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Luigi Coretti, bio-politico au fil du temps |
30 avril 2019
L’ex-patron de BCIA en a contre
un refus de subvention |
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L’ex-patron de BCIA, Luigi
Coretti, est mécontent que sa mauvaise réputation empêche une entreprise
qu’il administre d’obtenir des subventions, si bien qu’il a saisi les
tribunaux pour forcer l’État à lui donner de l’argent. |
« Il n’y a aucune raison pour
que le ministère des Transports le mette sur une liste noire puisqu’il n’a
jamais causé de mal et n’a aucun antécédent criminel », peut-on lire dans
une poursuite déposée au palais de justice de Montréal, au nom de l’entreprise
ANORW Police and Emergency services of Ottawa Rivershed .
Depuis, Coretti est administrateur
pour Anorw, une organisation bénévole en Outaouais qui se spécialise en
sauvetage et en recherche dans des milieux isolés. Dans la poursuite civile, il
indique que l’entreprise a déjà plusieurs soutiens, mais que les finances ne
sont pas au beau fixe. Pour poursuivre ses activités, elle a besoin de
subventions gouvernementales.
« Une demande a été faite et
elle respecte toutes les conditions », indique le document de cour, en
ajoutant qu’un responsable gouvernemental avait affirmé à l’entreprise qu’elle
allait obtenir les subventions.
Or, le tout aurait été refusé pour
la seule et unique raison que Luigi Coretti est administrateur d’Anorw, se
plaint l’entreprise. Par contre, officiellement, le gouvernement n’aurait
jamais donné de raison claire sur le refus.
Le hic, c’est qu’Anorw a déjà
débuté son projet, et a déjà commencé son financement. Pour l’entreprise,
l’absence de subvention fait mal, au point où les dirigeants doivent sortir de
l’argent de leurs poches pour rembourser des prêts.
C’est pour cela qu’Anorw a déposé
une requête d’urgence à la Cour supérieure du Québec. Elle demande de forcer
l’État à donner une réponse – positive ou négative – concernant la demande de
subvention, tout en ajoutant qu’un refus n’aurait aucun sens. « Il n’y a aucune
raison de refuser la demande », soutient Coretti dans une déclaration
assermentée.
La requête réclame également que
l’État paye tous les frais reliés au dossier de cour, incluant les frais
d’avocats d’Anorw. À moins d’une entente à l’amiable, la requête sera présentée
très prochainement à un juge.
Source principale - Journal de Montréal |
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20
novembre 2019
L’ex-président de BCIA poursuit Québec
et Desjardins pour 9 millions$ |
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Au cœur de nombreuses controverses politiques municipales et
provinciales, Luigi Coretti a été accusé en 2012 d’avoir
surévalué des comptes de ses clients de manière à obtenir du
financement auprès de Desjardins. La coopérative avait
fini par perdre des millions de dollars dans la faillite de sa
firme
BCIA, en 2010. Quatre ans après le dépôt des
accusations, le DPCP les avait retirées, alors que Luigi Coretti
réclamait un arrêt du processus judiciaire en vertu de l’arrêt
Jordan. |
Luigi Coretti déplore « le refus ou
l’omission systématique » du DPCP de divulguer l’ensemble de la
preuve pendant le processus judiciaire, dans sa poursuite déposée la
semaine dernière en Cour supérieure, mais rendue publique mardi le 19
novembre 2019. Il évoque la « mauvaise foi du DPCP et ses
dissimulations intentionnelles ou présumées » dans sa requête.
Il est « indéniable », selon Luigi
Coretti, que le dossier déposé par le ministère public pour son
inculpation ne « reposait pas sur une preuve recevable ».
Le consultant et entrepreneur en sécurité privée affirme avoir ainsi subi
« près de sept ans d’ostracisme social, d’humiliations, de pertes
financières, d’exclusion professionnelle, de vindicte populaire et de
fardeaux judiciaires ».
Luigi Coretti reproche à la Caisse
Desjardins des policiers et policières et à la Fédération des caisses
Desjardins du Québec d’avoir « provoqué, supporté et facilité les
procédures criminelles » pour favoriser son concurrent Garda.
Elles ont ainsi collaboré « de mauvaise foi » avec les autorités
à cette fin, maintient-il dans la requête.
L’homme d’affaires énumère une foule de
dommages qui découlent de cette affaire : la perte de ses permis d’armes
à feu nécessaires à son métier, la faillite de son entreprise BCIA, sa
séparation, la médiatisation et les allégations de politiciens. Il
réclame ainsi 9 millions$, dont 3 millions$ en dommages moraux.
Luigi Coretti a été mêlé à de nombreuses
controverses au début des années 2010, notamment en raison de ses liens
avec l’ex-ministre de la
Famille Tony Tomassi, tombé en disgrâce pour avoir utilisé une carte
de crédit de la firme BCIA. L’entreprise de sécurité avait également
utilisé des prête-noms pour verser des milliers de dollars au Parti
libéral du Québec dans les années 2000. Autre controverse :
BCIA avait hérité sans contrat, de la surveillance du QG de la
police de Montréal.
