Le quartier Limoilou de Québec sous la poussière toxique  |  
  
	
				
				16 avril 2020 
				Port de Québec: la Cour suprême n'entendra pas le 
				gouvernement  |   | 
			 
				Le gouvernement du 
				Québec essuie un ultime refus et ne pourra faire appliquer toute 
				sa législation environnementale au Port de Québec : la Cour 
				suprême du Canada a refusé d’entendre son appel. 
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		Cela signifie que le 
		jugement de la Cour d’appel du Québec est maintenu.  Celle-ci avait 
		décidé que ce sont les lois fédérales qui ont préséance au Port de 
		Québec, et que ce dernier n’est pas soumis à toute la Loi sur la qualité 
		de l’environnement du Québec, même si ses installations s’y trouvent.
		 
		
		Comme à son 
		habitude, la Cour suprême n’a pas offert de motifs pour son refus 
		d’entendre ce bras de fer juridique qui dure depuis plus de 10 ans.
		 
		
		IMTT/Terminal de 
		réservoir international Matex, une filiale canadienne d'une 
		compagnie états-unienne dont les propriétaires et administrateurs sont 
		de la ville de New-Orleans dans l'État de la Louisiane, 
		a fait front commun 
		avec l’Administration portuaire de Québec, de qui elle loue les terrains 
		pour ses activités commerciales. Elles ont toutes deux fait valoir que 
		les installations et activités d’IMTT relèvent de l’autorité exclusive 
		du Parlement du Canada, de sorte que la législation invoquée par le 
		Québec serait inapplicable et inopérante.  
		
		La Cour supérieure a 
		conclu que le site actuel des installations d’IMTT appartient au 
		gouvernement du Canada et qu’IMTT est une entreprise de juridiction 
		fédérale. La Loi sur l’environnement ne s’applique pas à cette 
		entreprise : les dispositions invoquées « sont constitutionnellement 
		inopérantes par rapport aux activités et installations d’IMTT », 
		selon la Cour.  
		
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				4 mars 2020 
				Le deuxième recours collectif sur la poussière dans 
				Limoilou rejeté  | 
			 
			
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				La Cour supérieure rejette 
				la deuxième action collective concernant la poussière dans 
				Limoilou, estimant que l’argumentaire de Véronique Lalande «ne 
				passe pas le test de l’analyse factuelle».     | 
			 
		 
		
		Il s’agit d’un revers sur 
		toute la ligne pour Véronique Lalande, qui avait cependant eu gain de 
		cause lors de la première action collective concernant un épisode de 
		poussière rouge émanant du Port de Québec en octobre 2012. La deuxième 
		action collective concernait une plus large zone de la ville centre et 
		une plus longue période, soit de l’automne 2010 à août 2019.    
		
		«À l’évidence, il 
		existe nécessairement plusieurs sources au problème. La preuve 
		scientifique irréfutable montre que la contribution des activités 
		portuaires aux troubles invoqués est à toutes fins pratiques nulle», 
		conclut le juge Jacques G. Bouchard.  Il juge même que l’Administration 
		portuaire de Québec (APQ) et la Compagnie d’arrimage de Québec (CAQ) 
		«ont démontré un comportement exemplaire».    
		
		En plus de rejeter 
		l’action collective, le juge indique que les demandeurs doivent payer 
		les frais de justice, incluant notamment la préparation et le témoignage 
		des experts, le travail des interprètes et la transcription des 
		témoignages. 
		
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				21 janvier 
				2020 
				Nouveau cas de poussière d’oxyde de fer chez Arrimage 
				Québec  | 
			 
			
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				L'incident est survenu dans 
				la nuit du 18 au 19 décembre 2019 au quai 52, dans le Port de 
				Québec  | 
			 
		 
		
		Un nouvel incident lié à 
		la poussière d’oxyde de fer est survenu en décembre 2019 aux 
		installations d’Arrimage 
		Québec.  Si l’entreprise parle d’un événement mineur et isolé, 
		l’Initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec y voit une preuve 
		supplémentaire des risques que posent les activités portuaires sur 
		l’environnement et la santé publique. 
		
		Le déversement s’est 
		produit lors du chargement de boulettes de fer à bord du navire Rixta Oldendorff, 
		amarré au quai 52. Un nuage de poussière d’oxyde de fer a été émis 
		durant l’opération et des particules du composé chimique se sont 
		retrouvées sur le quai, ainsi que sur la glace, près du navire 
		
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				20 janvier 
				2020 
				Deuxième recours collectif sur la poussière: 60% des résidents 
				initialement inscrits maintenant exclus  | 
			 
			
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Dans le cadre du 2e recours collectif contre l’administration portuaire de Québec, les représentants des résidents ont concédé 
que 60 % des résidents inclus dans la zone ne se qualifient pas pour une indemnisation  |   
C’est ce que l’avocat des demandeurs Véronique Lalande 
et son conjoint a annoncé dans le cadre des plaidoiries qui se déroulent cette semaine.  Ce deuxième 
recours touchait initialement une plus large zone ainsi qu’une période plus grande débutant à l’automne 2010 et se terminant au 31 août 2019. 
		Au départ, l’ensemble des 
		quartiers de la Basse-Ville de Québec étaient inclus dans ce recours, 
		soit quelque 36 650 résidents selon les chiffres de 2016.  Or, Me 
		François Pinard-Thériault a indiqué que 23 290 de ces résidents ne 
		se qualifiaient pas pour un dédommagement, selon la jurisprudence dans 
		ce type de cause.  
		
		C’est essentiellement le 
		quartier Saint-Sauveur, une partie de St-Roch et le nord de Limoilou qui 
		se trouvaient dans la zone noire et qui sont maintenant exclus du 
		recours.  Les quelque 6 642 résidents de la zone jaune, 
		c’est-à-dire le Vieux-Limoilou, et les 6 718 résidents de la zone rouge, 
		Vanier et le quartier Maizerets, seraient indemnisés si le juge 
		Jacques G. Bouchard donne raison aux demandeurs. 
		
		Les demandeurs se basent 
		sur le fait que les quelque 80 résidents de ces deux zones interrogés 
		ont dit avoir composé avec une poussière en « quantité excessive » 
		pendant cette période.  Les résidents de la zone jaune du 
		Vieux-Limoilou, plus touchés en raison des vents dominants, devraient 
		recevoir 1 000 $ par année pour la période de 2010-2019, selon les 
		demandeurs.  
		
		Quant à la zone rouge de 
		Vanier, les résidents devraient recevoir 750 $ par année, toujours selon 
		les demandeurs.  Arrimage Québec fera ses plaidoiries le 22 janvier 
		2020.  |    |   | 
15 mars 2020 Poussière à Limoilou: les citoyens vont en appel  |  | 
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				Les citoyens de Limoilou 
				vont porter en appel le jugement qui a rejeté complètement le 
				recours collectif intentés contre le Port de Québec et la 
				compagnie Arrimage de Québec, qui étaient accusés d’affecter la 
				qualité de l’air du quartier sur une période de neuf ans, 
				s’étendant de 2010 à 2019.  | 
			 
		 
		
		Soulevant de nombreuses 
		erreurs dans l’analyse de la preuve, Véronique Lalande et 
		Louis Duchesne sont d’avis que le juge a erré dans l’évaluation du 
		lien entre les activités portuaires et la quantité de poussière qui se 
		retrouve en quantité abondante et de façon récurrente dans la zone visée 
		par le recours. 
		
