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Au Canada, il n’y a pas de telles conditions à l'aide de l'État. Le député néo-démocrate Alexandre Boulerice a demandé au gouvernement fédéral s'il allait emboîter le pas aux autres pays et sa question est restée sans réponse.
«Chacune de ces demandes vont être vérifiées de façon manuelle par des vérificateurs et on va vraiment [...] prendre toutes les mesures importantes pour préserver l’intégrité du système fiscal et faire en sorte que chacun paie sa juste part», a-t-elle dit. Les inscriptions à la subvention salariale ont débuté lundi et l’ARC avait reçu 44 000 demandes au terme de cette première journée. Une porte-parole pour la ministre Lebouthillier a précisé que les entreprises qui ont déjà été signalées comme étant «problématiques» verront leurs demandes interceptées. Plus de 50 entreprises sont visées par des enquêtes de l’ARC parce qu’elles sont soupçonnées de s’adonner à des stratagèmes d'évasion fiscale et d'évitement fiscal. Le nombre de celles qui seraient inscrite dans des paradis fiscaux n'a pas été dévoilé, pas plus qu'un plan de travail avec ses objectifs et les règles applicables. Du très vaseux que tout cela. Ici pour le texte intégral par l'Agence de presse QMI
Le 20 avril 2020, le Danemark a été clair : aucune entreprise profitant d'un paradis fiscal ne pourra bénéficier de fonds d'aide contre le coronavirus. Pour subvenir aux besoins économiques des entreprises, le Danemark a annoncé maintenir les mesures d’aide disponibles jusqu’au 8 juillet 2020, soit un mois supplémentaire. Le gouvernement étend ainsi son aide aux entreprises pour augmenter ses dépenses de 15 milliards de dollars.
Depuis le 15 avril 2020, le Danemark est en déconfinement. Il s’agit de l’un des premiers pays d’Europe à mettre lentement un terme au confinement. Un modèle pour de nombreux gouvernements.
Cette décision, qui en réjouit plus d’un,
ne concerne pas toutes les sociétés danoises. Le gouvernement a déclaré
que les entreprises pourront désormais récupérer certains paiements de taxe sur
la valeur ajoutée (TVA) qu'elles ont effectués en 2019 sous forme de prêts à
taux zéro. Par contre, les entreprises qui versent des dividendes, rachètent
leurs propres actions ou sont enregistrées dans des paradis fiscaux, ne pourront
bénéficier d' aucun des programmes d'aide, qui s'élèvent désormais à un total de
400 milliards de couronnes, y compris les prêts et les garanties.
Ça va peut-être de soi, mais ça va encore mieux en le disant… Et le ministre ajoute : « Il y a des règles qu’il faut respecter. Si vous avez bénéficié de la trésorerie de l’État, vous ne pouvez pas verser de dividendes et vous ne pouvez pas racheter des actions. Ce sont les deux conditions qui ont été fixées. » « Il m’est déjà arrivé de refuser un prêt pour des entreprises importantes parce que ces entreprises avaient versé des dividendes. » « Si vous avez une trésorerie pour vos actionnaires, vous ne pouvez pas demander la trésorerie à l’État. Nous ne sommes pas là pour financer la trésorerie pour les actionnaires. » « C’est un signal clair pour toutes les entreprises. » Le message est passé. Pourvu maintenant que la promesse soit tenue. Alors que Bruno Le Maire avait fermement annoncé que les entreprises disposant de filiales dans les paradis fiscaux ne pourraient être aidées par l'État, le texte proposé par une sénatrice centriste a été rejeté par la Commission mixte paritaire. Il aura fallu moins de douze heures au gouvernement pour faire volte-face au sujet des aides de l’État accordées, dans le contexte du coronavirus, à des entreprises françaises dont le siège se trouverait dans un paradis fiscal.
« Mettons fin aux paradis fiscaux, qui sont le fléau des économies modernes », a lancé le dirigeant. Le gouvernement estime que ce programme d’aide pourrait sauver entre deux et cinq millions d’emplois.
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