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15 mars 2018
Message de Luigi Coretti |
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«j’ai reçu un appel aujourd’hui, le procureur général du Québec et les avocats de Desjardins vont contester ma liste
de témoins dans ma poursuite en dommages contre eux dont fait parti quelques membres du PLQ, ils ne veulent pas que je les interroge»
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12 juillet 2018 Luigi Coretti poursuit Stéphanie Vallée, Chantal Lamarche et d’autres gens de la région de l'Outaouais pour 1,5 M$
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Luigi Coretti, commissaire civil de l’organisme sans but lucratif
ANORW Police and Emergency services of Ottawa Rivershed et ex-patron de la firme de sécurité
BCIA, intente une poursuite, en son nom et celui d’ANORW, qui vise la ministre libérale Stéphanie Vallée, à titre de ministre, de procureure générale du Québec et sur une base personnelle; la préfète val-gatinoise
Chantal Lamarche;
Daniel Mayrand, directeur général de la ville de Maniwaki; Serge Lacourcière, président de l’
Association de Sauvetage de l’Outaouais (ASO) ainsi que
Maurice Richard, conseiller à la ville de Maniwaki et secrétaire-trésorier de l’ASO.
Il s’agit en fait d’une requête introductive d’instance en dommages et intérêts et la somme demandée totalise 1,5 M$, pour atteinte à la réputation et la vie privée de
Luigi Coretti, ainsi que pour les fautes et les dommages portés à sa personne et l’organisme. Des indications provenant de la ministre Vallée à la MRC de
la Vallée-de-la-Gatineau, mentionnant que l’obtention d’une subvention en lien avec le Plan local d’intervention d’urgence serait compromise si ANORW
et Luigi Coretti étaient impliqués dans les démarches, seraient au cœur du litige.
Les documents de Cour indiquent qu’on reproche aux défendeurs d’avoir fait des interventions, des
déclarations et des mises en garde mal fondées, vexatoires, diffamatoires et préjudiciables à leur endroit. Cette cause devrait être entendue
par la Cour supérieure du Québec, au Palais de Justice de Laval, le mardi 17 juillet 2018.
ANORW Police and Emergency services of Ottawa Rivershed souhaite mettre en place un service de
sauvetage hors route pour le secteur de la
réserve faunique La Vérendrye, notamment. L’organisme compte dans ses rangs des gens bien connus dans la région, comme Luc Guy,
Bernard Dumont, Gilles Lafrenière et Georges Lafontaine.
Éric Bernatchez a offert de la formation via l’Agence de la santé et vendu du matériel à cet organisme. Son nom n’aurait pas dû se retrouver dans le registre des
entreprises du Québec à titre d’instructeur pour cette organisation. Ce dernier a pris les mesures nécessaires pour le faire retirer.
Source - Radio 97.3 CHGA FM |
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23 février 2017
Le haut fonctionnaire Pietro Perrino aurait comploté pour cacher l'adresse de la firme BCIA |
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François Legault chef de la Coalition Avenir
Québec |
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Selon des courriels lus en Chambre et déposés à l’Assemblée nationale, M. Perrino, qui était responsable en 2010 du fonds d’investissement
FIER-Boréal du Saguenay–Lac-Saint-Jean, a tenté de cacher à Investissement Québec la véritable provenance de l’entreprise de sécurité BCIA, propriété de Luigi Coretti et basée à Montréal, pour
qu’elle profite d’une aide financière.
«J’ai mis la main sur des courriels où M. Perrino écrit à M. Coretti. “Pourrais-tu me donner l’adresse, au Saguenay, de BCIA? Peut-être
qu’on pourrait mettre l’adresse du cégep d’Alma.” Deux mois plus tard: “Luigi, ça ne marche pas. Investissement Québec attend après une adresse au Saguenay”», a lancé François Legault de la CAQ, qui
avait déjà mentionné l’existence de ces courriels en décembre 2016.
M. Perrino est secrétaire général associé à l’économie.
«Pietro Perrino a essayé de faire croire que l’adresse au Saguenay,
c’était l’adresse du cégep d’Alma, parce qu’ils font de la formation de gardes de sécurité. Ce n’est pas sérieux. Quand le premier ministre va-t-il faire preuve d’un minimum de sens de l’éthique puis
reconnaître que la seule raison pourquoi M. Perrino est là, c’est parce que c’est un organisateur libéral?» a lancé Legault.
« Il
y a une bombe qui allait sauter au Parti libéral et elle a été désamorcée avec l’annulation du procès Coretti », a lancé le député caquiste Simon Jolin-Barrette, dans le Salon bleu mercredi.
« M. Coretti voulait convoquer à son procès l’ancien premier ministre libéral Jean Charest, son ancien ministre […] Jacques Dupuis ainsi que le numéro deux du gouvernement actuel […] Pietro
Perrino », a-t-il ajouté, tout en brandissant la liste des pièces à conviction saisies au quartier général de BCIA le 30 juin 2010. « [Ceux-ci] relèvent de nombreux liens entre les
investissements de FIER et ceux de M. Perrino chez BCIA. »
Lire la suite - Le Devoir | |
Luigi Coretti aurait déposé le 22 février 2017 une requête afin d’avoir accès au mandat d’écoute électronique dont il a fait l’objet. Il soutient que
cette permission aurait été accordée pour de faux motifs: une cause reliée à une affaire de stupéfiants n’ayant aucun lien avec les accusations pesant contre lui. Il
certifie n’avoir jamais été mêlé à ce type de crime. Coretti soutient par ailleurs que c’est
Pietro Perrino et non
Tony Tomassi qui était intervenu pour faire débloquer sa demande de permis de port d’arme après que la Sûreté du Québec eut refusé de lui en accorder un.