		Tout en rejetant la 
		responsabilité du Port et d’Arrimage, le juge Jacques G. Bouchard de la 
		Cour supérieure a reconnu que le problème de poussière est bien réel. 
		«Aux yeux du Tribunal, ces témoins paraissent sincères et crédibles. 
		À n’en point douter, cette poussière leur cause des inconvénients 
		sérieux.»  Il a toutefois conclu que «la contribution des 
		activités portuaires aux troubles invoqués est à toutes fins pratiques 
		nulle» et que le Port et Arrimage «ont démontré un comportement 
		exemplaire». 
		
		Dans un courriel transmis 
		dimanche soir aux membres du recours, les bureaux d’avocats Trudel 
		Johnston & Lespérance et Jean-François Bertrand inc, 
		indiquent que les délais pourraient être longs. «Nous ne savons pas 
		encore quand la Cour d’appel entendra la cause, mais aucune décision sur 
		cet appel n’est attendue dans la prochaine année.» 
		
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				21 janvier 
				2020 
				Poussière dans Limoilou: aucun lien de causalité ni de dommage, 
				plaide Arrimage Québec  | 
			 
			
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				L’Administration portuaire 
				n’admet aucun lien de causalité entre la poussière dans Limoilou 
				et les activités portuaires, et aucun dommage aux résidents.   | 
			 
		 
		
		C’est ce qu’a lancé 
		d’emblée l’avocat  Sylvain Chouinard au juge chargé de trancher le 
		recours collectif sur la problématique de poussière dans Limoilou.  
		Les défendeurs ont reconnu «un événement, en octobre 2012, et nous 
		avons payé pour», a dit Me Chouinard.  
		
		Selon un expert d’Arrimage 
		Québec, un maximum de 2,8 % des poussières peut potentiellement provenir 
		des opérations.  Les «demandeurs vivent dans un milieu urbain 
		industrialisé, ce qui amène des désagréments», a plaidé l’avocat.  
		
		De plus, Me Chouinard a 
		soutenu que seul un petit nombre de résidents a fait part d’inquiétudes 
		pour la santé liées à ces poussières, et ces manifestations d’inquiétude 
		n’étaient «pas objectives», selon Me Chouinard.  Il parle 
		plutôt de «témoignages dirigés par l’information reçue de Mme Lalande 
		dans les médias et le documentaire Bras de fer».  
		
		D’autre part, un nouvel 
		épisode de déversement d’oxyde de fer a été recensé chez Arrimage Québec 
		dans la nuit du 18 au 19 décembre 2019. Les autorités ont été informées 
		et Urgence-Environnement s’est rendue sur place lors de l’incident.  
		Bien que l’épisode ne puisse être mis en preuve dans le cadre du recours 
		collectif, Mme Lalande croit que cet événement est une preuve 
		supplémentaire de ce qui se passe.  «En continu, ça se produit, 
		l’incident du 19 décembre 2019, pour moi, bien, c’est le dernier d’une 
		longue suite triste», dit-elle.  
		
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				29 octobre 
				2019 
				Poussière rouge: la Ville voulait «contrôler» 
				l'instigatrice du mouvement  | 
			 
			
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				En 2015, la Ville de Québec 
				appuyait le Comité de vigilance du port parce que, de cette 
				façon, il était plus facile de « contrôler » Véronique Lalande, 
				celle qui a attiré l’attention sur l’épisode de poussière rouge 
				touchant Limoilou en 2012.  | 
			 
		 
		
		C’est ce qu’il a été 
		possible d’apprendre, le 29 octobre 2019, alors que le patron du Port de 
		Québec, Mario Girard, a pris la parole.  Un témoignage rendu 
		dans le cadre du procès qui porte sur l’ensemble des contaminants 
		diffusés dans l’air par le Port de Québec et Arrimage Québec depuis 
		2010. 
		
		En matinée, les avocats 
		représentant les défendeurs y sont allés rondement avec le témoin. Les 
		choses se sont toutefois corsées lorsque M. Girard a été 
		contre-interrogé par l’avocat représentant les citoyens.  « Le 
		Port formera dans la prochaine année un nouveau comité environnemental, 
		Port-Ville, avec des intervenants crédibles.  Il espère ainsi que 
		ce nouveau comité se substitue au Comité de vigilance », pouvait-on 
		lire dans un courriel présenté à la Cour. 
		
		Si le PDG a dit ne pas se 
		souvenir d’avoir eu une discussion avec la Ville à cet effet, il a admis 
		« qu’à l’époque », il faisait face à « un comité qui accusait 
		le Port d’empoisonner les gens de Limoilou ».  « La 
		situation était alors extrêmement tendue », a dit M. Girard, en 
		ajoutant qu’aujourd’hui, l’entente « était meilleure ».  De 
		nombreux extraits de journaux et d’entrevues radio ont aussi été 
		présentés en preuve pour amener le témoin à admettre les torts de son 
		organisation.
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26 septembre 2019 Environnement : les lois fédérales s'appliquent au Port de Québec, confirme la Cour d'appel  |  
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 Au terme d'un long bras de fer juridique, la Cour d'appel confirme que les lois fédérales 
s'appliquent aux installations du Port de Québec.  |  
 
		Le gouvernement du Québec 
		contestait la décision de la Cour supérieure qui, en 2016, avait 
		confirmé que la Loi sur l'environnement ne s'appliquait pas à la 
		compagnie IMTT-Québec filiale de Terminal de 
		réservoir international Matex, d'une 
		compagnie états-unienne dont les propriétaires et administrateurs sont 
		de la ville de New-Orleans dans l'État de la Louisiane. L'entreprise avait ajouté sept réservoirs à ses 
		installations sans demander de certificat d'autorisation environnemental 
		au gouvernement québécois. 
		
		La Cour d'appel en vient 
		aussi à la conclusion que les dispositions de la Loi québécoise sont 
		constitutionnellement inapplicables. 
		« IMTT n'a donc aucune autorisation à 
		demander aux autorités provinciales (...) pour construire ses réservoirs 
		et quais de chargement dans le Port 
		de Québec et y mener ses activités », indiquent les juges de la Cour 
		d'appel, dans leur décision de 82 pages. 
		Le plus haut tribunal de 
		la province est quand même venu resserrer le jugement de la Cour 
		supérieure en lui donnant une portée moins large.  
		
		La décision n’est 
		cependant pas une victoire totale pour le port, prévient David 
		Robitaille. Selon l’expert, la loi québécoise sur la qualité de 
		l’environnement peut s’appliquer en zone portuaire aux activités qui ne 
		sont pas liées à la navigation. La loi sur la qualité de l’environnement 
		s’applique également au Port. 
		"Ce n’est pas une victoire totale pour le Port, la Cour est quand même 
		très nuancée." 
		
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				16 septembre 2019 
				Arrimage Québec et le Port de Québec retournent à la case 
				départ  | 
			 
			
				
				
					
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		Véronique 
		Lalande et Louis Duchesne   | 
					 
				 
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				Les poussières excessives 
				dont se plaignent les résidents de Limoilou proviennent non pas 
				des opérations de manutention de vrac du Port de Québec, mais 
				bien plutôt du réseau routier, selon Arrimage Québec et 
				l’Administration portuaire de Québec (APQ).   | 
			 
		 
Le juge Jacques G. Bouchard, de la Cour supérieure, a commencé le 16 septembre 2019 à 
entendre le second procès en recours collectif intenté contre 
Arrimage 
Québec et l’Administration du Port de Québec
(APQ).  Alors que le premier procès ne concernait que 		l’épisode de poussière rouge survenu le 25 octobre 2012, le deuxième 
		réfère au problème récurrent de poussières que vivent 38 000 résidents de la basse-ville depuis 2010.  
		Les demandeurs, Véronique 
		Lalande et Louis Duchesne, réclament des dommages compensatoires pour 
		troubles et inconvénients de même que des dommages punitifs pour 
		atteinte à leur droit à un environnement sain garanti par la Charte des 
		droits et libertés de la personne. Ils demandent 1000 $ par année par 
		citoyen touché.  
		Les requérants réclament 
		aussi une injonction contre la Compagnie Arrimage Québec afin de la 
		forcer à cesser d’émettre de la poussière et des contaminants qui 
		dépassent les normes.  Pour l’avocat d’Arrimage Québec, Me 
		Sylvain Chouinard, «ce qu’on demande à Arrimage, c’est d’opérer 
		sur des bases qui n’existent nulle part ailleurs dans le monde». 
		
