bourrées d'argent - Marc-Yvan Côté reconnaît son «erreur». 
L'homme fort du PLC-Q dans l'est du Québec avait besoin d'argent pour tenter de faire élire certains de ses candidats et
Michel Béliveau croit lui avoir remis entre 150 000 et 225 000 $. - Sur Le Devoir, le 11 mai 2005   | 
 
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troupes de Jean Chrétien  | 
 | 
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banni à vie du Parti Libéral du Canada par Paul Martin  | 
																																		
																																		
																																			
																																				
																																					| 
																																					  
  | 
																																					
																																		 À propos de Paul Martin, ex-Premier ministre du Canada par intérim - Sur Wikipédia 
																																					 | 
																																				 
																																			 
																																		 
																																		 | 
																																		
																																		
																																		 Retour au texte  | 
																																	 
																																	
																																		| 
																																		 
																																		démission de Luc Bastien 
																																		
																																		 | 
																																		
																																		
																																			
																																				
																																					| 
																																					  
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																																					 Jean Charest nomme un chef de cabinet au passé trouble - Sur ex-Rue Frontenac, le 2 février 2011 
																																					
																																					 | 
																																				 
																																			 
																																		 
																																		 | 
																																		
																																		
																																		 Retour au texte  | 
																																	 
																																	
																																		| 
																																		 
																																		avait versé de l'argent comptant 
																																		
																																		 | 
																																		
																																		
																																			
																																				
																																					| 
																																					  
  | 
																																					
																																					 L'ex-directeur du bureau de Québec de Gosselin Communication, Bernard Thiboutot et la Commission Gomery - Sur LCN Télévision 
																																					 |     | 
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En effet le juge Louis-Dionne....  | 
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