À propos de son procès Coretti se dit convaincu que les procédures judiciaires se sont éternisées, car des questions politiques sensibles y étaient liées. Il explique
que ces retards ont commencé à se multiplier lorsqu’il a signifié sa volonté d’«assigner
Jean Charest et
Jacques Dupuis»
à témoigner. Il voulait aussi faire témoigner Pietro Perrino, un ancien organisateur pour le PLQ et pour l’ex-maire de Laval
Gilles Vaillancourt.
Perrino est l’actuel secrétaire général associé au ministère du Conseil exécutif, qui relève directement du premier ministre Philippe Couillard. Coretti et Perrino se connaissaient bien. Ce dernier avait décidé d’investir dans la firme BCIA. Perrino a déjà dit au journal Le Devoir qu’il voulait voir Coretti en prison. Ce dernier rétorque que lorsqu’il en aura «fini avec lui [...] on va voir qui va aller en prison».
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3 mai 2017
Luigi Coretti met en demeure la SQ pour 12,7 M$ |

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L’ex-patron de la
firme de sécurité
BCIA (Bureau canadien d'investigations et d'ajustements),
Luigi Coretti, qui a obtenu un arrêt des procédures en
novembre 2016, vient de faire parvenir une mise en demeure de
12,7 millions de dollars à la Sûreté du Québec
(SQ), le ministère de la
Sécurité publique et le
Procureur général du Québec. Cette mise en
demeure serait en lien avec le dossier BCIA.
Rappelons qu'après
l'abandon des accusations contre l'homme d'affaires, Luigi
Coretti avait fait part publiquement de ses intentions de
poursuivre notamment le gouvernement du Québec.
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Luigi Coretti met le premier ministre au défi de venir
discuter de son ancienne entreprise en faillite,
BCIA, et de ses liens avec le
Parti libéral du Québec
(PLQ).
«J’ai un message pour
M. Philippe Couillard. N’importe
quand, s’il veut venir s’asseoir devant une caméra, avec moi et les autres
personnes concernées, ça va me faire plaisir de tirer certaines choses au clair,
dit-il. N’importe quand. C’est un challenge. Lui,
M. [Pietro] Perrino, tous ceux
qui ont été impliqués avec BCIA.»
À la télévision, il aimerait aborder avec eux, en face à
face, ce qui s’est passé avec son ancienne entreprise et les interventions de
grosses pointures libérales, notamment pour l’obtention de son permis de port
d’arme dans le cadre de son travail pour la firme de sécurité.
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24 novembre 2016
L'ex-patron de BCIA s'en tire sans procès on ne saura jamais s'il était coupable devant un juge |
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Les accusations de fraude envers l’ex-patron de la firme de sécurité BCIA, Luigi Coretti, sont tombées, ce matin le 24 novembre 2016, au palais
de justice de Montréal.
L’homme d’affaires faisait face à des chefs d’accusation de fraude, de fausses déclarations et de fabrication de faux documents.
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L'Unité Permanente Anti-Corruption du Québec, l'UPAC confirme que Luigi Coretti a comparu pour bris d'engagement alors qu'il a contacté un témoin impliqué dans sa cause.
M. Coretti a passé la nuit en prison, car l'avocat de la Couronne s'est opposé à sa remise en liberté.
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Trois mois après sa première arrestation, la police a refait un mandat d'arrestation après qu'il eu contacté madame Sylvie Dugré de Terrebonne, qui a
déposé une plainte de harcèlement contre lui.
La nature du harcèlement n'est pas dévoilée par la police mais on sait que ce n'est pas sexuel.
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Les enquêteurs de la Sûreté du Québec ont procédé le 25 juin 2012 à l'arrestation de Luigi Coretti, ex-président de BCIA, 47 ans, de Laval,
suite à une enquête sur des fraudes commises pendant une période comprise entre 2005 et 2010.
Ce dernier faisait l'objet d'un mandat d'arrestation en lien avec 4
chefs d'accusations, soit : fraude de plus de 5 000 $ (2 chefs), fausses déclarations et fabrication de faux documents.
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Luigi Coretti met au défi le premier
ministre Couillard
L’ancien patron de BCIA persiste et signe sur l’implication libérale dans sa
firme
23 février 2017 |
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Luigi Coretti met le premier ministre au défi de venir
discuter de son ancienne entreprise en faillite,
BCIA, et de ses liens avec le
Parti libéral du Québec
(PLQ).
«J’ai un message pour
M. Philippe Couillard. N’importe
quand, s’il veut venir s’asseoir devant une caméra, avec moi et les autres
personnes concernées, ça va me faire plaisir de tirer certaines choses au clair,
dit-il. N’importe quand. C’est un challenge. Lui,
M. [Pietro] Perrino, tous ceux
qui ont été impliqués avec BCIA.»
À la télévision, il aimerait aborder avec eux, en face à
face, ce qui s’est passé avec son ancienne entreprise et les interventions de
grosses pointures libérales, notamment pour l’obtention de son permis de port
d’arme dans le cadre de son travail pour la firme de sécurité.
Coretti avançait publiquement que l’actuel
secrétaire général associé au ministère du Conseil exécutif,
Pietro Perrino, est
intervenu pour que le ministre de la Sécurité publique d’alors,
Jacques-P. Dupuis,
use de son influence pour faire débloquer sa demande afin de pouvoir porter une
arme à feu.