		L’avocat des demandeurs,
		Me François Pinard-Thériault, a souligné que ces derniers «ne 
		seraient pas là si le problème était anecdotique». «De 2010 à 
		aujourd’hui, il y a eu à de multiples reprises des épisodes où la poussière 
		a envahi le quartier Limoilou», a plaidé Me Pinard-Thériault, qui 
		attribue ces épisodes aux opérations de manutention de vrac du Port de 
		Québec. Selon lui, les mesures d’atténuation mises en place par Arrimage 
		Québec et le Port de Québec sont clairement insuffisantes.  
		«Notre prétention, c’est qu’ils n’ont pas adopté les meilleures 
		pratiques», a-t-il dit.  
		
		Les procureurs d’Arrimage 
		Québec et de l’APQ ont tous deux rappelé que la zone visée par le 
		recours est située à environ 1,5 km des installations portuaires, dans 
		un milieu urbain «très industrialisé» et «ceinturé par un 
		réseau de transport lourd».  
		
		L’avocat de l’APQ, Me 
		Vincent Rochette, a indiqué à cet égard qu’entre le 3 août 2017 et 
		le 6 août 2018, des échantillons de poussières avaient été recueillis 
		dans 24 points de collecte situés à l’intérieur et à l’extérieur de la 
		zone concernée par le recours. Les résultats auraient révélé que plus de 
		97 % de ces poussières ne provenaient pas des activités de manutention 
		de vrac du Port de Québec, a-t-il précisé.  
		
		Selon ces expertises, 
		c’est le transport routier qui serait «le plus grand responsable» 
		des poussières, plus particulièrement les abrasifs et les sels de 
		déglaçage qui, au printemps, «sont libérés avec le vent et le passage 
		des véhicules», a dit Me Rochette.  «Il y a aussi 
		l’architecture des quartiers qui expose de manière accrue les résidents 
		aux poussières qui proviennent du transport», a-t-il ajouté. 
		
		«Collante» et «abrasive» 
		
		Les demandeurs ont fait 
		entendre lundi six résidents importunés par le problème de poussière. La 
		plupart ont décrit une poussière grise «collante» ou «abrasive», et 
		difficile à nettoyer. Les balcons et les meubles de balcon sont 
		«toujours sales», tout comme les fenêtres et les bords de fenêtres, 
		ont-ils mentionné.  
		
		Chloé Barabé, qui habite 
		dans les Lofts du Couvent, sur la 8e Avenue, a dit avoir lavé ses 
		fenêtres «trois ou quatre fois cet été». «Si on ne les lave pas, la 
		lumière n’entre plus dans notre unité», a-t-elle précisé. 
		
		Pauline Beaudet, qui 
		demeure sur la 2e Avenue, a raconté ne plus pouvoir utiliser sa corde à 
		linge «parce que le linge devient sale à cause de la poussière», 
		a-t-elle expliqué. Mme Beaudet s’est également dite inquiète pour sa 
		santé. «C’est de la poussière de quoi, on le sait pas. On en mange, 
		on en respire... Est-ce que ça peut être nocif ? On le sait pas.» 
		
		Une autre résidente, cette 
		fois de la rue d’Hedleyville, a elle aussi fait part de ses craintes 
		pour la santé de sa famille. Carole Desmarais, son conjoint et leur fils 
		souffrent de «bronchites à répétition», a témoigné Mme Desmarais, qui 
		n’a toutefois jamais eu d’avis médical quant à la cause de ces 
		bronchites. «On a été sans médecin de famille pendant sept ou huit 
		ans», a-t-elle justifié.  
		
		Selon elle, les 
		poussières, qui seraient de différentes textures et couleurs (beige, 
		grise et noire), s’accumuleraient rapidement, notamment sur sa table de 
		patio. «Je la nettoie, et la poussière revient après 20 minutes», 
		a illustré celle qui doit aussi nettoyer régulièrement le revêtement 
		extérieur (blanc) de sa maison et qui ne peut laisser ses deux 
		portes-patio ouvertes sans devoir faire ensuite «un grand ménage» 
		à l’intérieur.  
		
		Tous les témoins entendus 
		lundi ont convenu ne pas avoir fait analyser l’origine des poussières. 
		
		Les demandeurs ont prévu 
		de faire témoigner une soixantaine de citoyens de la basse-ville au 
		total pendant le procès, qui se déroulera jusqu’en décembre. Les témoins 
		du Port de Québec, notamment l’ancien pdg Ross Gaudreault et l’actuel 
		pdg Mario Girard, se feront ensuite entendre. 
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			29 octobre 
				2019 «Le port de Québec n’empoisonne pas Limoilou», répète Mario Girard  |  
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				Le port de Québec 
				n’empoisonne pas Limoilou. C’est le mantra que le pdg Mario 
				Girard a répété sur tous les tons devant le tribunal. Surtout 
				sur un ton excédé.   |   
											
											
											Les experts scientifiques engagés 
											par le Port de Québec et la 
											Compagnie Arrimage Québec (l’autre 
											partie défenderesse) témoigneront en 
											novembre devant le juge Jacques 
											G. Bouchard de la Cour 
											supérieure. 
											
											
											Selon le pdg Mario Girard, ils 
											viendront expliquer que seulement 3 
											% des poussières retrouvées dans 
											Limoilou viennent des activités du 
											Port de Québec. «Une quantité 
											négligeable et infinitésimale», 
											répète le grand patron du port.
											 
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		16 septembre 2019 
		Comment faire confiance à des gens 
		qui fraudent Revenu Canada?  Pourquoi les dirigeants ne sont-ils 
		pas en prison ?  | 
	 
	
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		L’entreprise basée dans le Port de Québec condamnée à près de 650 000$ d’amende 
		par Revenu Canada. 
		
		 
		Une entreprise ne peut pas agir seule, donc les responsables sont: 
		 
		
		Andrew Chodos 
		Bonnie Roberta Chodos 
		Jean-François Dupuis 
		Denis Dupuis, président 
		
		Et l'on devrait accorder 
		de la crédibilité à des personnes qui ont avoué leur crime au fédéral, 
		pour venir dire la vérité dans un procès où leur pratique pratique 
		commerciale est mise en 
		cause.   
		 
		Au Québec il reste à voir ce que va faire Revenu Québec, peut-être 
		ronronne-t-il pour ne pas déranger la faune politico-affairiste du 
		Québec. 
		
		
		
		Ici pour quelques détails  | 
	 
 
	
		
		
			
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				21 septembre 2019 
				La Couleur de la poussière  | 
			 
			
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				Éditorial de Mylène Moisan  | 
			 
		 
		
		Le Port et Arrimage a été 
		reconnu coupable de cet épisode, qu’on a prétendu «exceptionnel», 
		de poussière rouge, tombée en quelques heures pendant un jour d’octobre 
		2012. 
		
		Le juge Pierre 
		Ouellette a écouté les deux parties, les citoyens réclamaient un 
		partage 
		collectif de 4,2 millions $ pour l’ensemble des 20 000 résidents d’un 
		territoire défini, le 
		Port et Arrimage plaidaient pour du cas par cas, que chaque citoyen 
		touché passe en 
		cour pour établir le montant qu’il pourrait recevoir.   
		
