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La somme versée par les contribuables québécois aux différents ordres de gouvernement et coffres publics a totalisé 156 milliards$, soit 37,3 % du produit intérieur brut (PIB) du Québec, souligne la dernière édition du Bilan de la fiscalité au Québec, écrit par un collectif de l’Université de Sherbrooke (UdS).
31 milliards C’est le total de l’ensemble des dépenses fiscales au Québec en 2017. Entre autres, le gouvernement Legault a promis une diminution des taxes scolaires, l’abolition de la contribution additionnelle pour les frais de garde et un plan visant à bonifier les crédits d’impôt pour les familles, a-t-il ajouté. Dans le reste du Canada, le ratio de pression fiscale s’est établi à 32 % en 2017. L’écart de 5,3 points de pourcentage avec celui du Québec était de 7,7 points en 2014, souligne le rapport publié jeudi. Dans le classement des provinces où le taux de pression fiscale est le plus élevé, le Québec est suivi de la Nouvelle-Écosse, à 36,2 %, et de l’Ontario, à 34,1 %. Le ratio des pays de l’OCDE va de 16,2 % (Mexique) à 46,2 % (France). La moyenne se situe à 34,2 %, comparativement à 35,7 % au sein du G7. Pétrole Les auteurs du bilan annuel expliquent entre autres que les provinces productrices de pétrole (Alberta, Saskatchewan, Terre-Neuve), de même que la Nouvelle-Écosse, ont vu leur propre pression fiscale augmenter de manière significative, même si cette pression demeure plus faible. « L’écart entre ces provinces et le reste du Canada s’est toutefois beaucoup réduit dans les dernières années puisque ce sont les provinces où le taux de pression fiscale a le plus augmenté depuis 2008 », écrivent les auteurs. Cela dit, « le Québec était toujours la province où, pour l’ensemble des administrations publiques, le taux de pression fiscale était le plus élevé ».
Pressé de questions par le président de la CCMM, M. Girard a insisté sur les aides fiscales annoncées lors de la mise à jour économique de décembre 2018 visant à soutenir l’investissement des entreprises. Pendant ce même énoncé économique du mois dernier, le premier ministre François Legault a confirmé la remise de 1,7 milliard$ sur cinq ans dans les poches d’environ un million de contribuables québécois. Sur la somme de 156 milliards$ versée par les Québécois en 2017, le gouvernement du Québec en a prélevé 49 %, comparativement à 32 % pour le gouvernement fédéral, 10 % pour les administrations locales et 9 % pour le Régime des rentes du Québec, selon le bilan. L’ensemble des dépenses fiscales au Québec (REER, crédit d’impôt pour soutien aux enfants, aide à l’industrie du jeu vidéo et au cinéma, exonération de loyers résidentiels, etc.) a totalisé 31 milliards$. Le Québec compte environ 6,6 millions de contribuables, selon les données les plus récentes du ministère des Finances et de Revenu Québec, qui remontent à 2015. De ce nombre, 4,2 millions étaient imposables, alors que 2,4 millions n’ont pas eu d’impôt à payer. Le total des revenus, pour l’ensemble des 6,6 millions de personnes ayant transmis une déclaration, s’est élevé à 282,5 milliards$. Les déductions ont été de 31,9 milliards$, la soustraction des deux chiffres se soldant ainsi par un revenu imposable de 250,6 milliards$. Un peu plus de 71 % des contribuables gagnent un revenu inférieur à 50 000 $.
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