L’ex-patron de BCIA maintient sa version des faits.
«M. Perrino nous a amenés rencontrer Jacques Dupuis à son
bureau de comté en 2008», dit Coretti. Le haut fonctionnaire et militant libéral
de longue date, qui était alors membre du CA de la Société des alcools du
Québec,
avait investi
dans BCIA par le biais du Fonds d’intervention économique
régional
(FIER), une structure mise en place par Québec.
Mandats d’écoute
Le procès de Coretti pour fraude, fausse déclaration et
fabrication de faux a avorté à cause des délais déraisonnables dans la
procédure. Par contre, son ami
Tony Tomassi
a été
condamné pour fraude envers le
gouvernement, pour avoir utilisé une carte de crédit de BCIA alors qu’il était
ministre.
Par ailleurs, Coretti a déposé une
requête pour faire desceller des mandats d’écoute électronique le concernant.
Il affirme que les
autorités ont obtenu ces mandats en invoquant de faux motifs: une cause reliée à
une affaire de stupéfiants n’ayant aucun lien avec les accusations pesant contre
lui.
L’ex-militant libéral dit avoir obtenu ces informations de
Jimmy Cacchione et Giovanni Di Feo, ces deux ex-policiers de la Ville de
Montréal qui accusent leur employeur d’avoir fabriqué de la preuve dans des
enquêtes à leur sujet. |
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Des poids lourds comme témoins
L'Agence de presse QMI rapportait que Coretti aurait
voulu faire témoigner plusieurs grosses pointures dans son procès criminel.
En plus de Jacques Dupuis et
Perrino, l’homme
d’affaires déchu aurait voulu convoquer à la barre l’ancien premier ministre
Jean Charest.
Pietro Perrino défendu par le gouvernement
À l’Assemblée nationale, Philippe Couillard a assuré qu’il
a fait «des vérifications supplémentaires» auprès du haut fonctionnaire et
militant libéral de longue date Pietro Perrino et qu’il avait nié toute
implication dans le dossier du port d’arme de Luigi Coretti.
«M. Perrino nie formellement être intervenu de quelque
façon que ce soit pour l'obtention d'un permis», a dit le premier ministre.
À l’extérieur de l’enceinte parlementaire cependant, son
personnel au ministère du Conseil exécutif a refusé de formuler tout commentaire
à ce sujet.
Contacté par QMI, le secrétaire
général associé aux emplois supérieurs,
André Fortier, n’a pas rappelé.
«On lui a parlé et il n’y aura pas de commentaires», dit un
porte-parole du Ministère.
CE QU’ILS ONT DIT
Le porte-parole de la
Coalition Avenir Québec en matière de justice: « Est-ce que le gouvernement peut admettre que ça fait son
affaire que cette preuve-là ne soit pas dévoilée à la cour, qu'elle ne soit pas
rendue publique? »
«On veut entendre M. Perrino en commission parlementaire
sur la question des liens entre M. Perrino,
BCIA
et le Parti libéral.»
Le porte-parole du
Parti québécois en matière d’éthique et d’intégrité: «Pourquoi, dans ce procès-là, les démarches ont été
abandonnées? On ne le saura jamais. M. Coretti, qui dit n’avoir rien à perdre,
évoque des gens très importants: l’ancien premier ministre du Québec, un ancien
ministre libéral, qui dit, comme défense ce matin: «Ah! c’est derrière moi....».
Ça ne suffit pas de dire ça. Il faut aller au fond des choses. |
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Coretti a
bien
l'intention de se venger des politiciens qui ont détruit sa vie
22 février 2017 | |
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Contributeur à la caisse libérale, Luigi Coretti était en bien meilleurs termes avec le Parti libéral du Québec en 2010, comme en témoigne cette
photo prise lors d’une soirée de financement peu de temps avant qu’une enquête criminelle soit lancée contre lui. | |
Si son procès s’était tenu, Luigi Coretti aurait convoqué à la barre des témoins l’ancien
premier ministre
Jean Charest, l’ex-ministre de la Sécurité publique
Jacques-P. Dupuis et l’actuel haut fonctionnaire de l’État
Pietro Perrino à témoigner.
C’est ce que l’ancien patron de la firme
BCIA a expliqué au Bureau d’enquête de l'Agence
QMI, dans une entrevue coup de poing.
Le quinquagénaire a été arrêté pour fraude en 2012. Il devait subir son procès début 2017,
mais en novembre 2016, la Couronne a abandonné toutes les accusations.
L’homme d’affaires se dit surpris de ce dénouement.
Il aurait aimé pouvoir vider son sac devant le tribunal. «Ma vie est pas mal finie. Je
n’avais rien à perdre pour aller à la cour me battre», dit-il.
Coretti se dit convaincu que les procédures judiciaires se sont éternisées, car des questions
politiques sensibles y étaient liées.
Il explique que ces retards ont commencé à se multiplier lorsqu’il a signifié sa volonté d’«assigner
Jean Charest et Jacques Dupuis» à témoigner.
Perrino, témoin clé
Il voulait aussi
faire témoigner
Pietro Perrino, un ancien organisateur pour le PLQ et pour l’ex-maire de Laval
Gilles Vaillancourt.