		Un deuxième recours 
		collectif a été déposé et revoilà tout ce monde de retour devant le 
		tribunal.  
		 
		La seule chose qui change, c’est la couleur de la poussière. 
		
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					8 novembre 
					2018 
					Les citoyens veulent 4,2 M$ pour la poussière rouge  | 
				 
				
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					Les avocats de 
					Véronique Lalande et de Louis Duchesne au procès « de la 
					poussière rouge » ont abaissé leurs demandes : ils réclament 
					4,2 M$ à Arrimage Québec pour quelque 20 000 résidents des 
					arrondissements La Cité-Limoilou et Les Rivières  | 
				 
			 
			
			Les avocats des 
			demandeurs ont plaidé que la voie du recouvrement collectif était 
			celle à suivre, puisque celle du recouvrement individuel serait 
			inefficace en entraînant « un faisceau de procès individuels », 
			et injuste parce que la Compagnie Arrimage Québec ne paierait pas 
			pour la totalité des dommages causés. 
			
			Pour les demandeurs, 
			il est clair que l’ensemble des résidents des zones rouge et bleue a 
			subi un préjudice commun et que leur droit à un environnement sain a 
			été violé. 
			
			Arrimage Québec, qui 
			rejette l’idée d’un recouvrement collectif, doit faire sa plaidoirie 
			vendredi, avant que le juge prenne l’affaire en délibéré.  
			Rappelons que l’entreprise a finalement admis l’hiver dernier être à 
			l’origine de cet épisode de poussière, qui est survenu à la suite 
			d’activités de transbordement d’oxyde de fer au port de Québec. 
			
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		Véronique Lalande de l'arrondissement Limoilou | 
 | Véronique Lalande de Québec |  
  
17 octobre 2018 Recours collectif: Véronique Lalande 
	livre son récit  |  | 
 |  
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La poussière rouge sur les menottes et le visage de son bébé de neuf mois. 
L’inquiétude.  Les recherches.  Les échantillons. Véronique Lalande a 
raconté son histoire des dizaines de fois.  Mais hier, c’était l’occasion, 
cruciale, de donner sa version au tribunal.
  |  
  
La requérante de l’action collective contre le Port de Québec et la Compagnie 
Arrimage Québec a commencé à témoigner mercredi le 17 octobre 2018, six ans ou 
presque après le fameux épisode de poussière d’oxyde de fer qui a recouvert une 
partie de la Basse-Ville de Québec. 
Depuis son arrivée dans le 
quartier Limoilou en 2010, Véronique Lalande, pourtant habituée à la pollution 
urbaine, se questionne sur la poussière métallique qui recouvre ses balcons et 
ses fenêtres presque quotidiennement. 
Avec son conjoint Louis Duchesne, 
elle a aussitôt avisé les techniciens de la Ville de Québec ainsi que ceux 
d’Urgence-Environnement.  La
Limouloise n’a aucune idée d’où vient la poussière rouge.  Les 
techniciens, eux, ne se posent pas longtemps la question. 
«Ça doit venir du Port. As-tu le droit d’entrer, toi?» se demandent-ils 
entre eux. 
Les techniciens prennent des échantillons pendant que Véronique Lalande les 
regarde travailler.  Elle a fermé les fenêtres et garde son bébé à 
l’intérieur.  Sujette aux allergies saisonnières, Véronique Lalande ressent 
les picotements typiques.  Elle appellera la Direction de la santé publique 
pour signaler l’événement.  Plus tard ce jour-là, elle constate que le 
ministère de l’Environnement a publié un communiqué de presse sur l’événement du 
nuage de poussière rouge, qu’il classe dans la catégorie 2, pas les plus légers, 
mais pas les plus graves. 
En soirée, le technicien du ministère de l’Environnement la rappelle en lui 
disant que la source de la contamination est bien au Port de Québec, dans 
le terminal Beauport, à deux kilomètres de chez Véronique Lalande.  La 
couleur rouge s’explique par la composition de la matière : de l’oxyde de 
fer.  «Le technicien me dit qu’à court terme, il ne devrait pas y avoir 
d’impact pour le bébé», rapporte Mme Lalande. 
Véronique Lalande va voir le site Web du Port de Québec et surtout les photos du 
terminal Beauport.  Elle y voit les énormes monticules de minerais en vrac 
qui débarquent des navires.  «Le niveau d’anxiété se met à monter, 
confie la témoin. Je savais qu’on était dans un quartier industriel, mais de 
découvrir quelque chose d’aussi gros, aussi près de ma résidence, ça a été un 
choc.» 
Le lendemain, la citoyenne rappelle à la Ville de Québec et à la Direction de la 
santé publique, via la ligne Info-Santé.  Aucun des préposés n’est au 
courant du problème. 
Un chef pompier l’appelle et lui indique avoir fait une visite au port. «La 
quantité était importante et le territoire qui en avait reçu était plus grand 
que je le pensais alors je reste avec mes inquiétudes», dit Véronique 
Lalande. 
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	Véronique Lalande et Arrimage Québec |  | 
		Véronique Lalande et le recours collectif |   
	
15 octobre 2018 Début du procès contre le Port de Québec: déjà une victoire pour les citoyens
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Alors que débute le procès contre le Port de Québec et Arrimage Québec, dans l’épisode des poussières polluantes d’octobre 2012, Véronique Lalande et 
Louis Dufresne peuvent déjà dire mission accomplie.  |  
  
« Pour moi, de s’être tenus debout ensemble, avec toutes celles et tous ceux qui ont appuyé la bataille, c’est déjà une victoire en soi »
, s’exprime celle qui, avec son conjoint, sont à l’origine du recours collectif visant à dédommager les citoyen-ne-s affectés par cet épisode de pollution atmosphérique causé par le transbordement à ciel ouvert de métaux au Port de Québec.
 À ce jour, 
le Port de Québec a déjà dépensé 2,5 millions $ 
pour préparer sa défense.  Cette somme comprend les montants engagés par l’administration du 
port de la capitale nationale pour le procès qui s’ouvre aujourd’hui, mais également pour le second recours collectif autorisé par la cour pour des incidents similaires qui ont 
eu lieu depuis 2010.  Ce second procès doit avoir lieu quelque part en 2019. 
La partie défenderesse (le port et Arrimage) déploie tous les moyens pour tenter de limiter les montants de réparation à verser à 
la population incommodée. 
 Le Port de Québec peut compter sur un groupe d’experts
de Corem, Norda Stelo et SNC-Lavalin, regroupant un ingénieur et spécialiste de la qualité de l’air, un biologiste et expert en environnement, un géologue et 
spécialiste en minéralogie. 
De son côté, le couple Lalande-Dufresne a eu peine à trouver un expert scientifique désireux de les appuyer.  En effet, qui osera s’aventurer, sachant que ceux qui sont en face sont 
les mêmes qui donnent les contrats habituellement et qu’en acceptant de témoigner en appui aux citoyen-ne-s qui se lèvent pour dénoncer, il se coupe de contrats futurs? 
Véronique et Louis ne comptent plus les heures passées bénévolement pour 
monter la preuve et répondre aux requêtes de la partie adverse.  Ils n’ont d’ailleurs pris qu’une semaine de vacances cet été afin de conserver le reste pour être 
présents en cour pendant les quatre semaines que durera le premier procès. 
	
 Pour la suite du texte Sur le Journal de Québec  |    
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	Port de Québec dépense pour l'orgueil pas la santé |  | 
		Santé à Limoilou. Le port de Québec en faute |   
	
		
12 juillet 2018 De l’argent dépensé par le Port «pour une question d’orgueil»  |  
	
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Produits non couverts qui s'envole au vent  |  
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L’instigatrice des deux actions collectives contre le Port de Québec trouve qu’il est « navrant »que ce dernier ait dépensé 2,5 millions $ en frais 
d’avocats et d’experts, de « l’argent jeté par orgueil », selon elle.  |  
  
Véronique Lalande a réagi au reportage du Journal de Québec
qui faisait état d’une facture de 2,5 millions $ en frais juridiques et en expertises payés par l’Administration portuaire de Québec (APQ). Ces sommes ont 
été déboursées depuis janvier 2013, pour les deux actions collectives. Celles-ci demandent réparation pour les dommages subis par 35 000 citoyens de Limoilou à la 
suite d’épisodes de dispersion de poussières de métaux.  Mme Lalande, qui est l’instigatrice des deux actions collectives, avec son conjoint Louis 
Duchesne, se désole de cette situation. « C’est navrant », lâche-t-elle. 
D’autant plus que des études démontraient déjà au début des années 1980 que les activités du port polluent l’air et l’eau, fait-elle remarquer.  
« Alors qu’aujourd’hui, on se retrouve avec une problématique qui coûte des millions à la communauté. On continue de jeter de l’argent pour une question 
d’orgueil, pour se défendre et pour bloquer. Ce sont des millions de dollars qu’on investit dans un orgueil selon moi mal placé. » 
En comparaison, les honoraires payés aux avocats et experts du groupe de citoyens sont 
« bien humbles », souligne Mme Lalande. Ceux-ci dépendront des gains au terme des deux procès.  
Elle estime que ces sommes auraient pu être mieux investies par le Port, notamment en mettant à couvert les activités de manutention du vrac, qui occasionnent des 
poussières.  « L’argent qu’on investit là-dedans (dans les actions collectives), 
contre les citoyens, c’est de l’argent qu’on ne met pas à investir dans ces activités pour les rendre conformes. »  
Le PDG du Port, Mario Girard, insiste souvent sur le fait que le Port ne reçoit pas d’argent public pour ses opérations. Véronique Lalande oppose qu’il gère un 
bien collectif. « Le Port de Québec est une agence fédérale autonome. Elle relève du ministère des Transports. L’entité est séparée, mais elle gère un 
bien public, qui sont les terres de la Couronne. Et l’argent qu’elle investit là-dedans, elle ne le redonne pas au gouvernement et au Trésor public. »
  
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 Source - Journal de Québec  |  
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							18 octobre 2018 
							Une requête pour réduire le territoire touché  | 
						 
						
							
							
								
									
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										Véronique Lalande et Louis Duchesne  | 
									 
								 
							 
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							Une 
							requête déposée, puis retirée par les demandeurs 
							l’hiver dernier, qui visait à réduire « de 25 à 30 % 
							» le territoire concerné par le recours collectif, a 
							été au cœur d’un débat lors du contre-interrogatoire 
							de Véronique Lalande au procès « de la poussière 
							rouge ».  | 
						 
					 
				 
				
				«Pour moi, le 
				territoire [du recours collectif] représente toujours celui qui 
				a subi les effets plus importants en lien avec le déversement de 
				poussière rouge», a affirmé, le 18 octobre 2018 Mme Lalande, 
				après avoir expliqué que personnellement, elle avait remise en 
				question à un certain moment une portion de territoire dans 
				Saint-Sacrement, puisqu’elle n’avait recueilli aucun témoignage 
				de citoyens de cet endroit.  Seul un article de journal de 
				l'époque en faisait état. 
				
				L’étendue du 
				territoire touché par l’incident est au cœur du procès.  
				Les défendeurs estiment que la zone touchée est «restreinte».  
				Pour les demandeurs, ce sont plutôt des dizaines de milliers de 
				citoyens de la
				
				Basse-Ville qui doivent être indemnisés.  
				
				L'avocat du Port/Arrimage 
				a aussi questionné Mme Lalande sur le chèque de 600$ que lui a 
				remis la compagnie dans les jours suivant l’incident, mais que 
				la citoyenne du Vieux-Limoilou n’a jamais encaissé.  Elle a 
				témoigné avoir été «choquée» quand elle a vu le montant,
				«complètement dérisoire» par rapport aux inconvénients 
				subis et aux craintes générées.  L’absence de 
				factures des citoyens pour des services de nettoyage, malgré que 
				la requête réclame 2 000$ par requérant pour de telles dépenses, 
				a également été soulevée. 
				
					
						
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							Source 
							- Journal de Québec  | 
						 
					 
				 
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				| Véronique Lalande et la poussière 
				rouge | 
			 
			
				| Véronique Lalande et le Port de Québec | 
			 
		 
	 
	
		
16 octobre 2018 Poussière rouge: Limoilou n’aurait pas été le 
seul quartier touché  |   | 
 Des résidents de Limoilou, mais aussi des secteurs 
de Saint-Roch et de Vanier, sont venus témoigner lundi le 15 octobre 2018 dans le cadre de l’action collective portant sur l’épisode de poussière rouge de 2012 qui met en cause 
l’entreprise de transbordement portuaire Arrimage du Saint-Laurent (ASL).  |  
  
Le matin du 26 octobre 2012, Guy Gagnon, un résident du
secteur de Vanier, sort sur sa terrasse pour y prendre son café.  Sur sa table en verre, il voit une sorte de poussière rouge.  « Je suis surpris parce que c’est 
la première fois que je vois ça », a-t-il raconté dans son témoignage lundi au palais de justice de Québec. 
L’action collective lancée par Véronique Lalande et Louis Duchesne 
vise à forcer l’entreprise de transbordement de minerai Arrimage du Saint-Laurent à indemniser les citoyens ayant subi des nuisances et des dommages à la suite de cet 
incident. ASL a déjà reconnu être responsable de la propagation d’oxyde de fer 
dans l’air ce jour-là. Le procès doit maintenant déterminer qui doit être indemnisé, comment et jusqu’où sur le territoire. 
L’appartement de M. Gagnon est au 7e étage d’un immeuble en copropriété 
situé sur la rue Isabelle-Aubert, près de la rivière Saint-Charles. Lorsqu’il entend parler dans les médias de l’épisode de poussière rouge dans Limoilou, il s’étonne. 
« Ce que je ne comprenais pas, c’est pourquoi on parlait toujours de Limoilou », a-t-il dit. « Le périmètre était probablement beaucoup plus grand que ce qui avait été vu au 
départ. » Un point de vue qu’a mis en doute l’avocat de la compagnie, Me Sylvain 
Chouinard.  « Vous êtes à 4,5 kilomètres à vol d’oiseau du port.  Il est clair qu’il y a beaucoup d’activités industrielles différentes entre chez vous et le port », 
a-t-il dit au témoin. Lundi sept personnes sont venues dire comment elles avaient vécu 
l’épisode et décrire le nettoyage qu’elles ont dû effectuer (quatre de Limoilou, deux de Saint-Roch et une de Vanier). On en attend neuf autres mardi et une quarantaine de 
témoignages sont au programme total du procès.  |  
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	 Recours collectif poussière rouge à Québec |  | 
		Poussière rouge contesté par Véronique Lalande |  
 
6 juillet 2018 Nouvel épisode de poussière au Port de Québec  |  
 
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 Un nuage de poussière s’élevant des installations portuaires du 
secteur Beauport a été filmé par un citoyen, le 2 juillet 2018. Le Port de Québec confirme ce nouvel épisode, jugé «exceptionnel» et causé par une 
météo «extrême».   |  
  