Perrino est l’actuel secrétaire général associé au ministère du Conseil exécutif, qui relève
directement du premier ministre Philippe Couillard. Coretti et Perrino se connaissaient bien. Ce dernier avait décidé d’investir dans la firme BCIA.
Perrino a déjà dit
au Devoir qu’il voulait voir Coretti en prison. Ce dernier rétorque que lorsqu’il en aura «fini avec lui [...] on va voir qui va aller en prison».
Maintenant libéré de toute accusation, Coretti compte lancer plusieurs procédures judiciaires.
«M. Perrino, ça
fait 30 ans qu’il vit sur le bras de l’État. (...) Il va être obligé de s’expliquer (...) Moi, je suis déjà mort. Il ne peut pas me tuer deux
fois», lance-t-il.
Permis de port d’arme
Coretti soutient par ailleurs que c’est M. Perrino et non
Tony Tomassi qui était intervenu pour faire débloquer sa demande de permis de port d’arme après que la Sûreté du Québec eut refusé de lui en accorder un.
L’affaire avait fait la manchette en 2010. La Presse soutenait que
Tomassi, alors ministre et ami de Coretti, avait servi d’intermédiaire et avait organisé une rencontre. |
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Le tout s’était conclu dans le bureau du ministre
Jacques-P. Dupuis, alors à la Sécurité publique.
«Tomassi n’a rien à voir là-dedans», insiste Coretti. Proche de Dupuis, Perrino
était alors membre du conseil d’administration de la SAQ.
Joint au téléphone, Jacques Dupuis, irrité, a déclaré, avant de raccrocher: «Je n’ai
aucun commentaire à formuler. Cette histoire-là est vieille, elle est derrière moi».
En 2010, Dupuis
avait reconnu avoir rencontré Coretti à son bureau, mais avait nié toute intervention pour le favoriser.
Pietro Perrino
s’est aussi refusé à tout commentaire hier, invoquant une consigne du Conseil exécutif.
«Je vais vous
demander de parler au secrétaire général associé aux emplois supérieurs, André Fortier», a-t-il dit. M. Fortier ne nous a pas rappelés.
Requête
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Le 22 février 2017
Luigi Coretti aurait déposer une une requête afin d’avoir accès au mandat
d’écoute électronique dont il a fait l’objet.
Il soutient que cette permission aurait été accordée pour de faux motifs: une cause reliée à une
affaire de stupéfiants n’ayant aucun lien avec les accusations pesant contre lui. Il certifie n’avoir jamais été mêlé à ce type de crime. |
En décembre 2016, la
Coalition avenir Québec réclamait la démission de Pietro Perrino en raison des manœuvres auxquelles il se serait livré avec Coretti à l’époque.
Le député
Simon Jolin-Barrette avait alors rendu publique une série de courriels concernant
Perrino et son implication avec la firme BCIA.
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L'homme se dit
blanc comme neige et prêt à poursuivre ceux qui l'ont accusé |
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M. Coretti dit avoir demandé une seule fois une faveur à Tony Tomassi, dans le but d'avoir accès à un ministre du gouvernement Charest car BCIA éprouvait des «problèmes»
avec un comité paritaire qui regroupe des firmes de sécurité.
L'ancien homme d'affaires dit qu'il a commencé à «déranger» l'industrie lorsque BCIA a obtenu le contrat de surveillance d'une université en 2007 et qu'elle s'est mise à
faire du transport de valeurs à bord de véhicules blindés un an plus tard. À propos de la surveillance de BCIA au quartier général de la police de Montréal
il dit qu'il y avait un contrat avec le SPVM. Quelqu'un l'a sûrement en ce moment. Je ne sais pas si c'est cela qui a coûté la job de l'ancien directeur
Yvan Delorme. J'aimerais savoir pourquoi il est parti si vite que ça».
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Est-ce que maigrir rend plus honnête? C'est ce que
JosPublic
souhaite à Luigi Coretti |
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Il accuse en particulier la firme Garda, son principal concurrent, et le Mouvement Desjardins, qui avait porté plainte contre BCIA à la Sûreté du Québec en 2008, d'être
responsables de ses déboires et annonce son intention de les poursuivre, ainsi qu'au moins un ancien ministre, pour quelques millions de dollars, ce qui représente au
moins l'équivalent des pertes de son entreprise durant ses dernières années d'activité.
« |
Être un ami de Tony Tomassi
et un ami du Parti libéral, ce sont deux choses différentes. J'ai donné une carte de crédit de BCIA à Tomassi car il venait d'avoir un enfant et c'était un
cadeau. Il ne m'a jamais fait de faveur. Ce qu'il a décidé de faire avec le cadeau que je lui ai donné ne me regarde pas. C'est un cadeau qui m'a coûté cher
à moi aussi. - Luigi Coretti |
» | |
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L'ex-patron de BCIA s'en tire sans procès on ne saura jamais s'il était coupable devant un juge |
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Les accusations de fraude envers l’ex-patron de la firme de sécurité BCIA, Luigi Coretti, sont tombées, ce matin le 24 novembre 2016, au palais de justice de Montréal.
L’homme d’affaires faisait face à des chefs d’accusation de fraude, de fausses déclarations et de fabrication de faux documents.
Coretti, 51 ans, a été accusé il y de cela plus de quatre ans, en 2012.
En juillet 2016, la Cour suprême du Canada avait toutefois statué qu’un procès devait avoir lieu dans des délais maximums de 30 mois après le dépôt des accusations.