Pour l’initiative citoyenne Vigilance port de Québec, il s’agit d’une nouvelle preuve que les opérations de transbordement et d’entreposage doivent se faire «en circuit fermé», 
c’est-à-dire à couvert. 
«Les canons à eau, c’est un moyen qui gère le périphérique et qui devrait être le dernier rempart. Ce ne sera jamais suffisant. La seule façon de contenir les 
opérations, c’est la mise sous couvert», a plaidé Véronique Lalande. 
Celle qui mène une bataille pour la qualité de l’air dans les quartiers situés près du port depuis des épisodes de poussière rouge en 2012 a ajouté qu’il était 
un peu simpliste de limiter les contaminants à de l’oxyde de fer. 
«La rafale, elle ne discrimine pas. Quand elle rentre dans le tas, c’est la soupe au complet de métaux toxiques manutentionnés dans les dernières semaines au 
port de Québec qui se retrouve dans l’atmosphère.»
Mme Lalande estime que les épisodes visibles de poussière sont «la pointe de l’iceberg». «Normalement, cette fine poussière est invisible à l’œil.» 
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8 mars 2018 Action collective contre le Port: les citoyens croient que leurs arguments l’emporteront  |  
 
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 Véronique Lalande a confiance que les arguments des citoyens prévaudront sur ceux des experts du Port dans le cadre 
de l’action collective sur la pollution de l’air dans Limoilou.  |  
  
La citoyenne, qui est à l’origine avec son conjoint de deux actions collectives intentées contre l’Administration portuaire de Québec (APQ) et Arrimage 
Québec, estime que les expertises présentées par les citoyens sont solides.  
« On considère que nos arguments sont extrêmement forts et le débat se fera devant les tribunaux. [...] 
Notre argumentaire est de loin supérieur », a soutenu Mme Lalande, en entrevue. 
	
 Lire la suite
  
- Sur Le Journal de Québec  |  
   |   
	
		
			| Une victoire pour Véronique Lalande | 
		 
		
			| Rapport Genivar poussière rouge de 
			Limoilou | 
		 
	 
	
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30 avril 2018 Une victoire d'étape: Le rapport de Genivar sera transmis aux appelants
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Parce qu’elle estime que « l’immunité de divulgation » est inapplicable au rapport Genivar produit à la suite du premier épisode de « poussière rouge » qui 
s’est abattu sur le quartier Limoilou en octobre 2012, la Cour d’appel a ordonné que le rapport soit transmis à Véronique Lalande.  | 
 
   
Le 19 juin 2017, le juge de la Cour supérieure Pierre Ouellet avait fait droit à une objection de la Compagnie d’arrimage de Québec (CAQ) et de l’Administration portuaire de Québec 
qui refusaient de divulguer à Véronique Lalande et Louis Duchesne un rapport préparé à leur demande par une firme d’ingénieurs-conseils.  La 
CAQ s’opposait alors à cette divulgation « en s’appuyant sur le privilège relatif au litige ». 
Cependant, comme les appelants ont soutenu que ce rapport était « susceptible de participer de manière 
déterminante à leur preuve », ils ont choisi de porter la décision du juge de première instance en Cour d’appel.  Selon le tribunal composé des juges 
Yves-Marie Morissette, Julie Dutil et Claude C. Gagnon, le seul but du rapport Genivar était « une mise à niveau générale des méthodes de manutention de la 
CAQ pour contrôler les émissions de poussières rouges ». 
	
Dans ces conditions, « l’immunité de divulgation est inapplicable et le juge aurait dû ordonner la 
divulgation du rapport Genivar aux appelants », ont-ils tranché en précisant que la CAQ avait désormais 10 jours pour le dévoiler aux appelants. 
	
Source - Journal de Québec  |  
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25 octobre 2017 Poussière rouge dans Limoilou: Bras de fer de deux frères  | 
  
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Une petite histoire de quartier qui débouche sur une grande aventure humaine.  Les frères Jonathan et Jean-Laurence Seaborn résument ainsi leur nouveau 
documentaire "Bras de fer", qui porte sur la mobilisation citoyenne ayant suivi le dépôt d’un nuage de poussière rouge sur le quartier Limoilou. 
  |  
 
Pendant cinq ans, les deux cinéastes ont suivi Mme Lalande et son allié et conjoint, Louis Duchesne, dans leur lutte contre Arrimage du Saint-Laurent, 
le Port de Québec et les autorités gouvernementales périphériques. Une lutte médiatique d’abord, puis judiciaire avec le dépôt d’un recours collectif, mais 
surtout une lutte citoyenne. 
«Si le Port s’est mis à suivre sa poussière et a installé des canons à eau, ce n’est pas à cause du gouvernement, c’est à cause de l’action des citoyens», 
est convaincu Jean-Laurence. 
Pour leur documentaire de 78 minutes, qui est maintenant terminé, les Seaborn ont accumulé plus de 100 heures de tournage et 50 heures d’archives. Une œuvre que l’on pourrait assimiler à du bénévolat puisque l’aide financière de la SODEC est arrivée en fin de parcours, pour l’adaptation au grand écran.
 
La sortie officielle est prévue cet hiver au Clap et au cinéma Beaubien à Montréal. Le film, distribué par Spira, sera également présenté région par région, accompagné par ses réalisateurs qui ont hâte d’aller à la rencontre du public.
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9 février 2017 Agrandissement du port de Québec: exit les poussières?  | 
  
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L'étude d'impact environnemental portant sur le projet d'agrandissement dans le secteur Beauport fait très peu de cas de la poussière, déplore l'Initiative citoyenne de 
vigilance du port de Québec.  
Le groupe mené par Véronique Lalande et Louis Duchesne a déposé son mémoire ciblant les thèmes connexes des poussières et de la qualité de l'air à l'
Agence canadienne d'évaluation environnementale.  Une centaine de citoyens cosignent le document.  Ils dénoncent notamment le fait que l'Administration 
portuaire de Québec
(APQ) n'a pas mesuré les poussières qui retombent déjà sur le voisinage ni modélisé celles liées aux opérations futures du quai multifonctionnel, mais 
seulement celles potentiellement générées pendant la phase de construction.  
	
Lire la suite
  
- Sur La Presse  |  
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| 
	Véronique Lalande et Louis Duchesne un mémoire |  | 
		Mesure de poussière par Véronique Lalande |   
	
17 janvier 2017 La pollution n’est plus un problème, affirme Mario Girard  | 
 
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   |  
 
Mario Girard  |  
  |  
  
									
									Les émissions de poussières de métal dans le 
									quartier Limoilou sont chose du passé selon 
									le patron du Port, Mario Girard, qui 
									souligne que son projet d’agrandissement 
									prévoit des installations couvertes sans 
									risque d’émissions.   « Les 
									mesures de mitigation, elles fonctionnent », 
									a-t-il déclaré en entrevue au Devoir en 
									marge d’une présentation du projet 
									d’agrandissement du Port pour le grand 
									public au Terminal de Croisières.   
									M. Girard souligne que les citoyens de 
									Limoilou peuvent suivre en temps réel les 
									concentrations de poussière dans l’air à la 
									Station des Sables sur site Web.  
									« Elle est là la confiance dans Limoilou. 
									Il y a des gens qui nous appellent, qui sont 
									contents de pouvoir constater de leurs yeux 
									à eux que tout ce qu’on dit sur la poussière 
									dans Limoilou, c’est réglé. » 
									 
														
													
													
													À ceux qui s’inquiètent de 
													l’impact du projet sur la 
													qualité de l’air, le patron 
													du Port insiste sur le fait 
													que toutes les futures 
													installations de vrac solide 
													se feront à couvert.  
													Un argument qui ne convainc 
													pas tout le monde.  
													« Les vieilles installations 
													vont encore être à 
													découvert. S’ils veulent 
													desservir un client qui n’a 
													pas les moyens de payer 
													cher, il va prendre les 
													vieilles infrastructures à 
													découvert », plaide le 
													président d’
													Accès 
													Saint-Laurent-Beauport 
													Daniel Guay.  Son 
													groupe s’inquiète en outre 
													de l’ajout de « vrac 
													liquide » et de 
													« produits dangereux » 
													dans le secteur « à moins 
													de 2 kilomètres des 
													résidences de Beauport. »  
															
					
						
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							Source 
							- Journal Le Devoir  | 
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| Un film sur la poussière rouge de Québec |  | 
Les frères Seaborn et la poussière sur Québec |  | 
	Véronique Lalande et l'étude sur l'air |  |   |    
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							1er mai 2017 L’étude sur la qualité de l’air dans Limoilou sera élargie à la Basse-Ville et Vanier  | 
						 
						
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					Le maire
					
					Régis Labeaume en a fait l’annonce en conférence de 
					presse, lundi le 1er mai 2017, confirmant la signature d’une 
					entente de financement de 440 000$ avec la direction de la 
					santé publique (DSP) du
					
					CIUSSS (Centre intégré universitaire de santé et de 
					services sociaux). «Dans deux ans, on connaîtra la 
					vérité», avait déclaré le maire de Québec en novembre 
					2015, dans la foulée des épisodes controversés de poussières 
					rouges.   Il faudra donc vraisemblablement 
					attendre jusqu’en 2019 avant de connaître les résultats de 
					cette étude.   Un retard qui s’explique, selon le 
					maire et la Santé publique, par une modification du mandat 
					initial et un «roulement de personnel assez particulier» 
					à la DSP.   L’élargissement de l’étude à la
					
					Basse-Ville et au secteur de
					
					Vanier fait «beaucoup de sens», a indiqué le 
					docteur François Desbiens, directeur de la Santé publique.  
					En effet se dit 
					JosPublic, 
					ils gagnent encore 2 ans à ne rien faire.  
				
					
						
							| 
							 
 Lire la suite
  
- Sur Le Journal de Québec  |     |   
| 
	Ville de Québec renonce à la qualité de l'air |  
				| Poussière sur la ville de Québec et 
				Limoilou |  
 
		
			
				
					
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						16 
						janvier 2017 Qualité de l’air : la Ville de Québec fait preuve de 
						laxisme, dit l’opposition  | 
					 
						| 
						 |    
													
													
													La chef de l'opposition à 
													l'hôtel de ville de Québec,
													Anne Guérette, accuse 
													l'administration
													
													Labeaume de se traîner 
													les pieds dans plusieurs 
													dossiers de santé publique 
													qui nuisent à la qualité de 
													vie des citoyens.  Elle cite 
													notamment en exemple la 
													poussière rouge dans le 
													secteur Limoilou  
												
													
													
													« Comment comprendre que 
													dans plusieurs dossiers de 
													santé publique, les 
													citoyens […] aient tant de 
													difficulté à se faire 
													entendre auprès de 
													l’administration pour que 
													les nuisances qui ont un 
													impact négatif sur leur 
													qualité de vie cessent? »,
													demande Anne Guérette.  
													« Malgré le temps qui 
													passe, malgré des annonces 
													d’intervention potentielle, 
													il y a zéro résultat.»  
												
													
													
													La chef de l'opposition à 
													l'hôtel de ville de Québec 
													soutient que les élus 
													municipaux « ont le 
													pouvoir et le devoir » 
													d’agir afin de protéger la 
													santé, la sécurité et la 
													qualité de vie des citoyens, 
													et ce, dans des délais 
													raisonnables.  
													« C’est fondamental. Nous 
													avons une obligation de 
													résultat. Malgré les 
													promesses, malgré les 
													comités, malgré même les 
													investissements financiers, 
													il n’y a pas de résultat, il 
													est temps que ça change », 
													dit-elle.  
														
				
					
						| 
						 
Source - Radio-Canada Nouvelles  |     |   
6 janvier 2017 La poussière rouge hante encore Arrimage du Saint-Laurent, 
qui embauche Marcel Aubut comme lobbyiste  |  
		
		
			
   |  | 
 
Marcel Aubut, lobbyiste  |  
   |  
  
			
			Arrimage en a assez et, début janvier 2017, a embauché
			Marcel Aubut comme lobbyiste.   Les démarches de ce dernier visent 
			«à faire lever cette suspension des versements d'une subvention 
			dûment attribuée et confirmée», lit-on dans l’inscription au 
			registre des lobbyistes.  
		
			
			Il 
			s’agit d’un vieux projet réalisé depuis belle lurette, explique la 
			porte-parole de l’entreprise, Johanne Lapointe.   La 
			subvention avait été octroyée pour la construction d’équipements 
			comme des convoyeurs dans le but d’éviter le va-et-vient des 
			véhicules polluants.   «En modernisant des équipements, 
			on devient moins dépendant aux énergies fossiles», 
			souligne-t-elle.  
		
			
			
			«Deux projets d’Arrimage ont été subventionnés pour la modernisation 
			d’équipements dans le secteur Beauport», confirme le 
			porte-parole Guillaume Paradis, au ministère des Transports (MTQ).   
			L’un date de 2008, l’autre de 2011.  Sauf que «dans 
			l’entente, le promoteur, Arrimage, s’engage à respecter les lois, 
			règlements et normes en vigueur».  Et à la suite de 
			l’épisode de poussière rouge de 2012, deux avis de non-conformité 
			ont été remis.  
		
			
			
			Entrave au travail d’un fonctionnaire  
		
			
			Par 
			ailleurs, le 
			Directeur des poursuites criminelles et pénales a donné 
			un constat d’infraction à Arrimage au motif d’entrave au travail 
			d’un fonctionnaire du ministère de l’Environnement.  Fin 2012, 
			le Ministère des Transports du Québec
			
			MTQ a donc suspendu les versements.   Il reste 352 000 $ à verser 
			pour le premier projet.   Pour le deuxième projet, 3 658 000 $ avaient 
			été consentis, mais Arrimage n’a pas reçu un sou.   Le MTQ est 
			au courant de l’embauche de Marcel Aubut, mais M. Paradis ajoute 
			qu’aucune rencontre n’a encore eu lieu.   Si cela se produit, ce sera 
			fait dans le respect de toutes les lois, assure-t-il. 
		  
Source - Journal de Québec  | 
   |  
  |  
 
				13 
					septembre 2016 
					Recours collectif sur la poussière rouge: trop tôt pour 
					interroger le pdg du Port  | 
				 | 
					 
					   | 
				 
			  
		
										
											
											
											Les citoyens de Limoilou engagés 
											dans une poursuite en recours 
											collectif n'ont pas - encore - le 
											droit d'interroger le pdg du Port de 
											Québec, 
 Mario Girard, sur les 
											émissions de poussière.  
										
											
											
											Deux ans après l'autorisation du 
											premier recours collectif, qui vise 
											uniquement l'épisode de poussière 
											rouge du 25 au 26 octobre 2012, le 
											juge Pierre Ouellet de la
											
											Cour supérieure estime qu'il est 
											prématuré de permettre aux avocats 
											de Véronique Lalande et Louis 
											Duchesne d'interroger le patron de 
											l'administration portuaire. 
											
											
											Dans une décision rendue le 9 
											septembre 2016, le juge Ouellet a 
											accueilli la demande de la défense 
											et casse les citations à comparaître 
											envoyées à Mario Girard et Ivan 
											Boileau, qui est lui 
											vice-président de la
											
											Compagnie d'arrimage de Québec.  
											