«On arrête les procédures en raison des délais, c’est pour respecter les délais imposés par la Cour suprême», a commenté Me Jean-Pascal Boucher
porte-parole de la Couronne en commentant l’arrêt Jordan.
BCIA a déclaré faillite en 2010. Luigi Coretti avait fait parler de lui parce qu’il avait prêté à l’ancien député, Tony Tomassi, une carte de crédit dont
il pouvait se servir à sa guise.
Le début du procès était prévu pour 2018 et devait être présidé par la juge France Charbonneau. |
Les personnages ou complices liés à ce dossier sont: |
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Yvan Delorme
Ex-chef de police de Montréal qui a octroyé des contrats à BCIA sans autorisation de la ville |
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Giovanni Di Feo et Jimmy Cacchione des ex-policiers de Montréal amis de Luigi Coretti |

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Jacques-P. Dupuis
ex-ministre de la Sécurité publique du Parti Libéral du Québec, étant intervenu dans la demande de port d'arme de Luigi Coretti |

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Pietro Perrino
Organisateur du Parti Libéral en charge d'un programme de financement (Fier) dont il a bénéficié personnellement pour investir dans BCIA |

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Toni Tomassi
Ex-ministre de la Famille pour le Parti Libéral du Québec ayant bénéficié d'une carte de crédit fournie par BCIA |

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Claude Trudel
Conseiller municipal en charge du comité de sécurité ayant autorisé BCIA |

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Frank Zampino
ex-président du comité exécutif de la ville de Montréal qui a bénéficié d'un service de sécurité gratuit de BCIA à sa résidence personnelle |
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Coretti devient ainsi un autre accusé à bénéficier du fameux arrêt Jordan de la Cour suprême du Canada.
À l'été 2016, le plus haut tribunal du pays avait établi des balises quant à la durée raisonnable pour qu’un accusé subisse son procès. Selon le type de cause, les délais
sont fixés à 18 ou 30 mois, à moins de circonstances exceptionnelles.
Coretti, qui attendait depuis plus de quatre ans un procès, a donc demandé l’arrêt des procédures. La Couronne a choisi d’annoncer elle-même qu’elle retirait les
accusations.
Réaction policière
« Y a un moment de déception. On se demande si ce qu'on a fait sert à quelque chose », précise l'ancien policier de la Sûreté du Québec François Doré.
Pour l'ex-policier, cette situation est préoccupante. Il s'inquiète d'ailleurs de voir certaines poursuites être abandonnées, entre autres dans
le cas de l'ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt.
« Ce qu'on rencontre, c'est qu'on veut de plus en plus de certitude d'obtenir une condamnation plutôt que d'avoir une conviction morale qu'un geste a été posé et se battre en
cour pour le démontrer. »
Ce qu’ils ont dit...
«Le système est trop lent parce que, depuis 15 ans, le gouvernement libéral n’a pas mis en place des mesures pour que les délais ne soient pas si longs. Ça tombe mal, ce sont des amis de libéraux qui sont laissés comme ça dans la nature. » – Jean-François Lisée, chef du Parti québécois
«Il semble que le Parti libéral ne veut pas régler le problème de manque de personnel qui cause des délais non raisonnables, qui amènent éventuellement à l'annulation de certains procès. » – François Legault, chef de la Coalition avenir Québec
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Et la perle....
au pouvoir depuis 2003 et après avoir aboli 50 postes d'avocats procureurs au budget
2016 elle blâme des politiciens de l'an 2000 et ose dire:
« On va continuer de poser des gestes concrets afin de s'attaquer aux dossiers, aux enjeux des délais dans le système judiciaire. » – Stéphanie Vallée, ministre de la Justice pour le Parti Libéral du Québec |
Le 7 mars 2013, l'Unité Permanente Anti-Corruption du Québec, l'UPAC
( 01 ) confirme que Luigi Coretti a comparu pour bris d'engagement alors qu'il a contacté un témoin impliqué dans sa cause.
M. Coretti a passé la nuit en prison, car l'avocat de la Couronne s'est opposé à sa remise en liberté. |
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Coretti, dont la firme est en faillite, est inculpé de fraude, faux et usage de faux pour avoir «surévalué des comptes clients de manière à obtenir du financement d'institutions financières».
Les faits auraient été commis entre 2005 et 2010. Il avait été arrêté le 25 juin 2012 puis libéré sous conditions, incluant une promesse d'éviter tout contact ou communication avec 8 personnes en particulier, dont tout le personnel comptable de sa compagnie le Bureau canadien d'investigation et d'ajustements BCIA.
Trois mois après sa première arrestation, la police a refait un mandat d'arrestation après qu'il eu contacté madame Sylvie Dugré de Terrebonne, qui a
déposé une plainte de harcèlement contre lui.
La nature du harcèlement n'est pas dévoilée par la police mais on sait que ce n'est pas sexuel.
Par ailleurs le Contrôleur des armes à feu du Québec ( 02 ) refuse d'émettre un permis de possession d'arme à Luigi Coretti.
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La décision du Contrôleur lui a été annoncée par avis le 11 décembre 2012.