											
											L'avocat des citoyens de Limoilou 
											voulait rencontrer les deux cadres 
											avant les interrogatoires des 
											citoyens victimes de l'émission de 
											poussière, prévus à la fin septembre 
											2016.  Il plaidait que 
											l'interrogatoire des deux dirigeants 
											était important afin «d'obtenir 
											de plus amples informations qui ne 
											sont que sous le contrôle des 
											défenderesses dont les demandeurs 
											ont besoin pour rencontrer leur 
											fardeau de preuve».  
											
			
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14 septembre 2016 Zones portuaires: Québec veut porter en appel le jugement sur les règles environnementales  |  
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							Québec veut porter en appel 
							
							le jugement qui, la 
							semaine dernière, a confirmé la préséance des lois 
							environnementales fédérales sur le port de Québec. 
							Le 8 septembre 2016, un juge de la Cour supérieure a 
							conclu que dans le litige qui oppose le gouvernement 
							québécois à une entreprise qui exploite des 
							terminaux de transbordement et d’entreposage de vrac 
							liquide dans le port, c’est Ottawa et non pas Québec 
							qui doit veiller à appliquer ses lois en matière 
							d’environnement.  Le juge en arrive à cette 
							conclusion parce que le port est une propriété 
							publique fédérale.    
						
							
							
							« Les immeubles loués par l’Administration portuaire 
							de Québec à IMTT-Québec sont des immeubles fédéraux 
							au sens de la Loi maritime du Canada », a écrit 
							le juge Gilles Blanchet.   « Les 
							activités et opérations d’IMTT-Québec […] relèvent 
							de la Loi maritime du Canada [et] de la Loi 
							canadienne sur l’évaluation environnementale », 
							a conclu le juge, en déclarant 
							« constitutionnellement inopérantes » toutes les 
							dispositions de la Loi sur la qualité de 
							l’environnement du Québec.  
							
			
				
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De juin 2014 à juin 2015 Constat par le député Côté  |  
		
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				 Tout 
				bouge si lentement, les ministères de l'environnement 
				"ronronnent" comme d'habitude et n'osent pas affronter une 
				compagnie qui leur tient tête.  Les partis politiques du 
				Québec sont partis aux toilettes durant le débat, auraient-ils 
				quelque chose à perdre à faire pression sur le gouvernement 
				fédéral, dont c'est la juridiction? Pendant que la santé de la 
				population se détériore, des ports privatisés à des sociétés 
				privées comme à Québec n'ont de comptes à rendre à personne, 
				même pas au vérificateur général du Canada.  La compagnie
				"Arrimage" - "le pollueur" continue de prendre des 
				moyens mitigatoires pour montrer qu'il est un bon citoyen 
				corporatif tout en continuant de polluer.   Seul le 
				Parti Néo démocrate (NPD) fait de la pression politique pour 
				tenter d'amener le Parti Conservateur à mettre au pas le 
				pollueur non payeur.  Quant au maire de Québec, Régis 
				Labeaume, il est occupé à organiser des ligues de hockey de 
				garage dans son amphithéâtre Québecor.   Regardons 
				ci-dessous le déroulement des événements depuis le mois de mai 
				2014.      
				- JosPublic  
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														Du 2 octobre 2014 au 5 février 2015 
Interventions de Raymond Côté  |  
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Du 2 octobre 2014 au 5 février 2015 : Interventions de Raymond Côté, fédéral, néo-démo
crate de la circonscription Beauport-Limoilou à propos du nickel dans 
l'air de Québec.  Chambre des communes du Parlement canadien.  
On constate le manque d'intérêt du Gouvernement de Stephen Harper et la politique systémique de laisser-faire le marché quitte à laisser la population 
s'intoxiquer. 
- JosPublic 
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De mai 2013 à mai 2014  
							Douze mois de tergiversation politique  | 
  
Confirmé!  Depuis 2012, de la poussière de nickel, à un taux excédant les normes de protection de la 
							santé des personnes, se loge dans les poumons des résidents de Limoilou, et passe librement entre les 
							deux oreilles des politiciens et politiciennes. 
							Alors que les fonctionnaires du Port de Québec 
							s'embourbent dans une complicité de laisser-faire, 
							les pollueurs déposent leurs chèques de paye dans 
							leur ville de résidence à l'abri de leur propre pollution, comme à Stoneham, Lévis, Côte-Saint-Luc et Hampstead (Montréal). 
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						15 avril 2013 
						La poussière de nickel provient d'Arrimage Québec
et l'entreprise le savait malgré ses manigances pour détourner l'attention du public  | 
					 
					
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					C'est bel et 
					bien du Port de Québec que provient le nickel qui pollue 
					l'air des quartiers centraux, confirme une analyse présentée 
					le 15 avril 2013 par le ministère de l'Environnement (MDDEP).   
					Un avis d'infraction a été envoyé à Arrimage Québec, qui 
					transborde le nickel qui transite par Québec, et un plan de 
					correction devra être présenté d'ici le 3 mai 2013.  
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						 21 mars 2013 
						Poussière Québec  |  
						
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			Contrairement aux affirmations des responsables du 
							Port de Québec, la poussière rouge qui s'est abattue sur le quartier Limoilou le 26 octobre 2012, n'était 
							pas un incident isolé.  Le maire de Québec, les 
							responsables du port et les propriétaires d'Arrimage 
							Québec Inc. ont tenté de minimiser le problème.  Nous 
							savons maintenant, preuve scientifique à l'appui, que 
							le quartier est contaminé au nickel et autres 
							polluants qui circulent dans l'air.  
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18 mai 2013 
Poussière toxique sur Québec, suite et fin ?  |    
		
		Véronique Lalande, la 
		citoyenne de Limoilou qui a sonné l'alarme au sujet de la pollution dans 
		l'air de son quartier, va se joindre au comité de surveillance des 
		activités du port de Québec annoncé par le maire Régis Labeaume et la 
		ministre Agnès Maltais.  Elle accepte d'en faire partie au nom de son 
		groupe, Initiative citoyenne de vigilance du port de Québec, qu'elle a 
		mis sur pied avec son conjoint dans la foulée des épisodes de poussière 
		rouge et de nickel dans Limoilou.  
 
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							22 mars 2013 
																										L'opinion des élus.es quant à la poussière à Québec  | 
						 
						
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				De 
							l'attentisme au populisme primaire, les politiciens 
							et politiciennes démontrent leurs intérêts, mais ne 
							s'impliquent pas. Ils laissent la machine tournée, 
							études, analyses, tribunaux, le temps passe en leur 
							faveur, car la population oublie. Bientôt les médias 
							ne parleront plus de l'affaire qui sera devant les 
							tribunaux. Il y a de l'espoir du côté de Québec 
							solidaire puisque le parti politique demande une 
							analyse approfondie de l'impact du Port de Québec 
							sur la santé de la population avant de permettre un 
							agrandissement. Si le comité de citoyen qui a sonné 
							l'alerte ne lâche pas, il y vraiment de l'espoir de 
							voir la qualité de l'air s'améliorer au-dessus de 
							Québec. Mais il est évident que cela coûtera des 
							millions aux propriétaires d'Arrimage Québec 
							propriété de Denis Dupuis et Andrew Chodos. 
				
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21 mars 2013 
Des recherches, études et enquête sur la poussière  |  
								
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Réveillée par une citoyenne, la Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale (DRSP) a annoncé qu'elle mettra son microscope sur le port de Québec.  D'autant 
plus que ce n'est pas la première fois que la DSP s'inquiète de la pollution venant de la zone portuaire.  |      |   
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Choix de photos, mise en page, références et titrage par :
JosPublic 
Publication :	6 mars 2020  | 
 
 
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