Depuis son arrestation pour l'affaire de harcèlement criminel en août 2012, Luigi Coretti est sous le coup de conditions qui l'empêchent de posséder des armes. Dans son avis, le Contrôleur indique que son permis n'a pas été émis pour une question de sécurité pour autrui et sa propre personne, et parce que sa candidature va à l'encontre de certains critères touchant la santé mentale et la violence. On se souviendra qu'il avait déjà fait des pression au cabinet de Jacques-P. Dupuis ( 03 ) alors ministre de la Justice pour obtenir un permis de port d'arme, qu'il avait eu puisqu'il l'a maintenant perdu.
Le Contrôleur souligne notamment que le 6 septembre 2012, Coretti a été transporté à l'hôpital pour être évalué à la suite d'un événement survenu le jour même à Terrebonne.
Luigi Coretti conteste en cour la décision du Contrôleur. Le 10 janvier 2013, son avocat, Me Jeffrey Boro, a présenté une requête demandant l'annulation de l'avis. Dans sa requête, l'avocat fait notamment valoir que son client possède ses permis d'armes à feu depuis 2008, qu'il a toujours respecté les règlements, tellement que ses permis ont été renouvelés en mai 2012.
Le criminaliste qualifie de «fausses, exagérées, inexactes, sans fondement en fait et en droit» les raisons invoquées par le Contrôleur. La cause est toujours pendante devant les tribunaux.
Pas de dossier criminel pour Luigi Coretti
Le 7 juin 2016 nous apprenons que l'ex-patron de la firme de sécurité BCIA, Luigi Coretti, s’est entendu avec la cour dans un dossier de harcèlement criminel et
de bris de conditions.
De passage au palais de justice de Saint-Jérôme, il s’en est tiré avec une absolution inconditionnelle, évitant ainsi un casier
judiciaire. |
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Dans le dossier de harcèlement criminel à l’endroit de son ex-conjointe, M. Coretti a réglé le dossier en vertu de l’article 810 du Code
criminel qui le force notamment à garder la paix et éviter tout contact avec la victime pendant un an. Le juge l’a d’autre part acquitté sur un chef de bris
de conditions.
Or, dans un autre dossier, il a été trouvé coupable de ne pas avoir résidé à l’adresse fournie aux policiers et coupable d’être entré en contact avec la
victime. Après représentations sur sentence, les avocats de la Couronne et de la défense ont proposé une suggestion commune d’absolution inconditionnelle.
Luigi Coretti s’est engagé à remettre un don de 2 000$ aux Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC).
Les enquêteurs de la Sûreté du Québec ont procédé le 25 juin 2012 à l'arrestation de Luigi Coretti, ex-président de BCIA, 47 ans, de Laval,
suite à une enquête sur des fraudes commises pendant une période comprise entre 2005 et 2010.
Ce dernier faisait l'objet d'un mandat d'arrestation en lien avec 4
chefs d'accusations, soit : fraude de plus de 5 000 $ (2 chefs), fausses déclarations et fabrication de faux documents.
Il aurait notamment surévalué des comptes clients de manière à obtenir du financement d'institutions financières sous de fausses représentations. Il a été formellement accusé de fraude et de fabrication de faux documents au palais de justice de Montréal. Il est en attente de son procès.
L'arrestation de Luigi Coretti est liée au même dossier qui a mené aux accusations déposées contre l'ancien député du Parti Libéral du Québec et ministre de la Famille
Tony Tomassi
( 04 ) . Ce dernier fait face à des accusations de fraude envers le gouvernement et d'abus de confiance par un fonctionnaire public.
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Le Président de BCIA se
plaint! | |
Ce dernier déplore la teneur des commentaires de l'adéquiste (aujourd'hui la CAQ)
François Bonnardel, qui
laissait entendre que pour un don de 6 500 $ au Parti libéral du Québec, la firme aurait bénéficié de 4,1 millions $ de support étatique.
«Ce qui a courroucé M. Coretti, c'est que les faits sont exacts, mais que la façon dont M. Bonnardel les a présentés porte à de fausses insinuations. Ce serait comme dire que le membre d'une caisse populaire, en échange du versement de 5 $ pour une part sociale, aurait reçu 200 000 $, car une hypothèque à ce montant lui a été consentie!» d'expliquer le relationniste de BCIA. |
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M. Coretti souligne également que son entreprise avait eu recours aux FIER pour réaliser un programme d'expansion et d'acquisitions qui lui a permis de créer près de 1 000 emplois au Québec et en Ontario.
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Note de JosPublic: Attention à ce genre de discours, les emplois créés en gardiennage, c'était des emplois existants soit dans d'autres compagnies privées
comme Garda ou de la fonction publique municipale. Pour les emplois de policiers il a tout simplement comblé des postes nécessaires qui ne l'avaient pas été par la fonction publique municipale de Montréal qui a comme politique de se départir du plus grand nombre d'activités pour les confier au secteur
privé. Il n'a donc pas créé d'emploi, ce sont des emplois transférés. Cela se nomme récolter les fruits de la privatisation du service de police de Montréal. |
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BCIA : Luigi Coretti s’explique devant le réseau de télévision TVA
Yves Poirier a obtenu les réactions de Luigi Coretti à la suite des perquisitions de l’Opération Marteau dans les bureaux de BCIA à Montréal.
Rencontré à son domicile, l’entrepreneur Luigi Coretti affirme n’avoir rien à se reprocher. «Que Marteau soit là, je ne suis pas inquiet», a-t-il confié en entrevue.
Lorsqu’on lui demande s’il y a quelque chose d’incriminant à l’intérieur de ses bureaux, il n’a pas le moindre doute, tout a été fait dans les règles.
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«Tout est là. Il n'y a rien de sorti. Comme j'ai dit, s'il y avait des choses à sortir, c'est une chose», a-t-il mentionné. L’homme dit n’avoir rien à cacher.
Selon Luigi Coretti, les policiers de l’Opération Marteau ne l’ont jamais contacté alors qu’il était ouvert à les laisser inspecter ses bureaux. «Ils n’ont jamais, jamais appelé», a-t-il ajouté. Il n’est pas le moindrement contrarié par l’opération de ce matin. «C’est bien beau qu’eux fassent leur enquête. Marteau peut bien venir, je m’en fous.»
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En ce qui concerne l’utilisation par Tony Tomassi d’une carte de crédit appartenant à BCIA, Luigi Coretti mentionne qu’il a voulu aider «un ami».
«Moi, Tony Tomassi, je ne le connais pas comme ministre de la Famille. Moi, Tony Tomassi, je le connais comme ami. On a émis une carte de crédit, tiens, c'est pour l'aider. Ce gars-là est un ami plus que d'autres choses.» Il ajoute qu’aucune dépense importante n’a été payée avec la carte de crédit.
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Tony Tomassi, alors au cœur d’allégations de favoritisme concernant l’attribution de places subventionnées de garderie à des proches du Parti libéral, a été contraint de quitter le PLQ le 6 mai dernier. Après avoir souvent défendu son ministre de la Famille,
Jean Charest lui a montré la porte du Conseil des ministres et du caucus libéral à la suite de la diffusion de cette information.
En ce qui concerne la controverse sur l'obtention de son permis de port d'arme, Luigi Coretti dit n'avoir exercé aucune pression politique et avoue avoir eu de la difficulté à l'obtenir auprès de la SQ. «Ils ont tout fait pour que le port d'arme ne passe pas», a-t-il souligné.
Sur le plan des affaires, Luigi Coretti mentionne que certains individus à l'emploi, notamment, de grandes entreprises et d'institutions lui ont mis des bâtons dans les roues. Il prétend avoir perdu injustement des contrats de sécurité. Selon lui, cela a considérablement nui aux affaires de son entreprise.
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Une entreprise qui fait parler | |
BCIA a souvent fait les manchettes. L’entreprise, qui comptait 800 employés, a déclaré
faillite lors d’une assemblée des créanciers le 27 mai 2012. TVA Nouvelles a appris que l’agence de sécurité doit 350 000$ au Syndicat des métallos qui représente ses employés.
L’entreprise a notamment été responsable de la surveillance de trois immeubles appartenant au SPVM. En témoignage devant la Commission de la sécurité publique
de la ville de Montréal, le chef de police de Montréal, Yvan Delorme, a dû réfuter les allégations voulant que la firme ait pu profiter d’un traitement de faveur dans l’octroi d’un contrat.
Il avait toutefois admis avoir déjà rencontré Luigi Coretti à quelques reprises, lors de repas, avant qu’il soit nommé à son poste.
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De son côté, Luigi Coretti se rappelle d’avoir échangé quelques mots avec le chef de police de Montréal. «On n’a pas mangé avec Yvan Delorme, on a eu une discussion de 5-10 minutes. Je ne m’en souviens pas vraiment. Il y avait quelques amis. On s’était rencontré à une place. That’s it.»
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L’entrepreneur tient à faire taire les gens qui affirment qu'il est membre de la mafia et ajoute qu'il ne fait pas partie de cette organisation criminelle. Il dit que sa vie a basculé depuis la faillite de son entreprise. Il souhaite maintenant rétablir sa réputation.

| En bon
narcissique mythomane, vous remarquerez comment Luigi Coretti aime à poser pour les photographes. Remarquez
la mise en scène de la photo et d'où provient l'éclairage qui lui donne un air patibulaire. Une photo pour faire peur, de connivence avec le photographe. Ceci devrait-il impressionner ceux qu'il a l'intention de poursuivre en justice?
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Sources: Journal:
La Presse/Gesca pour Power corporation
of Canada;
Rue Frontenac pour les lockouté du
Journal de Montréal Quebecor; TVA Nouvelles, le Journal de Québec/Montréal pour
Québecor Inc. |
Choix de photos, fusion de textes, mise en page, références et titrage
par : JosPublic
Mise à jour le 25 novembre 2019 |
Luigi Coretti, BCIA, Jacques Dupuis, Yvan Delorme, L Luigi Coretti, BCIA, BCIA, Luigi Coretti, Yvan Delorme |
Ci-dessous: des textes en lien direct avec le sujet:
Notes & Références encyclopédiques: |
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Gestes répréhensibles et/ou illégaux |
Modifier le kilométrage des véhicules de sa compagnie BCIA est un acte criminel qui s'apparente à une fraude et est punissable de 2 à 14 ans de prison.
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Don d'une carte de crédit à
Tony Tomassi et passer le tout pour une dépense de compagnie déductible d'impôt bien sûr puisque c'est de la relation publique. |
L'accusé aurait notamment surévalué des comptes clients de manière à obtenir du financement d’institutions
financières sous de fausses représentations». Les accusations par l'UPAC sont donc de fraude, de fausse déclaration, de faux et d’utilisation de faux.
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